Décidément, Niort a des problèmes avec le choix de la qualité pour ses panneaux… Il y a déjà un bon moment, je vous avais montré les panneaux d’explications historiques complètement dégradés sur la place Saint-Jean, près de l’hôpital (avec le relief de René Letourneur). Cette fois, nous allons sur la place de la Brèche, tout juste refaite. Les aménagements de surface (revoir le panneau à chewing-gums) ont été inaugurés au printemps 2013. Dans la zone de découverte botanique, la ville a fait le choix louable de mettre une signalétique doublée en braille. Un printemps et un début d’été bien arrosés suivis d’un mois de juillet chaud et sec, le bois a joué… et déformé les plaques en plastique vissées dessus, bonnes à refaire. Dommage! Espérons pour la ville de Niort qu’il y avait une garantie… (photographies août 2013).
Sinon, je trouve que les aménagements de cette place sont plutôt réussis (et surtout beaucoup plus « verts » que la trop minérale place d’Armes de Poitiers à laquelle nous avons eu droit à Poitiers). Depuis des années, la place était un vaste parking payant mais assez anarchique. Un parking souterrain a été construit, trop cher et mal aménagé aux dires des Niortais, mais en surface, ce n’est pas si mal…
… même s’il est dommage de ne pas avoir remis les sculptures du « jardin de la Brèche » qui étaient un dépôt de l’Etat (merci à Amable Ricard!), reléguées dans des réserves du depuis des années… En bas de la place, vous pouvez voir un commerce construit par Georges Lasseron en 1908 et le monument aux soldats sans uniforme et la résistance (secteur réaménagé en 2007 par Lancereau & Meyniel) ; en haut, prendre l’avenue de Limoges pour aller au musée d’Agesci ou à la maison natale d’Ernest Pérochon qui abrite désormais le centre d’art contemporain photographique. Si vous visez un peu plus à droite en regardant le haut de la place, vous arriverez à l’église Saint-Hilaire avec le chemin de croix de Rosine Sicot (1958).
En haut de la place, la partie la moins réussie je trouve (réalisation Studio Milou Architecture, qui a aussi réalisé par exemple l’extension de l’hôtel de ville de Niort ou le musée des tumulus de Bougon), réalisée il y a déjà quelques années (2008), ces « silos » abritent l’office de tourisme et, en souterrain, des salles de cinéma.