Un jour à Poitiers, 100 jeunes reporters demain en ville!

Un atelier des assises du journalisme 2012, pohoto archives nouvelle républiqueDans le prolongement des Assises du journalisme qui s’étaient tenues à Poitiers en 2011 et 2012 (en 2013, elles viennent d’avoir lieu à Metz), le club de la presse de la Vienne, le Clemi (centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information), la ligue de l’enseignement de la Vienne et les classes et clubs « journalisme » de collèges et lycées de Poitou-Charentes se retrouveront mercredi 9 octobre. Une centaine d’adolescents, encadrés par des journalistes de la presse écrite, de la radio et de la télévision, vont réaliser des reportages en ville et livrer des articles, sons et sujets, au fur et à mesure de la journée sur le blog Un jour à Poitiers… et sur twitter sur le hashtag spécial #1JaP. Le lycée Jean Monnet de Cognac a dégainé le premier article en ouverture… La suite demain!

Le « quartier général » se trouvera au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, comme les assises en leur temps. Cette journée est possible grâce au soutien de la Région, du Département et de la Ville de Poitiers.

Un étui à ciseaux avec des moutons

Un étui à ciseaux avec des moutonsPour protéger les ciseaux qui ne quittent pas mon sac actuellement, j’avais besoin d’un petit étui sympa… J’ai choisi de reprendre un modèle que j’ai déjà utilisé pour un  étui à ciseaux pour Odine, et un autre étui à ciseaux pour Virjaja, tout simple et rapide à faire… Un modèle proposé à l’époque par Claudy, dont le blog n’existe plus… J’ai choisi un tissu rose avec des moutons et un tissu gris, rabattu la pointe du bas avec un bouton rose trouvé dans les sachets de boutons achetés à la brocante Emmaüs du printemps 2013 et mis un pression pour fermer le rabat en haut.

Le tramway de Claude Simon

pioche-en-bib.jpgCouverture de Le tramway de Claude SimonPremier lundi du mois… je poursuis ma découverte des prix Nobel de littérature avec un livre de Claude Simon, prix Nobel en 1985. J’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

Le livre : Le tramway de Claude Simon, éditions de Minuit, 2001, 141 pages, ISBN 978-2707317322.

L’histoire : dans une ville indéterminée (il y a des indices, sur la Méditerranée) à une époque non définie mais après la deuxième guerre mondiale. Un tramway roule sur un trajet d’une quinzaine de kilomètres entre la plage et la ville, en ramassant des collégiens, passant le long de villas et de l’hôpital. Au rythme des trajets, dans la cabine du conducteur qui peut accueillir deux ou trois passagers muets et éventuellement fumeurs, on suit son trajet brinquebalant ou le destin d’un homme hospitalisé.

Mon avis : un récit court, heureusement, parce que les phrases sont interminables, jusqu’à plus de deux pages, avec de nombreuses incises, parenthèses voire parenthèses dans les parenthèses. J’ai eu beaucoup de mal à me laisser porter par le rythme de ce livre, son écriture. D’un côté, le narrateur, collégien, qui court attraper le tramway du matin, mais n’est pas mécontent de rater celui du soir, de l’autre, un homme d’âge indéterminé qui s’immisce entre les chapitres du fond de son lit d’hôpital. Finalement, le seul intérêt que j’y ai vu, c’est d’essayer d’identifier la ville à partir de quelques indices: près de la Méditerranée, un boulevard du président Wilson, un musée Dupuytren, un monument aux morts en grès rose de 2 m de haut avec des trois personnages en pierre blanche, « un marin-pêcheur son filet sur l’épaule, un vigneron un pied sur sa pelle et un maçon la truelle à la main » (p. 35) et dont le sculpteur est apparenté à une famille produisant un apéritif réputé. Est-ce une ville réelle ou une ville imaginaire ? Où y a-t-il un musée Dupuytren en dehors de celui de l’école de médecine de Paris? Perpignan, la ville la plus proche de Salles-le-Château où il a longtemps vécu?

Perpignan, le monument aux morts sur une acrte postale ancienneNon, le monument aux morts ne semble pas correspondre, œuvre de Gustave Violet (Thuir, 1873 – Perpignan, 1952, fils de vignerons, pas une marque d’apéritif), ce monument comprend une grande stèle avec un soldat encadré des allégories de l’Abondance et de la Paix, une famille en deuil, et en avant, trois personnages, une femme avec du raisin et deux hommes, pas vraiment un maçon et un marin-pêcheur, ça ne colle pas tout à fait. Il y a un musée d’histoire naturelle à Perpignan, mais il ne s’appelle pas Dupuytren et ne semble pas présenter de collections anatomiques. Je n’ai pas eu le temps de chercher, mais peut-être que ces indices disent quelque chose à l’un de mes lecteurs (peut-être Chris / C en Roussillon)?

PS: il semble pourtant bien qu’il s’agisse dans ce récit du tramway de Perpignan au Canet???

Une étoile en broderie suisse (2)

Etoile en broderie suisse, étape 2, les points de croix doubles clairs, vue de l'ensembleAprès les points de croix doubles foncés sur fond clair, j’ai poursuivi mon étoile en avec les points de croix doubles clairs (écrus à beiges) sur les cases foncées.

Etoile en broderie suisse, étape 2, les points de croix doubles clairs, détail avec l'étape précédenteVoici de plus près ce que ça donne… Toile de Vichy bleu marine à assez grands carreaux (environ 6,5 mm par carreau), coton assez fin rouge et beige à légère variation de Défi de toile (acheté à l’AEF en début d’année 2010 ou à Créativa fin 2010 à Strasbourg), et modèle créé par Mylène/broderie suisse paru dans Plaisir de broder point de croix n° 19, janvier/février 2012. Zone brodée : 25 cm de large sur 20 cm de haut, toile 60 sur 40 cm. Je ne suis pas sûre de faire la finition proposée en coussin. Peut-être un sac?

Poitiers, dernière journée pour les Expressifs 2013

Poitiers, les Expressifs 2013, silhoette scotchées de système KDepuis jeudi, le festival des Expressifs est de retour pour sa 18e édition, arts de la rue et gaieté en ville (sur mon blog, revoir les éditions 2009, 2011, 2012). Le déluge de vendredi en fin d’après-midi avait gâché la fête, mais le retour du soleil samedi a permis à une foule nombreuse de participer aux différentes propositions… Si vous ne pouvez pas venir à Poitiers cet après-midi, vous pouvez suivre les liens pour découvrir le travail des compagnies ou les retrouver sur d’autres événements dans les prochains mois… Voici mes coups de cœur:

– les chrysalides de scotch (Les Scotcheurs Eclairés) de la compagnie Système K, vous pouvez voir « l’emballage » des passants à la fin du 19/20 de France 3 d’hier (je n’ai pas trouvé la vidéo coupé avec ce seul reportage) ou sur le site de la Nouvelle République. Les « cocons » sont rassemblés place d’Armes puis dispersés en ville… éclairés le soir à la nuit tombée

Poitiers, les Expressifs 2013, rhabillage de Jeanne d'Arc– l’habillage de la statue et la plaque en bronze (1929, de Maxime Réal del Sarte, revoir la plaque a aussi perdu sa patine) dans le square des Cordeliers, performance du collectif Monument fripes avec des vêtements donnés par Emmaüs (en 2011, ils avaient relooké la copie de la statue de la Liberté)

Poitiers, les Expressifs 2013, Thé à la rue, vente aux enchères de la ville– Poitiers vendu aux enchères par la compagnie Thé à la rue, à voir encore aujourd’hui (dimanche 6 octobre 2013) à 16h15, voir une vidéo sur le site de la Nouvelle République (représentation de jeudi, lors de l’inauguration, celle d’hier était très bien aussi)…

Poitiers, les Expressifs 2013, affichette vente du théâtre… et ils n’ont pas oublié le sujet brûlant du jour à Poitiers, la vente de l’ancien théâtre (revoir aussi le grand miroir de Pansart et une parodie de concertation), aussi présente sur le festival par toute une série d’affiches collées par le collectif de défense partout en ville, sans oublier la distribution de tracts (avec l’article de Michel Guerrin, la nouvelle bataille de Poitiers, paru en dernière page du Monde 28 octobre 2013, à lire sur la page du collectif) et toujours la pétition sur papier ou en ligne

Poitiers, les Expressifs 2013, bonhomme de Zoprod– le grand bonhomme de Zo Prod qui annonce le prochain Fer-Enfer du 14 au 26 octobre 2013 (création en résidence), je n’y suis pas retournée depuis qu’ils ont déménagé à l’extérieur de la ville… (revoir l’édition… Fer, enfer 2008)

– … et plein d’autres propositions sous chapiteau ou dans les rues, tout le programme sur le site du festival des Expressifs.

Une trousse aux papillons pour l’anniversaire de Milkinise

Une trousse en toile ida avec des papillons bleusPour l’anniversaire de Milkinise / Anne-Lise (il y a quelques semaines…), j’ai brodé une trousse avec des papillons, un kit de DMC avec une trousse en toile Aïda (17 sur 7 cm) et les fils fournis. j’ai brodé les papillons sur chaque face, en symétrie… Je l’ai accompagnée d’une ATC à découvrir très bientôt…

Jane B[irkin] par Agnès V[arda]

Affiche de Jane B. par Agnès V.La semaine dernière, Jane Birkin reprenait Arabesques en ouverture de la saison 2013-2014 du théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, dont le fil rouge (pour une partie des spectacles) est la Méditerranée. Elle a aussi eu une carte blanche pour le cinéma et choisit deux films d’:

– Kung Fu Master, pour lequel Jane Birkin est à l’origine du scénario, avec elle-même et ses enfants Charlotte Gainsbourg encore adolescente et Lou Doillon, ainsi que Mathieu Demy, fils de Jacques Demy et Agnès Varda (qui précise que c’est une façon bien pratique de régler la garde des enfants pendant un tournage…), filmé pendant l’été 1987

– et Jane B., tourné avant et après le film précédent, aussi en 1987 (sorti en février 1988).

Je n’ai vu que ce dernier et l’intéressant entretien qui a eu lieu avant la projection du film, avec  [revoir Les plages d’Agnès] et Jane Birkin racontant leurs souvenirs de 1987, l’échec commercial du film, plein d’anecdotes… Agnès Varda raconte qu’après avoir vu la nécrologie d’une actrice célèbre, elle a eu envie de faire un film sur une actrice vivante avec des interviews et des faux extraits de films, choisit Jane B. et des rôles de Jane / Jeanne. Puis Jane Birkin est partie préparer son spectacle du soir et Agnès Varda voir Blue Jasmine de Woody Allen dans la salle voisine. J’ai été ravie d’assister à cette rencontre. Le film est vraiment un OVNI, une forme curieuse et originale de biographie, les vrais-faux extraits de films sont parfois surprenants (Jane B. en Jeanne d’Arc muette ou en Camility Jane). Si vous ne l’avez pas vu en 1987, vous aurez peut-être l’occasion de le voir prochainement, Agnès Varda envisage de le faire nettoyer et numériser…

Pour aller plus loin: voir une interview d’Agnès Varda et de Jane Birkin en 1988 sur le site de l’institut national de l’audiovisuel/INA (suivre le lien si elle n’apparaît pas ci-dessous)

Baume-les-Messieurs… bannières et photographies

Baume-les-Messieurs, le village en juillet 2012Jusqu’au dimanche 13 octobre 2013 inclus (ouverture les samedis et dimanches), les nouvelles bannières brodées pilotées par Marlie s’exposent à Baume-les-Messieurs, dans le Jura, plus d’informations par ce lien direct. Vous pourrez aussi découvrir les photographies de Martin Becka, un travail très intéressant…

Pour ma part, j’ai brodé deux des carrés des bannières…

Rosace avec une clef de voûte pour la bannière brodée de Baume-les-Messieurs, terminée sur un fond léger jauneune clef de voûte

Bannière de Baume-les-Messiers, le blason de l'abbé  Claude 1er Morel… et le blason de Claude 1er Morel, abbé de Baume de 1484 à 1488.

Baume-les-Messieurs est aussi à l’honneur au sein d’une série de photographies commandées au photographe Philippe Terrier-Hermann par le Ministère de la Culture (Centre national des arts plastiques/CNAP), les départements du Doubs et du Jura pour celles que j’ai reçues (d’autres régions ont fait partie de cette commande publique) et CBS Outdoor. J’ai mis ma préféré en tête de la série envoyée très gentiment par Marlie il y a quelques semaines, plus d’informations sur le site de Philippe Terrier-Hermann.

La guerre d’Alan, tome 1, d’Emmanuel Guibert

pioche-en-bib.jpgCouverture de La guerre d'Alan, tome 1, d'Emmanuel GuibertUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, si Emmanuel Guibert a d’abord publié la guerre d’Alan, j’avais de mon côté d’abord lu L’enfance d’Alan. De cet auteur, j’avais adoré le Photographe (voir tome 1, tome 2 et  tome 3). Les tome 2 et tome 3 de la guerre d’Alan à suivre bientôt…Voir aussi Des nouvelles d’Alain (Keller Alain, Guibert Emmanuel et  Lemercier Frédéric).

Le livre : La guerre d’Alan, d’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope, tome 1, de Emmanuel Guibert (scénario et dessin), collection Ciboulette, éditions de L’Association, 2000, 86 pages, ISBN 978284414036.

L’histoire : le jeune Alan livre des journaux à Pasadena lorsque la base de Pearl Harbor est attaquée le 7 décembre 1941. Pour sa part, il est enrôlé un peu plus tard, dès qu’il a dix-huit ans. Il est envoyé à Fort Knox pour sa formation… Bon aux tests de radio, il se retrouve instructeur pendant 18 mois, loin des champs de bataille et du débarquement en Normandie, à découvrir la musique, entre autre…

Mon avis : Emmanuel Guibert a rencontré par hasard Alan Ingram Cope sur l’île de Ré en 1994, ils sont devenus amis, Alan est mort en 1999. De leurs rencontres, Emmanuel Guibert a tiré cette série de trois albums en noir et blanc sur la deuxième guerre mondiale puis L’enfance d’Alan. Une vie de jeune homme plus que de soldat, une formation de soldat qui semble bien dérisoire face à la guerre qui semble bien lointaine dans cet album, des amitiés qui se nouent, la découverte de la musique classique dans un salon de musique du foyer des soldats…

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Papier maison orange et assiettes en papier

Assiettes en papier recyclé jaune rangéAvant de poursuivre ma production de papier maison 2013 (revoir papier maison blanc… et ses 821 pages, les pages jaunes), j’ai utilisé un bain de couleur entre le jaune et le orange pour essayer le moulage de la pâte à papier, en plusieurs couches successives sur une assiette recouverte de plastique alimentaire étirable. Je ne sais pas encore ce que je ferai de ces quatre assiettes en papier / carton.

Papier maison, production 2013, 155 feuilles orangeLa couleur orange n’est pas la plus fréquente dans ce que je peux collecter… cela me donne quand même 155 pages…