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La guerre d’Alan, tome 1, d’Emmanuel Guibert

pioche-en-bib.jpgCouverture de La guerre d'Alan, tome 1, d'Emmanuel GuibertUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, si Emmanuel Guibert a d’abord publié la guerre d’Alan, j’avais de mon côté d’abord lu L’enfance d’Alan. De cet auteur, j’avais adoré le Photographe (voir tome 1, tome 2 et  tome 3). Les tome 2 et tome 3 de la guerre d’Alan à suivre bientôt…Voir aussi Des nouvelles d’Alain (Keller Alain, Guibert Emmanuel et  Lemercier Frédéric).

Le livre : La guerre d’Alan, d’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope, tome 1, de Emmanuel Guibert (scénario et dessin), collection Ciboulette, éditions de L’Association, 2000, 86 pages, ISBN 978284414036.

L’histoire : le jeune Alan livre des journaux à Pasadena lorsque la base de Pearl Harbor est attaquée le 7 décembre 1941. Pour sa part, il est enrôlé un peu plus tard, dès qu’il a dix-huit ans. Il est envoyé à Fort Knox pour sa formation… Bon aux tests de radio, il se retrouve instructeur pendant 18 mois, loin des champs de bataille et du débarquement en Normandie, à découvrir la musique, entre autre…

Mon avis : Emmanuel Guibert a rencontré par hasard Alan Ingram Cope sur l’île de Ré en 1994, ils sont devenus amis, Alan est mort en 1999. De leurs rencontres, Emmanuel Guibert a tiré cette série de trois albums en noir et blanc sur la deuxième guerre mondiale puis L’enfance d’Alan. Une vie de jeune homme plus que de soldat, une formation de soldat qui semble bien dérisoire face à la guerre qui semble bien lointaine dans cet album, des amitiés qui se nouent, la découverte de la musique classique dans un salon de musique du foyer des soldats…

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L’enfance d’Alan d’Emmanuel Guibert

pioche-en-bib.jpgL'enfance d'Alan d'Emmanuel GuibertPour la mise en ligne automatique de mes articles programmés sous word-press, le problème est réglé, Philippe / Tout Poitiers a trouvé un pluggin qui permet de forcer la mise en ligne de ces articles quand le serveur de l’hébergeur déconnecte trop vite: WP Missed Schedule. Ça semble bien fonctionner. Un grand merci à lui!

Une bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Il a reçu le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) en 2013. De cet auteur, j’avais adoré le Photographe (voir tome 1, tome 2 et  tome 3). J’ai aussi lu La guerre d’Alan, tome 1tome 2 et tome 3 et et Des nouvelles d’Alain (Keller Alain, Guibert Emmanuel et  Lemercier Frédéric).

Le livre : L’enfance d’Alan, d’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope de Emmanuel Guibert (scénario et dessin), collection Ciboulette, éditions de L’Association, 2012, 159 pages, ISBN 9782844144553.

L’histoire : en Californie à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Dans son enfance, Alan Ingram Cope a déménagé 14 fois entre Los Angeles, Alhambra, Santa Barbara, Pasadena… Il a quatre ans en 1929 lorsque survient la grande dépression. Ses parents tirent un peu le diable par la queue, même si son père est professeur, et doivent aussi régulièrement accueillir les grands parents, chassés de chez eux par l’un des oncles d’Alan. L’enfant vit une vie heureuse, découvre son environnement (gare aux plantes venimeuse), sa famille au cours de visites, qui s’achève par une tragédie à la fin de l’album, alors qu’Alan a onze ans…

Mon avis : Emmanuel Guibert a rencontré par hasard Alan Ingram Cope sur l’île de Ré en 1994, ils sont devenus amis, Alan est mort en 1999. De leurs rencontres, Emmanuel Guibert a tiré une série sur la deuxième guerre mondiale (La guerre d’Alan, en trois tomes, que je n’ai pas encore lus). Il aborde désormais la vie d’Alan avant la guerre, en commençant par le début, l’enfance (l’adolescence est annoncée dans un second tome). L’album est en noir et blanc, avec une grande place au texte, qui parfois occupe la majeure partie de la page, et, comme dans Le Photographe, quelques photographies redessinées. Une dizaine de planches, en introduction, sont en couleur et soulignent la différence entre la Californie d’aujourd’hui et la Californie des années 1930, passée d’une banlieue assez rurale « sans smog » à une mégalopole. J’ai bien aimé ce récit d’une vie toute simple, ordinaire, oserai-je dire normale?

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