Archives par étiquette : Patrick Blanc

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (16): dans la ferme

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 1, la cour Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Aujourd’hui, et puisque nous sommes dans le mois fritissime, je vais commencer par un plasticien belge…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 2, l'arbre de Bob Verscuren Au milieu du le domaine se trouve l’ancienne ferme modèle du comte de Broglie. Dans le pédiluve de la cour centrale se trouve toujours Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren. Il fait aussi l’objet d’un dossier dont je ne suis pas certaine qu’il soit pérenne…

Vous pouvez aussi voir une nouvelle photographie en 2012.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 3, le siège de Bob Verschueren Parmi ses autres installations de 2010, Le règne végétal, installation V/10, est également encore dans la grange aux abeilles. Un immense trône en branches…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 4, toiles d'araignées en plus sur la chaise de Verschueren Des toiles d’araignées géantes viennent compléter l’installation! Vive la biodiversité!

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 5, dans la grange aux abeilles Dans l’autre partie de la grange des abeilles, zut, je n’ai pas noté sur place le nom de l’artiste, et il n’est pas sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… une exposition de photographies.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 6, oeuvre de Dominique Perrault Dans la galerie du fenil se trouve une œuvre de Dominique Perrault, qui a eu une carte blanche cette année et présente aussi une œuvre dans le parc (à découvrir bientôt)… Dans la galerie est présentée une maquette d’une université asiatique (zut, je n’ai pas noté et pas d’information sur le site du domaine ni dans la plaquette), ainsi que des photographies prises à différentes périodes de l’année.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 7, photographies de Manfred Menz Dans l’asinerie, qui est maintenant la bibliothèque du domaine, Invisible project, une série de photographies de Manfred Menz.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 8, dans la serre Dans la serre, il reste des photographies d’une précédente édition…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 9, dans la serre Au centre, un bananier…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 10, des tillandsias dans la serre … et sur un tronc, une plante étrange, tillandsias, dit l’étiquette…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 11, le manège des enfants Passons maintenant vers les écuries et plus particulièrement le manège des enfants, qui fut auparavant un four de potier… À gauche de l’image, vous reconnaissez le mur végétal de Patrick Blanc.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 11, la lavande de De Vries À l’intérieur se trouve jusqu’au 3 novembre 2011 le Tapis de lavande de Herman de Vries. Juste un tapis de fleurs naturelles de lavandes (pas comme le tapis de graines de tournesol – en céramique – de Ai Weiwei à la Tate Modern à Londres). Il embaume…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

    • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
    • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
    • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
    • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
    • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
    • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
    • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
    • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
    • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
    • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
    • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
    • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
    • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
    • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
    • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
    • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
    • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
    • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
    • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
    • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
    • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
    • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
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jardin n° 20

      ,

Le jardin à emporter

    , conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett

  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (2): des murs végétaux

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 2, les dalles menant au cube végétal Je vous montre aujourd’hui plusieurs murs végétaux. Je commence par le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, architecte-paysagiste, Anaïs Brochiero, Philippe Verignon, aussi architecte-paysagiste et Anaïs Brochiero, photographe assistante paysagiste. Une allée (en dalles d’agrégats)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 3, le cube végétal … nous emmène au jardin végétal vertical, un gros cube sur lequel poussent les plantes et posé au milieu d’un bassin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 4, le cube végétal dans son bassin Sur l’autre face… D’après l’explication des créateurs, ce cube symbolise la boîte de Pandore (la femme parfaite créée par les dieux de l’Olympe et envoyée aux hommes pour les punir de leur orgueil).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 5, des plantes sur le côté Les plantes de la zone périphérie… des médicinales, des locales, et même des envahissantes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 6, les dalles et les plantes périphériques … et encore…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 7, les chaises Et puis, s’asseoir dans un jardin est indispensable. Presque tous les jardins de Chaumont ont des sièges, ici, ce sont des chaises.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et voici fin septembre, le maïs est presque bon à récolter, les fougères ont bien poussé, la ruche semble bien active…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et une autre vue un peu plus éloignée, toujours en septembre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 1 Nous poursuivons (en juin 2011) avec les murs végétaux de Patrick Blanc. La spirale végétale, dans la cour des écuries, semble mieux se porter qu’en 2009 (je n’avais pas pris de photo) et 2010. A voir aussi en 2012.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 2 On tourne autour…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 3 …et une dernière vue…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal des écuries en automne (30 septembre) Et le voici fin septembre…
Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 1 Patrick Blanc a réalisé d’autres murs végétaux dans le jardin expérimental, vers l’entrée des visiteurs en voiture…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 2 Comment ça, ce n’est pas un mur? Vous voyez mieux de ce côté-ci?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin exp<br />
érimental, 3 Et voici son voisin. Quand le mur est bien vertical, il est quand même plus en forme que la spirale…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 4 Ces murs-ci fonctionnent depuis 1994.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal 2 en automne (30 septembre) En voici une autre vue fin septembre 2011.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conç
    u par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (7)

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la cour Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène dans les écuries du château. Je vous ai déjà montré la volière de Anne et Patrick Poirier.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, l'arbre de Mangin et Laval-Jeannet Juste en face quand vous entrez, sous l’auvent, le Unrooted Trees de Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet, sorte d’arbre en roues de vélo. Elle sera présentée jusqu’au 03 novembre 2010. En fait, l’arbre est une reconstitution à partir de grandes branches (idée rapportée par les artistes suite à un voyage au Cameroun). Sur les roues, d’après la notice de l’œuvre, il y a des petites plaques gravées issues d’un  » ancien système astrologique et divinatoire hérité de l’Inde « .

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la spirale végétale de Blanc, de face Dans la cour, la spirale végétale de Patrick Blanc, déjà présente l’année dernière, continue son évolution.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la spirale végétale de Blanc, de dos Il y a de grands endroits sans plantes, ce mur végétal ne semble pas au mieux de sa forme… Il semblait un peu mieux en 2011 et en 2012.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, photographies de Marc Deneyer Dans les stalles, jusqu’au 31 août 2010, une série de photographies intitulée Forêt, de Marc Deneyer, un artiste dont je vous ai déjà parlé à propos de son exposition Dé-paysage (voir cet article pour retrouver de nombreux liens le concernant). Du même artiste, dans le château (galerie du Porc-épic), la série Groenland est présentée également jusqu’au 31 août 2010.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bon
    neval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Chaumont (3) : Méchain et les artistes exposés dans les écuries

L'arbre aux échelles de François Méchain à Chaumont-sur-Loire Après le le domaine de Chaumont-sur-Loire et un premier jardin, j’aborde aujourd’hui le centre d’arts et de nature. Chaque jour à 14h30, une médiatrice propose de présenter les différentes œuvres dispersées sur le domaine, j’étais sa seule auditrice ce jour-là, c’est bien dommage. J’avais fait un tour de ces œuvres avant, pour ressentir les émotions sans a priori.

Deux installations de François Méchain, artiste charentais, sont présentées à Chaumont-sur-Loire. Dans le parc, L’Arbre aux échelles est un grand arbre qui domine la Loire et aux branches duquel des dizaines d’échelles sont suspendues… L’auteur dit d’être inspiré du Baron perché d’Italo Calvino. Je l’ai à nouveau photographié en 2010 et en 2011.

La seconde installation se trouve dans le petit manège des enfants et carrément flippante, je trouve. Un très gros tronc d’arbre calciné est couché au sol, tout rouge (brique pilée ?), et hérissé de couteaux… qui lui valent son titre d’Arbre aux couteaux. Vous pouvez voir ces œuvres jusqu’au 31 décembre 2009. Je n’ai pas pris de photos des différentes expositions des écuries…

Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Dans la nouvelle galerie des écuries, j’ai adoré La racine des légumes de Jacqueline Salmon (à voir jusqu’au 16 octobre 2009). Dans chaque salle, des photographies de légumes pris à maturité, photographiés comme « en pied », en fait posés à plat sur une dalle de béton, de la racine (nettoyée) au bout des feuilles… Il s’agit d’une série réalisée de 1998 à 2000 par Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel, qui l’a assisté dans ce travail difficile (attendre la mâturité des légumes, et prendre vite les photos, avant que les feuilles ne flétrissent.

Dans la cour des écuries, une installation assez curieuse de Patrick Blanc. Elle est composée comme un mur végétal (il en est l’un des promoteurs), en feutre avec des poches qui reçoivent des plantes, un arrosage au goute à goutte depuis le haut… un peu comme le mur végétal du musée du quai Branly qu’il a aussi créé. Sauf que le feutre ici à une forme hélicoïdale, avec plein de contre-dépouilles (des parties en creux et rentrantes, que l’on ne peut pas démouler lors d’un moulage, et qui ici prennent difficilement l’eau). Vous pouvez voir son évolution en 2010 (pas en forme) et en 2011 et 2012 (mieux).

Lien vers les sites des artistes :
François Méchain
Jacqueline Salmon
Patrick Blanc

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus jour sur la page consacrée à Chaumont

Musée du Quai Branly à Paris contre musée royal d’Afrique à Bruxelles

Façade Sur Seine du musée du Quai Branly Lors de mon marathon parisien mi août, j’étais passée au musée du Quai Branly, où a toujours lieu l’exposition-dossier Planète métisse dont je vous ai déjà parlé. Je viens de recevoir à corriger les épreuves d’un article pour un colloque auquel j’ai participé l’année dernière à Bruxelles. À cette occasion, j’avais prolongé le séjour le week-end et mon père m’avait rejoint le dimanche. Nous avions alors visité le musée royal d’Afrique centrale à Tervuren. Alors, cela m’a donné envie de faire une petite comparaison… L’histoire coloniale de la France et de la Belgique est à l’origine de la constitution de la plus grande partie de ces deux collections, alors pourquoi ne pas les comparer ?


Domaine Musée du Quai Branly à Paris Musée royal d’Afrique centrale à Bruxelles
Accès Soit à pied par les quais de la Seine, soit par le métro, avec le flux des visiteurs de la Tour Eiffel voisine Par un charmant trajet dans un vieux tramway à travers la banlieue bruxelloise (prévoir une bonne demi-heure depuis le parc du centenaire)
Architecture Résolument contemporaine, due à Jean Nouvel Dans un château daté de 1910 qui fait l’objet d’un projet de rénovation, travaux à partir de 2010 sans fermeture du musée
Environnement Un jardin contemporain de Gilles Clément et la Seine Un grand parc, avec étang, canal et de nombreux visiteurs. Idéal pour une promenade ou un pique-nique.
Les collections Sur tous les continents à part l’Europe Sur l’Afrique centrale et notamment le Congo
La présentation Résolument Beaux-Arts, ceux qui veulent avoir une idée du fonctionnement des objets ou de leur fabrication, etc., doivent regarder des films sur de minuscules écrans sans confort le plus souvent (debout, avec les bruits de la salle et des autres visiteurs). De belles vitrines, de beaux soclages, un bel emballage pour de beaux objets sans vie Des vitrines à l’ancienne, mais des fiches pédagogiques qui mettent l’accent sur le côté ethnographique
Le restaurant Chic, branché et un peu cher, avec peu de choix, et une partie seulement de la carte rappelle le thème du musée Façon cafétéria pour le service, mais plats variés, copieux et pas chers. Des plats africains, c’était excellent

Les deux se complètent bien, en fait… L’un ultra moderne et qui oublie que ces objets ont eu une vie. L’autre au charmant charme désuet. Pour mes amies lectrices belges, n’hésitez pas à aller à Tervuren si vous ne connaissez pas ! Et vous me raconterez votre impression.

Exposition Polynésie au musée du quai Branly à Paris

La façade végétale du musée du Quai Branly Le musée du quai Branly à Paris organise jusqu’au 14 septembre 2008 une exposition dossier (donc entrée avec l’entrée du musée) dans la galerie suspendue est, exposition intitulée Polynésie, arts et divinités, 1760-1860. S’il y a certes de très beaux objets, à voir absolument, le parti pris par le musée me dérange beaucoup. À nouveau, il s’agit de présenter les objets pour leur « beauté », mais ils sont absolument déconnectés de leur contexte ethnographique ou de leur usage. Si le visiteur veut comprendre ce qu’est un battoir à écorce ou comment se fabrique le papier en écorce (en fait, c’est à peu près comme la fabrication du papyrus), il n’a aucune explication dans l’exposition ni dans le catalogue. Pas sûr non plus que dans les salles du musée, il arrive à trouver dans la multitude de minuscules écrans le petit film qui en parle… Et les masques en plume, comment étaient-ils fabriqués ?
De même, il y a un long développement sur la collecte de ces objets et la christianisation de ces îles, mais rien sur le cannibalisme dont ont été victimes certains de ces missionnaires. Si, quand même un petit post-it de 20 cm de long montre l’usage des grands tambours avec en arrière-plan une scène de cannibalisme. Et pourtant, la maladie de Creutzfeldt-Jakob a été décrite pour la première fois dans ces îles, chez des cannibales qui avaient mangé des cerveaux de personnes trop âgées atteintes de cette maladie ! Pourquoi ne pas en parler ? Cela fait partie de la culture de certaines de ces îles, et certains objets ne peuvent pas se comprendre en dehors des cérémonies très particulières qui ont pourtant été décrites très tôt par les voyageurs et les missionnaires… Sans doute les responsables de cette exposition pensent-ils que ça dévalorise les hommes (et les femmes, on n’en parle jamais) qui ont créé ces  » beaux objets  » que de dire que certains étaient liées à des pratiques cannibales.
Si vous êtes à Paris ou si vous y passez dans les prochains jours, allez quand même voir cette exposition, certains objets sont vraiment exceptionnels. mais si vous voulez savoir à quoi ils servent, comment ils ont été fabriqués, ne comptez ni sur le catalogue, ni sur l’audioguide. Passez un peu de temps dans la section Polynésie, sur les petits écrans en bordure de salle, ou renseignez-vous par d’autres moyens.
En guise de clin d’œil, retrouvez le phare de Pointe Vénus à Tahiti que je viens de broder en marque-page !
Petit indice pour la devinette de ce matin : ce n’est pas un poisson, ni un doudou, ce ne sont pas des rubans, des boutons, du tissu ou autre kit de survie de brodeuse… ça a un rapport avec la région Poitou-Charentes… De nouvelles idées ?