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Le chat du rabbin de Joann Sfar

Affiche du dessin animé du chat du rabbin, de Sfar Hier soir, je suis allée au cinéma, voir le Chat du rabbin de Joann Sfar, en version 2D, la seule qui passe au TAP-Cinéma, mais de toute façon, je préfère, les lunettes 3D du cinéma, contrairement à celles du fururoscope, sont inconfortables quand on porte déjà des lunettes (au fait, mon œil a complètement dégonflé dans la journée d’hier). J’avais adoré la BD (liens en fin d’article vers mes avis).

Le dessin animé : à Alger à la fin des années 1920… Le rabbin, veuf, vit avec sa fille Zlabya et son chat près du port. Un jour, le chat croque le perroquet et acquiert la parole… Le rabbin refuse qu’il voit sa fille, le chat veut absolument faire sa bar mitsva. Les autorités française exige que le rabbin passe une dictée pour le confirmer dans sa fonction de rabbin. Un jour, le malka des lions vient lui rendre visite… et un juif russe victime des pogroms est livré au rabbin en même temps qu’une caisse de livres sacrés qu’il doit mettre à l’abri. Ce peintre russe a un objectif, retrouver un de ses compatriotes qui possède une auto-chenille Citroën rescapée de la croisière noire de 1924/1925 pour rejoindre la Jérusalem d’Afrique, en Éthiopie, où il pense trouver une grande tolérance religieuse…

Mon avis : le film est fidèle à la bande dessinée, à l’exception de l’épisode de Paris (le tome 3). J’ai adoré cette adaptation menée de main de maître par l’auteur avec une équipe de 60 dessinateurs pour la mise en mouvement de son célèbre chat. La mise en son est bien servie par la musique et la voix des acteurs, notamment François Morel pour le chat, Maurice Bénichou pour le rabbin et Hafsia Herzi pour Zlabya. Plus peut-être que dans la bande dessinée ressort la nécessité de tolérance entre les religions. J’ai beaucoup aimé!

PS : sur la croisière noire, voir le monument à Audouin-Dubreuil et l’autochenille conservée au
musée de Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime!

Le chat du Rabbin, mes avis sur la bande dessinée:

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006).

Pour aller plus loin : le site officiel de Joann Sfar

Maus (tome 1) de Spiegelman

Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman pioche-en-bib.jpgDepuis le début, cette bande dessinée figure en tête du classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. J’ai donc emprunté les deux tomes à la médiathèque, je vous parle aujourd’hui du tome 1, et bientôt du tome 2. L’année prochaine, fin janvier 2012, Art Spiegelman, grand prix 2011, présidera le festival d’Angoulême. Maus a d’ailleurs reçu le prix Alfred du meilleur album étranger pour le tome 1 au festival d’Angoulême de 1988 et en 1993 l’Alph-Art du meilleur album étranger pour le tome 2 (également prix Pulitzer spécial en 1992). Ces deux tomes ont aujourd’hui rassemblés dans un seul gros album, mais je les ai lu dans la première édition, donc le tome 1 aujourd’hui, et le tome 2 dans quelques semaines.

Le livre : Maus, un survivant raconte, tome 1 : mon père saigne l’histoire de Art Spiegelman (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Judith Ertel, éditions Flammarion,1987 (réimpression 1994), 159 pages, pas d’ISBN.

L’histoire : aux États-Unis dans les années 1970. Un fils va interviewer son père rescapé du génocide de la Seconde Guerre mondiale. Retour dans la Pologne des années 1930, Vladek vient d’épouser Anja, ils ont une vie plutôt aisée, un bébé, Richieu, naît. Avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir, leur vie devient de plus en plus difficile de 1939 à 1944, ils sont regroupés dans des quartiers juifs, transformés en ghetto, spoliés de leurs biens, puis du droit à travailler… avant de partir un à un vers les camps de concentration.

Mon avis : un témoignage fort, qu’Art Spiegelman semble avoir eu du mal à tirer de son père… L’utilisation du noir et blanc et des animaux (enfin, des hybrides, corps humains et tête d’animal) rend le récit encore plus pognant… Les Juifs sont des souris (Maus), les Polonais des porcs, les Allemands des chats, etc. Un témoignage à lire absolument pour ne pas oublier…

Logo top BD des blogueurs 2011Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

La rafle, de Roselyne Bosch

Affiche de La Rafle Je suis allée voir La rafle, de Roselyne Bosch avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh,etc.

Le film : juin 1942, à Paris, butte Montmartre. Un groupe d’enfants se rend à l’école, Joseph a honte de l’étoile jaune qu’il porte pour la première fois, essuie les propos racistes de la boulangère, mais des encouragements du brocanteur, puis de l’instituteur. A l’école de filles, pareil, la professeur demande qu’en cas de descente de police, chacune aide leurs deux camarades juives à fuir. Jo et sa famille se sont réfugiés des pays de l’est dans se quartier où vivent beaucoup de juifs, bien intégrés avec leurs voisins. Au cours des semaines qui suivent, la limitation des libertés des juifs s’accroît, malgré tout, aucun d’eux ne croît aux rumeurs d’extermination massive. Mais les Allemands demandent que des milliers de juifs leur soient livrés, la police française négocie, le 16 juillet plutôt que le 14, et des juifs étrangers (enfin, c’est plus facile quand on en déchoit des milliers de leur nationalité française). L’objectif pour Paris est de 24000. Le 16 juillet au matin, la rafle débute, 13000 juifs, dont une majorité de femmes, d’enfants, d’infirmes, sont internés au vélodrome d’hiver, la solidarité des voisins, permet à d’autres de fuir. Suivent les conditions démentes de détention au vélodrome, où un médecin juif tente d’apporter le secours qu’il peut (il ne reçoit que deux infirmières de l’extérieur), les conditions sont terribles, dans la chaleur, sans eau (les pompiers finiront par arriver, désobéir et dérouler les lances à incendie pour distribuer de l’eau). Puis vient l’internement dans des camps en France, en attendant la déportation.

Mon avis : un film très fort, une belle leçon d’histoire, très documentée. En ces jours où le débat sur l’identité nationale a été lancé et a dérapé dans la xénophobie et les propos indignes, ce film est un rappel indispensable de l’Histoire et de la responsabilité de chacun dans ce qui s’est passé, la complaisance de la majorité pour ces rafles, le défoulement abject de certains policiers français, et les petits gestes individuels puis collectifs qui ont quand même sauvé de trop rares personnes. Profitez du Printemps du cinéma (du 21 au 23 mars 2010) pour aller voir ce film, la place sera à 3,50 euros ce week-end…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de la Rafle, avec notamment un espace pédagogique très intéressant.

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

Affiche de Inglourious basterds de Quentin Tarantino Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, prix d’interprétation masculine pour Christoph Waltz (dans le rôle du colonel Hans Landa) à Cannes en 2009. Encore un film au titre non traduit, alors qu’il est sorti au Québec sous le titre Le Commando des bâtards [depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Django Unchained].

Le film : dans le centre de la France occupée, le colonel SS Hans Landa (Christoph Waltz) interroge un père de famille pour retrouver une famille juive d’agriculteurs qu’il soupçonne de cacher. Personne n’en réchappera, sauf une adolescente, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), qui parvient à s’enfuir et que l’on retrouvera en 1944 sous une nouvelle identité comme gérante d’un cinéma sur les boulevards parisiens.
Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un commando de soldats juifs spécialisés dans des actions ciblées et risquées, connus sous le nom de « The Basterds » et dont la spécialité est de scalper les nazis qu’ils capturent, et d’en laisser échapper un vivant avec une croix gammée incisée sur le front.
À Paris, en 1944, le cinéma de Shosanna doit accueillir la première d’un film de propagande nazi sur un soldat snipper lors du débarquement, le gratin du régime allemand (Goebbels en tête) doit y assister. Le colonel Hans Landa est maintenant chargé de la sécurité de cette première. Shosanna d’un côté et le commando des basterds de l’autre vont chercher à mettre à profit ce rassemblement de nazis pour se venger… d’autant que Hitler décide d’assister à la soirée.

Mon avis : certaines scènes sont violentes, mais c’est probablement le film que j’ai préféré pour le festival Télérama 2010. Tous les acteurs sont fabuleux, l’histoire est bien ficelée, à voir…

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Whatever Works de Woody Allen

Affiche de Whatever works, de Woody Allen Dans le cadre du festival Télérama 2010, je suis allée voir Whatever Works de Woody Allen.

Le film : New-York, un groupe d’amis qui se retrouvent en terrasse de café. Boris Yellnikoff (Larry David), la petite soixantaine, aurait dû avoir le prix Nobel de physique mais ne l’a pas eu, il a divorcé après avoir raté son suicide. Misanthrope, hypocondriaque, il vit seul et donne des cours d’échecs à des enfants (tous nuls, bien sûr). Un jour, il trouve en bas de chez lui une jeune fugueuse venue du sud, Melody Saint Ann Celestine (Evan Rachel Wood), qui a fait des concours de beauté et manque un peu de culture… Il accepte de lui donner à manger, puis de l’héberger pour un soir seulement… et ils finissent par se marier, à la grande surprise du groupe d’amis. Un an plus tard débarque Marietta (Patricia Clarkson), la mère de Melody, qui s’est séparée de son mari (il l’a trompée avec sa meilleure amie)… Toute à la religion chrétienne, elle ne comprend pas la mutation de sa fille et n’accepte pas son nouveau gendre … mais pas pour longtemps…

Mon avis : un grand Woody Allen, avec le retour des blagues au second degré sur la judaïté, la Faute avec un grand F, la misanthropie, le monde de l’art et des galeries… Une heure et demie de détente !
Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Jérusalem d’Afrique de Sfar

Le chat du rabin, Jérusalem d'Afrique, couverture pioche-en-bib.jpgLe livre : Jérusalem d’Afrique, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 5 de la série du chat du rabbin, paru en 2005 (ISBN 2-205-05725-1).

L’histoire : dans l’Algérie des années 1930, la fille du rabbin, Zlabya, s’ennuie auprès de son mari. Le rabbin reçoit une grande caisse qu’il croit remplie de livres saints sauvés auprès de lui par une communauté menacée par les pogroms en Russie… Mais à la place des livres, il trouve un peintre russe qui recherchait la douzième tribu d’Israël. S’engage alors un long voyage en Afrique, à la poursuite d’une Jérusalem d’Afrique qui devrait se trouver quelque part vers l’Éthiopie. Voyage où l’on retrouve le malka et son vieux lion.

Mon avis : en ouverture de ce tome, Joann Sfar explique qu’il s’agit d’un album contre le racisme. C’est un pari tout à fait réussi, toujours avec sa plume si particulière. Et bonne nouvelle, le chat a retrouvé la parole auprès des humains… C’est aussi le premier album où certains personnages meurent…

Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006)
  • l’adaptation au cinéma

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Le Paradis terrestre, le chat du rabbin, de Sfar

Couverture du Paradis terrestre de Joann Sfar pioche-en-bib.jpgLe livre : Le Paradis terrestre, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 4 de la série du chat du rabbin, paru en 2005 (ISBN 2-205-05725-1).

L’histoire : après son escapade à Paris le rabbin est revenu en Algérie, près d’Oran, le Malka des lions. Celui-ci vieillit, s’interroge sur la vie, Dieu, etc., avec le chat pour lui répondre. Existe-t-il un paradis sur terre ? et au-delà ?

Mon avis : à nouveau, la bande dessinée et les récits en apparence légers sont l’occasion d’une réflexion politico-religieuse.

Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006).
  • et l’adaptation au cinéma
  • et j’ai aussi lu dans la série La vallée des Merveilles le tome 1, Chasseur cueilleur

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L’Exode, le chat du rabbin, de Sfar

Sfar, le chat du rabbin, tome 3, l'exode Le livre : L’Exode, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 3 de la série du chat du rabbin, paru en 2003 (lu dans l’édition intégrale 1, collection Poisson pilote, éditions Dargaud, 2008, ISBN 978-2205062533).

L’histoire : le rabbin a finalement gardé son poste à Alger, mais sa fille a épousé son jeune rival et est partie vivre chez lui. Le chat est triste, d’autant plus qu’il perd la parole… Il ne peut plus parler qu’aux animaux, pour les autres, ce ne sont que des miaulements qu’ils entendent. Le jeune homme emmène Zlabya en voyage de noce à Paris, dans sa famille. Le rabbin décide de les accompagner (à leur grand désespoir), avec ses malles, ses livres et son chat. Il trouve Paris triste, sous la pluie. Déprimé, il décide de transgresser les interdits religieux, fait un festin un soir de Shabbat. Devra-t-il affronter la vengeance divine ?

Mon avis : toujours plein d’humour, mais avec un discours à l’arrière-plan, le choc des générations, la place des interdits dans les religions, la transgression de ceux-ci.

Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006)
  • l’adaptation au cinéma
  • et j’ai aussi lu dans la série La vallée des Merveilles le tome 1, Chasseur cueilleur

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Le Malka des lions, le chat du rabbin, de Sfar

Couverture du Malka des lions de Joann Sfar pioche-en-bib.jpgVoici la suite de mes lectures de bandes dessinées.

Le livre : le Malka des lions, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 2 de la série du chat du rabbin, paru en 2002 (lu dans l’édition intégrale 1, collection Poisson pilote, éditions Dargaud, 2008, ISBN 978-2205062533).

L’histoire : Alger, au début du 20e siècle. Les autorités coloniales françaises décident de faire passer un test de français aux rabbins. Même avec l’aide de son chat qui parle, le rabbin a peur d’échouer et de devoir céder sa place à un jeune rabbin français… Il s’en ouvre à son cousin, le malka des lions, dresseur de fauve, aventurier et qui se recueille dans les marabouts. Mais voilà que la fille du rabbin, Zlabya, tombe amoureuse du jeune rabbin français…

Mon avis : j’aime toujours autant le graphisme, le traitement des grisés, le dessin du chat gris et un peu maigre… Toujours plein d’humour, tout en faisant passer le message de la manipulation des dirigeants religieux par les autorités pour appuyer la colonisation.

Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006)
  • l’adaptation au cinéma
  • et j’ai aussi lu dans la série La vallée des Merveilles le tome 1, Chasseur cueilleur

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La Bar-Mitsva, le chat du rabbin, de Sfar

Sfar, le chat du rabbon, l'intégrale tome 1 pioche-en-bib.jpgJe vous ai parlé de la cité de la bande dessinée à Angoulême, mais je m’aperçois que je ne vous ai presque jamais parlé de celles que je lis. J’ai découvert l’univers de Joann Sfar l’année dernière lors du feuilleton BD de l’été dans Télérama, une adaptation du Petit Prince de Saint-Exupéry, parue depuis chez Gallimard. En début d’année, j’ai reçu en cadeau le tome 1 de l’intégrale du Chat du Rabbin, soit les trois premiers épisodes de la série. Je vais vous parler aujourd’hui du premier.

Le livre : la Bar-Mitsva, de Joann Sfar, colorisé par Brigitte Findakly, tome 1 de la série du chat du rabbin, paru en 2002 (dans l’édition intégrale 1, collection Poisson pilote, éditions Dargaud, 2008, ISBN 978-2205062533).

L’histoire : au début du 20e siècle à Alger. Le chat du rabbin a croqué le perroquet et ainsi acquis la parole, racontant des mensonges ou des vérités qui blessent. Du coup, le rabbin craint une mauvaise influence sur sa fille Zlabya, il les sépare et décide d’enseigner à son chat la Torah, le Talmud. Mais le chat ne cesse de le contredire, de discuter des concepts… et veut faire sa bar-mitsva…

Mon avis : j’aime beaucoup le graphisme, le traitement des grisés, le dessin du chat gris et un peu maigre… surtout quand le rabbin le trimbale par la peau du dos. Côté histoire, la dialectique et la discussion sur la Torah sont fondamentales dans le judaïsme, j’en ai déjà parlé à l’occasion de ma lecture de L’intranquille. Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou de Gérard Garouste.

Retrouvez toute la série du chat du rabbin de :

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006)
  • l’adaptation au cinéma
  • et j’ai aussi lu dans la série La vallée des Merveilles le tome 1, Chasseur cueilleur

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