
Vendredi dernier (10 juin 2011), je suis allée avec Dalinele au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain). Le thème de l’année est Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. C’était plutôt moins fleuri que ces dernières années à la même époque (à retrouver sur cette page de liens consacrée au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire), mais le temps est tellement sec que même les bords de Loire sont grillés et la rare herbe a été fauchée… À comparer avec un l’année dernière, exactement à la même date (c’était le 11 juin 2010).
En attendant que je trie mes photographies des jardins (mais vous pouvez les visiter virtuellement sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire), je vous prépare un premier article avec des gargouilles et atlantes que l’on trouve dans la cour du château. Elles datent du dernier quart du 19e siècle. Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article dans la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis…
En voici une autre…
Encore une… avec une main sur le menton
Ouh… Celle-ci grimace…
Tiens, une gargouille aux traits d’un homme, pieds nus. De qui s’agit-il? Du propriétaire du château, du sculpteur, de l’architecte?
Voici la même, de face…
Une autre à contre-jour…
Et sous cet angle, on voit aussi des girouettes et des paratonnerres……
…vu comme ça, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, cela aurait pu entrer dans le défi… mais ce n’est plus le thème de la semaine…
Et pour terminer pour aujourd’hui, voici les deux atlantes qui soutiennent le balcon dans la cour d’honneur… Un homme barbu d’un certain âge…
… et un jeune homme qui soufle dans une trompe…
Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :
- en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
- le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
- le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
- le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
- le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
- le jardin n° 4bis, La bibl
iothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière - le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
- le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
- le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
- le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
- le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
- le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
- le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
- le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
- le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
- le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
- le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
- le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
- le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
- le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
- le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
- le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
- le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
- le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
- le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
- le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
- les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
- les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
- des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
- les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
- Colorès dans le vallon des brumes
- les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc
J’ai trouvé ce livre à la
Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés voir
Quelques fleurs courageuses fleurissent quand même, campanules, hémérocalles et lychnis…
Le niveau du Clain est bien bas, depuis trois ans que j’ai mon jardin, les barres d’accroche de la barque (je n’en ai pas, elles datent de l’avant-dernier propriétaire) ne se sont jamais trouvées aussi hors-d’eau, même fin août…
En revanche, c’est calme sur le front des limaces et des escargots… qui ont fait quand même un festin pour Mme la Grive (coquilles éclatées au bout des flèches, il va falloir me croire…).
En revanche, les
Si le temps est beau (je peux me décider au dernier moment, je vais prendre quelques jours de congé ici et là en juin), j’irai visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le 10 juin, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain). Le thème de l’année est Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. Vous pouvez accéder à mes visites des années précédentes par cette page de liens consacrée au
En attendant, voici quelques vues de la cour du château… prises l’année dernière, le 11 juin, j’y étais allée avec
Vous y trouverez un puits…
… orné d’archers… Voici le premier… Remarquez son bonnet et son grand manteau genre cape qui ne doit pas être très pratique pour tirer…
… Et voici le second, sur l’autre face… Lui aussi a un écu à ses pieds.
Une dernière petite vue sur la vallée de la Loire, depuis la terrasse. L’eau est un reste de l’orage qui avait éclaté la veille au soir (et il y en eut un autre le soir même).
Les pommiers, bien que sur le versant à l’ombre, sont bien fleuris…
Les
Ah, côté Clain, un nouveau panneau, baignade interdite, on verra bien cet été… mais vous apercevez toujours le
C’est le printemps, l’occasion de partager avec vous quelques photographies prises dimanche en allant à
L’occasion aussi de recommencer des salades avec des feuilles de pissenlit ou de pâquerettes, ou de transformer leurs boutons en «
Les oiseaux sont déchaînés, mais seuls les canards et ce cygne ont accepté que je les prenne en photographie…
Quant aux arbres, ils resplendissent…
Une dernière petite vue de la colline juste au-dessus de mon jardin…
Avec le retour du soleil, je n’ai pas résisté. Hier, je suis partie tôt du bureau, direction… et non, pas le carnaval du mardi gras, mais
Les crocus aussi sont bien fleuris dans la pelouse…
Les jonquilles (plantées par mon prédécesseur), plus à l’ombre, commencent à peine à fleurir… Bon, j’ai cueilli celles-ci pour me faire un petit bouquet chez moi. J’ai aussi rapporté un peu de persil frais, il n’a pas gelé. L’aspérule, les scilles (merci Jean-Marie et Marie-José), la menthe, la verveine citronnelle sont bien sorties, pas encore la livêche ni la sauge ananas (un cadeau
J’ai rabattu les framboisiers qui commencent à faire leur feuilles (mais j’en ai gardé trois ou quatre pour avoir quelques framboises plus précoces), mais pas nettoyé le groseillier à maquereau (il y a un peu de bois mort à couper), je n’avais pas emporté les gros gants, et ça pique (framboisiers, groseilliers normaux et à maquereau, fraisiers, menthe, etc. viennent de chez
Les euphorbes (aussi offertes l’année dernière par
En 2010, je vous ai parlé de tous les jardins sauf le n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas terrible quand nous avons visité avec
En ces temps frisquets, un peu de soleil de début d’été vous fera du bien pour cette dernière visite de 2010 du domaine de
Allez, on entre entre les piles de cageots, la palissade de planches de récupération et au fond, la cabane et la petite lessive.
Ail, ail, ail! Un petit coin avec de l’ail, du persil, des aromatiques…
Près de la cabane, finalement, c’est pratique, les cageots, ça évite de se baisser pour la récolte… Mais à changer chaque année, avec la pourriture des fonds.
M. Vilain, lui, a l’électricité, voyez le vieux compteur dans sa cabane… Il met des cotes de travail bleus (mes bleus à moi sont verts… en provenance de la coopérative agricole), je retiens l’idée de cageots pour faire les étagères…
La lessive sèche sur le côté, le fil est un peu de travers, ça me rappelle des tas de fil à linge de fortune pour les chantiers de fouilles, c’est bizarre, mais les appuis ne sont jamais à la même hauteur.
M. Vilain est un pro de la récupération… les bouteilles en plastique pour l’arrosage ou les cloches de protection, les boîtes de conserve. Oups, la pollution de ses produits ne semblent pas le préoccuper!
Ouh la la, au fond du jardin, mémé est tombée dans les orties!
Aïe, le coin d’herboristerie sert au tas de déchets… pas que végétaux… « Pas jojo, le tas de compost », dit l’étiquette. Au fond, les bidons de récupération comme on en voit dans beaucoup de jardins.
Tiens, je me retourne vers la cabane et vois que j’avais raté la cagette sur le toit…
Les escargots – les cagouilles, comme on dit ici – sont mal en point… Tiens, les Poitevins les fonds plutôt jeûner dans un tambour de lessiveuse…
Les haricots sont encore tout petits (nous étions en juin), mais les perches sont prêtes, et les blettes poussent entre les pieds.
Tiens, une girouette qui ne tourne pas…
Ah mais, M. Vilain ne fait pas très attention à ses déchets et boît pas mal de bière, LOL!
Qu’a-t-il fait assis sur ce siège constitué d’un fragment de tronc?
M. Vilain est sentimental et a bien fleuri la tombe de son chat (alors qu’il a… jeté Mémé dans les orties,!)…
… et même celle de Bubulle le poisson rouge!
Trop fort, le banc envahi par les ronces, mais personne n’osera s’y asseoir malgré le petit mot sur l’ardoise.
Oh, oh, M. Vilain tient à son intimité…
… il a même prévu les journaux comme PQ, mais s’il compte sur Mémé pour vider le seau…
Allez, on repart doucement, sur la pointe des pieds, et on admire le nombre de légumes qu’il a réussi à planter dans cet espace qui semble si peu ordonné…
Chut, on ne va pas le déranger dans son jardin et le laisser à ses réflexions moroses, vous avez vu Tu me cours sur le haricot, Il ne faut pas pousser mémé dans les orties, Ceci n’est pas une culotte, On n’a pas le cul sorti des ronces, j’ai gardé pour moi, l’article est déjà long, C’est pas tes oignons, Raconter des salades et Avoir des soucis.
Mais, que vois-je à la sortie? Il a même colonisé la marre voisine…
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre » Le chemin et la contrainte » et » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).
Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule » Le règne végétal » (voir les
À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.
Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…