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La grande poste d’Angers

La poste centrale d'Angers, 1, deux vues générales de l'extérieur. La grande poste d’Angers, rue Franklin-Roosevelt, a été construite à partir de 1934 par l’architecte des PTT Gabriel Guchet (ouverte en 1937), en remplacement de l’ancienne poste qui est maintenant un café place du ralliement (je vous le montrerai…). Je tire les informations du dossier établi par le service de l’inventaire des Pays-de-la-Loire (avec des photographies des destructions de 1993), complété par ce que j’ai remarqué sur place… Je n’ai pas eu le temps de faire de recherches plus approfondies et pas trouvé le nom du sculpteur… Pas de doute, c’est un bâtiment typique des années 1930, qui a l’intérieur a été entièrement ravagé par les aménagements de la poste (comme ce qui est actuellement en train de se passer pour la grande poste de Poitiers, avec pour résultat des guichets et des mosaïques massacrés) : en 1961, puis en 1992, la poste d’Angers a perdu ses vitraux (qui étaient consacrés aux productions de l’Anjou), les mosaïques des sols et des comptoirs (ça rappelle furieusement ce qui est en train de se passer à Poitiers, je vous en reparle très vite) ainsi que les parties ouvrantes de la grille d’entrée. Nous avons donc maintenant une enveloppe qui n’a plus rien à voir intérieurement avec le projet initial. l’extérieur est préservé, l’intérieur massacré…

Elle reste néanmoins extérieurement très colossale… au sens propre, avec ses colonnes lisses à gros chapiteaux en fleur de lotus et ses façades en arc de cercles.

La poste centrale d'Angers, 2, relief au-dessus de l'entrée et caducée Le caducée ailé et les foudres (les éclairs terminés en flèche, en arrière-plan) rappellent Mercure, messager des dieux, et lui-même dieu du commerce et des voleurs, fréquemment représenté sur les postes… Mercure est aussi représenté sur un bas-relief imposant sur la rue Saint-Julien, encadré de l’ancien et du nouveau continent, mais oups, mes trois photos de ces reliefs sont inutilisables (ouf, je suis retournée à Angers début 2012, voir maintenant la façade rue Saint-Julien). Revenons donc sur la façade principale. Au-dessus de l’entrée, les armoiries de la ville sont encadrées de deux monuments symboliques d’Angers…

La poste centrale d'Angers, 3, reliefs au-dessus de l'entrée, la cathédrale et le château A gauche, la cathédrale, à droite, le château d’Angers, chacun avec une corne d’abondance qui part du blason central… en dépit de gros nuages qui s’amoncellent au-dessus des deux reliefs.

La poste centrale d'Angers, 4, les reliefs avec la poste ancienne

Deux séries de reliefs ont pris place à gauche et à droite de la porte principale, sur des reliefs au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. Sur la gauche sont représentés les moyens anciens de faire parvenir le courrier : les pigeons voyageurs (qui eurent encore une grande importance pendant la première guerre mondiale), les ballons et le dirigeable, le voilier, la callèche qui transporte aussi des voyageurs « avec armes et bagages ».

La poste centrale d'Angers, 5, les reliefs avec la poste moderne

Sur la droite, voici les moyens modernes de transport du courrier : le train (à vapeur), le bateau façon transatlantique (aussi à vapeur, avec un minuscule petit bateau à voile sur sa droite), le camion façon croisière jaune et l’avion biplan de l’aéropostale…

Un beau décor sculpté… En prenant mes photographies, une dame d’un certain âge s’est arrêtée… elle vit près de cette poste depuis 30 ans et n’avait jamais remarqué la sculpture… Nous avons papoté un petit moment…

Photographies d’octobre 2011.

La gare de La Rochelle et ses mosaïques

La gare de La Rochelle, 01, la façade sur la place

La gare de la Rochelle a été reconstruite à partir de 1909 (approbation des plans de l’architecte Pierre-Joseph Esquié, grand prix de Rome d’architecture en 1882)-1910 (début de la construction). Les travaux sont interrompus pendant la Première Guerre mondiale et la gare n’est inaugurée qu’en 1922. Deux ailes organisées de manière symétrique autour d’une grosse horloge.

La gare de La Rochelle, 02, la tour d'horloge à l'éextérieur Voici un détail de l’horloge.

La gare de La Rochelle, 03, les médaillons Etat Partout, les médaillons portent le mot « État »… nous sommes bien après la nationalisation des chemins de fer.

La gare de La Rochelle, 04, le hall encombré de pièces en toc Les charpentes métalliques sont réalisées par l’entreprise Ménard et Gourdon, de Nantes. Malheureusement, les aménagements intérieurs de la gare avec toutes ces petites pièces cassent complètement la vision que l’on devait en avoir.

La Rochelle, l'intérieur de la gare sur une carte postale ancienne Voici ce que cela donnait il y a des dizaines d’années, sur une carte postale ancienne, vaanat l’enlèvement des anciens guichets.

La gare de La Rochelle, 05, un lanterneau Voici quand même un détail des lanterneaux (ils avaient été endommagés par la tempête de 1999 et leur restauration a été achevée en 2009).

La gare de La Rochelle, 06, le panneau de mosaïque avec les bateaux De chaque côté du grand hall de voyageurs se trouvent des mosaïques exécutées par A. Biret, sur des cartons de Godefroy. Voici celle à gauche quand on entre. Désolée pour la déformation, mais impossible de se mettre dans l’axe pour prendre la photographie. L’océan semble couvert de bateaux…

La gare de La Rochelle, 07, la signature Biret sous les bateaux Voici la signature « A. Biret mosaïste / Paris ».

La gare de La Rochelle, 08, la signature Godefroy sous les bateaux Et la signature du cartonniste avec la date : « G. Godefroy Pxt / 1922 » (Pxt pour pixit, a peint).

La gare de La Rochelle, 09, mosaïque avec le voilier à gauche Voici quelques détails. D’abord le voilier à gauche…

La gare de La Rochelle, 10, mosaïque avec les trois mâts au centre Les deux grands trois-mâts au centre…

La gare de La Rochelle, 11, mosaïque avec un voilier à droite Le petit voilier à droite, avec son reflet dans l’eau et de petits bateaux qui semblent perdus dans la brume à l’arrière-plan.

La gare de La Rochelle, 12, les mosaïques de droite De l’autre côté (à droite quand on entre dans la gare depuis la place), l’horloge monumentale (sans aiguilles aujourd’hui…) est encadrée de deux mosaïques.

La gare de La Rochelle, 13, la mosaïque avec la tour de la lanterne A gauche, la tour de la lanterne et des bateaux, ainsi que plein de constructions sur ce qui est aujourd’hui Saint-Jean-d’Acre.

La gare de La Rochelle, 14, la signature Godefroy sous la tour de la lanterne Avec la signature du cartonniste : « G. Godefroy Pxt « .

La gare de La Rochelle, 15, la mosaïque avec les tours de la Chaîne et Saint-Nicolas A droite, la tour Saint-Nicolas et la tour de la chaîne, et un grand arbre sur la droite.

La gare de La Rochelle, 16, la signature Biret sous les tours Voici à nouveau la signature « A. Biret mosaïste / Paris ».

La gare de La Rochelle, 17, le vieux port avec la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas Voici ce que cela donne aujourd’hui, pour les tours, vues depuis la médiathèque…

La gare de La Rochelle, 18, la tour de la lanterne aujourd'hui Et tant que j’y suis, aussi la tour de la lanterne…

Toutes ces photographies datent du 25 juin 2011.

Merci Emmanuelle!

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 1, l'ensemble Samedi dernier, je suis allée à Angoulême, j’avais quelques photographies à faire pour un article (scientifique, cette fois, quoique… j’utiliserai peut-être aussi certaines photographies ici) et Emmanuelle m’a invitée à passer chez elle… Le matin, un seul TER, assez tôt, et quasiment vide avec la grève (au retour, le TGV annoncé le matin comme circulant avait été entre temps rayé au stylo… le suivant, une grosse heure plus tard, fonctionnait, ouf!). Et Emmanuelle m’avait préparé plein de paquets cadeaux pour mon anniversaire!

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 2, le porte carnet fermé Je commence par ce magnifique porte-bloc brodé tout en bleu été… Une grille marine, un cartonnage molletonné superbe…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 3, le porte carnet ouvert … et à l’intérieur, un autre tissu très joli…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 4, détail du tissu intérieur du porte carnet … le voici de plus près…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 5, le livre, le fil et la dentelle Et puis, voici de quoi broder tout l’hiver, et au-delà, avec l’agenda de la brodeuse de Mango pratique (je l’avais feuilleté dans la semaine… et reporté l’achat parce que mon sac était déjà alourdi de livres à rendre à la médiathèque… fermée toute la semaine pour cause de grève). La dentelle vient du grenier magique de la maison d’Emmanuelle. Le fil est un rouge à variation, passion de brodeuse de un Coeur à prendre.

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 6, des cartes à publicité Et enfin, une série de cartes à publicités de la région… Puymoyen, tiens, tiens, il n’y a pas que des hommes de Néandertal cachés dans des grottes sur la commune…

Un énorme merci à toi, Emmanuelle, je repasserai, !

Dans l’Agenda 2011 de la brodeuse de Mango pratique, j’ai brodé quelques ciseaux pour le tablier présenté au concours de Moncoutant en 2010.

La rivière et la mer à la médiathèque de Poitiers

Poitiers, la vitrine installée pour l'exposition sur les rivières et la mer en juin 2010 Depuis quelques semaines et jusqu’au 16 octobre 2010, la médiathèque de Poitiers organise une exposition exceptionnelle intitulée La rivière et la mer, des bateaux et des hommes en Poitou-Charentes. Je ne vous montre que la vitrine installée pour l’occasion à l’entrée basse, mais vous pourrez trouver d’autres images sur le site de la médiathèque et d’autres prises par Coccinelle Poitiers lors de l’inauguration le 26 juin 2010. Parmi les pièces à ne pas manquer – mais immanquables car elles occupent tout le hall principal où elles ont failli ne pas entrer, les quatre bateaux tous en état de marche : la (belle) Suzette II, un canot à moteur retrouvé il y a quelques années au château des Ormes et qui naviguait peut-être sur la Vienne juste avant la Première Guerre Mondiale, l’Impossible, une lasse (tous deux classés monuments historiques), un canot à à sardine et un petit bateau du marais. Mais aussi des maquettes, des objets, des cartes, des livres (qui vont être changés à mi-parcours pour des raisons de conservation), et en bas, la reconstitution d’un atelier de charpentier de marine, des outils en situation, etc. Une exposition que l’on ne s’attend pas à trouver dans une bibliothèque, mais une exposition à ne pas manquer… Si vous passez par Poitiers cet été, faites le détour (fermé dimanche et lundi, et jeudi matin), c’est juste à côté de Notre-Dame-la-Grande

Grand théâtre de François Ferbos

couverture de Grand Théâtre par François Ferbos livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comAprès Traque en haute mer de François Ferbos il y a quelques mois, toujours dans le cadre de Masse critique, Babelio m’a envoyé Grand théâtre du même auteur. Entre temps, j’avais reçu Ils sont fous ces américains ! Guide de premiers secours pour survivre aux USA de Tamarik, en même temps que ce livre en fait, l’avant-dernière masse critique a télescopé la dernière en raison des délais des éditeurs.

Le livre : Grand théâtre, de François Ferbos, éditions Le Télégramme, 222 pages, 2010, ISBN 978-2848-33235-2.

L’histoire : à Bordeaux à la fin des années 1990. Le commissaire Laffargue, après ses exploits bretons, a été nommé à la brigade financière de sa ville natale. Son adjoint, Muller, y a aussi demandé sa mutation. Sa femme Sylvie et son fils Pierre prennent leurs marques. Comme Mea, le voilier, tout juste réparé. Vincent Laffargue est tout de suite mis en garde par le patron de la PJ: pas de zèle, pas de travail en solo, pas d’initiative, se contenter de faire le point sur les affaires en cours. Très vite, il repère un homme en vue localement, qui se fait appeler de Fronsac (un nom d’usage sans rapport avec son nom de famille), qui est mêlé à de nombreuses affaires… toutes enterrées. Une vieille dame vient porter plainte contre lui pour une sombre histoire à propos d’une vigne. Son mari, n’ayant pas cédé aux pressions, a vu ses récoltes sabotées et vient de se donner la mort… Quelle est la responsabilité de Fronsac dans cette affaire et d’autres? Candidat à la députation, il a de nombreux appuis et ne se laisse pas inculper…

Mon avis : pas mal, mais je suis moins séduite que par le précédent. D’abord, j’ai dû être agacée par les nombreuses coquilles (ca pour ça p. 70, va pour vas p. 80, ou pour où p. 93 et 157, du pour dû p. 192, une ponctuation défaillante dans les dialogues, etc.). L’éditeur devrait investir dans un bon correcteur d’épreuves. Le bateau et la voile sont moins présents que dans le précédent volume. L’histoire du clochard quasi sosie de de Fronsac aurait dû être moins mise en valeur vers le début du livre, cela nuit au suspense dans la suite du récit, je trouve. Essai pas tout à fait transformé, je trouve, pour ce deuxième roman.

Les livres reçus dans le cadre de Masse critique de Babelio

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Les tours de La Rochelle

La Rochelle, le Vieux-Port Avant le dimanche à Angoulême, avec Dominique, nous avions passé un samedi à La Rochelle. Un petit tour sur le vieux port… à cinq minutes à pied de la gare. Et oui, nous y sommes allé en train régional, avec la carte TER qui, pour 20 euros par an (amortie en un aller-retour pour Angoulême ou La Rochelle), propose 25% de réduction en semaine, 50% le week-end et pendant tout juillet et août. Pourquoi se priver ?

La Rochelle, les tours En dehors de la pause sur la plage du centre-ville le matin et des minimes l’après-midi, nous avons (re)visité les trois tours, la tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne, qui permettent de garder l’entrée du vieux port, et au bout, le petit toit pointu à droite de l’image, la tour de la Lanterne, un peu à l’écart sur le rempart.

Je ne vais pas vous retracer l’histoire des tours, de la ville, du (des) ports des La Rochelle, du pont pour l’île de Ré, juste vous montrer quelques images…

La Rochelle, la tour de la lanterne La tour de la lanterne (12e et surtout 15e siècle, sans compter la prison jusqu’au 19e siècle)…

… à visiter surtout pour ses graffiti…

La rochelle, bateaux dans le chenal du port … et ses vues imprenables, ici les bateaux en train de sortir du chenal alors que la marée remonte.

La Rochelle, Et encore une petite vue depuis une meurtrière de la tour Saint-Nicolas…

La Rochelle, la tour de la Chaîne Maintenant, la tour de la chaîne (14e siècle bien remanié), la voici vue depuis la tour de la lanterne, derrière, la tour Saint-Nicolas. C’est dans cette tour que se trouve l’exposition sur la Nouvelle-France. Le livre dont je vous avais parlé alors, Sur les traces de la Nouvelle-France en Poitou-Charentes et au Québec (sous la direction de Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Alain Roy et Marc Saint-Hilaire), cahier du patrimoine n° 90 (978-2-84561-438-3, paru en 2008 chez Geste éditions), n’était pas sur les tables de la boutique…

La Rochelle, les pieux de fondation de la tour Saint-Nicolas La tour Saint-Nicolas (construite à partir du milieu du 14e siècle) devrait faire honte au centre des monuments nationaux pour sa muséographie d’un autre âge, jamais rénovée malgré des milliers d’entrées annuelles sur le site. Elle est construite sur une système de pieux.

La Rochelle, la tour Saint-Nicolas La vue dans le sens de l’entrée vers le port est encore plus jolie.

La Rochelle, aquarium, musée maritime, espace encan Et au fond, depuis la tour Saint-Nicolas, l’aquarium, le musée maritime (dans le gros bateau) et l’espace encan, ancienne criée reconvertie en lieu de congrès.

La Rochelle. Le port de minimes Alors, Cathdragon, Cathdragon et Petite fée Nougat, vous vous y retrouvez un peu ? Dianou / Claudiane, cela ne te donne pas envie de revenir ? Petite astuce, le pont de Ré est gratuit pour les vélos et les piétons, possibilité de prendre un bus en arrivant sur le continent… Allez, une petite dernière, le port des minimes vu depuis le bus de mer électro-solaire. Et pour l’histoire des sièges et guerres variées dont la ville a été le centre, et bien, un petit manuel d’histoire de lycée (pages sur la guerre de cent ans ou les guerres de religion), ou encore un des nombreux livres sur la ville, comme le petit guide pas cher aux éditions du patrimoine ?

Traque en haute mer de François Ferbos

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comCouverture du livre traque en haute mer de FerbosAprès Ulysse from Bagdad de Éric-Emmanuel Schmitt, il y a quelques mois, Babelio m’a envoyé Traque en haute mer de François Ferbos.

  Le livre : Traque en haute mer, de François Ferbos, éditions Le Télégramme, 255 pages, 2009, ISBN 978-2848332147.

L’histoire : en Bretagne, maintenant. Le commissaire est fou de voile et aime son métier. Un jour, alors qu’il rentre d’une réception au tribunal et appelle du port son bureau pour vérifier s’il n’y a pas d’urgence, il identifie en direct au téléphone sa femme, qui vient d’être victime d’un braquage à la sortie d’un distributeur de billets. Sa tête a violemment heurté sa voiture et elle est dans le coma. Comment l’annoncer à leur jeune fils, Pierre ? Pour éviter le conflit d’intérêt, l’enquête est confiée à la PJ. Vincent Laffargue ne l’entend pas ainsi, prend un congé et fait vite le rapprochement entre le braqueur et un homme qui vient de voler un bateau sur le port. S’engage alors une course-poursuite sur mer, sur la côte Atlantique jusqu’au large de l’Espagne…

Mon avis : Cette histoire se lit d’une traite… d’une régate, pourrait-on dire. Le dimanche lourd et orageux se prêtait bien à cette activité de lecture. Pour les amateurs de voile, ils seront servis par les manœuvres des deux voiliers, celui du policier et celui du truant. Je ne suis pas très familière du vocabulaire très spécifique de la voile, mais les notes en fin d’ouvrage permettent de s’y retrouver dans les termes techniques. Je regrette quand même que l’éditeur n’ait pas fait une dernière relecture du livre, pour éviter les coquilles et fautes de grammaire qui parsèment les pages (sans les chercher, j’en ai trouvé une tous les 4/5 pages…). L’auteur est un ancien policier, fana de voile, et ça se sent.

J’ai aussi lu le deuxième roman, Grand théâtre de François Ferbos, avec le même commissaire.

Les livres reçus dans le cadre de Masse critique de Babelio

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Un livre en tissu

Livre en tissu fermé, devant et derrière

Le modèle : dans la même revue que la girafe et les bavoirs, soit Idées Bébé, n° 7, mai-juin-juillet 2006.

Les matériaux : des chutes de tissu ; du molleton garanti pour les enfants ; un gros bouton pour la fermeture du livre.

Livre en tissu ouvert, pages ouvertes La réalisation : là aussi, les explications étaient très claires. La réalisation est un peu (beaucoup même) plus longue que pour la girafe. J’ai modifié l’ordre des pages par rapport au modèle, en fonction des couleurs de tissu dont je disposais. La plupart des coutures sont faites à la machine : les appliqués, les surpiqûres et l’assemblage des “ pages ”. C’est un cadeau original, un peu long mais facile à faire : il faut juste prendre pas mal de temps pour tracer chaque pièce de tissu.

Post scriptum : depuis, j’ai aussi réalisé un doudou poisson dans la même revue.