Niort, le palais de justice et la prison

Niort, la prison, 2, du palais de justice à la prison Le palais de justice (à gauche de l’image) et la prison (à droite) de Niort sont construits dans le même îlot coincé entre l’hôtel de ville, l’ancien musée et la préfecture. Ils ont été construits en 1853 sur les plans de l’architecte  (1798-1864), qui à Niort a aussi construit  l’église Saint-Hilaire, l’église Saint-André et le bâtiment central de la préfecture des Deux-Sèvres.

Niort, la prison, 1, la façade côté Sèvre La prison, pour son plan très original en demi-cercle, dit panoptique, est protégée au titre des monuments historiques. Menacée de fermeture, elle était toujours en activité lors des photographies en juillet 2011. Sur ce site consacré au patrimoine carcéral, vous pouvez voir une vue intérieure qui permet de mieux comprendre le système panoptique, dans lequel le gardien a une vue sur toutes les cellules.

Niort, la prison, 3, le palais de justice et la prison, quatre vues Sur ce montage, vous pouvez voir la façade du palais de justice (en haut à gauche), la prison vue avec la préfecture (en bas à gauche) et deux autres vues de la prison derrière ses hauts murs (à droite).

Pour aller plus loin : un livre et un article de Chantal Callais, architecte qui a fait une thèse sur l’architecte Segretain:

– Callais, Chantal , La première prison panoptique demi-circulaire en France : une aventure humaine et technique. Pierre-Théophile Segretain (1798-1864) et la prison de Niort (1828-1853), actes du colloque « L’architecture carcérale, des mots et des murs », ENAP, Agen, déc. 2010.

– Callais, Chantal, À corps perdu, Pierre-Théophile Segretain architecte (Niort, 1798-1864). Les architectes et la fonction publique d’État au XIXe siècle, Niort, Geste éditions et Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (ouvrage issu de la thèse de doctorat soutenue en janvier 2009), 2010.

Photographies de mi juillet 2011.

Une poule au tricot (1)

Une poule grise au tricot, le débutAprès la tortue, Végétaros le stégosaure, la souris et le serpent, j’ai attaqué un nouveau modèle du livre Animaux tricotés de Claire Garland (éditions Fleurus, 2011), la poule grise. J’ai pris une laine Phildar qualité Iliade, coloris brume. Un modèle astucieux d’augmentations, diminutions et autres surjets… Voir la fin du tricot et l’assemblage de la poule.

Dans le même livre, j’ai réalisé:

Ubiquité de Claire Wolniewicz

Couverture de Ubiquité de Claire Wolniewiczpioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : Ubiquité de Claire Wolniewicz, éditions Viviane Hamy, 2005, 160 pages, ISBN 9782878582147.

L’histoire : été 2003, à Meulan (banlieue pavillonnaire des Yvelines) et Paris. Adam Volladier, 34 ans, est comptable dans un supermarché, vit encore chez ses parents qui l’ont sur-protégé toute sa vie après le décès d’un bébé aîné de la mort subite du nourrisson un an tout juste avant sa naissance. Il est gris, insignifiant. Et voici qu’un jour, son père, atteint d’une curieuse maladie (Adam a déménagé dans un studio pourri au début de celle-ci), se suicide, sa mère le suit dans la tombe quelques mois plus tard. C’est comme une seconde naissance pour Adam, les personnes qui le croisent dans la rue le prennent pour d’autres, il se fond dans ces personnages, change de look, déménage, rencontre Rita dans une galerie, devient Georges Fondel… qui s’avère avoir volé l’origine du monde de Gustave Courbet, un changement de vie pas sans risque…

Mon avis : un court roman où les descriptions sont parfois un peu longues: liste des achats vestimentaires, ceux pour l’équipement du nouvel appartement, la découverte de la peinture d’Yves Klein, de Kandinsky, de Nicolas de Staël ou de Gustave Courbet. Sinon, l’idée du roman, à moitié fantastique, et l’abord psychologique du personnage (bébé de substitution, surprotégé, puis qui découvre la société passé la trentaine) sont plutôt intéressants, certains passages assez humoristiques.

Des pommes de terre au balcon!

Un bac au balcon, avec tomates cerises et pommes de terreAu printemps, les pluies persistantes et les crues à répétition interdisaient tout accès à mon jardin… Pour voir ce que ça donnerait, j’avais planté dans un bac sur le balcon un morceau de pomme de terre qui commençait à germer… et elle a bien grandi, puis les feuilles ont fané, il est temps de récolter…

Récolte de pommes de terre au balcon… de quoi préparer un repas, quand même!

Les salauds de Claire Denis

Affiche de Les salauds de Claire DenisCela faisait un moment que je n’étais pas allée au cinéma… Une interview entendue à la radio de  m’a décidée à aller voir le dernier film de Claire Denis (je vous ai déjà parlé de White Material), Les salauds, présenté au dernier festival de Cannes (2013) dans la sélection Un certain regard.

Le film : à Paris, de nos jours. Un homme est étendu sur la chaussée au pied de son immeuble, une jeune fille erre nue dans les rues… Marco Silvestri () reçoit un appel à bord du supertanker qu’il dirige (et abandonne…): sa sœur Sandra (Julie Bataille) l’appelle à l’aide, son mari vient de se suicider, sa fille Justine (Lola Créton) : a disparu (retrouvée avec des lacérations aux poignets et au vagin), l’entreprise en faillite, elle accuse Édouard Laporte (Michel Subor) d’être à l’origine de ce naufrage. Marco décide de louer un appartement au-dessus de chez l’amante de ce dernier, Raphaëlle (), pour assouvir sa vengeance.

Mon avis : Un film terrible, très noir et qui ne fait rien pour être sympathique. Justine, mineure, a été droguée, violée, livrée par son père à son créancier pour éponger ses dettes, sans doute avec la complicité de la mère qui est en plein déni. Une manière de filmer (abus de gros plans sombres et flous, je trouve) et une musique (des Tindersticks, avec qui Claire Denis travaille pour la plupart de ses films) qui rendent certains passages insoutenables, une fin encore plus noire que le reste du film… A voir seulement si vous avez le moral bien accroché et autre chose à faire après pour vous changer les idées à la sortie de la salle de cinéma (évitez la dernière séance!).

Merci Zazimuth!

Cadeau de Zazimuth en juillet 2013, deux livres, une carte et un marque-page brodésJ’ai reçu un gros envoi surprise de la part de Zazimuth! Deux livres, des nouvelles (Nouvelles sur ordonnance, de Denis Labayle) et un recueil de recettes de cuisine réalisé par les chefs des collèges de Moselle. une bonne idée! Dans la lettre interne au bureau, nous avons aussi régulièrement des recettes de cuisine des chefs des lycées ou des conseils de jardinage des équipes d’entretien des espaces verts… les réunir en livret est une super idée!

Marque-page et carte brodée par ZazimuthVoici de plus près le marque-page et la carte avec la technique des cartes à fils… Une technique assez longue (des petits trous, encore des petits trous) mais le résultat est superbe! Un grand merci à Zazimuth, n’hésitez pas à aller lui rendre visite!

Top BD des blogueurs, juillet 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de juillet est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Attention, c’est un nouveau lien… car à son tour, Yaneck a quitté Overblog et choisi wordpress…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman : 18.88
2- (-) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis : 18.69, voir mon avis
3- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion : 18.66, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
4- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association : 18.55
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman : 18.5
6 (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest : 18.5
7- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial : 18.5
8- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius : 18.5
9- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics : 18.46
10- (-) Le loup des mers, Riff Reb, Soleil : 18.33
11- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis : 18.3
12- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil : 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
13- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt : 18.22
14-(+) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, G. Sorel, Casterman : 18.2
15- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, Rosinski, Casterman : 18.19
16- (N) Gatsby le magnifique, Benjamin Bachelier, Stéphane Melchior-Durand, Gallimard : 18.17
17- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman : 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
18- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis : 18.16
19- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis : 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
20- (=) La guerre des lulus tome 1, Régis Hautière, Hardoc, Casterman : 18
21- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat : 17.98, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
22- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman : 17.95
23- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud : 17.93, Tome 1, Tome 2.
24- (=) Gaza : 1956, Joe Sacco, Futuropolis : 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
25- (-) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos : 17.88
26- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat : 18.86
27- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux : 17.85
28- (=) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics : 17.85, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
29- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier : 17.83
30- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt : 17.82
31- (=) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions la Gouttière : 17.75
32- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là : 17.75
33- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam : 17.75
34- (=) Paracuellos, Carlos Gimenez, Fluide Glacial : 17.72
35- (N) Calvin et Hobbes, Bill Watterson, Hors Collection : 17.7, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome : 17,
36- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis : 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
37- (-) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis : 17.69, Tome 1, Tome 2,
38- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir : 17.67
39- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis : 17.67
40- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman : 17.63, je l’ai lu aussi, voir mon avis
41- (=) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil : 17.63
42- (=) Coeur de pierre, Séverine Gauthier, Jérémie Almanza, Delcourt : 17.6
43- (-) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Tardi, Casterman : 17.58
44- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt : 17.55, j’en ai parlé ici
45- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan : 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
46- (-) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard : 17.5
47- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman : 17.5
48- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 : 17.5
49- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics : 17.5
50- (N) Les petites gens, Vincent Zabus, Thomas Campi, Le Lombard : 17.5

Rentrée littéraire 2013…

Logo du défi rentrée littéraire 2013 chez HérissonDepuis plusieurs années, je participe à la lecture des livres parus de septembre à décembre, dans le cadre de la  rentrée littéraire (suivre le lien pour voir les années précédentes)…

C’est reparti pour une nouvelle saison littéraire… En 2013, le projet de 1% rentrée littéraire est organisé à nouveau par Hérisson (inscription en suivant le lien pour ceux qui sont intéressés). Il s’agira de lire et chroniquer avant fin juillet 2014 au moins 1% des 555 livres annoncés (soit 5,5, moins de livres cette année, arrondis à 6…) des livres qui paraîtront dans le cadre de la rentrée littéraire 2013, entre mi août et mi octobre.

En attendant, voici mon récapitulatif pour 2012, avec 22 livres lus, soit 3% (646 livres annoncés pour la rentrée 2012, soit 6,5, arrondis à 7, pour chaque %)

Un serpent bleu (2): terminé

Serpent bleu au tricotJe vous ai montré les 75 premiers centimètres de mon serpent bleu, le voici maintenant terminé, il mesure 1m50 de long 😉 . Modèle tiré de Animaux tricotés de Claire Garland (éditions Fleurus, 2011).

Dans le même livre, j’ai réalisé:

Sans laisser d’adresse de Harlan Coben

pioche-en-bib.jpgCouverture de Sans laisser d'adresse de Harlan CobenAprès Peur noire et Sous haute tension, j’ai emprunté ce livre à la médiathèque. J’avais lu une critique il y a quelques semaines chez Antoni / passion livres, qui organise le défi God save the livre.

Le livre : Sans laisser d’adresse, de Harlan Coben, traduit de l’anglais (États-Unis) par Roxane Azimi, éditions Belfond Noir, 352 pages, 2010, ISBN 9782714442994.

L’histoire : de nos jours aux États-Unis (surtout à New-York), à Paris et à Londres. Alors que sa copine est en train de le larguer, Harlan Coben est appelé à l’aide à Paris par Terese Collins, une ex qu’il n’a pas vue depuis une dizaine d’années. Celle-ci, ancienne journaliste vedette, vient elle-même d’y être appelée de toute urgence par son ex-mari, également journaliste, mais il ne se trouvait pas au rendez-vous… Et pour cause, il vient d’être assassiné, et sur le lieu du crime, la police retrouve du sang de leur fille. Comment est-ce possible, alors que celle-ci est morte à l’âge de sept ans, il y a dix ans, dans un terrible accident de la route alors que sa mère, un peu ivre, allait la déposer chez une amie pour faire un remplacement au journal télévisé? Sur quoi enquêtait-il pour se faire assassiné?

Mon avis : j’ai préféré cet opus à Sous haute tension. L’intrigue est menée à un train d’enfer, sur fond de terrorisme mais autour d’un sujet qui est un vrai problème d’éthique: que deviennent les embryons surnuméraires des assistances médicales à la procréation (fécondations in vitro)? Harlan Coben imagine ici une récupération (une « adoption ») des embryons par une association « sauvons les anges » dans un but criminel, mais quand il n’y a plus de projet parental, quel est l’avenir de ces embryons, congelés par milliers? Doivent-ils être détruits? Donnés à d’autres couples? Utilisés pour la recherche sur les cellules souches?