
Une bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, si Emmanuel Guibert a d’abord publié la guerre d’Alan, j’avais de mon côté d’abord lu L’enfance d’Alan puis le tome 1 de la guerre d’Alan (à suivre bientôt le tome 3). De cet auteur, j’avais adoré le Photographe (voir tome 1, tome 2 et tome 3) et Des nouvelles d’Alain (Keller Alain, Guibert Emmanuel et Lemercier Frédéric).
Le livre : La guerre d’Alan, d’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope, tome 2, de Emmanuel Guibert (scénario et dessin), collection Ciboulette, éditions de L’Association, 2002, 94 pages, ISBN 978-2-84414-078-5.
L’histoire : février 1945. Le jour de ses vingt ans, Alan Cope débarque en Normandie… et y reste coincé deux mois, à ne quasi rien faire, car le matériel n’a pas suivi… Quand enfin arrivent les véhicules et l’armement, voici son régiment en marche pour la Tchécoslovaquie. Peu de combats… voire pas du tout, il s’agit surtout pour les Américains d’occuper le plus de terrain possible face à l’URSS…
Mon avis : Emmanuel Guibert a rencontré par hasard Alan Ingram Cope sur l’île de Ré en 1994, ils sont devenus amis, Alan est mort en 1999. De leurs rencontres, Emmanuel Guibert a tiré cette série de trois albums en noir et blanc sur la deuxième guerre mondiale puis L’enfance d’Alan.
Dans ce deuxième tome, nous avons une vision très décalée de la deuxième guerre mondiale… On nous a toujours présenté une armée américaine venue comme sauveur de l’Europe, on trouve ici une armée peu formée, peu organisée, qui peut se payer le luxe de laisser ses soldats inactifs pendant des semaines en attendant une livraison de matériel. Et la vie d’un soldat ordinaire, qui cherche aussi à rencontrer les populations qui vivent sur les territoires et les villes traversées.
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Le rangement a du bon… J’ai retrouvé cette pochette avec des abeilles et des feuilles brodée sur une toile Aïda noire, en fait un kit de DMC. Toute la broderie proposée par le kit tient dans cette bande…
Une fois la broderie terminée, l’ensemble me paraissait un peu vide, et je l’ai mis dans une pile d’ouvrages à finir sans même vous montrer la broderie… Il manque un bouton (il me suffit de choisir dans mon stock…) et surtout, à compléter avec d’autres broderies, peut-être en haut et en bas, et surtout au dos! Affaire à suivre quand j’aurai sélectionné (et brodé) les « modèles qui vont bien »… pas avant quelques semaines, je pense.
En prévision de prochains ouvrages, elle m’a offert un très joli sac à tricot avec un étui à aiguilles à tricoter en cartonnage, admirez les détails! J’ai trouvé le modèle que j’y ai mis pour les prochaines semaines, je vous le ferai découvrir très vite… enfin j’espère! Elle a ajouté un pique-aiguilles/épingles citrouille, tout à fait de saison, avec une « vraie queue » séchée soigneusement conservée depuis l’automne dernier! Allez vite découvrir les
Et comme nous sommes gourmandes (vous pouvez suivre ses recettes sur son autre blog,
Sortie au cinéma dimanche dernier, avec Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (revoir son précédent film, 
Attirée par la couverture, j’ai sorti cet album des bacs de la
Après avoir
Un petit tour un soir de recyclage en ville et je suis revenue avec les « cartons qui vont bien », prise de mesures, positionnement des futures cases avec du kraft (récupération d’enveloppes) sur les éléments qui seront en haut et en bas, découpe des « cloisons » (triple épaisseur en croisant les cannelures du carton), un peu de bagarre pour que tout tienne en place l’encyclopédie version papier a encore son utilité!), renfort en kraft, séchage… et voilà le premier étage achevé…
La ville de Poitiers organise en ce moment une exposition de trois artistes qui ont eu des résidences dans ses ateliers. La première à avoir ouvert est celle de
J’ai reçu une enveloppe dodue de la part de
A l’ouverture, voici les merveilles cachées, une grande cartonnette brodée pour ranger des rubans, un pique-épingles coloré (pas sûre qu’il n’en reste pas quand même qui s’égarent sur mon canapé… gare aux fesses), des échevettes
Je poursuis cette semaine d’avant le 11 novembre (retrouvez d’autres
Je n’ai pas trouvé la signature de Landowski (il faut dire que la crasse qui recouvre le monument n’aide pas), mais j’ai repéré celle des architectes : « A Drouet, J. Derudder / P. Tabon architectes ». J’ai essayé de reconstituer dans ce document (voir ) les extraits du journal de Paul Landowski qui concerne ses multiples avancées, réflexions, modifications. Au fil des mois, il hésite, n’est pas satisfait de son travail…
Ainsi que l’explique l’inscription, ce monument a été « érigé par le comité national / du monument à l’infanterie / fondé en 1936 devenu en 1951 / le comité national du monument / à la gloire de l’armée française / 1414-1918 ».
La composition s’organise autour d’une allégorie féminine (l’armée française) tenant de sa main droite une épée pointée vers le bas et dans sa main gauche un bouclier dont l’ornementation lui a donné beaucoup de mal, il a testé énormément de motifs (voir
Elle est encadrée par des soldats des différentes armes, y compris un spahi des troupes coloniales sur son cheval, et non uniquement de l’infanterie comme prévu au départ par le comité pour l’édification du monument.
A gauche, un sapeur avec sa tenue complète (y compris une semelle de chaussure qui dépasse de son sac à dos) et sa pioche.
A droite, une femme soutient un soldat mourant (déjà mort?) dénudé.
Ma broderie n’a pas gagné le