Archives de catégorie : Jardin, nature, cuisine

Mes recettes, des nouvelles de mon jardin et de mon balcon au fil des mois…

Confit d’oignons rouges

Confiture d'oignons rouges de Maryse, coupelle reçueA court d’idées de cadeaux?Il reste quelques heures jusqu’au réveillon. Il est trop tard pour les recettes proposées par Mamazerty (mais pas pour ses emballages originaux), mais vous pouvez encore réaliser cette recette de Maryse… pour les petits paquets du 31, peut-être? Elle m’a offert un petit aperçu en avant-première dans un joli petit contenant! Je lui passe la parole.

Confit d’oignons rouges
pour accompagner le foie gras mais aussi des viandes froides…

1,5 oignons rouges
200g (environ) cassonade ou sucre roux
Environ 100g de beurre doux
2 verres de vin blanc sec
Un verre de vinaigre blanc ou vinaigre de cidre
Un citron vert (jus et zeste)
Sel, poivre noir concassé
Raisins secs facultatifs

Confiture d'oignons rouges de Maryse, mise en potsÉplucher et émincer finement les oignons. Attention les yeux! (Prendre des lunettes de plongée pour éviter les larmes abondantes…) 🙂
Mettre les oignons avec le beurre fondu dans un récipient inoxydable, arroser du jus du citron vert et saupoudrer de sucre. Faire chauffer à feu doux et brasser régulièrement jusqu’à obtenir une caramélisation blonde. Pour stopper la caramélisation, verser le vin, le vinaigre puis ajouter le zeste du citron finement râpé le sel et le poivre concassé. Laisser mijoter environ 1h en brassant de temps en temps, les oignons ne doivent pas accrocher y fond de la casserole.
Quand le mélange est bien réduit (liquide absorbé), le mettre dans des bocaux que l’on retourne jusqu’à ce que la confiture soit refroidie.

NB: on peut ajouter les raisins secs en cours de cuisson sans les faire gonfler. Je ne le fais plus car il y a assez de sucré dans la préparation et mes amateurs de confit d’oignons n’en raffolent pas.
On peut remplacer le sucre par du miel et utiliser des vinaigre parfumés. Moi j’utilise un vinaigre de miel et je sucre avec de la cassonade.

Oignons confits de Maryse, avec de belles étiquettesJ’en fais toujours beaucoup car j’en donne à mes invités comme petits cadeaux le jour de Noël.

Avec l’un de mes paniers…

Avec le panier de la semaine 46, 1, soupe de fanes de radis

Quelques idées pour la cuisine… article publié il y a juste trois ans, le 9 décembre 2011, c’était avec l’un des paniers de légumes que je prends parfois! Comme ce sont des produits de saison, ce sont aussi de bonnes idées pour les prochaines semaines! Pour le céleri, vous pouvez aussi essayer la recette de l’autre jour, la tarte tatin au céleri et au miel.

Certain(e)s m’ont demandé comment je faisais avec un panier de légumes, les miens viennent de Fermopanier… C’est juste une question d’organisation pour une utilisation optimale, en variant les recettes. J’ai donc pris l’exemple de celui de la semaine 46. Pour 10 euros, j’ai eu:

– 1 tranche de Musquer (une courge à chair très orangée et peau verte)

– 1 céleri boule

– 1 kg de pomme Belchard

– 1 kg de topinambours

– 3 oignons

– 500 g de carottes

– 250g de mâche

– 1 botte de radis.

Reçu le vendredi. Le midi, j’ai grignoté quelques radis… après avoir coupé les tiges assez haut, quand le lien était encore en place. Il s’agissait d’avoir ensuite le moins de travail possible pour laver les feuilles en vue de me préparer une soupe… Vite faite le soir! Une grosse pomme de terre, les feuilles de radis, un cube de bouillon de poule congelé (je n’utilise pas de bouillons cubes, trop salés pour moi), 350 ml d’eau, une petite demi-heure de cuisson, et voilà une soupe bien verte, servie avec juste une cuiller de crème au moment de servir (j’aurais aussi pu refaire une quiche aux fanes de radis ou une sauce).

Je nettoie aussi la mâche, que je mets dans le bac à légumes dans un torchon…

Avec le panier de la semaine 46, 2, salade Samedi matin, courses complémentaires au marché pour moins de dix euros (une poule avec tous ses abats, quelques foies de volaille, 1 kg de pommes de terre). Pour samedi midi, salade de mâche, avec les dernières tomates cerises du balcon (enfin, avec le temps qu’il fait, j’en ai encore récolté ce dimanche), des noix et des foies de volaille.

Puis je lance la cuisson de la poule. Je la farcis avec les abats (foie, rognons, cœur, gésier), hachés au couteau avec 1/2 oignon, 1 œuf et du pain rassis. Je fais revenir 1 oignon et demi, la poule, le cou de la poule (excellent pour le bouillon) puis couvre d’eau et ajoute les carottes et un bouquet garni (je force un peu sur le laurier). Quand elle est cuite (compter 1h15 à 1h30), je réserve une cuisse et prélève tout le reste de la viande en petits morceaux (en ne résistant pas à manger tout de suite les sots-l’y-laisse). Je mets aussi le bouillon à refroidir au frigo…

Avec le panier de la semaine 46, 3, topinambours et soupe de musquer et topinambours Pour le soir, je fais cuire les topinambours à l’étouffée, une moitié épluchés, les autres tels quels, la peau bien brossée est comestible (voir chez cuisine libre). J’arrête la cuisson quand ils sont encore un peu fermes, environ 15 minutes. J’avais vu plusieurs recettes qui associaient des courges (potiron ou butternut) et des topinambours. J’ai fait cuire la courge musquer (à l’eau sans l’éplucher). Quand elle est cuite, la peau se détache toute seule, je la mixe avec du bouillon de poule tout frais, fais revenir deux topinambours à la poêle et voilà, une soupe orange après la soupe verte de la veille!

Attention, le topinambour contient beaucoup de fibres et notamment de l’inuline, qui peut fermenter dans le colon… Excellent pour le transit intestinal si vous n’êtes pas fragile de ce côté là, sinon, il y a un risque de ballonnements et de gêne intestinale (j’ai une amie chez qui le topinambour a agi une heure après ingestion… et l’a indisposée pendant 3 à 4 heures, alors, si vous n’en avez jamais mangé, allez y à petite dose).

Avec le panier de la semaine 46, 5, parmentier de poule, céleri, carottes et pommes de terre Pour le dimanche soir, j’ai préparé un parmentier avec au fond, un oignon juste revenu à la poêle, la poule et sa farce coupés en petits morceaux. Au-dessus, j’ai préparé une purée avec les carottes et les oignons cuits avec la poule, les pommes de terre et la moitié du céleri cuites séparément à l’étouffée. Un peu de gruyère au-dessus, 20 minutes au four thermostat 6/7. Je l’ai servi avec de la mâche et quelques noix… J’en ai gardé une part, et congelé le reste en parts individuelles (comme ça, j’alterne dans la semaine des plats préparés sainement que je n’ai plus qu’à réchauffer).

Avec le panier de la semaine 46, 7, poudre de céleri Dans le four en train de refroidir, j’ai mis les épluchures de céleri. En fait, je l’épluche très finement au couteau après l’avoir bien lavé à la brosse. Je le mets ensuite à sécher comme les tomates, porte du four ouverte, à thermostat 2 pendant 1h ou 2. A la sortie, il n’est pas complètement sec, je le détaille en petits morceaux, laisse sécher encore un peu à l’air libre (ou au four s’il fait humide), puis quand c’est bien sec, je le réduis en poudre au robot et le mets dans un petit pot hermétique en verre (1 pot pour 1/2 céleri environ). Si vous pouvez mangez salé, vous pouvez le mélanger dans du sel, cela sera infiniment moins cher et meilleur que le sel de céleri du commerce (compter 1/3 de céleri et 2/3 de sel), pour un régime sans sel, c’est un excellent condiment.

Avec le panier de la semaine 46, 6, bouillon de poule et bouillon réduit Pendant ce temps, j’ai fait réduire le bouillon après l’avoir dégraissé, de manière à n’avoir plus qu’un tiers du volume. Une fois refroidi, je congèle le bouillon dans des bacs à glaçons, pour cuisiner au fil des besoins…

Avec le panier de la semaine 46, 4, topinambours fris J’ai mangé la cuisse de poule repassée à la poêle (on la distingue à peine sur la photo) avec des topinambours revenus aussi et de la mâche le lundi midi…

Avec le panier de la semaine 46, 8, gratin pomme céleri Le mercredi, j’ai préparé un gratin de pommes et céleri, en suivant plus ou moins la recette de Cerise Clafoutis : j’ai cuit le céleri coupé en lamelles (facile en appui sur la planche à découper avec un grand couteau de cuisine), 15 minutes à l’étouffée, j’ai fait revenir à la poêle les pommes en quartiers (coupées au coupe pomme, les épluchures et les trognons au congélateur pour la prochaine fournée de gelée de pommes), et hop, au four en alternant les couches avec de la béchamel relevée à la noix de muscade à la place de la crème de la recette… 20 minutes à thermostat 6/7. Idem, j’ai mangé une part, en ai gardé une autre et le reste au congélateur en part individuelle.

Avec un peu d’organisation, il est très simple, pas très long de cuisiner ces plats, avec des produits sains, sans sel ou presque (mais vous pouvez bien sûr saler!), j’ai au passage reconstitué mon stock de bouillon de poule concentré, et de la poudre de céleri pour un petit moment… Mais j’en referai avec le prochain céleri: il faut un peu de réserve, pour quand ce ne sera plus la saison…

Et pour la semaine de réduction des déchets (c’était cette semaine là…), cette fois, ce n’est pas trop mal: pour la poubelle, il restait le papier d’emballage de la poule (trop gras), sa carcasse, le sac en plastique qui enveloppait la mâche, le sachet du gruyère et le lien des radis… Le reste est parti sur mon tas de compost au jardin. Pour une vingtaine de repas, ce n’est pas trop mal…

Un délicieux goulash…

Goulash, 1, le paprika

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsRetour des frimats… et des envies de plats mijotés « d’hiver ». J’hésite entre plusieurs plats pour le marché demain… pourquoi pas faire le premier goulash de l’année?

Article du 15 mars 2012

Pour mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, je cherchais l’autre jour du bon paprika, si possible de provenance connue (bio ou au moins en agriculture raisonnée). Bon, pas possible d’en trouver, je me suis donc rabattue sur le marchand d’épices du marché de la ZUP avec du paprika doux et du fort. Commence alors la recherche de la recette, qui varie énormément d’un livre de recettes à l’autre, d’un site internet à l’autre… J’ai donc fait un mélange de tout ça… dans un faitout!

– Les oignons : ils sont présents dans toutes les recettes, 2 ou 3, coupés en rondelles, émincés ou en tout petits morceaux… J’en ai pris trois, émincés assez finement mais pas trop… J’ai aussi mis deux gousses d’ail (pas dans toutes les recettes).

– La matière grasse : saindoux (probablement le plus authentique), beurre, huile… J’ai fait revenir les oignons et la viande dans un fond d’huile…

– La viande : souvent du bœuf, mais j’ai aussi vu du porc, du mouton, du veau… La taille des morceaux varie de 2 à 5 cm. J’ai pris du bœuf, un mélange de paleron et de jarret (400g de chaque environ).

Goulash, 2, à petit bouillon – Les tomates, pas toujours présentes. J’ai hésité, les conserves sont souvent trop salées pour moi, je n’en ai plus au congélateur, mais la marque Monoprix (publicité gratuite) a la bonne idée d’afficher précisément le taux de sodium et l’équivalent en sel, très bas sur ses tomates pelées (0,08 g pour 100g, avec une boîte de 800g qui sera répartie en 5 ou 6 parts, ça ira). Reste la question de la matière plastifiée qui se trouve à l’intérieur de la boîte, comme désormais pour toutes les conserves acides, certaine contiennent du bisphénol A ou d’autres substances qui passent à la marge dans les aliments mais sont des perturbateurs endocriniens… Pour une fois, cela ira…

– Le liquide pour mouiller le tout : de l’eau, du bouillon de bœuf, de légume, des bouillons-cubes, du vin blanc, du vin rouge… J’ai opté pour un bouillon préparé la veille : 1 petit poireau, 1 grosse carotte, 1 bouquet garni, 30 minutes dans 500 ml d’eau, puis ajouter un os à moelle pour 15 minutes supplémentaires… Le soir, manger les légumes et la moelle (c’est gras mais j’adore! sur du pain grillé, avec du poivre et pas de gros sel pour moi, régime oblige), laisser refroidir le bouillon avec l’os, à enlever le lendemain avant de le mettre dans la casserole… Je n’ai pas dégraissé le bouillon cette fois-ci…

– Les épices : paprika (j’ai mis une cuiller à soupe de doux et une à café de fort), certains ajoutent du cumin, je n’en ai pas mis.

– Un bouquet garni

– ce qui apparaît dans certaines recettes et que je n’ai pas mis : des poivrons (ce n’est pas la saison, et les poivrons espagnols cultivés hors-sol à base d’eau et d’engrais, non merci), des lardons (jamais pour moi, trop salé), des champignons, de la crème fraîche avant de servir…

Goulash, 3, dans l'assiette – le temps de cuisson est très variable selon les recettes. j’ai choisi de faire comme pour mon bœuf carottes: 2 h le samedi, laisser refroidir le tout… et reprendre 1 heure de cuisson tout doucement le dimanche, avec des pommes de terre dans le bac vapeur qui se pose au-dessus de mon faitout… Et voilà le résultat, avec un peu de persil du jardin (congelé) sur les pommes de terre au moment de servir dans une assiette à soupe.

Délicieux! A refaire en été avec des tomates fraîches et du poivron d’ici…

Le miel 2014 de Parrains d’abeilles!

Miel, récolte 2014, 10 kgSamedi, j’ai fait la connaissance « en vrai » d’Ammaria (et Monsieur… je vous montre rapidement les gros cadeaux qu’ils ont apportés) et nous sommes partis par les routes, direction plein est au départ de Poitiers, en passant par , Saint-Savin (voir la voûte), puis dans l’Indre Le Blanc (aux portes du parc naturel de la Brenne), nous passons à deux pas de Ciron où sont morts Spinelli et Sivel, puis d’Argenton-sur-Creuse (avec le site antique d’Argentomagus) et Saint-Marcel et sa grotte préhistorique de La Garenne… et arrivons dans un petit hameau de Chavin où se niche l’exploitation agricole de parrains d’abeilles, où j’ai parrainé une ruche comme en 2013 (voir dans cet article pourquoi j’ai arrêté le parrainage antérieur  avec un toit pour les abeilles).

Miel, variété des couleurs de la récolte 2014Nous avons été très gentiment accueillis avec du pain d’épice et une dégustation de miels de cette année, dont celui du printemps, très blanc (plus blanc que l’année dernière), fleurs de forêt, de prairie ou à dominante de sarrasin (le plus foncé). L’année n’a pas été facile, avec un printemps pluvieux puis juillet et août encore pires. Chaque ruche n’a donné que 12 kg de miel au lieu d’une vingtaine habituellement… mais nous sommes revenues avec 15,5kg de miel, 5,5 pour Ammaria, autant pour moi et 9 pots de 500g de plus pour des amis (dont Maryse -qui écrit désormais régulièrement ici- et Olivier). Nous avons visité l’installation d’extraction à froid (extracteur, maturateur). Je ne manquerai pas de tester les nonettes dont la recette était jointe à la récolte!

Cire d'abeille, récolte 2014Et j’ai aussi pris de la cire d’abeille (brute, juste fondue en pain, avec quelques impuretés), je vais pouvoir tester les recettes de crème cosmétique de Flore de Saintonge!

Allez vite découvrir le travail de parrains d’abeilles, et n’hésitez pas à participer à l’opération en 2015! Pré-financement (participatif donc) de la récolte en février/mars, livraison en octobre/novembre.

Boisson aux pommes

Trognons et épluchures de pommes, 1, dans la cocotteParmi les recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets, j’avais repéré, outre les croquettes zéro déchet, une recette de boisson aux pommes, proposée par Marmiton. Avec des trognons et des épluchures de pommes (attention, bio, car sinon, les pommes sont, avec les raisins, les fruits qui reçoivent le plus de traitements), je vous ai déjà proposé la gelée d’épluchures et de trognons de pomme.

Les ingrédients (pour un verre):
– le trognon et la peau d’un pomme (j’en ai mis deux, c’étaient de petites pommes, bien sûr j’ai mangé les quartiers tout de suite!)
– 1 cuiller à soupe (bien bombée) de miel (celui de 2013, je viens juste d’aller chercher hier la récolte 2014 avec Ammaria chez parrains d’abeilles près d’Argenton-sur-Creuse)
– une pincée de cannelle en poudre
– le jus d’un citron

Préparation du jus de trognon de pomme et citron, ingrédients, blender et filtration

La recette:

Mettre tout dans un blender, mixer (attention, bien fermer le couvercle, sinon ça éclabousse, regardez les bords de mon blender), laisser macérer 30 minutes au frais à couvert (la recette dit au frigo, un peu froid je trouve, à la cave si vous avez), filtrer, servir froid, éventuellement avec un glaçon.

Verdict:

Jus de trognon de pomme et citron, le verre pleinPas mal, j’ai ajouté un peu d’eau passée dans le filtre, sinon le citron dominait (ou plutôt l’acide, malgré le miel, mais c’est dû à mon anosmie/agueusie). Comme j’avais pris une pomme rouge, le jus a une belle couleur. Ça fait quand même beaucoup de vaisselle (blender, filtre, pot) pour un verre (multi-vitaminé il est vrai), la prochaine fois, j’en ferai pour plusieurs personnes. N’oubliez pas de mettre les résidus de pomme broyée obtenus après filtration sur votre tas de compost!

Du mou et du dur…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeOh, j’entends quelques petites voix amies qui pensent à mes articles du mot-clef «  » (au Moyen-Âge – je n’ai pas résolu la question de la position pour cette photo à 😉 – ou à l’époque moderne)… mais non, ce sont juste les recommandations de la diététicienne pour reprendre un minimum de plaisir à manger malgré mon anosmie/agueusie. Parmi les exemples, elle m’a dit que les croquettes pouvaient être une bonne solution.

Les ingrédients pour la soupe de betterave et la tatin de céleriElle m’a aussi conseillé d’alterner les rares odeurs qui commencent à revenir et l’introduction de nouvelles odeurs. Cette fois, j’ai choisi une odeur revenue, la coriandre… à forte concentration, donc juste quand je coupe ou quand j’en mets vraiment beaucoup (ici un gros bouquet! sur la photo, vous voyez dans le verre de la coriandre, de la ciboulette pour la soupe froide de betterave et le persil que j’ai mis en entier dans une omelette). Les croquettes, je n’en cuisine presque jamais. Je faisais parfois des pancakes aux flocons d’avoine et lentilles, mais le goût était peu prononcé « avant ». Et puis j’ai pensé à l’une des recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets : les croquettes zéro déchet, recette proposée par Gabrielle Menzeluk du restaurant l’Assiette, Paris 18e.

Les ingrédients: pour une dizaine de croquettes (2 personnes)

50g de pain rassis
1 verre (6,5 cl) de lait
1 œuf
30g de roquette (remplacée par beaucoup plus de coriandre fraîche)
20g de chèvre cendré (je me limite à 30g de fromage maxi par jour, à cause du sel, je n’ai donc mis du chèvre que sur quelques croquettes, euh, Monsieur mon producteur de chèvre, j’ai oublié de vous en prendre samedi, en plus du fromage frais, alors c’est cette fois du chèvre « industriel » de Bougon)
Sel, poivre, huile d’olive

La recette (un peu modifiée, j’avais la flemme de pétrir à la main): Croquettes au pain rassisdans le bol du robot, couper le pain en petits morceaux, verser le lait, laisser gonfler, ajuster (j’ai ajouté un peu de lait), ajouter l’œuf, la roquette (la coriandre) ciselée, assaisonner, mixer ou pétrir. Après, économie de vaisselle oblige, j’ai directement réalisé les croquettes dans la poêle chaude huilée, après retournement, j’ai baissé le feu et laissé fondre un peu plus de 2 minutes le chèvre. Puis j’ai préparé une deuxième fournée!

Verdict: je retiens cette recette, même si j’ai assez peu souvent du pain rassis, que je coupe en crouton pour les soupes en hiver, réduit en panure ou plus rarement cuisine en pain perdu…

Avec du fromage de chèvre, une tatin au céléri et une soupe froide de betterave

Les ingrédients pour la soupe de betterave et la tatin de céleriCe week-end, j’ai décidé de tester de nouvelles recettes. La tatin aux poireaux, jambon et curry d’Emmanuelle (blog cuisine) (testée et approuvée par Nini 79) me tentait bien, mais j’avais aussi envie de tester une autre tatin, au céleri rave, proposée il y a peu par l’IRQUA  (Institut Régional de la QUalité Agroalimentaire) Poitou-Charentes. J’ai réussi à sentir le céleri la semaine dernière, certes avec le nez juste au-dessus du robot qui râpait, mais c’est déjà ça et je voulais ré-essayer cette semaine. J’ai profité d’avoir du chèvre frais pour essayer aussi la recette de qui était dans la dernière proposition de menus du site manger bouger. J’ai bien sûr un peu modifié les recettes!

Crème de betteraves au chèvre

Crème de betterave au chèvreJe l’avais envoyée à Maryse, qui l’a testée avant moi et à trouvé qu’il y avais trouvé que ça avait trop le goût de chèvre, bien qu’elle est mis mi-chèvre, mi crème. Étant donné mes problèmes d’odorat, j’ai laissé le chèvre (sans doute plus « frais » que celui utilisé, j’ai pris un fromage blanc de chèvre à mon producteur préféré, car il n’est pas salé) et forcé sur la dose de ciboulette, je prendrai la suite avec de la coriandre fraîche, dont j’ai retrouvé l’odeur (mais pas celle du persil, acheté en même temps…). Par ailleurs, je ne sais pas où ils prennent leurs betteraves pour avoir « des » betteraves avec 500g! Sans doute au supermarché, car la « petite » betterave crapaudine cuite au feu de bois pesait quand même 650g!

Ingrédients
500 g de betterave rouge cuite
80 g de chèvre frais
Sel, poivre
1 cuiller à soupe de vinaigre balsamique et 1 d’huile d’olive
1 cuiller à soupe de ciboulette

La recette

Couper les betteraves (cuites) en petits morceaux (vraiment en petits morceaux, sinon, ça coince) et émietter le fromage de chèvre frais directement dans le blender (inutile d’ajouter de la vaisselle!), ajouter l’huile et le vinaigre. Mixer jusqu’à obtenir une texture bien lisse. (Inutile de transvaser dans un saladier comme dite la recette!). Ajouter la ciboulette ciselée, un peu de poivre, mélanger puis rectifier l’assaisonnement en sel si nécessaire (pas pour moi!).
Répartir dans des verrines (gourmande, j’ai carrément pris un verre), les recouvrir de film alimentaire et réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
Servir bien frais.

Tatin au céleri rave

La recette force beaucoup trop sur les matières grasses:  » 2 dl d’Huile vierge de tournesol Signé Poitou-Charentes et 50 g de Beurre Charentes-Poitou AOP », d’accord, c’est l’IRQUA  (Institut Régional de la QUalité Agroalimentaire) Poitou-Charentes qui propose, mais c’est trop. Et pour ma part, il est hors de question que j’utilise du beurre Charentes-Poitou tant que l’AOP (définie par le décret du 29 août 1979 publié au Journal officiel du 31 août 1979) n’est pas revue! Elle demande juste que les vaches soient vaccinées (c’est la moindre des choses) et élevées (sans contrainte) dans une très large zone de production. Rien ne les empêche de se repaître de tourteau de soja OGM, burk, j’en veux pas (voir dans mon précédent article).

Les ingrédients

– 1 boule de céleri-rave
– 2 cuiller à soupe d’huile
– 200 g de miel (celui de la récolte 2013 de la ruche que je parraine), j’ai mis 175g, je trouvais que ça faisait beaucoup
– 1 chabichou (pour moi le reste de la barquette de 250g de fromage frais, donc un peu moins de 200g)
– un peu de sel (pas pour moi…)
– 1 pâte feuilletée
– du papier sulfurisé

Découpe du céleri raveÉplucher et couper le céleri-rave en 4 et en fines lamelles (si comme moi, vous prenez un céleri bio, brossez le bien et réservez les épluchures pour faire du céleri en poudre (à mélanger éventuellement avec du sel). Gare aux doigts, pour ma part, j’épluche et coupe sur une planche à découper en poussant le couteau, une méthode plus sûre.

Faire revenir le céleri en deux ou trois fois dans un peu d’huile dans une poêle, jusqu’à les colorer légèrement (j’ai poursuivi 8 minutes à couvert, histoire de pré-cuire le céleri).

Pendant ce temps, tapisser le fond du moule à tarte avec le papier
sulfurisé pour pouvoir le déposer au fur et à mesure de la pré-cuisson (j’aurais pu couper les angles…). Saler, poivrer et verser le miel par dessus. Couper le chabichou en rondelles ou comme moi émietter le fromage frais. Couvrir de pâte feuilletée, bien fermer les bords. Enfourner à 200°C pendant 30 min (pour moi un peu plus fort pendant les 10 premières minutes car je mets toujours un cake à cuire à côté de la tarte, question de rentabilisation de la chaleur du four).

Tarte tatin au céleriA la sortie du four, retourner la tarte sur un plat et retirer le papier… attention, pour moi, ça a coulé un tout petit peu.

La grimolle, spécialité locale (poitevine?)

Ma grimolleJe réédite cette recette publiée en 2012 et le 1er octobre 2013… mais c’est une merveille en cette saison avec les bonnes pommes si vous en trouvez des non traitées (raisins et pommes sont les fruits qui reçoivent le plus de produits chimiques). Si vous êtes sûrs de leur provenance, vous pourrez garder les trognons et les épluchures pour la gelée d’épluchures et de trognons de pomme ou pour une boisson que j’ai vue (et pas encore testée) dans les recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets (clic sur la pomme). Et pour les Poitevins, vous pouvez encore aller glaner des idées de recettes – et autres – aujourd’hui (23 novembre 2014) au salon Bien vivre Bio respire la vie au parc des expositions, j’ai participé hier à un atelier savon par saponification à froid (par Savondou), un sur les cosmétiques naturels maison (par Flore de Saintonge) – j’ai laissé mes coordonnées pour éventuellement un stage d’été – et un atelier autour des huiles essentielles (oui, je sais, je suis toujours quasi à zéro côté odorat, sur les quatre huiles essentielles qu’elle a utilisée, j’ai à peine perçu quelque chose avec le petit grain bigarade) animé par Alexia Blondel, qui fait également des stages au CHU, en cancérologie mais que j’aimerais pouvoir suivre… Dommage que ce genre de salon mêle stands sérieux et d’autres qui semblent vraiment relever de l’exploitation des gens trop crédules.

Article d’origine

Quand je trouve une recette que je veux tester, je la mets de côté dans la cuisine… et elle peut y rester longtemps avant que je ne me décide à la faire. C’est le cas pour la grimolle, découpée dans un magazine de présentation du département de la Vienne il y a plusieurs années… et que j’ai testée avec succès, pour changer du quatre-quarts aux pommes (nouvelle récolte qui arrive sur le marché). La recette, reprise ci-dessous (avec une ou deux adaptations…), ne précisait pas s’il s’agissait de cuillères à soupe rases ou bombées, j’ai fait entre les deux… Il y est dit qu’il s’agit d’une spécialité poitevine… à vérifier auprès d’authentiques poitevins.

Les ingrédients:

– 4 pommes
– 2 œufs
– 6 cuillères à soupe de sucre [la prochaine fois, j’en mettrai un peu moins]
– 7 cuillères à soupe de farine
– 3 cuillères à soupe d’huile
– 5 cuillères à soupe de lait
– 1 sachet de levure

La recette

Mélanger la farine, la levure et le sucre. Incorporer en mélangeant au fur et à mesure les œufs, puis l’huile, puis le lait.

Éplucher, vider et couper en grosses lamelles les pommes, les incorporer dans la pâte [petit rappel: vous pouvez congeler les épluchures et trognons, et quand vous en aurez suffisamment, préparer de la gelée d’épluchures et de trognons de pomme].

Si vous êtes « joueur », verser sur des feuilles de chou (il paraît que ça se faisait comme ça), sinon, dans un moule à gâteau (huilé ou beurré, à votre convenance), enfourner 20 à 30 minutes (30 pour mon four) à 180° / thermostat 6 (7 chez moi, question d’adaptation à mon four).

Verdict: délicieux, désolée, il n’en reste plus, mais j’en referai!

PS : lisez les différents commentaires ci-dessous, vous y trouverez des liens intéressants…

PPS: dès le samedi suivant, Anne-Marie / Brodstitch a testé la recette avec succès, voir ici!

 

Des lasagnes aux fanes de radis et aux épinards

Lasagnes aux épinards et aux fanes de radis

 

 

Je vous avais présenté cette recette avec les épinards de printemps, mais ça marche aussi avec ceux d’hiver… Je crois que ça sera ma recette de ce soir, comme il ne fait pas froid, il y a encore des radis et de beaux épinards au marché! Il faut que je fasse un peu de béchamel pour finir un reste de chou-fleur à midi, autant un faire un peu plus aussi pour garnir le plat du soir!

Article du 12 juin 2012

C’est la pleine saison des épinards de printemps… Alors, pour changer des cannelloni aux épinards et fromage frais et des épinards à la béchamel, j’ai essayé des lasagnes avec aussi des fanes de radis…

Donc pour un petit plat de lasagnes

– les fanes d’une ou deux bottes de radis non traités

– 500g d’épinards frais (c’est ce que j’avais, mais vous pouvez en mettre un peu plus… 750g au moins)

– un peu d’huile

– de la béchamel (30g de beurre, 30g de farine, 1/2 litre de lait, une pincée de muscade, un peu de poivre, et du sel si vous salez)

– 6 plaques de lasagne

– un peu de fromage râpé

Faire revenir dans un poêlon environ 5 minutes les fanes de radis bien propres dans un peu d’huile (pour moi, en enlevant les mauvais herbes, il y en avait pas mal cette fois-ci), réserver.

Faire fondre dans le même poêlon (il faut penser à la vaisselle!) les épinards environ 10 minutes dans un peu d’huile

En parallèle, lancer la béchamel sur un autre feu… et mettre le four à préchauffer, thermostat 6

Ramollir les plaques de lasagne, 5 minutes dans l’eau bouillante

Assembler le tout dans un plat beurré ou huilé allant au four… j’ai mis au fond les radis et 1/3 des épinards, un peu de béchamel, une couche de lasagnes (3 plaques), le reste des épinards, de la béchamel, le reste des lasagnes, le reste de la béchamel, un peu de fromage râpé, et hop, 1/2h au four, en mettant en gril les 5 dernières minutes… Avec de la salade (gare aux limaces, avec le temps qu’il fait… j’en avais plein de petites noires en prime…), cela fait un plat complet pour le soir, juste un fruit en plus!

Le cake aux clémentines confites et chocolat de Maryse

Cake aux clémtines confites et au chocolat de Maryse

Introduction… Anosmie et agueusie

J’ai toujours de gros problèmes d’anosmie (absence d’odorat) et d’agueusie (absence de goût), pour passer il y a quasiment un an et atteinte le méningiome qui écrasait mon nerf optique, le neurochirurgien était obligé de pousser l’ethmoïde et notamment sa plaque criblée pour atteindre le jugum du sphénoïde (… poétiques, les noms des os du crâne). Ce faisant, il a soit étiré, soit rompu les petites terminaisons du nerf olfactif, qui ne conduit plus l’information. L’ORL dit que tout n’est pas perdu, j’ai de très rares sensations olfactives depuis quelques semaines mais inconstantes et à de fortes concentrations. Plus de goût (sauf acide, sucré, salé et amer) ni d’odorat, plus de plaisir pour préparer les repas ou manger… Maryse essaye d’y remédier et de me stimuler! J’ai réussi à sentir l’odeur du baeckeoffe à la sortie du four, et pour le cake, les mélanges de textures sont agréables à défaut de pouvoir reconnaître les ingrédients les yeux cachés… Voici donc la recette de Maryse, inutile de vous dire qu’il est impossible de vous en envoyer un bout par les « tuyaux virtuels »!

Cake aux clémentines confites et chocolat

Ingrédients pour un cake 10 personnes environ:
5 gros œufs
150 g beurre demi-sel
150 g sucre
250 g farine
1/3 sachet levure
8 clémentines confites
100 g chocolat 70°/° (j’ai utilisé des grosses pastilles de chocolat pour celui-ci, mais sinon je le râpe)

Préchauffer le four à 240°
Mettre le beurre en pommade dans un saladier, ajouter le sucre en mélangeant bien avec une cuillère en bois. Incorporer les œufs un à un en continuant à bien mélanger. Puis ajouter la farine et la levure jusqu’à obtenir un pâte onctueuse.
Couper les clémentines en petits morceaux (on peut les fariner mais je trouve que ça ne sert à rien, s’ils ont décidé de tomber au fond du moule, ils tombent). Râper le chocolat grossièrement.
Beurrer un moule à cake. Puis verser un peu de la préparation, mettre la moitié des clémentines et du chocolat, verser le reste de la préparation puis les clémentines et le chocolat dessus en les tassant légèrement. C’est ce qui donne le meilleur résultat pour que tout ne se retrouve pas au fond.
Mettre au four et baisser à 180° pendant 40/45′ selon les fours.
Et bon appétit.