Archives mensuelles : juin 2011

SAL coquelicot de juin de Brodstitch (3)

SAL coquelicot de juin 2011, troisième étape, deux nouvelles fleurs En ce mois de juin 2011, Brodstitch organise un nouveau SAL pour réaliser un porte-clef aux coquelicots. Voici la troisième étape, avec deux coquelicots au centre, point de croix, point arrière et point de noeud au programme…

Retrouvez toutes les étapes de ce SAL :

La suite de l’aventure de ma broderie du 1er janvier

Finition de la petite mercerie : le couvercle avec le ruban J’ai repris la finition de ma broderie du premier janvier… Si vous vous souvenez, j’en étais restée à un ruban trop court du kit, pour avoir trouvé un pot d’un cm plus large que celui recommandé (dont le diamètre de 9,5 cm n’existe plus)… J’ai trouvé un ruban similaire (pour les poitevines, chez Tiss’Affaire près de la porte de Paris). J’ai donc d’abord collé un contour en lin posé sur une cartonnette (le tissu du couvercle étant un peu court, je l’avais imprudemment coupé avec un couvercle de pot de confiture standard, heureusement avec une bonne marge, mais donc de 8 cm de diamètre, la broderie débordait).

Finition de la petite mercerie : le couvercle terminé Pour cacher la cartonnette, j’ai posé tout autour sur le dessus ce galon en épi. Il me reste à terminer l’étiquette…

Toute l’aventure de ma broderie du 1er janvier 2011

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett

Couverture de La couleur des sentiments de Kathryn Stockett logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010pioche-en-bib.jpgOn a beaucoup parlé de ce livre après la rentrée littéraire (il a d’ailleurs reçu le grand prix des lectrices de Elle), je l’ai lu après une longue attente sur la liste de la médiathèque.

Le livre : La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, traduit de l’anglais par Pierre Girard, éditions Jacqueline Chambon, 2010, 526 pages, ISBN 978-2742792910.

L’histoire : de 1962 à 1964, à Jackson dans le Mississipi. D’un côté, un quartier blanc avec de grandes maisons et des femmes blanches qui s’occupent d’œuvres de charité pendant que les maris travaillent. De l’autre, un quartier noir avec des petites maisons bien tenues aussi par des femmes noires… qui écoutent les sermons du pasteur à la radio et fréquentent d’autres paroisses. Ces femmes sont aussi souvent bonnes chez les blanches, assurant le ménage et la garde des enfants, et pouvant être remerciées à tout moment. Du côté des blancs, une femme tente de mettre en place des toilettes séparées pour leurs bonnes noires (et aussi les jardiniers noirs). De l’autre, la progression des revendications des droits civiques, au péril de leur vie, parfois (un jeune homme est battu et reste aveugle pour avoir utilisé par erreur les mauvaises toilettes). Trois femmes mènent alternativement ce récit… Aibileen vit seule après la mort de son fils d’un accident de travail. Elle est bonne depuis quarante ans et essayent d’inculquer à la nouvelle petite fille qu’elle élève à la place de sa mère des notions d’égalité des blancs et des noires… Minny est sa meilleure amie. Elle a deux enfants, un mari alcoolique et une grande gueule. Elle n’arrête pas de se faire virer de chez ses patrons pour leur avoir dit ce qu’elle pense, malgré les recommandations de sa mère, jadis. Elle retrouve une place chez une femme blanche isolée dans sa communauté. Enfin, Skeeter Phelan, qui revient chez ses parents après ses études supérieures et rêve d’être journaliste et écrivain. outre la lettre de la paroisse, elle trouve un petit emploi dans un journal local, où elle doit tenir une chronique ménagère… domaine où elle ne connaît rien. Constantine, la bonne qui l’avait élevée, ayant brusquement disparu dans des circonstances étranges (partie, renvoyée?), elle s’adresse à Aibileen pour avoir les réponses. C’est alors que naît un projet fou et dangereux pour toutes, interviewer les bonnes pour raconter de leur point de vue leurs conditions de travail et de vie… Qui, à part Aibileen, va accepter de prendre le risque?

Mon avis : la forme de ce récit à trois voix m’a beaucoup plu. Même s’il est parfois rédigé dans une langue familière et parlée, et desservi (et oui, encore) par trop de coquilles… Cette fois, c’est dû je pense au traducteur, car il s’agit de fautes de grammaire (singulier/pluriel) récurrentes, plus il y a de fautes au départ, plus il en reste après le passage du correcteur, mais voyant cela, l’éditeur aurait pu commander une autre lecture… Voir en fin d’article mon relevé des fautes pour la fin du livre (agacée, j’ai fini par noter)… Cette forme littéraire est un très bon moyen pour partager la montée de la lutte pour les droits civiques, faire prendre conscience des humiliations continuelles dont sont victimes les bonnes. Les événements nationaux sont à peine signalés, l’assassinat de Kennedy, la grande marche de Martin Luther King (pour l’éditrice, le livre doit paraître en fonction de cette marche). Au fil des pages, quelques progrès quand même, la bibliothèque des blancs s’ouvre aux noirs… Un récit sensible, émouvant, que j’ai dévoré sur deux jours… Sur un sujet proche mais un point de vue différent, je vous conseille aussi Chien blanc de Romain Garry.

Les fautes que j’ai relevées dans les 150 dernières pages, je n’ai pas noté avant et j’en ai sans doute laissé passer: elle pour elles page 372, il pour ils p. 397, ait pour ai p. 398, il pour ils p. 474, on pour ont p. 523. Il faudrait peut-être offrir un petit Bled au traducteur?

Un hôtel particulier du 16e siècle à Poitiers

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 1, la façade

Des hôtels particuliers des 16e et 17e siècles se cachent un peu partout dans Poitiers, je vous en ai déjà montré quelques-uns, comme l’hôtel de Beaucé (1554) ou l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine (construit en 1667). Celui-ci se trouve rue de l’Ancienne Comédie, aux n° 23 et 25.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 2, la lucarne sur rur En fait, il faut surtout lever la tête vers la lucarne, le reste de la façade sur rue a été assez modifié au fil des siècles.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 3, détail de la lucarne avec la date 1547 Tout en haut sur le fronton de cette lucarne, vous pouvez voir un cartouche portant la date de 1547. Au-dessus de ce cartouche se trouve un ange, en-dessous, un ruban décoratif, et de part et d’autre, un petit visage.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 4, l'escalier dans la cour L’hôtel particulier par lui même se trouve dans la cour. Lorsque le porche est ouvert, on peut en apercevoir l’escalier semi-hors-oeuvre, c’est-à-dire construit en partie en dehors de l’alignement des murs.

Récital Alexandre Tharaud au TAP

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers

Ma saison 2010-2011 au Théâtre et auditorium de Poitiers (TAP) s’est achevée il y a un peu plus d’un mois déjà, avec un concert d’Alexandre Tharaud. Elle se poursuivra quand même jeudi prochain avec une rencontre de fin de saison et un concert complémentaire qui fera l’objet d’un enregistrement (post-scriptum: l’enregistrement a été reporté, le pianiste s’étant entaillé le pouce la veille…).

Le récital d’Alexandre Tharaud se composait de sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757) et de la trentième sonate de Ludwig van Beethoven (1770-1827). Le programme devait durer presque une heure et demie avec un entracte… et il a finalement duré plus de deux heures… Visiblement, il a été séduit par la sonorité de la salle et nous a proposé toute une série de bis, ter, etc… dont le Tic toc choc de François Couperin (1668-1733)… Cela ne vous dit rien? Les auditeurs de France inter l’entendent tous les samedis à midi, c’est le morceau du générique de début de l’émission La prochaine fois je vous le chanterai de Philippe Meyer… En bonus, voici pour vous le lien vers le Tic toc choc de François Couperin enregistré en 2007 par Alexandre Tharaud…

J’ai adoré ce concert, même si les puristes vous auraient dit qu’il convient d’avoir des pianos différents pour ces pièces, pour mieux coller à la sonorité des instruments qui ont évolué au fil des décennies.

Un projet de frivolité à long terme chez Be Stitched

Première étape de la frivolité à long terme de Be stitched, en coton rouge Grâce à Monique / Bidouillette / Tibilisfil, cela fait un moment que je suis abonnée à la lettre d’information de Be Stitched. Elle propose dans les mois à venir un projet de Tate a long (faisons de la frivolité ensemble). J’ai choisi un fil de Défi de toile rouge pour ce projet… Un motif en carré pour cette première étape.

Vous pouvez en voir une autre version chez La fée Poet.

Un tour à la brocante dimanche dernier… ça grimpe!

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 1, première volée dans le sens montée

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre mes liens hier pour le jardin de Gabriel Albert: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Dimanche dernier, il y avait deux brocantes à Poitiers. J’ai commencé par celle du quartier des Rocs… Départ de chez moi, je prends les escalators de l’espace Toumaï près de la gare pour rejoindre la passerelle des Rocs ou grande passerelle. De là, je rejoins les escaliers de la grotte des druides… Une première volée de marches…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 2, deuxième volée dans le sens montée Et surtout la deuxième, un peu plus raide et plus longue. En haut dans un square, une œuvre d’art dont je vous parlerai une autre fois…

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante des Rocs La brocante est à quelques centaines de mètres. Même s’il y avait 700m de stands, je n’ai presque rien acheté… mais suis très contente d’avoir trouvé ces soies à broder, en bon état et avec les cartons d’origine…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 4, chemin d'accès Même chemin au retour, l’accès aux escaliers entre les murs en béton n’est pas trop encourageant…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 3, deuxième volée dans le sens descente …mais les escaliers, c’est plus facile en descendant, non?

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante du Confort moderne De là, je reprends la passerelle, traverse le centre ville, redescends en passant par Sainte-Radegonde. Ensuite, remontée du pont neuf, direction le confort moderne. C’était la traditionnelle vente de disques couplée, depuis l’année dernière, à une petite brocante du quartier et à une présentation des commerçants. L’année dernière, j’avais acheté des tissus d’ameublement, des chutes du tapissier de la route de Nouaillé. J’ai récidivé avec tous ces tissus… juste pour 5 euros. Avant de rentrer, j’ai fait le tour de l’exposition De la neige en été (les œuvres sur le parking transformé en brocante étaient assez masquées). Bon, on va dire que j’aime beaucoup les cartes à publicité que réalisent le Confort moderne, mais beaucoup moins la plupart des expositions…

Manique pour l'anniversaire d'Anne-Lise en 2011 Avec le tissu à carreau:

Manique pour l'anniversaire de Cathdragon Avec un tissu rouge :

Rangement de rubans, 2, le dessus du couvercle avec les oiseaux

Avec le tissu marron :

L’enragé (tome 2) de Baru

pioche-en-bib.jpg Couverture du tome 2 de l'Enragé de Baru Baru avait gagné le grand prix de la bande dessinée d’Angoulême en 2010 et était donc le président de l’édition 2011 avec une exposition à la cité de la Bande dessinée (dans le bâtiment Castro). Avant d’aller au festival cette année, j’avais donc emprunté trois titres à la médiathèque, après Fais péter les basses, Bruno !, et le tome 1 de L’enragé, voici le tome 2 …

Le livre : L’enragé (tome 2) de Hervé Barulea, dit Baru (scénario et dessin), Baru et Ledran (couleurs), collection Aire Libre, éditions Dupuis, 2006, 61 planches, ISBN 978-2-8001-3800-9.

L’histoire : Anton Witkowsky, que tout le monde appelle Witko maintenant, a définitivement quitté sa banlieue de la cité de Oiseaux… qu’une seule personne lui rappelle désormais, son ancien ami beur, Mohamed Meddadi, devenu journaliste sportif. Le voici en route pour le championnat du monde à Las Vegas. Il ne fait pas le poids dans ce monde dur de la boxe : grosses voitures, belles filles, adversaire qui tente de le faire chuter… N’y a-t-il pas réussi, d’ailleurs, puisque nous voyons toujours des scènes de prétoires intercalées, jusqu’à ce que les deux récits se rencontrent…

Mon avis : je n’ai pas adhéré au style de Baru, au trait trop rageur, ni à ce scénario qui est somme toute sans doute celui de tous ceux qui brûlent les étapes, passent en quelques semaines de la banlieue au paquet de fric, par la boxe comme ici, mais ça doit être un peu pareil avec le foot… Même si Baru connaît le sujet, fils d’immigré (italien) travaillant dans une banlieue ouvrière de Lorraine, lui-même promis à une carrière scientifique quand il bifurque pour devenir prof de sport – pour avoir du temps pour lui… J’arrête ici ma découverte de Baru, pas envie de lire les albums plus anciens.

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime)… suite

Couverture de l'Image du patrimoine sur Gabriel Albert

Je vous ai parlé il y a peu du jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime), à l’occasion de la fin de l’étude et de la publication du jardin de Gabriel Albert à Nantillé, près de Saint-jean d’Angély en Charente-Maritime, par mes collègues Thierry Allard et Yann Ourry (dans la collection des Images du patrimoine, n° 266, Geste éditions, 2011, Le jardin de Gabriel, l’univers poétique d’un créateur saintongeais, ISBN 978-2-84561-764-3, sous la direction de Fabrice Bonnifait et de Michel Valière). Il est bien sûr toujours disponible dans les bonnes librairies!

Vous pouvez maintenant en faire sa visite grâce au diaporama illustré accessible directement à cette adresse (environ 5 minutes au format vidéo). L’occasion de découvrir ce jardin de sculptures sous tous ses aspects.

Edit du 17 juin: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, le lien précédent et les suivants ne fonctionnent pas, j’espère que ça sera réparé rapidement… En attendant, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Des visites seront par ailleurs organisées le samedi 18 juin 2011 de 14h à 17h (dans le cadre des journées du patrimoine de pays). Les auteurs du livre assureront la visite… et peut-être des dédicaces?

Et toujours en ligne : la visite virtuelle du jardin à partir du plan interactif (clic sur chaque point pour voir la statue et avoir accès à son dossier documentaire) des quelque 400 sculptures réalisées entre 1969 et 1989 et d’autres ressources en ligne sur le site de la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel.