Après Chaumont, je reste le samedi en région Centre, pas très loin, à Tours… Je vous ai déjà parlé des expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles. Au passage, j’ai retrouvé mes notes et complété l’article avec quelques-unes des œuvres que j’ai particulièrement appréciées. Il vous reste deux semaines, si vous passez dans le coin, pour aller les voir…
Direction le muséum d’histoire naturelle qui organise jusqu’au 19 septembre 2010 (vous avez donc le temps) une exposition intitulée Pourquoi j’ai mangé mon chien ? Une archéologie des animaux. Le sujet est de découvrir le travail de l’archéologue face aux restes d’animaux, et d’un archéologue particulier, l’archéozoologue, dont le rôle est d’identifier les restes d’animaux, mais aussi les modes de chasse (au hasard, sélective), d’élevage (pour le lait, la laine, la viande,etc.), etc. Au centre de la grande salle du rez-de-chaussée, la reconstitution d’une scène de la vie quotidienne à l’époque gauloise. Plein de jeux, et d’abord un jeu de piste, muni d’un porte-bloc, d’un crayon à papier et d’un moulage d’os, vous devez en déterminer l’espèce, les traitements qu’il a subis (découpe, chauffe, fracture, etc.), puis si l’espèce est domestique ou sauvage, et les usages qu’en a fait l’homme (boucherie, sépulture, etc.). N’hésitez pas à jouer, sur ordinateur, mais aussi en sentant les odeurs, en palpant les objets, etc. Bravo aux archéozoologues de l’Inrap, aux archéologues du service de l’archéologie et à toute l’équipe du muséum pour cette exposition. Juste une petite remarque, les petites navettes en ivoire ne sont pas des navettes pour le tissage mais… des navettes à frivolité, Bidouillette / Tibilisfil aurait été ravie de les voir… Je n’ai pas pu m’empêcher de le signaler à la jeune étudiante qui tenait la caisse.
Et avant de sortir, si vous ne connaissez pas les collections permanentes du muséum de Tours, montez les voir à l’étage…
Tours
En 2009 : abbaye Saint-Julien, les expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle, la cathédrale Saint-Gatien, la basilique Saint-Martin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier et la place Plumereau.
Après
Un petit coucou au trône en albâtre attribué au roi Minos. Les fresques que vous voyez ici sont aussi des reconstitutions… Ça donne une idée, mais sans doute pas la bonne de ce qu’étais le décor du palais, même si des fragments ont été retrouvés lors des fouilles.
Le réseau d’amené et d’évacuation des eaux a été moins massacré que le reste… Si les guides n’en parlent pas, regardez quand même, c’est très important, l’eau, pour la vie d’un aussi grand palais…
Et puis, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil au petit théâtre, qui devait accueillir environ 500 personnes, un des plus anciens de Grèce. Vous apercevez à peine les faibles gradins sur la photo. Il est préférable de venir sur le site après le flot des bus touristique, donc plutôt en début d’après-midi, mais pas en été, gare à la chaleur !
Je termine la visite du
Les odeurs, enfin, celle entêtante des œillets d’Inde, se dégageaient du jardin n° 3, dit Le jardin tableau, de Mona Braathen-Robert, Xavier Marié et Emmanuel Besnard. Conçu comme un jardin méditatif, avec une zone consacrée à des bancs à l’entrée, il a évolué au fil des mois tel un palimpseste (? je n’ai pas vu où était le texte gratté sous le parchemin réécrit…).
Le jardin n° 4 s’intitule La couleur des éléments, il a été par une équipe allemande composée de Stefan Laport et Joachim Würster. Il est sensé jouer avec les éléments et en particulier les reflets du ciel dans l’eau…
Le jardin n° 9, À chacun ses couleurs a récupéré une structure des années passées et en particulier « Fragment’ère » de 2008. Il s’organise en principe en » quatre chambres végétales, évoluant au cours des saisons, font référence à différents milieux aux conditions climatiques variées « . Il a été réalisé avec le concours du Service des Espaces Verts de la Ville d’Angers.
La ligne jaune (jardin n° 12), conçu par Gaylord Le Goaziou, Maythinie Eludut et Julien Viniane, s’organise autour d’une ligne jaune… jaune que l’on retrouve sur les tuteurs. Plus d’information sur
Le jardin n° 18 est un Poème coloré créé par Daniel Lopez, Erika Yosimura, Saori Kamiyama, Yuki Kimura, Mami Ino, Yayori Nakatake et Yoshinori Kitamura et l’Université des Arts de la Préfecture d’Okinawa au Japon. Il est sensé évoquer les bords de Loire et changer au grès des heures (et des saisons).
Le
Une dernière vue sur un bout de rempart de différentes époques en cours de fouilles à côté de notre bateau.
Et voilà, un petit remorqueur nous prend en charge.
Puissance maximale des moteurs…
…et nous voilà en mer, dégagés du gros bateau qui était devant nous (et qui nous rejoindra demain en Crête…)
Une dernière vue sur Rhodes alors que le remorqueur s’éloigne…
Cette semaine, je vous montre deux œuvres d’art du
Je continue avec le jardin hors festival, Le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet. Un jardin zen qui est une » évocation métaphorique du fleuve Loire qui prend naissance dans les monts volcaniques du massif central, pour s’écouler jusqu’à l’océan, figuré par la surface de gravier ratissé « . Pas d’autre photo, mon APN est tombé en panne de batterie à ce moment là…
Après avoir vu
Et là, par la mer, la vue sur les rochers de porphyre est sublime…
… avec le petit bateau, nous pouvons entrer dans de petites grottes…
… glouglou,
… demi-tour au fond, nous admirons les anémones de mer (trop floues pour vous les montrer).
Plus loin, dans le maquis, le pilote nous montre des chèvres sauvages. Heureusement que j’ai toujours une paire de jumelles sur moi… Elles font le tour du bateau…
Encore plus loin, un nid d’aigle ou balbuzard pêcheur… énorme… Vous ne le voyez pas ?
Mais si, il est là… Mais pas les aigles, déjà partis en migration.
Plus loin, un autre encore,
…un peu d’aide… Si vous voulez découvrir cette espèce, il y a un beau dossier sur le site de la ligue protectrice des oiseaux.
Allez, j’y vais comme la dernière fois de mon petit couplet. regardez ce que rejette le moteur du bateau… Dans un site naturel protégé par l’Unesco, cela me semble inadmissible… Rentrer dans les grottes dans ces conditions aussi, même si c’est très agréable pour les yeux… Sans parler des remous qui perturbent le délicat équilibre… Alors, pourquoi ne pas imposer des bateaux à propulsion solaire, s’ils fonctionnent à
Cette semaine, je vous montre deux jardins du
… un peu de couleur quand même par petites touches…
… et surtout dans l’espèce de serre où la lumière varie en permanence.
La Dynamique en ligne, jardin (n° 19) de l’émission « Côté Jardins » sur France 3, a commencé avec des disques de couleur remplacés au fil des saisons par des plantes…
Pas de chance, il était en plein travaux quand je suis passée. J’ai vu les haies de branchage, mais pas les peignes à pluie
Les impatients attendent le classement BD de
Car je me suis réservé la place, une fois n’est pas coutume. Je vous ai déjà parlé de
Après Ajaccio, direction Corte. Ancienne capitale de la Corse indépendante, siège d’une grande université. Voici la maison où se réunit le premier parlement indépendant, fondé par Pascal Paoli…
La vieille ville m’a beaucoup plus… Un petit tour à la citadelle…
…mais pas au musée de Corse…
Après une petite promenade dans la ville haute, nous redescendons, tiens, un des tirages de la fontaine aux amours de Durenne…
Mais si, vous vous souvenez de
Sur la route du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner à Vivario, sans électricité car EDF réparait des lignes un peu plus loin, puis arrêt pour une promenade dans la montagne en laissant la voiture à la gare de Vizzavona…
… un tout petit bout du célèbre GR 20, mais dans un parcours très facile jusqu’à la cascade des Anglais. Deux heures de promenade bien agréables.
Cette semaine, je vous montre deux jardins ludiques du
… avec plein de fleurs sur les berges. J’ai déjeuné sur un banc qui donnait sur ce jardin.
Passons maintenant au jardin n° 16, Ultra-violet, de Marie-Tiffany Hamon-Delgado, Florence Mottes, Anne-Elise Hamon, Pierre-Alexandre Marchevet et Éric Gentils, de
… pas toujours fleuries…
… et une cloison constituée de lentilles colorées…
… le tout pour sensibiliser le visiteur sur » la nécessité et du danger des ultraviolets sur l’environnement et sur l’homme «