Après Sartène, Bonifacio et les Calanche, direction Porto-Vecchio en passant par la montagne. Au col de Saint-Eustache, les traces du gigantesque incendie des 23/24 juillet 2009 (que vous pouvez voir ici en vidéo) sont impressionnantes…
… encore plus parce que nous passons après un orage, avec un ciel chargé et des arbres calcinés sur des milliers d’hectares…
Après de nombreux virages, nous redescendons sur la côte est de la Corse, en vue de la citadelle de Porto Vecchio.
De la ville haute, nous découvrons le petit marais salant…
… les prix exagérés des restaurants, et les restes des remparts bien restaurés sur la face visible…
… mais défigurés sur l’autre face par la multiplication des climatiseurs et des terrasses des restaurants. Que fait le service territorial d’architecture dans ces abords de monuments historiques ?
Sur la route pour la plage, nous essuyons un nouvel orage. Nous croisons des dizaines de voitures qui remontent de la plage… et arrivons à Palombaggia dans une ambiance surréaliste, avec un temps chaud (26°), des cirés… et quelques baigneurs. Une des plus belles plages de Corse… Elle ne vaut pas les grandes plages du Nord-Pas-de-Calais comme Le Touquet ou Malo… Plus doux certes ici en Corse, mais les grands espaces, pas vraiment.
Le temps finit par se dégager un peu. Pour le retour vers Ajaccio, nous choisissons de prendre la nationale… Un peu plus de kilomètres, mais deux fois plus rapide !
Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…
- le départ difficile de l’aéroport de Poitiers-Biard
- Sartène,
- Bonifacio
- les Calanche
- le col de Saint-Eustache et Porto-Vecchio
- Ajaccio
- Les Sanguinaires
- Corte
- les Calanche par la mer
Après les difficultés à
…en repérant de nombreux vestiges de fortifications. Dans une petite rue, ne pas rater la boutique du photographe William Moureaux, art et images : il y vend des photographies… et des cartes postales très originales au même prix que les cartes ordinaires ailleurs, vous pouvez les découvrir dans sa galerie de photographies à tirage limité. Il a aussi une activité classique de photographe (mariages, portraits, autres événements familiaux, communication d’entreprise, etc.).
Après quelques semaines passées
En tout cas, il n’y a pas photo par rapport à
Avant de vous détailler, voici quand même une vue des deux allégories de Barrias qui encadrent l’horloge et la date (MDCCCXXV/1875)…
…ainsi qu’un détail de la tête sur la clef de l’arc de la porte d’entrée et qui est une allégorie de la ville de Poitiers…
La cathédrale Notre-Dame (ou Sainte-Marie) et son cloître sont classés monuments historiques depuis 1862… et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France (78 édifices sont concernés) depuis 1998. Située à l’emplacement du castrum romain, la cathédrale romane a été détruite par un incendie en 1258. Reconstruite à la fin du 13e siècle pour le chœur (abside, chapelles rayonnantes et déambulatoire), le chantier se poursuit au 14e siècle dans la nef et le transept. La façade est refaite au 15e siècle. Un nouvel incendie en 1793 l’endommage sérieusement et elle subit d’importantes restaurations au 19e siècle… L’édifice que l’on voit maintenant est donc éclectique et plus néo-gothique que gothique… Les tours de la façade et leurs flèches (de toute façon, on manque de recul pour les photographier) datent des années 1873-1878… et sont dues à Émile Boeswillwad, un architecte disciple de Viollet-le-Duc ; la grande rosace date de la fin des années 1920.
Adossé au sud de la nef, le cloître est plus intéressant (enfin, je n’ai rien contre le néo-gothique)… mais en plein travaux de restauration. C’est l’un des plus grands cloîtres gothiques (13e-14e siècles) de France, mais il faudra revenir pour le visiter. Il sert aussi de dépôt lapidaire.
Quitte à visiter du néo-quelque chose (gothique en l’occurrence), autant aller voir l’église Saint-André, dans le Petit-Bayonne, au style plus homogène que la cathédrale. Elle a été construite grâce à un legs de 1846 par Hippolyte Durand, architecte diocésain, et Hippolyte Guichenné, architecte, entre 1856 et 1862…
Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas emmenés en Grèce… Mais voilà, samedi dernier, c’était la journée annuelle des archéologues de Poitou-Charentes, à Angoulême, pendant que les officiels allaient inaugurer le
Et là, vous tombez sur un ensemble de pierres dont l’organisation est illisible, un site complètement envahi par la végétation, sans panneau autre que le panneau d’identification… Il y a même encore la cabane de chantier au fond. Voilà ce que donnent tous les sites archéologiques s’ils ne sont pas détruits, enfouis ou restaurés et entretenus avec de gros moyens… Nous en avons de nombreux dans cet état en France… sans compter les morceaux de murs conservés, sans grand sens, dans des tas de parkings souterrains. Un petit sujet de réflexion pour le nouveau ministre de la culture ? Il a de plus urgentes questions à régler, y compris pour l’archéologie et le patrimoine…
Je n’ai pas eu le temps cette semaine de rédiger un article très complet sur Poitiers, beaucoup de sorties, lectures, broderies à vous montrer quand elles seront arrivées à destination. Mais promis, la semaine prochaine, retour d’un long article sur Poitiers, et au cours de la semaine, sur plein de choses que j’ai en réserve !
Aujourd’hui, il a fait très beau à Poitiers, même s’il fait encore frais. J’ai eu envie de retourner virtuellement à Rhodes.
Le palais des Grands-Maîtres se trouve tout en haut, au bout de cette rue. C’est là que se trouvait la seconde acropole à l’époque hellénistique, l’autre, sur le mont Smith, je vous l’ai
Mais ici, j’y suis allée en fin de matinée, plus aucune tranquillité, sauf dans les pièces en sous-sol qui renferment une collection d’objets antiques assez remarquable.
Après
L’église Saint-Spyridon est une toute petite église byzantine…
… de la même période que ce vestige de rempart qui a été construit avec des remplois (éléments repris sur des édifices plus anciens) parmi lesquels on reconnaît aisément des tambours de colonne…
Mais au détour des étroites ruelles, il faut vraiment faire attention aux scooters, aux serveurs ou encore aux tailleurs porteurs de bonnes-grâces (euh, non, pas vrai pour les tailleurs, c’était juste pour placer
Par sa situation
L’essentiel de ce que l’on voit comme fortification, avec des systèmes compliqués de portes, ouvrages avancés, remparts (sur presque 4 km de long) doublés d’un fossé, a été construit par les chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem après la perte de Saint-Jean-d’Acre (1291). Ils commencent par prendre Rhodes aux Gênois, qui y avaient installé un important site marchand, puis occupent la ville de 1309 à 1523. Ils ont résisté à plusieurs sièges, dont ceux de 1444 par le sultan d’Égypte et de 1480 par Mehmet II. Mais des boulets de canon de toutes dimensions parsèment les fossés, mais aussi les cours, et autres… La quantité de pierres utilisées pour construire et pour tenter de détruire ces remparts est énorme !
En dehors de l’histoire (très importante, on le voit encore aujourd’hui, le Proche-Orient et Jérusalem sont depuis fort longtemps au centre de nombreux conflits, et Rhodes en est une base arrière), ces remparts ont été très bien entretenus et restaurés.
La promenade sur les remparts, à l’intérieur de la ville, mais aussi dans les fossés et les petits passages en-dessous ou dans les systèmes de portes, remet vraiment le visiteur à sa taille de fourmi…
Fin octobre, j’ai arrêté mon récit de croisière en Grèce à
Mais dès le port, coincé entre les bateaux, un petit élément de fortification médiévale, du temps des chevaliers et des croisades d’après le guide (donc vers la fin du XIIIe ou le début du XIVe siècle de notre ère), mais dès que l’on s’approche, il est possible de distinguer une multitude de phases de construction, reprises, etc. À bientôt pour la suite… qui ne tardera pas, les photos sont triées et la documentation est rassemblée.