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Au commencement était la mer de Tomàs Gonzàlez

Couverture de Au commencement était la mer, de Tomas Gonzales logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions… et atteins ainsi le 1 % de livres de la rentrée littéraire 2010 (dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya).

Le livre : Au commencement était la mer de Tomàs Gonzàlez, traduit l’espagnol colombien par Delphine Valentin, Editions Carnets Nord, 2010, 224 pages, ISBN 9782355360442 (Première édition en Colombie en 1983, mais il s’agit de la première édition en français ; attention, ce titre est aussi le titre d’un livre de Maïssa Bey).

L’histoire : 1976, dans un île au large de la Colombie. J. et Elena ont quitté Medellín, après des heures de bus et encore 4 de bateau, les voici arrivés dans leur nouvelle demeure. Pas d’eau courante, un couple avec enfants, qui s’occupaient de la maison avec le précédent propriétaire et qu’ils embauchent, beaucoup de ménage à faire pour s’installer, un peu (de plus en plus) d’alcool pour aider à vivre, une malle de livres pour lui, une machine à coudre qui a été cassée dans le voyage pour elle, deux lits de camp jusqu’à la construction d’un grand lit à deux places. Très vite, on sait que l’histoire va mal se terminer, avec la mort de J… Mais comment vont-ils en arriver là, alors qu’ils rêvent de paradis? De prêt en prêt, de voyage à Medellín (le couple a été escroqué de toutes leurs économies) au montage d’un magasin qui ne vend presque qu’à crédit, de bains de mer sous les yeux curieux des villageois au montage d’une scierie sans expérience de la coupe du bois, ou comment un rêve va tourner au cauchemar…

Mon avis : ce livre est écrit dans un style très particulier, avec une sorte de distanciation au personnage principal, qui n’est jamais désigné que par J alors que sa femme et les autres personnages sont désignés par leur prénom pour les plus proches, leur nom pour les plus lointains (le cousin, certains habitants du village). La lente dérive du couple, le rêve de départ, mais aussi la progression des deux personnages sont fascinants. Elena, qui semble ne communiquer que dans le conflit, hurlant sur le chauffeur de la compagnie de bus, la femme qui s’occupe de la maison, les villageois qui la regardent sur la plage. J, qui fuit on ne sait quoi, mais surtout ses responsabilités, complètement à côté des réalités du monde et plongé dans ses livres et son journal intime, qui se réfugie de plus en plus dans l’alcool. Les villageois, qui à la fois ont du mal à les accepter, profitent de l’épicerie, craignent Elena mais accueillent J tout en exploitant ses faiblesses. Le batelier qui assure le transport régulièrement… Des portraits par petites touches, assez fascinants.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Colombie, en complément de Douze contes vagabonds du cosmopolite Gabriel García Márquez.

Enlèvement avec rançon de Yves Ravey

Couverture de Enlèvement avec rançon de Yves Ravey pioche-en-bib.jpglogo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010Je continue d’emprunter les livres nouvellement acquis par la médiathèque, et ainsi poursuivre le challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya.

Le livre : Enlèvement avec rançon de Yves Ravey, Editions de minuit, 2010, 140 pages, ISBN 9782707321251.

L’histoire : aujourd’hui dans les Alpes, en hiver, côté français mais à la frontière avec la Suisse. Jerry, qui vient de passer vingt ans en Afghanistan, revient clandestinement dans la maison familiale occupée par son frère Max (son père est mort, sa mère perd la tête en maison de retraite). Max est comptable dans une entreprise d’emboutissage, et il va accepter de participer au plan de son frère : enlever Samantha, la fille du patron, réclamer au près, Salomon Pourcelot, une grosse rançon avec laquelle Jerry financera ses activités en Afghanistan et Max partira avec sa mère… Le plan réussira-t-il ?

Mon avis : un polar court, dont la dernière page permet de comprendre les tenants et aboutissants. Un polar bien mené, et pourtant, je ne sais pas, il ne restera pas comme un grand instant de lecture pour moi… Tragédie ou comédie ? On hésite au fil des pages… Surtout que l’otage, Samantha, semble bien sympathique alors que son père, le patron, ne semble pas très net, emploie (et ne paye pas) des ouvriers syriens, utilise d’autres ouvriers comme gros bras, dispose d’une grosse partie de la rançon dans son coffre… Le point de vue est bien sûr un peu biaisé, dans la bouche de Max… qui est aussi le narrateur!

Mon vieux et moi de Pierre Gagnon

Couverture de Mon vieux et moi de Pierre Gagnon logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010pioche-en-bib.jpgCe livre figurait sur le rayon nouvelles acquisition / rentrée littéraire à la médiathèque. Il rentre dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya.

Le livre : Mon vieux et moi de Pierre Gagnon, Éditions Autrement, 2010, 87 pages, ISBN 978-2746714366.

L’histoire : de nos jours quelque part au Québec. Un jeune retraité décide d’adopter un vieux monsieur de 99 ans qui vivait dans le centre d’hébergement (chez nous, nous dirions maison de retraite…) où sa tante vient de mourir. Les services sociaux viennent visiter sa maison, recommandent des aménagements, un animal de compagnie, et Léo arrive, avec ses légers troubles cognitifs, en dépit des mises en garde de l’entourage du narrateur. Tout semble se passer assez bien, mais un jour, Léo fait une chute. Un séjour à l’hôpital, et il revient avec des problèmes de mémoire et d’orientation très importants… Le narrateur arrivera-t-il à continuer à le prendre en charge ?

Mon avis : un livre qui aborde de manière plaisante la question du grand âge et de la dépendance, de l’accueil des malades d’Alzheimer et apparentés. Un livre très court, moins de 90 pages écrites en gros, avec double interligne, même pas une heure de lecture… L’écriture avec beaucoup d’humour à la première personne permet de prendre conscience de certaines difficultés, sans insister trop, en rendant quand même compte de la vie difficile des aidants familiaux et de leur épuisement, ici, un aidant particulier, puisqu’il a laissé sa tante dans une maison de retraite puis, à sa mort, recueilli et adopté un parfait inconnu.

Il y a quand même une chose qui me surprend, la retraite au Québec serait-elle à 50 ans pour les fonctionnaires??? Je m’explique, le vieil homme adopté a 99 ans. Page 11, le narrateur :  » en ce qui me concerne, je termine tout juste une carrière dans la fonction publique « , page 24 :  » le demi-siècle nous séparant ne semble occuper que peu d’espace « , page 60, au sujet de sa carrière passée :  » pendant près de trente ans […] « . Bon, alors, trente ans de service et retraite au Québec??? Ou juste une incohérence de l’auteur?

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Canada (plus canadien que Chez Borges de Alberto Manguel que j’avais placé pour ce pays…

Apocalypse bébé de Virginie Despentes

Couverture de Apocalypse bébé, de Despentes pioche-en-bib.jpglogo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010Ce livre a reçu le prix Renaudot 2010, mais je l’avais réservé avant à la médiathèque, ayant vu qu’il revenait souvent dans les critiques dans les revues et sur les blogs… avec des avis très contrastés, certains ont adoré, d’autres détesté… Il rentre aussi dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya.

Le livre : Apocalypse bébé de Virginie Despentes, Éditions Grasset, 2010, 343 pages, ISBN 978-2246771715.

L’histoire : à Paris aujourd’hui. Lucie, employée dans une agence de détectives privés spécialisée dans la surveillance d’ados paumés et de nettoyage de pages web, prend un savon par une cliente dans le bureau de son chef… Elle a perdu la trace de Valentine, 15 ans, qu’elle surveillait depuis 15 jours, et sa grand-mère n’est pas contente… mais lui demande quand même de retrouver sa petite-fille. Pas formée à ce type de recherche, Lucie demande l’aide de la Hyène, un mythe du milieu des détectives, free lance, lesbienne militante (Lucie a peur de tomber entre ses griffes). Très vite, il apparaît que Lucie a changé ces derniers mois, changement vestimentaire, rejet du portable, des copains (en fait, elle n’en a pas vraiment, dans sa nouvelle école pour riches paumés)… Son père, avec qui elle vit, écrivain sur le déclin, ne pense qu’à son nouveau livre qui vient de sortir, sa grand-mère est trop intrusive. Sa mère l’a abandonnée quand elle était bébé, mais il apparaît vite de Valentine a retrouvé ses cousins et son autre grand-mère… Enlèvement, fugue? En passant par Bourges, l’enquête mène les deux femmes à Barcelone…

Mon avis : trop trash à mon goût… les scènes de partouses bissexuelles sont de trop! Comme le père de la jeune disparue, j’imagine l’auteure… Je cite, page 41 :

Mais il y avait eu Internet. Aujourd’hui, il devait faire un effort constant pour ne pas passer ses journées à tourner en rond sur la toile, hagard et accablé. Les commentaires. Cet anonymat crapuleux, litanie d’insultes obstinées, délivrées par des incompétents. […] Les commentaires de la toile. Il ne s’y faisait même pas insulter. Il aurait voulu pouvoir s’affoler, s’offusquer, se plaindre du traitement qui lui était réservé. Mais il n’était même pas jugé assez intéressant pour que les veaux tarés lui fassent l’aumône d’un mauvais sort. Il en était réduit à écrire, lui-même et sous pseudonyme, quelques phrases de louange subtilement critique sur les forums et blogs littéraires.

Les lecteurs incompétents de la toile, peut-être, mais ils disent ce qu’ils pensent des livres, genre j’aime / j’aime pas, sans se laisser corrompre comme les critiques littéraires ou les jurés de prix littéraires… (vous pouvez relire ma position sur la critique ici). Alors sur ce coup là, moi, je n’ai pas aimé! Pas seulement à cause des pages de sexe trash, aussi pour le manque de consistance des personnages, le style qui ne me convient pas, l’histoire improbable (avec la bonne-sœur à Barcelone, la fin du roman, par exemple). Passer du point de vue d’un narrateur à l’autre ne me gène pas, d’habitude, mais là, c’est un peu trop hermétique entre chaque point de vue. Le portrait d’une époque, conclut la quatrième de couverture… j’espère bien que ce n’est pas le cas!

Jardin d’hiver de Thierry Dancourt

Couverture de Jardin d'hiver, de Dancourt pioche-en-bib.jpg logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010 La médiathèque commence à acheter et recevoir les livres de la rentrée littéraire 2010, je peux donc continuer le challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya. Et voilà, j’en suis à trois livres sur sept au minimum, je suis sur la bonne voie, j’ai jusque juillet 2011 pour terminer ce défi… où il est bien sûr possible de lire plus de sept livres.

Le livre : Jardin d’hiver de Thierry Dancourt, éditions de la Table Ronde, août 2010, 169 pages, ISBN 9782710367338.

L’histoire : aujourd’hui en automne et en hiver à Royan… Hier, pendant la seconde guerre modiale, à Royan.. hier, il y a peu, à Paris… Pascal Labarthe, le narrateur, arrive par l’autocar en automne à Royan. Il cherche un hôtel, trouve l’Océanic, que le propriétaire est en train de fermer. Il ne loue plus qu’une chambre, à Serge Castel, un VRP qui vient y habiter lorsqu’il cherche des clients dans la région, des vieilles dames plutôt, pour leur placer de l’électro-ménager. À Paris, avec Helen, une jeune femme qui est venue quelques mois à Paris travailler pour des studios. À Royan, découverte d’une villa qu’il recherchait, d’une jeune étudiante qui termine une thèse sur la logique. À Royan, pendant la guerre, une jeune fille, et sa voisine, juive, raflée avec sa famille.

Mon avis : mitigé… Vous avez trouvé mon résumé décousu? Le livre l’est aussi. alors certes, il y a des portraits sympathiques, notamment le vieux monsieur Smeyers qui vient lire des journaux de sa jeunesse à la bibliothèque, une bibliothèque terrible, d’où les livres disparaissent… Le portrait de Royan en hiver est très réaliste aussi, moche, morte (ce fut ainsi que je découvris Royan pour la première fois en arrivant dans la région, en 1992…). D’ailleurs, je n’aime pas cette ville reconstruite (entièrement rasée par un bombardement allié), trop de monde en été, trop désert en hiver. Mais Royan vient d’obtenir en novembre 2010 le label ville d’art et d’histoire, peut-être y aura-t-il des opérations de valorisation et de dynamisation hors saison? Après, trop d’approximation, comme ce couple de jeunes retraités, qui vient d’une bourgade près de Poitiers, Beaulieu, en fait, c’est juste un quartier de Poitiers… On ne peut pas non plus parler DES Poitou-Charentes (à plusieurs reprises dans le livre), éventuellement du Poitou (les deux départements actuels de la Vienne et des Deux-Sèvres, et historiquement ce qui correspond à une grande partie de la Vendée) et des Charentes (Charente et Charente inférieure devenue maritime), sinon, il faut parler de (ou du) Poitou-Charentes. Alors, quelques bonnes pages, mais trop brouillon, un récit trop emmêlé aussi entre aujourd’hui et hier, entre Royan et Paris. N’hésitez quand même pas à vous faire votre vais vous-même, j’ai lu beaucoup de critiques positives sur ce livre, ce n’est pas parce que je n’ai pas vraiment mordu que vous ne l’aimerez pas. Et il est court, vite lu…

Mangue amère de Bulbul Sharma

Couverture de Mangue amère de Bulbul Sharma pioche-en-bib.jpg logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010 La médiathèque commence à acheter et recevoir les livres de la rentrée littéraire 2010, je peux donc commencer sérieusement le challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya.

logo tour du monde en lecture Et je fais d’une pierre deux coups, ce livre entrant dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de l’Inde.

Le livre : Mangue amère de Bulbul Sharma, traduit de l’anglais (Inde) par Mélanie Basnel éditions Philippe Picquier, septembre 2010, 171 pages, ISBN 978-2809702002.

L’histoire : en Inde aujourd’hui. Pour l’anniversaire des funérailles de Bharueai Jog, il convient que des femmes de sa famille (huit ici, menées par Badibua préparent un repas constitué de ses mets préférés, ce qui leur prendra de l’aube à l’heure du déjeuner. En épluchant les légumes puis en préparant les divers plats, chacune de ces femmes prend la parole à tour de rôle pour raconter une anecdote, une histoire qui met en scène une femme, presque toujours mariée dans le cadre d’un arrangement, vivant selon la tradition dans la belle-famille et dans une relation à la nourriture et à la préparation des repas.

Mon avis : un livre que j’ai dévoré, même si, après avoir lu la dernière histoire, je n’aurais eu droit qu’à un curry ultra-léger réservé aux malades et à ceux qui n’ont jamais vécu en Inde! Mais les piments ne sont pas que dans les plats, ils sont aussi dans les histoires, qui montrent une Inde traditionnelle, la femme soumise à sa belle-famille (et surtout la belle-mère) et aux prêtres de divers temples. Mais aussi la ruse de ces femmes pour prendre le contrôle de leur mari, qu’elles n’ont souvent pas choisi. L’exil pour les études ou le travail, en Inde ou aux États-Unis, des hommes surtout, est aussi évoqué au fil de ces pages qui cachent derrière un ton badin une réalité profonde et difficile pour ces femmes. Un livre à lire absolument si vous le trouvez !

La forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé

Couverture de La forêt des mânes de Grangé Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 pioche-en-bib.jpg Voilà quelques semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a une longue queue électronique à la médiathèque. Celui-ci est le dernier que j’ai lu dans le cadre de ce défi, ce qui me fait dix livres de la rentrée littéraire 2009 lus cette année… en attendant la rentrée littéraire 2010 en septembre.

Le livre : La forêt des Mânes, de Jean-Christophe Grangé, éditions Albin Michel, 508 pages, 2009, ISBN 978-2226194008.

L’histoire : aujourd’hui, à Paris et au Nicaragua, au Guatemala et en Argentine. Jeanne Korowa, juge d’instruction, enquête à Paris sur une série de meurtres particulièrement sauvages. Trois femmes ont été sauvagement assassinées, démembrées. puis le meurtrier s’est livré au cannibalisme avant de préparer des mises en scène macabres. Quel lien y a-t-il entre ces femmes? L’une, généticienne, semblait avoir reçu récemment un étrange échantillon qui pourrait être à l’origine de son meurtre. Parallèlement, elle vit mal sa rupture avec François Taine, un enquêteur. Elle fait poser illégalement un micro chez le psy de celui-ci, Antoine Féraud, et tombe sur une séquence étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé l’intrigue du thriller, l’enquête menée tambour battant avec en toile de fond l’autisme, les enlèvements d’enfants en Amérique du Sud dans les années 1960. Mais j’ai été agacée par le parti pris sur l’homme de Néandertal… Avait-il 48 chromosomes, comme nos cousins chimpanzés, ou 46, comme nous, le débat existe certes, mais ne pourra pas être vraiment résolu… car une de nos paires correspond à la fusion de deux paires de chromosomes de nos cousins, ce qui fait que globalement, il n’y a pas de grandes différences, tous les gènes sont présents, pas forcément au même endroit (c’est le même principe que dans les translocations, voir Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques pour plus d’informations). Les chromosomes ne sont visibles qu’à une certaine phase de multiplication, impossible à avoir donc à voir chez Néandertal, pour lequel on ne peut étudier que le matériel génétique total… qu’il soit porté par 23 ou 24 paires de chromosomes n’a pas grande importance. Sauf au moment de la reproduction, puisque si le nombre de chromosomes est différent, ils vont avoir du mal à s’apparier, se rassembler par paires identiques pour former l’œuf. Sur Néandertal, si vous passez en Poitou-Charentes cet été, vous pouvez faire un petit détour au Paléosite de Saint-Césaire, en Charente-Maritime, entre Saintes (en Charente-Maritime) et Cognac (en Charente), entièrement consacré à Néandertal.

Trois femmes puissantes de Marie NDiaye

Couverture de trois femmes puissantes de Marie Ndiaye pioche-en-bib.jpgAvec ce livre, prix Goncourt 2009, j’atteins 1,3% des livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page. J’ai enfin réussi à l’avoir à la médiathèque.

Le livre : Trois femmes puissantes, de Marie NDiaye, Collection Blanche, éditions Gallimard, 317 pages, 2009, ISBN 9782070786541.

L’histoire : entre Dara Salam, Dakar, Paris et la Gironde. trois chapitres, trois récits, trois femmes. Norah retrouve son père à Dakar après plusieurs années à Paris. Son père qui l’a abandonnée, elle, sa mère et sa sœur, en retournant au pays avec son fils, Sony. Mais aujourd’hui, sous le flamboyant en fleur, le père a besoin de sa fille, devenue avocate, je vous laisse découvrir pourquoi, ainsi que la vie des deux autres femmes. Fanta, en Gironde, et Khadi Demba, qui tente de fuir le Sénégal…

Mon avis : le troisième récit m’a beaucoup touchée, mais j’ai eu du mal à rentrer vraiment dans les deux premiers chapitres. Peut-être le rythme lent de l’écriture, ou bien le changement de point de vue et de narrateur à la fin de chaque chapitre ? D’autant que dans le second, c’est plutôt Rudy Descas, le narrateur à la vie ratée, qui est au centre du récit, que Fanta, qui n’apparaît qu’en filigrane… et dans la dernière page du chapitre où elle devient narratrice. Avis mitigé donc pour ce prix Goncourt 2009.

Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 Avec ce livre, j’atteins 1,3% des livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. J’ai enfin réussi à l’avoir à la médiathèque. Je vais poursuivre mes lectures jusqu’en juillet.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg

Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 Couverture du tailleur de pierre de Camilla Läckberg Voilà trois semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres (voici le sixième). Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a encore et toujours une longue queue électronique à la médiathèque.

Le livre : Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg , traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus, collection Actes Noirs, éditions Actes Sud, 475 pages, 2009, ISBN 978-2742786626.

L’histoire : à Fjällbacka, aujourd’hui. Un pêcheur de pioche-en-bib.jpghomards ramène dans sa nasse le cadavre d’une enfant. Très vite, il apparaît que ce n’est pas une noyade accidentelle mais un meurtre. Dans le village, l’enquêteur Patrik Hedström lève des tas d’histoires sordides de voisinage, de relations entre les gens, pas vraiment aidé par le policier que le commissaire lui associe. À Fjällbacka toujours et Strömstad, en 1923, l’histoire s’intercale dans le récit principal. Agnès, la jeune fille du patron de la carrière, tombe amoureuse d’un tailleur de pierre. Enceinte, elle est mariée de force et chassée par son père.

Mon avis : bof… il y a des passages vraiment trop longs, comme la description de l’hyperactivité dont souffrait la petite fille, le syndrome d’Asperger (autisme de haut niveau) de l’un des voisins, la dépression larvée de la femme de l’enquêteur, le grand-père par alliance qui souffre et ne veut pas aller à l’hôpital, un pédophile qui rode… Pourquoi cette collection (où il y a Millénium de Stieg Larsson) ne publie que des pavés de plus de 400/450 pages ? Je ne pense pas que je lirai les deux premiers épisodes de cette série, La princesse des glaces et Le prédicateur.

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Peur noire de Harlan Coben

Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 Couverture de peur noire d'Harlan Coben Voilà quelques semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres (celui-ci est le cinquième). Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a une longue queue électronique à la médiathèque. Depuis, j’ai aussi lu Sous haute tension et Sans laisser d’adresse de Harlan Coben.

Le livre : Peur noire, de Harlan Coben, traduit de l’anglais par Paul Benita, éditions Fleuve Noir, 342 pages, 2009, ISBN 978-2265076723.

pioche-en-bib.jpgL’histoire : New-York, à la fin des années 1990. Myron Bolitar se traîne dans son métier d’agent sportif, son agence décline. Un jour surgit son ex-petite amie, Emily Downing, qui l’avait plaqué pour aller épouser Greg, son pire ennemi, un joueur de basket qui n’avait pas hésité à le faire blesser lors d’un match. Seulement voilà, Jérémy, fils d’Emily (et finalement de Myron Bolitar), 13 ans, a une anémie de Franconi et doit recevoir une greffe de moelle osseuse. La base de données a bien trouvé un donneur compatible, mais n’arrive pas à mettre la main dessus. Emily demande donc à Myron de le retrouver coûte que coûte, pour sauver Jérémy.

Mon avis : bof… Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de livre de cet auteur et les aventures de Myron Bolitar. J’avais bien aimé certains titres, comme Balle de match. C’était peut-être aussi l’avis de l’éditeur… Paru en 2000 aux États-Unis, il n’a été publié en France que fin 2009.