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Voyage en mer Egée (8), Rhodes, le musée archéologique

Rhodes, musée archéologique, salle de malades Gros coup de vent entre minuit et 4h du matin. Dans la résidence, il n’y a que quelques branches et petits arbres qui sont tombés. Pour le jardin, je n’y suis pas encore passée. En ville, j’ai vu une voiture bien écrasée par la chute d’une cheminée, quelques tuiles ici et là, mais vraiment pas trop de dégâts. Le soleil brillait ce matin. Du coup, cela m’a donné envie de retourner à Rhodes.

Rhodes, musée archéologique, chapelle de la salle de malades Le musée archéologique de Rhodes se trouve dans l’ancien hôpital des chevaliers. Je trouve très dommage que la lecture du bâtiment qui contient le musée ne soit pas mieux mis en valeur.

Rhodes, musée archéologique, galeries du rez-de-chaussée et du premier étage, au centre de l'étage, la porte de la salle des malades dans l'axe de la chapelle Sans guide, difficile de comprendre le bâtiment à l’exception de la très grande salle des malades avec sa chapelle, au premier étage, qui fait un peu saillie en façade.

Rhodes, musée archéologique, salle de malades Le bâtiment a été construit entre 1440 et 1484, par l’ordre hospitalier et militaire de Saint-Jean-de-Jérusalem pour accueillir et soigner les pélerins (petit rappel, les chevaliers ont été chassés de la forteresse de Saint-Jean-d’Acre en 1291 et on accosté à Rhodes en 1306, d’où ils ont chassé les Génois en 1309. Ils occupèrent l’île de Rhodes jusqu’en 1523). La construction, en grand appareil de pierre de taille, est très soignée.

Rhodes, musée archéologique, la cour du musée Les collections du musée sont composées d’éléments trouvés sur l’île, et reflètent donc son passé protohistorique (mycéniens, minoens), grec, romain, etc. Et bien sûr, des tas de boulets de canon, que l’on trouve partout, en ville comme dans les fossés des remparts. Quelques belles statues, des mosaïques déposées dans les cours, mais je préfère les objets de la vie quotidienne… qui sont heureusement aussi présentés dans quelques salles désertes à l’heure matinale où j’ai fait la visite.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. Mykonos ;
  2. Éphèse, la bibliothèque ;
  3. Éphèse (2) ;
  4. Patmos ;
  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes (c’est aujourd’hui) ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et la Palais des Grand-Maîtres ;
  11. Rhodes, une villa ;
  12. Rhodes, le départ
  13. et bientôt la suite…

Musée du Quai Branly à Paris contre musée royal d’Afrique à Bruxelles

Façade Sur Seine du musée du Quai Branly Lors de mon marathon parisien mi août, j’étais passée au musée du Quai Branly, où a toujours lieu l’exposition-dossier Planète métisse dont je vous ai déjà parlé. Je viens de recevoir à corriger les épreuves d’un article pour un colloque auquel j’ai participé l’année dernière à Bruxelles. À cette occasion, j’avais prolongé le séjour le week-end et mon père m’avait rejoint le dimanche. Nous avions alors visité le musée royal d’Afrique centrale à Tervuren. Alors, cela m’a donné envie de faire une petite comparaison… L’histoire coloniale de la France et de la Belgique est à l’origine de la constitution de la plus grande partie de ces deux collections, alors pourquoi ne pas les comparer ?


Domaine Musée du Quai Branly à Paris Musée royal d’Afrique centrale à Bruxelles
Accès Soit à pied par les quais de la Seine, soit par le métro, avec le flux des visiteurs de la Tour Eiffel voisine Par un charmant trajet dans un vieux tramway à travers la banlieue bruxelloise (prévoir une bonne demi-heure depuis le parc du centenaire)
Architecture Résolument contemporaine, due à Jean Nouvel Dans un château daté de 1910 qui fait l’objet d’un projet de rénovation, travaux à partir de 2010 sans fermeture du musée
Environnement Un jardin contemporain de Gilles Clément et la Seine Un grand parc, avec étang, canal et de nombreux visiteurs. Idéal pour une promenade ou un pique-nique.
Les collections Sur tous les continents à part l’Europe Sur l’Afrique centrale et notamment le Congo
La présentation Résolument Beaux-Arts, ceux qui veulent avoir une idée du fonctionnement des objets ou de leur fabrication, etc., doivent regarder des films sur de minuscules écrans sans confort le plus souvent (debout, avec les bruits de la salle et des autres visiteurs). De belles vitrines, de beaux soclages, un bel emballage pour de beaux objets sans vie Des vitrines à l’ancienne, mais des fiches pédagogiques qui mettent l’accent sur le côté ethnographique
Le restaurant Chic, branché et un peu cher, avec peu de choix, et une partie seulement de la carte rappelle le thème du musée Façon cafétéria pour le service, mais plats variés, copieux et pas chers. Des plats africains, c’était excellent

Les deux se complètent bien, en fait… L’un ultra moderne et qui oublie que ces objets ont eu une vie. L’autre au charmant charme désuet. Pour mes amies lectrices belges, n’hésitez pas à aller à Tervuren si vous ne connaissez pas ! Et vous me raconterez votre impression.

Exposition Planète métisse au musée du quai Branly à Paris

La façade sur Seine et le jardin du musée du quai Branly Le musée du quai Branly à Paris organise jusqu’au 19 juillet 2009 une exposition dossier (donc entrée avec l’entrée du musée) dans la galerie suspendue ouest, exposition intitulée Planète métisse : to mix or not to mix. Certes, vous avez encore du temps pour la visiter. Je l’ai vue lors de mon marathon d’expositions à Paris mi août. Alors qu’il y avait du monde dans le musée et à l’exposition Polynésie, cet espace était quasiment désert. Le pari de l’exposition est de montrer les métissages, ce que la découverte d’un peuple a apporté à l’autre et vice-versa. Par exemple, un saint Sébastien en ivoire venant de Goa en Inde, vêtu d’un pagne, ou des poires à poudre à décor orientalisant. Surtout, ne ratez pas les codex d’Amérique du Sud, qui sont des pièces rarement montrées en raison de leur fragilité (l’un d’eux devra d’ailleurs faire un séjour de quelques mois à l’abri de la lumière au milieu du temps de cette exposition). À la fin du parcours, il y a un module avec des projections de films genre arts martiaux ou conquête de l’ouest. Juste à côté, un petit module avec un dispositif que j’ai adoré. un arbre à musique. Il est composé de tuyaux aux couleurs vives avec les petits hauts-parleurs qui diffusent de la musique de type samba. Les rares visiteurs qui y sont entrés n’ont pas vu que cet arbre diffusait des musiques, alors, tentez l’expérience !

Dragons asiatiques

arque-page avec un dragon

Pour les amateurs et amatrices de dragon, et plus particulièrement pour Zazimuth, Cath / Cathdragon et Faby /Fil de dragon je voulais vous signaler depuis longtemps le jeu des dragons mis en place par le musée national des arts asiatiques / Musée Guimet à Paris. D’abord, cliquez ici pour entrer dans Dragon et compagnie… Allez, je vous laisse jouer au quizz, j’attends de vos nouvelles pour mon retour de croisière en Grèce ! Et vos scores… en toute honnêteté bien sûr.

Et si vous passez par Paris, faites un petit détour par ce musée (place d’Iena), rénové il y a quelques années, et où j’ai fait un de mes stages de conservatrice… (avant les travaux). Il vaut vraiment la visite.

Retrouvez mon marque-page Dragon ici.

Merci à mes collègues qui ont trouvé ce site… en cherchant des espaces pédagogiques pour alimenter nos réflexions au boulot.

Aujourd’hui, je suis à Mykonos et Kusadasi…

Exposition Polynésie au musée du quai Branly à Paris

La façade végétale du musée du Quai Branly Le musée du quai Branly à Paris organise jusqu’au 14 septembre 2008 une exposition dossier (donc entrée avec l’entrée du musée) dans la galerie suspendue est, exposition intitulée Polynésie, arts et divinités, 1760-1860. S’il y a certes de très beaux objets, à voir absolument, le parti pris par le musée me dérange beaucoup. À nouveau, il s’agit de présenter les objets pour leur « beauté », mais ils sont absolument déconnectés de leur contexte ethnographique ou de leur usage. Si le visiteur veut comprendre ce qu’est un battoir à écorce ou comment se fabrique le papier en écorce (en fait, c’est à peu près comme la fabrication du papyrus), il n’a aucune explication dans l’exposition ni dans le catalogue. Pas sûr non plus que dans les salles du musée, il arrive à trouver dans la multitude de minuscules écrans le petit film qui en parle… Et les masques en plume, comment étaient-ils fabriqués ?
De même, il y a un long développement sur la collecte de ces objets et la christianisation de ces îles, mais rien sur le cannibalisme dont ont été victimes certains de ces missionnaires. Si, quand même un petit post-it de 20 cm de long montre l’usage des grands tambours avec en arrière-plan une scène de cannibalisme. Et pourtant, la maladie de Creutzfeldt-Jakob a été décrite pour la première fois dans ces îles, chez des cannibales qui avaient mangé des cerveaux de personnes trop âgées atteintes de cette maladie ! Pourquoi ne pas en parler ? Cela fait partie de la culture de certaines de ces îles, et certains objets ne peuvent pas se comprendre en dehors des cérémonies très particulières qui ont pourtant été décrites très tôt par les voyageurs et les missionnaires… Sans doute les responsables de cette exposition pensent-ils que ça dévalorise les hommes (et les femmes, on n’en parle jamais) qui ont créé ces  » beaux objets  » que de dire que certains étaient liées à des pratiques cannibales.
Si vous êtes à Paris ou si vous y passez dans les prochains jours, allez quand même voir cette exposition, certains objets sont vraiment exceptionnels. mais si vous voulez savoir à quoi ils servent, comment ils ont été fabriqués, ne comptez ni sur le catalogue, ni sur l’audioguide. Passez un peu de temps dans la section Polynésie, sur les petits écrans en bordure de salle, ou renseignez-vous par d’autres moyens.
En guise de clin d’œil, retrouvez le phare de Pointe Vénus à Tahiti que je viens de broder en marque-page !
Petit indice pour la devinette de ce matin : ce n’est pas un poisson, ni un doudou, ce ne sont pas des rubans, des boutons, du tissu ou autre kit de survie de brodeuse… ça a un rapport avec la région Poitou-Charentes… De nouvelles idées ?

Caen, jardin de sculptures du musée des Beaux-Arts

Sculptures de Huang Yong Ping dans le jardin des sculptures du musée des beaux-arts de Caen En 2007 a ouvert le jardin des sculptures du musée des Beaux-Arts de Caen (sur ce lien, vous avez une photo de chacune des sculptures citées ici), dans l’enceinte du château. D’après la plaquette que j’ai reçue, il doit y avoir cinq œuvres.

Je vous ai déjà parlé l’autre jour un aperçu de celle qui est la plus spectaculaire, One man, nine animals, en fonte d’aluminium, de Huang Yong Ping (1999, dépôt du FNAC ou Fond national d’art contemporain). En voici une autre vue, prise depuis le rempart. C’est vraiment celle qui est la plus impressionnante, avec ses sculptures d’animaux plus ou moins fantastiques sur de hautes colonnes en tronc d’arbre, sauf l’homme, tout petit sur une charrette au milieu de la cour.

Les autres œuvres sont Sans titre (un gros truc en résine peinte de couleurs vives) de Damien Cabanes (1999, également un dépôt du FNAC), Grand Guerrier de Antoine Bourdelle (dépôt du musée Bourdelle à Paris, du même artiste, voir Héraklès archer) et Grande Femme I de Giacometti, qui est juste devant la porte du musée et que je croyais faire partie de l’exposition En perspective, Giacometti. Il s’agit d’ailleurs d’un dépôt de la fondation Alberto et Annette Giacommetti, qui co-organise l’exposition. Enfin, je n’ai pas trouvé la dernière sculpture, qui ne se trouve plus dans la pelouse devant le musée, Homme qui marche sur colonne de Rodin, dépôt du musée Rodin à Paris.
Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Reflets d’or au musée national du Moyen-Âge / thermes de Cluny

Les thermes de Cluny à Paris, vus depuis le boulevard Saint-Michel Je vous avais prévenu, il ne faut pas me lâcher deux jours à Paris avec une amie aussi folle d’expositions que moi… Et ceci n’est encore qu’un début ! Car nous avons vu tout ça en deux jours, le lundi, je suis allée seule au Musée d’archéologie nationale, anciennement musée des antiquités nationales, dont le nom apparaît toujours sur le site internet officiel. C’est à Saint-Germain-en-Laye, à un bout de la ligne A du RER. J’y allais pour un projet avec Oxford, prélever des échantillons pour datation au radiocarbone, rien à voir donc… Si vous êtes curieux, vous retrouverez tout cela sur mon site personnel, lieu d’échange avec des Paléolithiciens. Et aussi papoter un peu avec la responsable du département du Paléolithique, Catherine Schwab, que je n’avais pas vue depuis longtemps. Mais aujourd’hui, je voulais vous parler du musée national du Moyen-Âge/thermes de Cluny, qui a pour point commun avec le Musée d’archéologie nationale d’avoir testé au premier semestre 2008 la gratuité de certains musées nationaux, opération suspendue sans publicité depuis le 1er juillet.

En ce moment donc, et jusqu’au 1er septembre 2008, a lieu une exposition très pointue intitulée Reflets d’or, d’Orient en Occident, la céramique lustrée, IXe – XVe siècle. Cette exposition a été organisée avec le département des arts islamiques du musée du Louvre, département qui est en pleine restructuration. De quoi parle l’exposition ? De la céramique à décor de lustre métallique… Que des termes techniques, qui ne vous diront sans doute pas grand chose, et si vous ne connaissez pas avant, il y a peu de chance que vous ayez compris après la visite, sauf si vous prenez le temps de lire de très (trop) longs panneaux… Pour essayer de vous expliquer, il s’agit d’un décor fait d’oxydes de cuivre et d’argent et faisant l’objet d’une cuisson très particulière, après la première cuisson des céramiques…

Mais si vous ne connaissez pas ce musée, il faut vraiment que vous le visitiez – à moins que vous ne soyez handicapé, car côté accessibilité, c’est un des pires musées que je connaisse. Il est situé dans l’ancien hôtel à Paris des abbés de Cluny, et une grande partie est constituée de thermes romains, que vous pouvez voir quand vous passez sur le boulevard Saint-Michel. Cette partie est actuellement en cours de rénovation. Parmi les collections du musée, ne ratez surtout pas la très célèbre tapisserie de la Dame à la licorne, qui a le droit depuis quelques années, enfin, à une salle bénéficiant de bonnes conditions de conservation (sur la page que je vous ai mise en lien, cliquez sur les petits boutons en bas pour voir la suite et les détails de cette tapisserie). J’adore aussi la très belle collection d’émaux de Limoges.

La prochaine exposition aura lieu du 1er octobre 2008 au 12 janvier 2009 et pour thème Celtes et Scandinaves, rencontres artistiques, VIIe – XIIe siècle.

Caen, le musée des Beaux-Arts

La cour du musée des beaux-arts de Caen

Hier, certaines d’entre vous ont bien aimé Bridget Riley. Aujourd’hui, je vous invite à une autre visite. J’y étais par un week-end pluvieux il y a trois semaines. J’essaye de vous préparer pour ce soir l’avancée – enfin, la quasi stagnation – de la boîte ovale et plus ou moins en forme de fleur, que je dois fabriquer pour le SAL bonbons.

Le musée des Beaux-Arts de Caen est situé dans l’enceinte du château, dans un bâtiment neuf qui s’insère plutôt bien dans le cadre historique. Je vous ai déjà parlé des expositions En perspective, Giacommetti et Giacometti, Leiris et Illiazd , qui ont lieu jusqu’au 31 août 2008.

En sortant des expositions, j’ai fait un tour dans le musée. Au passage, il faut souligner que la ville de Caen a choisi la gratuité pour l’accès aux collections permanentes, que ce soit au musée des Beaux-Arts, au musée de Normandie ou au musée du CPIE (centre permanent d’initiation à l’environnement), situé dans l’enceinte de l’abbaye aux hommes et que je n’ai pas pu visiter car il est fermé le samedi et tôt le vendredi.

Pour le musée des Beaux-Arts, je voudrais juste vous parler de quelques œuvres qui m’ont attirées, et non de l’ensemble des collections – dont beaucoup d’œuvres des XVIIIe et XIXe siècles pleines de sujets allégoriques, mythologiques et religieux que j’ai du mal à apprécier. Je voudrais vous signaler deux ensembles d’artistes contemporains qui auraient eu toute leur place à traces du sacré que j’ai vue en mai et qui vient de se terminer au Centre Georges-Pompidou. La première est un diptyque de Gérard Garouste, intitulé Isaïe d’Issenheim, réalisé en 2007 et actuellement en prêt au musée. Dans un décor d’architecture gothique, un ange ficelé et bailloné, des personnages grotesques et destructurés. Si vous voulez voir ce que ça donne, vous pouvez essayer de trouver en bibliothèque le livre de François Rachline, Gérard Garouste, peindre, à présent (2004, éditions Fragments). Et la poste a édité récemment un timbre à 1,33 €. Voir aussi L’intranquille. Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou.

La seconde œuvre est présentée dans la salle voisine. Il s’agit d’un ensemble de trois grandes toiles où sont présentées des formes à la façon de coupes anatomiques de l’os du bassin (bon, je ne suis pas sûre que vous voyez à quoi ça peut ressembler), réalisées en 1997 par Isabelle Champion-Métadier et qui ont pour titre respectivement L’Annonciation, Le jugement dernier et Corne d’Afrique. Le musée de Caen lui avait consacré une exposition en 2002. En 2007, une autre avait eu lieu au musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) de Nice, dont vous devez pouvoir trouver le catalogue (édité chez Gallimard) dans certaines bibliothèques.

Le musée a aussi un bistrot très sympa, à tarifs raisonnables, avec une programmation culturelle qui semble intéressante.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Rétrospective Bridget Riley au musée d’art moderne de Paris

Le musée d'art moderne de la ville de Paris Ce week-end, j’ai surtout travaillé à des … chut… surprises ! En attendant qu’elles arrivent à destination, voici dans les prochains jours quelques articles sur mes visites à Paris et à Caen, un peu de lecture, et quand même quelques petites choses que je peux vous montrer.

Demain 26 août et après-demain, la projection du film de Trafic Images, d’abord annulée, aura finalement lieu à la Carrière de Normandoux à Tercé, près de Poitiers, mais accompagné d’un autre groupe, la coopérative à bricole.

Jusqu’au 14 septembre 2008, le musée d’art moderne (MAM) de la ville de Paris organise dans ses espaces habituels d’exposition une Rétrospective Bridget Riley. Et bien, j’ai aimé les seules œuvres qui ne sont pas dans le style de l’artiste, des œuvres de jeunesse dans la première salle, des années 1950, dont des tableaux à la manière de Seurat (copie du Pont de Courbevoie).

La salle suivante fait carrément mal aux yeux et à la tête : nous entrons en pleine abstraction en noir et blanc, que Briget Riley explore à fond dans les années 1960. Bandes noires, carrés noirs, damiers noirs, cercles noirs… de différentes dimensions, suivant différentes combinaisons… Dans les autres salles réapparaît la couleur (enfin, d’abord seulement trois couleurs, puis un peu plus), et dans la dernière pièce, de grands tableaux plus récents (années 1990 et 2000), avec des couleurs pastel et des formes plus arrondies. Une salle est intéressante, qui montre comment l’artiste a tracé toutes ces formes géométriques, travaillé l’alternance des bandes de couleur, etc.

Si l’abstraction pure et dure n’est pas votre pain quotidien, passez votre chemin. Sinon, allez y vite! Et si vous ne savez pas, suivez ce lien pour avoir un petit aperçu de quelques-unes de ces abstractions. L’article est en anglais, mais les images n’ont pas besoin de traduction, et il y a de nombreux liens en bas de la page.

Et jusqu’à dimanche 7 septembre, dans le même lieu, n’oubliez pas l’exposition Peter Doig dont je vous ai déjà parlé.

Exposition Peter Doig au musée d’art moderne de Paris

Le musée d'art moderne de la ville de Paris Jusqu’au 7 septembre 2008, le musée d’art moderne (MAM) de la ville de Paris organise avec la Tate modern de Londres (l’exposition y est passée en début d’année, après l’exposition Louise Bourgeois) une grande exposition sur Peter Doig, qui a entraîné le déménagement d’une grande partie du musée (et donc, je n’ai pas pu revoir la salle dada où je passe à chaque fois que je vais à une exposition au MAM). Je ne connaissais pas du tout Pater Doig. Pour la plupart, ce sont des tableaux de grand format, présentant des paysages naturels ou urbains, mais peints en intérieur, pas en plein air, d’après des photographies, des pochettes de disque, etc. Est-ce que j’ai aimé ? Et bien, je ne sais pas, j’ai surtout été surprise par l’ambiance étrange qui semble se dégager de ces toiles… N’oubliez pas de regarder le film, certes en anglais non sous-titré (mais avec un texte papier si vous n’êtes pas anglophone).

Et jusqu’à dimanche 24 août, dans le même lieu, n’oubliez pas l’exposition Jonathan Monk, qui fait écho à celle incluse dans le Superdome du Palais de Tokyo.