Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.
Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui ont choisi, entre autres, de suspendre des objets…

Je commence avec le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury. Il me semble que c’est la première fois que le jury s’attribue l’un des jardins…
Au centre d’une grande structure rouge, comme une gigantesque assiette, sont installés des légumes (essentiellement)… La récolte ne sera pas facile, .
Sur les cordes bleues sont accrochés des tas d’ustensiles de cuisine…
Pour se reposer, un tronc d’arbre avec juste un espace dégagé à la tronçonneuse pour poser tranquillement ses fesses. Il est à l’ombre d’un arbre entouré de tissus, qui rappelle, couleur exceptée, Colorès, dans le vallon des brumes, qui avait évolué en 2011, qui n’est plus accessible au public mais s’aperçoit quand même au fond du vallon, ou bien les créations des femmes de la fontaine à Arbois montrées l’autre jour par Marlie.
[PS: et pour cause… Colorès et ce jardin ont des aires de parenté… car ils ont la même auteure, Béatrice Saurel, qui m’a envoyé un gentil message! Voici l’équipe complète pour ce jardin : Conception Béatrice Saurel avec Soazig Default et Michel Racine et la participation de François Barré, Chantal Colleu-Dumond, Christian Bourlanges, Alain Cosson, Caroline de Sade, Ariane Delilez, Alex Denman, Hélène et Patrice Fustier, Jean-Bernard Guillot, Guillaume Henrion, Jean-Pierre Le Dantec et Dominique Masson].
Poursuivons avec le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group), composé de Cristina Mazzucchelli, Alice Strada, Alberto Callari, Eugenia Garavaglia, Sandro Degni et Alessandro Muzzi. On entre dans le jardin d’Aladin…
Le visiteur est invité à faire le tour de la claustra, il découvre alors un coin repos sympa… mais assez peu de plantes, elles sont au pied de la claustra et sur les côtés…

Des pampilles suspendues dans un arbre, des voiles percés qui invitent à regarder au-delà de ce deuxième écran… et à découvrir les bacs dans lesquels sont plantées des lampes qui ressemble presque à certains nids d’insectes ou d’oiseaux… (en fait, ils sont en résine)…
Le génie est partout… aucun doute, c’est bien le message qui s’échappe des lampes…
Je termine pour aujourd’hui avec le jardin 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise, créatrice de bijoux (que vous pouvez par exemple voir ici, avec le concours de Paul-Antoine Penneau, paysagiste. On entre dans un jardin organisé en rond autour d’une fontaine, avec de sièges en osier vivant (très à la mode l’année dernière, beaucoup moins présents cette année)… En le voyant, je me suis dit qu’il ressemblait beaucoup au jardin de l’année dernière, au moins avec le remploi de la fontaine…
En fait, c’est bien le même jardin qu’en 2011, à revoir ici, il a juste évolué avec quelques fleurs différentes…
Le voici sous un autre angle…
Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires
- La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
- le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
- le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
- le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
- le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
- le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
- le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
- le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
- le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
- le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
- le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
- le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
- le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
- le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
- le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
- le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
- le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
- le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
- le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
- le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
- le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
- le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
- le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
- le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
- le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
- le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
- le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
- Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
- Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le
Pas de jardin sans coin détente… tout en profitant des plantes variées tout autour… (trop humides, ces sièges, pas testés…). Les plantes n’ont pas encore complètement grimpé sur la structure pour créer une pergola ombragée…
Sur les piquets qui vous ont peut-être intrigué, il y a des bocaux… je ne vous mets pas de vue rapprochée, le contenu est peu ragoutant: des bonbons, à l’origine, mais ils auraient dû sceller les bocaux… Mal fermés, l’eau de pluie s’est infiltrée, et les bonbons commencent à faire le bonheur des fourmis… En bas, un autre sol, en couvercles de bocaux…
Nous poursuivons avec le premier jardin, Coulisses d’un festin, conçu par
Un jardin riche de nombreuses espèces de légumes et de fleurs, les capucines étaient déjà bien développées…
Un jardin qui ne peut que rappeler des soirées de rangement de mini-et maxi-grip (les sachets à glissières) aux archéologues que nous sommes, avec 
Ah, oui, voici le flacon… de levure, sur la table… Avec un gros flacon comme ça, il va être possible de faire une grande cuvée
Quand le houblon aura poussé, la vision de ce jardin sera sans doute plus touffue, avec un jeu de cache-cache entre les supports de pousse…
De là, un chemin en écorce broyée mène au cœur d’un bosquet, un arbre avec une grosse cicatrice à l’entrée, puis des structures en fers à béton dessinent de futurs haies/œuvres d’art.
A la sortie, une main en bronze semble tenir le tronc frêle d’un jeune tilleul. Là, nous avons vraiment hésité, est-ce bien ce qui est en photo sur le guide de visite? Il ne lui ressemble vraiment pas…
… même en tournant autour… Une charmante employée à vélo nous a rassuré, oui, c’est bien ça, la photo du guide est un photomontage de l’évolution probable dans quelques années, lorsque le tronc aura grandi en absorbant plus ou moins la main…
Le plancher de
Voici une nouvelle vue de Le Toi(t) à terre de
Plusieurs des lucioles solaires de Erik Samakh pendaient dans les arbres, je ne les verrai toujours pas à Chaumont , puisqu’elles ne fonctionnent que la nuit et que les nocturnes ne sont que le vendredi en juillet et août… mais je les déjà vues ailleurs, à Melle et au centre d’art du lac de Vassivière…
Les années de festival des jardins se suivent et ne se ressemblent pas… Cette année, j’y suis allée vendredi dernier (15 juin 2012) avec
En 2011, j’étais allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
En 2010, j’y étais allée avec
Cette année, j’irai au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le vendredi 15 juin 2012 avec
C’est probablement le
… et très grandes fin septembre…
En voici un second exemple, vous pouvez retrouver les autres sur 
Des sortes de barquettes en osier tressé renferment des fleurs et des aromatiques.
Sous la structure en bois, des panneaux à vocation pédagogique en français et en anglais…
Juste derrière se trouve l’un des murs végétaux de Patrick Blanc que je vous ai déjà montré avec les
Tiens, un autre hôtel à insectes, avec autour des photographies agrandies des hôtes potentiels…
Et puis, parmi les plantes, celle-ci très curieuse, le laîche massue…
On franchit un petit couloir végétal et on entre dans le jardin expérimental avec ces poiriers taillés en cordon…
Au centre, un potager en carré… (et au fond, les bâtiments de l’ancienne ferme modèle).
On ne lésine pas sur le paillage… et les cageots peuvent aussi servir de protection. Et une mare avec des nénuphars à gauche.
Une autre vue, betteraves au premier plan…
Un autre hôtel pour les insectes, plus grand et d’un modèle plus fréquent… j’en ai croisé des semblables au
Et pour faire vivre encore et encore les petites bêtes, dans le parc se trouvent plusieurs ruches…
… et des nichoirs à oiseaux tous différents, histoire que chaque espèce puisse trouver son bonheur…
Une dernière petite vue en attendant le dernier article de la saison samedi prochain…
En fait non, je suis retournée à Chaumont fin septembre 2001, voici la récolte des aulx et autres oignons mis à sécher…
… et deux vues du jardin pédagogique qui a pas mal évolué au fil des mois.
Un jardin au sol blanc avec de grands bacs carrés en bois de différentes hauteurs, plein de fleurs…
Réussi côté biodiversité, les butineurs s’en donnent à cœur joie…
Au fond, un lit sous des bulles de plastique…
Attention, ne pas descendre par le bout, sinon, plouf dans le bassin…
Voici ce qu’il était devenu le 30 septembre 2011.
La sieste finie, on passe à table avec le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises, Eri Okuma, Manami Oyakawa, Mika Shiotani et Yumi Nakao, encadrées par leurs professeurs Yoshinori Kitamura et Yoshikatu Zaha. Le
Plus d’excuse pour ne pas mettre la table, assiettes et couverts sont peints… Il n’y a plus de fraises (oui, des fraisiers au milieu de la table), mais cela va être très sympa en fin d’été, le raisin directement à portée de main… Cette table devrait être inscrite au livre des records dans la catégorie « circuits courts »!
Les animaux façon nains de jardin jouent à cache-cache ou se montrent bien en vue sur la table, dans les allées et dans les parterres.
Un jardin qui allie avec harmonie fleurs, légumes et arbres fruitiers…
En automne (30 septembre), la vigne avait pris place à table…
Je continue avec le jardin n° 19 bis La biodiversité bleue, sans concepteur identifié, juste indiqué comme réalisé avec le concours d’Agrocampus Ouest à Angers… En bleu certes, mais loin d’être mon préféré…
Un sol de cailloux blancs et de tessons de verre poli bleu (ou de pierres colorées?) dans lequel les plantes n’ont pas très bonne mine…
… une grande impression de désordre…
… et ce n’était pas mieux fin septembre…
Passons dans le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par
Je n’ai vraiment rien dû comprendre à ce jardin qui, d’après sa présentation officielle, « évoque la beauté cachée et méconnue des jardins sous-marins, jardins d’avenir à préserver ». Dans des grillages façon grillages de soutien des digues sur la côte, les plantes ont l’air mal à l’aise et se battre pour survivre… sans doute une mauvaise impression due au sol grisâtre…
Sur le bord, le tas de graviers représente sans doute la zone d’estran découverte à marée basse… Heureusement que de petits sièges viennent mettre une petite touche de couleur…
Les deux arbres ne sont pas très vaillants non plus…
Seul espace où il y a un peu de vie dans ce jardin, la mare. Cela ne se voit pas avec l’eau trouble et le reflet des feuilles, mais il y avait quelques têtards et insectes aquatiques… mais beaucoup moins que dans les autres espaces en eau des jardins voisins… il doit y avoir un problème ici…
Voici ce qu’il donne fin septembre…
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
Pour faire fonctionner le jet d’eau (horizontal, il part du chemin de planche, pas très visible au bout de la flèche jaune), il faut pédaler… ou trouver quelqu’un qui pédale à votre place.
J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici une petite vue…
Je poursuis avec le jardin n° 12 (en juin), Le jardin des plantes disparues, conçu par
Des carrés bien rangés de plantes surmontées d’étiquettes avec un pan noir sur lequel est écrit le nom d’espèces disparues…
…et un côté blanc avec d’autres noms. cela donne un peu une impression de cimetière des champs de bataille dans le Nord et le Pas-de-Calais (et aussi à Verdun et dans l’est de la France). De ce côté aussi, des noms de plantes disparues ou en voie de disparition…
Une vue de plus loin, côté noir…
Au fond, il y a quand même deux petits bancs, repos éternel???
Et voici les faces noire et blanche sur des photographies prises le 30 septembre 2012.
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain) , avec 
Notamment de l’intérieur, que je n’avais pas vu l’année dernière, avec un cerveau au milieu à la place de ce qui pourrait être le chœur de cette chapelle…
Voici une autre vue… Et sur les murs, il y a des mots gravés sur les dalles à l’extérieur (passion, émotion, rêve, oubli, observation, etc.) comme à l’intérieur.
Juste à côté se trouve L’œil de la mémoire…
Oups, c’est mieux dans ce sens là?
Dans la glacière se trouve toujours L’œil de l’oubli, mais si vous comparez avec la photographie de
Puisque nous sommes là, empruntons le
Tout en bas, les grandes poupées et les arbres enroulés de rouge de
Retournons dans le parc… Près du
L’arbre aux échelles de
Le Toi(t) à terre de
Son Toi(t) en perspective aussi, à revoir aussi dans les photographies de
Cette année là, j’avais suivi une visite guidée du parc. La guide nous avait conseillé d’entrer à l’intérieur et de regarder la perspective… cette année, j’y ai glisse mon appareil photo, voici ce que donne cette vue…