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Requiem pour une cité de verre de Donna Leon

Couverture de Requiem pour une cité de verre de Donna Leon pioche-en-bib.jpgJ’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de L’affaire Paola et de Mort à la Fenice de Donna Leon [voir aussi depuis La femme au masque de chair]. J’avais réservé celui-ci depuis un bon moment à la médiathèque, même si ce n’est pas le tout dernier, il y a beaucoup d’amateurs…

Le livre : Requiem pour une cité de verre de Donna Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann-Lévy, 284 pages, ISBN 9782702139950.

L’histoire : de nos jours à Venise. Au printemps. Vianelllo vient demander à son patron, le commissaire Brunetti, de l’aider à libérer un de ses anciens camarades de classe, Ribetti, arrêté suite à une manifestation écologiste contre la pollution des eaux de la lagune. À la sortie du poste de police, ils sont pris à partie par le beau-père de celui-ci, propriétaire d’une verrerie à Murano. Le commissaire décide d’enquêter sur ce dernier, de comprendre la raison de sa haine, pourquoi il veut vendre son usine pour que sa fille (et donc son gendre) n’en hérite pas. Au cours de l’enquête, il va voir le gardien de nuit, qui a des jumeaux… Si le garçonnet de deux ans n’a pas de problèmes, la fillette est gravement polyhandicapée, la faute à un accouchement à domicile qui a mal tourné, pour les médecins, la faute à la pollution, dit le père… Et voilà que celui-ci est retrouvé mort près de l’un des fours de la verrerie. Que s’est-il passé?

Mon avis : j’adore cette ambiance sombre de Venise et de ses environs, dont la peu reluisante zone industrielle de Marghera. La question de la pollution a déjà été abordée dans les romans précédents, et surtout la question de l’élimination des déchets. Ici, c’est le sujet principal, ainsi que le monde des célèbres verreries de Murano, ou plutôt l’aspect qu’on préfère ne pas voir : les colorants utilisés pour teinter le verre sont des métaux lourds hautement polluants, que l’on retrouve en particulier dans les boues issues du polissage des pièces. Le mort n’est qu’un prétexte, il n’arrive d’ailleurs qu’au milieu du livre, page 143.

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Donna Leon (créé et mis à jour par son éditeur). Quant à l’adaptation des romans sur France 3 depuis quelques semaines, j’en ai vu deux et trouve que cela ne rend pas l’humidité, les bistrots et la gastronomie de Venise, omniprésents dans les romans…

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Vincere de Marco Bellocchio

Affiche du film Vincere de Marco Bellocchio Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Vincere de Marco Bellocchio. J’aime bien les films en VO, mais pourquoi ne plus traduire les titres ? Vaincre donc…

Le film : en 1907, Benito Mussolini est l’un des leaders du parti socialiste à Trente, alors dans l’empire austro-hongrois. Pacifiste, orateur né, il plaide pour le rattachement à l’Italie. Lors d’une violente manifestation, il fait la connaissance d’Ida Dalser, qui lui ouvre sa porte pour le mettre à l’abri. Quelques années plus tard, début 1914, elle le retrouve, haranguant les foules, virant de sa position pacifiste à une position pour la guerre en germe. Ils couchent ensemble, Ida vend ses biens pour aider à la fondation d’un nouveau journal par Mussolini, Il Popolo d’Italia, l’épouse religieusement en contre-partie (scène de l’affiche). Le 11 novembre 1915 naît Benito Albino Mussolini, reconnu en janvier suivant par son père. Mais celui-ci est envoyé au front, blessé, et se marie civilement avec Rachele Guidi (ils auront quatre enfants). À partir de ce moment là, il ne veut plus voir Ida ni Benito Albino. Il fait apparemment disparaître toute trace de son précédent mariage. Mussolini accède au pouvoir, développe sa propagande fasciste… et refuse toujours de voir Ida, qui demande qu’il reconnaisse leur mariage et leur fils… Il la fait interner dans un hôpital psychiatrique à Pergine Valsugana puis à Venise, sans pouvoir voir son fils… La seconde partie du film, je vous laisse la découvrir en salle.

Mon avis : un scénario terrible, l’histoire est présentée comme vraie… Le mélange du film avec des images d’archives est d’une redoutable efficacité… Deux acteurs crèvent l’écran, Giovanna Mezzogiorno (Ida Dalser) et Filippo Timi (Benito Mussolini jeune) et Benito Albino Dalser (adulte). Le jeune médecin psychiatre (Matteo Mussoni) qui tente d’aider Ida Dalser n’est pas mal non plus… Un film à voir s’il passe encore en salle, ou bientôt en DVD…

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

L’amour est à la lettre A de Paola Calvetti

Couverture du livre l'amour est à la lettre A de Calvetti J’ai reçu ce livre par le site Chez les filles.com, qui m’a déjà envoyé d’autres ouvrages (voir en fin d’article).

Le livre : L’amour est à la lettre A, de Paola Calvetti, collection Grands romans, éditions Presses de la cité, traduit de l’italien par Françoise Brun, 2009, 380 pages, ISBN 978-2-258-07893-2 .

L’histoire : Milan, début 2001. Emma, la cinquantaine, vient d’hériter de la papeterie de sa tante. Elle la transforme en librairie, Rêves&sortilèges, une librairie cosy (même si elle déteste les anglicismes), consacrée aux livres qui parlent d’amour, depuis les grands classiques jusqu’aux dernières parutions. Un jour entre dans sa boutique Federico, son amour d’adolescente, elle ne le reconnaît pas, il lui envoie une lettre. Ils se rencontrent une première fois. Mais Federico, architecte dans l’équipe de Renzo Piano, est marié à Anna, vit à New-York et a une fille adolescente. Emma est divorcée, en bons termes avec son ex et son fils Mattia qui passe le bac (puis ira à Sydney un an, puis à la fac…). Commence alors une sorte de roman épistolaire, avec les lettres de Federico, depuis des bistrots ou des lieux de paix (parcs, musée, etc.), par boîtes postales interposées. Elle lui parle de lecture, de la librairie (étendue à une auberge puis un petit hôtel), il lui parle de la bibliothèque J.P. Morgan, à la rénovation de laquelle il participe. Entre les lettres, un récit à la première personne de la part d’Emma. Ils se verront peu, quelques jours par an, à Paris et à Belle-Île.

Mon avis : j’ai adoré. Ce livre est plein de petites pépites, de références à des lectures, d’expressions qui ont trouvé écho en moi. Quelques exemples ? Page 61, la Participation démocratique, presque la démocratie participative d’une ex-candidate aux présidentielles, mais ici, ce sont les lecteurs et clients qui font des propositions d’achat. Tout au long du livre, le choix des vitrines mensuelles. Page 75-77, une jolie lettre de Federico racontant le 11 septembre 2001. Les toilettes avec coin lecture… et en particulier un livre (page 254), Lire aux cabinets de Henry Miller, dont je vous ai parlé il y a quelques mois… Page 123, curieux, les pommiers en fleur… le 15 mai à New-York, ils fleurissent si tard là-bas ? Page 132, Princesse de Clèves. Ça ne vous dit rien ? Rassurez-vous, au président de la République non plus, lui qui ne comprend pas qu’elle puisse faire partie de questions de culture générale à un concours… Pauvre Madame de Lafayette, encore que depuis quelques mois, beaucoup de monde l’a lu ou porté le badge Je lis la princesse de Clèves, grand succès au dernier salon du livre à Paris. Je suis sûre que plein d’autres passages seront pour vous des souvenirs de lecture, des petites madeleines…

Pour aller plus loin, allez visiter le site de la librairie, reconstituée d’après le livre… Si vous tombez d’abord sur le concours, cliquez sur n’importe quel lien et vous aurez de l’aide en entrant directement dans la librairie du roman !

Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio

Je rentre du cinéma, où j’ai vu Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio. Il a reçu le prix Luigi de Laurentiis du Premier film dans la sélection de la semaine internationale de la critique à Venise en 2008.

L’histoire : Rome, à la veille du 15 août, dans la torpeur de l’été, un quartier périphérique (probablement), les façades taguées. Gianni (joué par le réalisateur, Gianni di Gregorio) vit avec sa mère capricieuse, est acculé par les dettes, envers le syndic de copropriété, le marchand de vin, etc. Menacé d’expulsion, Alfonso, le responsable du syndic, lui propose un marché : garder sa propre mère pendant le week-end du 15 août en échange de l’effacement d’une grande partie de ses dettes. Il revient le lendemain, avec sa mère… et sa tante. Puis, victime d’un malaise, son médecin vient… et lui propose à son tour de garder sa mère… juste pour la nuit. Il se retrouve seul avec quatre vieilles dames au début plutôt de mauvaise humeur…

Mon avis : quand Télérama et Le masque et la plume (en fin d’émission il y a huit jours) recommandent une comédie… classée art et essais, il faudrait se méfier… Pour le côté comédie, et bien, personne n’a vraiment rit dans la salle, parfois sourit quand même. Mais les acteurs, et surtout les actrices, au physique ravagé et plus vieilles dames indignes que mamies gâteaux, si mal appariées, rendent ce film vivant et sympathique, à défaut d’être drôle… Et à Rome, pas plus de casque en scooter qu’en Algérie (dans Mascarades de Lyes Salem) ou au Liban (dans Je veux voir, de Johana Hadjithomas et Khalil Joreig)…

Post-scriptum : dans la journée, Dasola a laissé un commentaire sur mon article La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano qu’elle est en train de lire. Je file sur son blog… et voit qu’elle parle dans son dernier article du Dimanche du 15 août et d’autres films. Si vous voulez d’autres avis, allez chez elle, elle donne aussi des liens vers d’autres chroniqueurs…

La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano

Couverture deu lire de Giordano, la solitude des nombres premiers

J’ai reçu ce livre par le site Chez les filles.com, qui m’a déjà envoyé d’autres ouvrages (voir en fin d’article).

Le livre : La solitude des nombres premiers, de Paolo Giordano, éditions du Seuil, traduit de l’Italien par Nathalie Bauer, 2009, 329 pages, ISBN 978-2020982603.

L’histoire : deux destins qui s’entrecroisent. D’un côté Mattia. Alors qu’il devait assister à une fête d’anniversaire avec Michella, sa sœur jumelle handicapée mentale, il l’abandonne dans un parc en lui promettant de revenir la chercher après la fête… et bien sûr, elle a disparu – définitivement disparu sans laisser de trace. À des centaines de kilomètres de là, le père d’Alice la force à suivre un cours de ski… Ayant eu une envie pressante, elle s’éloigne du groupe, décide de redescendre… et se casse la jambe. Quelques années plus tard, Mattia est surdoué en math, mais a de graves problèmes d’intégration en société, s’automutile… Il croise Alice, elle aussi isolée dans sa classe, parce qu’elle boîte, ne s’intègre pas non plus, est anorexique… Avec des sauts de puce dans le temps, le lecteur les suit jusqu’à la trentaine (enfin, à peu près)…

Mon avis : un livre agréable à lire. Mais j’ai ressenti comme un malaise, je ne sais pas quoi, peut-être la lourdeur des non-dits dans chacune des deux familles, qui rejaillissent sur Mattia et Alice… comme sur le lecteur ?

Je trouve aussi que la couverture, due à Getty images, est très réussie…

Pour aller plus loin : sur l’hypothèse de Riemann, sujet de maîtrise de Mattia, qui concerne les nombres premiers… seul rapport au titre du livre, je vous propose d’aller lire l’article de mathématiques.net et les liens qui sont proposés sur cette page. Sur le syndrome d’Asperger (il n’est pas cité dans le texte, mais Mattia n’en serait-il pas atteint ?), une forme d’autisme à hautes compétences, notamment en mathématiques mais handicap de socialisation, le site de l’association Asperger aide, même si les méthodes de socialisation qu’ils rapportent ressemblent à du dressage… Voir aussi Asperger/Aspie Québec. Pour les formes plus classiques d’autisme, qui pourrait être la maladie dont était atteinte dans le roman Michella, vous trouverez de nombreuses ressources sur le site de l’association Autisme France. Et vous pouvez toujours signer la pétition pour la reconnaissance de l’autisme en France dans les définitions de l’OMS sur le site de l’association Léa pour Samy. Sur l’anorexie (et l’anorexie-boulimie), il y a de très nombreux sites, je vous laisse faire le tour des sites par votre moteur de recherche, mais attention, privilégiez les sites qui ont reçu le label Honcode, qui garantit un sérieux des informations médicales.

Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Mort à la Fenice, de Donna Leon

Couverture ed mort à la Fenice, de Dona Leon J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai parlé de L’affaire Paola, de La femme au masque de chair et de Requiem pour une cité de verre. Il s’agit à nouveau d’une enquête du commissaire Guido Brunetti.

Le livre : Mort à la Fenice, de Dona Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, collection Points policier, réédition 2008 offerte en cadeau pour 3 volumes achetés dans la collection, 284 pages, ISBN 878.2.7578.1109.2.

Le début de l’histoire : un soir à la Fenice, le célèbre théâtre lyrique de Venise, celui qui a subi un incendie important en 1996 mais a rouvert en 2003, le site est en italien, mais il y a de superbes vues du théâtre. Revenons au livre. Après le second entracte de La Traviata de Giuseppe Verdi, le chef d’orchestre, Wellauer, grand maître d’origine allemand et déjà âgé, ne peut reprendre la représentation, et pour cause, il est mort, mais le spectacle continue avec le jeune chef remplaçant. Il a été empoisonné au cyanure. Mais qui pouvait lui en vouloir ? Un jaloux ? Sa très jeune épouse ? A-t-il été rattrapé par son passé pendant l’époque hitlérienne ? Et pourquoi une vieille dame lui en veut-elle à mort depuis 1939 ? Comment aurait-elle pu être à l’origine de ce crime, elle qui a refusé de jouer devant Mussolini, a été assignée à résidence et n’est guère sortie de chez elle depuis soixante ans ?

Mon avis : l’histoire est bien ficelée, et comme toujours, ce livre de Dona Leon nous permet de visiter Venise et ses environs, avec de petites piques pour la grande zone industrielle qui se trouve à ses portes, le supérieur incompétent, etc. Vous passerez je pense un agréable moment avec ce livre.

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Lecture : L’affaire Paola, de Donna Leon

Donna Leon, l'Affaire Paola J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais (Requiem pour une cité de verre ; Mort à la Fenice, La femme au masque de chair). Je suis tombée sur celui-ci chez un bouquiniste, et je l’ai dévoré en une seule fois. Je suis encore en vacances, je peux donc lire beaucoup !

Le livre : L’affaire Paola, de Donna Leon, collection Points (P 1089), 2003, ISBN 2.02.055529.8.

Le début de l’histoire : Paola, la femme du commissaire Guido Brunetti, s’est disputée avec lui il y a quelques jours à propos des agences de voyage qui organisent des voyages de tourisme sexuel en Asie du Sud-Est. Une nuit, elle va détruire la vitrine d’une de ces agences. Son mari étouffe l’affaire, la vitrine est changée… et Paola récidive la nuit suivante. cette fois, elle est arrêtée, et son mari mis en congés quand, quelques jours plus tard, le propriétaire de cette agence est assassiné, avec à côté de lui un mot dénonçant le tourisme sexuel… Mais le propriétaire possédait aussi des usines chimiques et de produits pharmaceutiques. Alors, ce meurtre est-il une conséquence du geste de Paola contre la vitrine de l’agence de voyage?

Mon avis : une histoire qui nous plonge à nouveau dans les rues de Venise, ses canaux… Une dénonciation du tourisme sexuel, et une nouvelle attaque contre la mafia et ses agissements.

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Cinéma : Une histoire italienne

Hier soir, je suis allée voir Une histoire italienne (Sanguepazzo) de Marco Tullio Giordana. Il faut dire qu’il fallait viser juste : il passe six soirs sur sept cette semaine, à 20h30 uniquement (avec une durée du film de 2h30), au CGR Castille du centre-ville de Poitiers. Bonne nouvelle quand même, pour une fois, ils passent un film en VO. Mais les spectateurs n’étaient guère au rendez-vous : 8 en tout et pour tout. Et si le CGR fait des progrès dans sa programmation, il continue de rallumer la lumière pendant le générique. Cette fois, les 20 premières secondes ont été respectées… Et cinq des huit spectateurs sont quand même restés jusqu’au bout de celui-ci. Mais voici le film.

L’histoire : à l’aube du 30 avril 1945, à Milan, quelques jours avant la libération de cette ville, deux corps sont retrouvés, identifiés par une pancarte : Osvaldo Valenti (Luca Zingaretti) et Luisa Ferida (Monica Bellucci). Il s’agit en fait de deux acteurs qui ont été encouragés par le régime fasciste et viennent d’être exécutés par des partisans. Ensuite, le film revient sur la genèse de leur amour jusqu’à leur mort, mêlant des scènes de diverses époques et surtout un troisième personnage, comte et réalisateur avant la guerre et résistant connu sous le nom de Taylor (Alessio Boni). La quête de la drogue, cocaïne puis morphine, par Osvaldo Valenti est un autre fil rouge…

Mon avis : s’il y a des passages un peu longs, une histoire finalement ordinaire en toile de fond (une femme, deux hommes follement amoureux d’elle), cette plongée dans l’Italie fasciste, des premiers aux derniers jours avec les résistant de la dernière heure, les collaborateurs etc. vaut vraiment le déplacement. Dépêchez-vous, le film est sorti le 9 juillet, mais s’il a ailleurs aussi peu de spectateurs qu’ici, il risque fort de quitter vite les affiches.