Archives par étiquette : Italie

Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Couverture de Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines, j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque. J’y ai trouvé la suite de Fluffy.

Le livre : Fluffy en Sicile de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’An 2, 2006, 102 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Catane en Sicile. Michael, le « papa » de Fluffy le lapin est arrivé en Sicile pour voir sa famille et fuir l’institutrice, Mrs Owers. Mais pas reposantes, les vacances… La mère de Michael a viré bigote et est obsédée par Jésus. Et voilà que Fabrizio, l’ami de Rosetta, la sœur de Michel, disparaît… S’agit-il d’un enlèvement? Quant à Mrs Owers, elle n’arrête pas d’appeler au téléphone, aux heures de repas, Michael n’ose pas l’envoyer promener… ce qui fait qu’elle finit par débarquer en avion…

 Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris ocrés. Le lapin est un peu moins présent que dans le premier tome, ici, il est plus question des relations de Michael avec sa mère et l’institutrice qui le poursuit…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Fluffy, de Simone Lia

Couverture de Fluffy, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines (depuis le défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc, je tente de garder la parité dans mes lectures de BD) j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque.

Le livre : Fluffy de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’an 2, 2005, 83 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Londres. Michael joue le rôle du papa de Fluffy, le lapin qu’il a recueilli… L’institutrice, Mrs Owers, est amoureuse de Michael, qui n’ose pas la repousser… mais qui finit par fuir, en train, à travers l’Europe… Michael craint les avions, un long périple les attend en train jusqu’en Sicile.

Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris bleutés. Côté histoire, le lapin permet d’aborder des réflexions d’enfants par rapport aux adultes, sans compter des narrateurs surprenants, une poussière ou une pellicule des cheveux du « père ». Une aventure à suivre dans le tome 2, Fluffy en Sicile

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

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Chats noirs, chiens blancs, tome 2, de Vanna Vinci

Chats noirs, chiens blancs, tome 2, de Vanna Vinci

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgEn prenant le tome 1, j’avais aussi pris le tome 2 à la médiathèque… je l’ai lu, même si je n’avais pas été convaincue par le premier tome…

Le livre : Chats noirs, chiens blancs, tome 2, chemin faisant de Vanna Vinci (dessin, scénario, couleur), traduit de l’italien par Claudia Migliaccio, éditions Dargaud, 2010, 126 pages, ISBN 978-2-505-00934-4.

L’histoire : Paris, dans les années 2000 avec des flashs dans le passé. Gilla, la jeune italienne venue chercher le sens de sa vie à Paris, est toujours à la dérive. Elle s’habille toujours avec les vêtements des années 60 de Cicci qui l’héberge, quitte le cours de photographie, erre dans Paris et y croise de nouveaux fantômes en plus de Roby, son ex-petit ami décédé : Zelda Fitzegarld, la marquise Luisa Casati, une riche femme du début du 20ème siècle…

Mon avis : je ne suis pas plus convaincue par ce deuxième tome que par le premier… Je ne retenterai pas cette auteure…

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Au-delà du lac de Peter Stamm

Couverture de Au-delà du lac de Peter Stamm pioche-en-bib.jpg

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres… Bon, c’est limite pour l’Europe centrale… Les nouvelles se passent sur le lac de Constance, sa rive nord est allemande et entre dans le défi, mais sa rive sud, où semblent se passer ces nouvelles, est suisse et hors défi… du coup, je l’ai placé sur le dernier jour…

Le livre : Au-delà du lac de Peter Stamm, traduit de l’allemand par Nicole Roethel, éditions Christian Bourgeois, 2012, 175 pages, ISBN 978-2-267-02278-0.

L’histoire : une seule nouvelle porte une date, 2002, mais les dix doivent se passer autour de celle-ci, dans la région du lac de Constance, la rive (suisse ou allemande) n’est jamais précisée, mais les spécialistes disent qu’il s’agit de la rive sud, suisse, le Seerücken, région natale de Peter Stamm. Sauf une qui se passe lors de vacances en Toscane, avec des touristes suisses. Pas facile de parler d’un recueil de nouvelles sans dévoiler l’ensemble… Je ne vous parlerai que de la première, les estivants… Un universitaire qui doit boucler un texte à remettre à son éditeur décide d’aller le faire hors saison dans un hôtel chic, l’hôtel des thermes… Quand il arrive, accueilli par une femme, il paye d’avance la semaine, mais pas d’eau courante, pas d’électricité (son ordinateur est vite en panne de batterie), pas de repas chaud, juste des boîtes de conserve… Que se passe-t-il et pourquoi reste-t-il? Vous croiserez aussi un couple en vacances, un prêtre trop progressistes pour ses paroissiens, un vieil homme qui doit apporter une valise à sa femme opérée du cerveau, etc.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ces textes courts et efficaces, qui en quelques pages racontent une histoire complète, encrée dans la vie ordinaire, avec les décors (la nature tient une grande place). Surprenant de réussir à dire tant de choses, si évocatrices, en si peu de mots… A découvrir pour un instant de fraîcheur, loin du stress (même si les vacances en Toscane ne se finissent pas comme prévu…).

Chats noirs, chiens blancs, tome 1, de Vanna Vinci

Couverture de Chats noirs, chiens blancs, tome 1, de Vanna Vinci

pioche-en-bib.jpg Logo BD for WomenJ’ai trouvé cet album en fouillant les bacs de la médiathèque à la recherche d’une bande dessinée avec une auteure…

Le livre : Chats noirs, chiens blancs, tome 1, réminiscences parisiennes de Vanna Vinci (dessin, scénario, couleur), traduit de l’italien par Claudia Migliaccio, éditions Dargaud, 2009, 126 pages, ISBN 978-2-5050-0675-6.

L’histoire : à Rome puis à Paris de nos jours. Gilla, étudiante en médecine à Rome, en a marre de son train-train quotidien, ne supporte plus les amis de plongée de son fiancé… Même si sa grand-mère vent de mourir, elle décide de quitter sa mère pour aller retrouver Cicci, une amie de sa mère qui vit depuis 1968 à Paris et qui y possède un studio au-dessus de son appartement. Elle veut y entreprendre des études de photographies… et finit par visiter Paris avec des fantômes, un ami d’enfance mort il y a quelques années, Samuel Beckett, une dame proche de Marie-Antoinette qui a perdu la mémoire…

Mon avis : je n’ai pas vraiment adhéré au scénario qui fait vivre Gilla dans des vêtements de la fin des années 1960 au milieu de fantômes qui apparaissent soit dans un halo jaune, soit après l’apparition dans une bulle d’un chat noir ou d’un chien blanc. Quant à la dizaine de pages qui présentent le Paris de la fin des années 1960, sans doute là pour justifier certaines apparitions d’objets ou de personnages ou encore de chansons au fil des bulles, je ne vois pas trop leur intérêt… J’ai été déçue par cet album, mais comme j’ai sorti les deux tomes de la médiathèque, je lirai la suite (voir le tome 2)…

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Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants de Mathias Enard

Couverture de Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard Ce livre m’a été offert par une amie il y a déjà un moment, il a reçu de prix Goncourt des lycéens en 2010 et vient de recevoir le prix du livre Poitou-Charentes (j’en ai lu un certain nombre, voir le récapitulatif ici).

Le livre : Ce qu’on peut lire dans l’air de Mathias Enard, éditions Actes Sud, 2010, 154 pages, ISBN 978-2742793624.

L’histoire : mai 1506, à Rome, Venise puis Constantinople (Istambul). Fâché de ne pas avoir été reçu (et payé) par le pape Jules II dont il prépare depuis plusieurs années le tombeau, Michelangelo Buonarotti (le futur grand Michel Ange) accepte l’offre du Sultan de travailler pour lui. Il quitte subrepticement Venise, inquiet de la réaction du pape quand il apprendra son départ, et arrive à Constantinople, où il est chargé, après le rejet d’un premier projet dessiné par Léonard de Vinci, de dessiner un pont sur la Corne d’Or. Tâche difficile, il est plus sculpteur qu’architecte, même si toute une équipe est mise à sa disposition… et il doit aussi résister aux tentations de la vie mondaine, des séductions, etc. Mènera-t-il à bien son projet?

Mon avis : un récit court et enlevé, qui se lit d’une traite! Où l’on découvre un homme fier voire imbu de lui-même, capable de colères mémorables, méprisant pour Léonard de Vinci… Un récit, une fiction basée sur quelques éléments certains. Et le pont? Les travaux ont bien commencé, mais ont été réduit à néant peu après par un de ces tremblements de terre qui sévissent régulièrement dans ce secteur…

Voir Venise et mourir à Varanasi, de Geoff Dyer

Couverture de Voir Venise et mourir à Varanasi, de Geoff Dyer pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque parmi une sélection de nouvelles acquisitions.

Le livre : Voir Venise et mourir à Varanasi de Geoff Dyer, traduit de l’anglais par Isabelle D. Philippe, collection & d’ailleurs, éditions Denoël, 2011, 393 pages, ISBN 978-2-207-26131-6.

L’histoire : en 2003 à Venise pendant la canicule puis à Varanasi (Bénarès). Le journaliste Jeff Altman est envoyé couvrir le lancement de la biennale de Venise et doit réaliser une interview en particulier. Au lieu de cela, il plonge dans les soirées, l’alcool, la cocaïne et le sexe avec Laura, une galeriste américaine. Plus tard, il est envoyé pour cinq jours à Varanasi (Bénarès). Envoûté par la ville, sa densité, les crémations, les singes, les mendiants, malgré la maladie, il prolonge son séjour.

Mon avis : franchement, je me suis ennuyée… Deux parties qui n’ont rien à voir, sinon le narrateur et la drogue. La biennale (enfin, son lancement) est présentée comme une suite de fêtes et de beuveries entrecoupées de scènes de sexe, aucune visite d’exposition ou presque… Bénarès est un immense égout à ciel ouvert grouillant, rien de neuf… Des scènes répétitives dans les deux parties. Je n’ai rien trouvé de « l’hymne hilarant et halluciné à la beauté et au sexe, à l’art et à la mort » promis en quatrième de couverture.

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2012 et atteindre l’une de ces catérories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Un samedi entre amis de Andrea Camilleri

Couverture de Un samedi entre amis de Andrea Camillari pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque dans les nouvelles acquisitions…

Le livre : Un samedi entre amis de Andrea Camilleri, traduit de l’italien par Dominique Vittoz, éditions Fayard , 2011, 157 pages, ISBN 978-9782213644400.

L’histoire : quelque part en Italie, à une époque indéterminée. Différents enfants vivent des petits événements de la vie quotidienne, l’une a reçu de sa sœur un lézard dans le cou, le père d’un autre vient de mourir, un autre père est parti pour quelques jours mais il y a un autre homme avec sa mère, une nounou emmène une petite fille au parc, etc. Des années plus tard, des étudiants, et surtout une étudiante qui couche avec l’un de ses professeurs. De nos jours sans doute dans une ville. Des ex-camarades de lycée ont l’habitude de se retrouver pour passer des soirées ensembles. Mais ce samedi soir là, Matteo, industriel en vue, a amené un nouveau convive, Gianni, ancien meilleur ami (et plus) de jeunesse, qui vient de ressurgir dans sa vie avec des photos d’eux nus ensembles et avec un jeune enfant. Une tentative de chantage alors qui Gianni a annoncé publiquement son homosexualité et qu’il est candidat -communiste- aux prochaines élections? Va-t-il s’intégrer dans le groupe où l’on trouve Fabio, substitut du procureur préoccupé par son prochain procès, Andréa, Giulia, Anna, Rena… aux relations (parfois amoureuses) anciennes et complexes voire tordues. Pourquoi avoir changé le lieu habituel de leurs rencontres?

Mon avis : un livre très différent de la série du commissaire Montalbano ou de Le ciel volé, dossier Renoir, lu récemment. Ici, le texte est constitué de paragraphe qui changent sans arrêt de point de vue, d’un personnage à l’autre, pas toujours faciles à identifier (sauf dans le dernier chapitre, retour à l’enfance où tout se met en place). Une construction complexe du texte, heureusement qu’il n’est pas plus long, sinon, on s’y perdrait… Un mode d’écriture vraiment original, et un récit où en fait, chaque protagoniste a vécu un épisode violent dans son enfance.

Le ciel volé de Andrea Camilleri

Couverture du ciel volé de Camilleri

pioche-en-bib.jpglogo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010J’ai emprunté ce livre à la médiathèque, qui l’avait mis en avant dans les nouvelles acquisitions.

Le livre : Le ciel volé, dossier Renoir de Andrea Camilleri, traduit de l’italien par Dominique Vittoz, éditions Fayard, 2010, 140 pages (plus un cahier central de reproductions d’œuvres d’Auguste Renoir), ISBN 978-2213654654.

L’histoire : dans un village de Sicile aujourd’hui. Le vieux notaire Michele Riotta envoie régulièrement des lettres à la jeune et mystérieuse Alma Corradi. On comprend que celle-ci a trouvé un fascicule publier il y a fort longtemps par le notaire sur Pierre-Auguste Renoir. L’enjeu des échanges ? Au cours de ses séjours en Italie, a-t-il bien séjourné en 1882 dans la ville sicilienne de Girgenti (aujourd’hui Agrigente) comme l’affirme son fils Jean dans la biographie qu’il lui a consacrée ou bien est-il juste allé dans un petit village, comme l’affirmait le notaire, sans avoir le temps d’aller à Agrigente? Et pourquoi n’existe-t-il pas de preuve de ce séjour ? Au fil des lettres, le notaire change peu à peu d’opinion, tout en tombant amoureux de son interlocutrice, qui change sans cesse de ville… jusqu’au changement de point de vue au milieu du livre, cette fois, ce sont des lettres du neveu du notaire et des rapports de police… Que s’est-il passé? Je vous laisse le découvrir…

Mon avis : ce récit change beaucoup de la série policière autour du commissaire Montalbano (tiens, je n’ai jamais parlé de ces livres, pourtant, je les ai tous lus…). Deux histoires en une, Renoir est-il venu en Sicile en 1882? Qui est Alma Corradi et comment manipule-t-elle le vieux notaire? Un récit court et mené tambour battant, à dévorer d’une seule traite!

Du même auteur : je vous ai aussi parlé de Un samedi entre amis.

Mystère bouffe de Dario Fo

Couverture de Mystère bouffe de Dario Fo pioche-en-bib.jpgJ’ai emprunté ce livre à la médiathèque à la fois pour poursuivre ma lecture des prix Nobel de littérature (1997 pour Dario Fo) et pour avoir un livre plus sérieux que La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano pour représenter l’Italie dans le tour du monde des livres, organisé par Livresque.

Le livre : Mystère bouffe, jonglerie populaire de Dario Fo, éditions Dramaturgie, 1984, 223 pages, ISBN 9782902165087 (l’éditeur ne parle pas, en tête de livre, de traduction mais d’une adaptation française des commentaires (presque la moitié du livre) de Dario Fo par Ginette Herry, et des mystères par Agnès Gauthier, Ginette Herry et Claude Perrus). Première publication en 1969 (l’ouvrage comprend une longue postface de J. Guinot et F. Ribes, qui éclaire le contexte de l’œuvre).

L’histoire : l’auteur revisite les farces médiévales, ces pièces qui pouvaient être jouées près des églises pour expliquer la Bible et surtout ses dogmes e interprétations. Mais cette fois, il s’agit de contrer le discours de l’église… Le massacre des innocents ou les soldats qui viennent de crucifier le Christ sont de petites prouesses de réinterprétation. Les petites pièces genre pantomime mettent en scène un jongler, un fou, des joueurs. Quand le paralytique croise un aveugle, ils s’entraident… et tentent d’éviter le Christ qui passe par là, de peur d’être guéris par un miracle.

Mon avis : j’ai bien aimé que l’auteur intercale des commentaires entre ses pièces courtes, en commentant quelques photographies d’œuvres médiévales qu’il a sélectionnées. L’idée de revisiter la commedia del arte et la farce médiévale est très intéressante. En revanche, les pièces sont prévues pour être jouées par un homme seul, avec des dispositifs scéniques traditionnels, et là, je ne vois pas trop comment ça peut marcher… Cette pièce a été montée cette année à la comédie française, elle tournera peut-être, j’aimerais bien la voir au moins une fois. L’Église catholique, à l’époque, tenta de faire interdire les représentations, fit arracher les affiches, elle manque vraiment d’humour, , le portrait de Boniface VIII, le pape mis en Enfer par Dante, est à se tordre de rire!

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de l’Italie.