Parmi les films que j’ai vus ces dernières semaines, il y a Le Caire confidentiel de Tarik Saleh.
L’histoire : Le Caire, en janvier 2011, quelques jours avant le début de la révolution. Une chanteuse est retrouvée morte assassinée dans la chambre d’un grand hôtel, Salwa [Mari Malek] une très jeune femme de ménage, émigrée et vulnérable, a vu un homme sortir de la chambre et est vite menacée. L’inspecteur Noureddine Mostefa [Fares Fares] est chargé de l’enquête mais se trouve très vite confronté au général Kamal Mostafa [Yasser Ali Maher], aux services secrets, à la garde rapprochée du président Moubarak et à sa hiérarchie qui fait pression pour qu’il classe cet assassinat en suicide (égorgée, pas facile comme technique de suicide)… d’autant plus qu’explosent les « incidents » (bientôt la Révolution) sur la place Tahir, qui nécessitent la présence de la police.
Mon avis (et je pense aussi celui d’une amie qui était avec moi) : c’est un film sombre, au sens propre du terme, avec beaucoup de scènes tournées dans l’obscurité, ce qui me gêne encore avec mes problèmes visuels (modification de la vision des couleurs, atténuées à gauche notamment). Tous les flics sont corrompus, y compris Noureddine (oups, l’argent qui était dans le portefeuille de la victime est vite subtilisé), sexe, alcool (oui, oui, Égyptiens, musulmans mais amateurs d’alcools forts), drogue (opium), tous les ingrédients d’un polar se retrouvent concentrés. Les communautés d’émigrés sont organisés en groupes qui payent aussi leur tribut. Si j’ai trouvé l’acteur Fares Fares très bon, mais l’histoire est trop sombre (au sens propre comme au sens figuré) à mon goût.

J’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la 
Ma sortie cinéma, cette semaine, a été pour voir Baccalauréat, de Cristian Mungiu, qui a reçu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes.
Un livre acheté en poche pour le dernier voyage à Paris… J’arrive à lire maintenant une trentaine de pages dans ce format sans ma
Après 

J’ai profité de mon nouveau joujou (
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par
Petit rappel : les éditions Gallimard (collection Folio policier, n° 510, 2008, ISBN 978-2-07-035755-0 ) ont eu la très bonne idée de rééditer pour cet été sous le titre Le quatuor algérien quatre enquêtes du commisaire Llob, par Yasmina Khadra (pseudonyme de Mohamed Moulessehoul, voir sur le