Archives par étiquette : Angleterre

Funérailles en bleu de Anne Perry

Logo God save the livreCouverture de Funérailles en bleu de Anne PerryAprès Bedford Square et La disparue de noël, j’ai choisi au hasard à la médiathèque un autre titre de Anne Perry…

Le livre : Funérailles en bleu de Anne Perry, traduit de l’anglais par Alexis Champon, collection grands détectives n° 3640, éditions 10/18, 2004, 379 pages, ISBN 978-2264038180.

L’histoire : à Londres en 1861. La modèle d’un peintre et Elissa Beck, la femme d’un chirurgien, sont retrouvées la nuque brisée dans l’atelier du peintre. Ester, la femme de Monk, commissaire retiré de la police qui qui agit désormais à titre privé, travaille justement pour ce médecin à l’hôpital, elle ne peut pas croire en la culpabilité du mari. Et pourtant, tout semble le désigner, sa femme état tombée dans le jeu pathologique, l’avait amené au bord de la ruine… Et si la clef de l’énigme se trouvait à Vienne, en Autriche, où 13 ans auparavant, Elissa (encore von Leibnitz) et Kristian Beck avaient été les piliers d’un groupe d’insurgés lors de la révolution de 1848? Monk part mener l’enquête sur place tandis que le procès s’ouvre à Londres…

Mon avis : la partie londonienne est pleine d’une ambiance très… londonienne, froid, humidité et brouillard. La partie viennoise nous plonge à la fois dans les valses de Strauss et la tentative de révolution de 1848 sur fond d’antisémitisme latent (le quartier juif, la mort tragique d’une révolutionnaire juive, le choix de certaines familles, depuis plusieurs générations, de changer de religion et de nom…). Le dénouement de l’histoire est surprenant, mais ce que j’aime chez Anne Perry, c’est l’ambiance générale…

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Sans laisser d’adresse de Harlan Coben

pioche-en-bib.jpgCouverture de Sans laisser d'adresse de Harlan CobenAprès Peur noire et Sous haute tension, j’ai emprunté ce livre à la médiathèque. J’avais lu une critique il y a quelques semaines chez Antoni / passion livres, qui organise le défi God save the livre.

Le livre : Sans laisser d’adresse, de Harlan Coben, traduit de l’anglais (États-Unis) par Roxane Azimi, éditions Belfond Noir, 352 pages, 2010, ISBN 9782714442994.

L’histoire : de nos jours aux États-Unis (surtout à New-York), à Paris et à Londres. Alors que sa copine est en train de le larguer, Harlan Coben est appelé à l’aide à Paris par Terese Collins, une ex qu’il n’a pas vue depuis une dizaine d’années. Celle-ci, ancienne journaliste vedette, vient elle-même d’y être appelée de toute urgence par son ex-mari, également journaliste, mais il ne se trouvait pas au rendez-vous… Et pour cause, il vient d’être assassiné, et sur le lieu du crime, la police retrouve du sang de leur fille. Comment est-ce possible, alors que celle-ci est morte à l’âge de sept ans, il y a dix ans, dans un terrible accident de la route alors que sa mère, un peu ivre, allait la déposer chez une amie pour faire un remplacement au journal télévisé? Sur quoi enquêtait-il pour se faire assassiné?

Mon avis : j’ai préféré cet opus à Sous haute tension. L’intrigue est menée à un train d’enfer, sur fond de terrorisme mais autour d’un sujet qui est un vrai problème d’éthique: que deviennent les embryons surnuméraires des assistances médicales à la procréation (fécondations in vitro)? Harlan Coben imagine ici une récupération (une « adoption ») des embryons par une association « sauvons les anges » dans un but criminel, mais quand il n’y a plus de projet parental, quel est l’avenir de ces embryons, congelés par milliers? Doivent-ils être détruits? Donnés à d’autres couples? Utilisés pour la recherche sur les cellules souches?

Le rêve le plus doux de Doris Lessing

Couverture de Le rêve le plus doux de Doris LessingUn livre acheté lors de sa réédition pour le prix Nobel de littérature reçu par Doris Lessing (2007) et jamais lu… [PS: depuis, Guillaume Galienne a consacré le 12 octobre 2013 une de ses émissions à Doris Lessing,  et surtout à ce livre, à écouter en balado-diffusion sur France Inter].

Le livre : Le rêve le plus doux de Doris Lessing, traduit de l’anglais par Isabelle D. Philippe, Pocket Thriller n° 10477, éditions J’ai Lu (n° 8607), 2008, 636 pages, ISBN 978-2290008805.

L’histoire : à Londres principalement dans les années 1960 et 1970 puis aussi en Afrique. A la veille de la seconde guerre mondiale, une Allemande, Julia, avait épousé un bel Anglais… C’est la mère de Johny, militant communiste international, mais surtout l’histoire de Frances, sa femme, de leurs deux fils, puis de Sylvia, fille d’une autre femme de Johny, et de tout un tas de gens paumés, surtout des enfants et des adolescents en rupture familiale, accueillis dans la grande maison de Londres.

Mon avis : un très gros pavé que j’ai beaucoup aimé. L’histoire d’une famille originale, c’est la troisième partie que j’ai préférée, l’action de la frêle Sylvia, anorexique devenue médecin, dans un hôpital de campagne qu’elle porte à bout de bras en Zimlie (un pays immaginaire qui ressemble fortement au Zimbabwe), une réflexion sur le Sida qui commence à faire des ravages, la corruptions qui bloque la construction d’un nuvel hôpital malgré l’afflux de fonds étrangers, un ancien compagnon de la grande maison de Londres qui, devenu ministre, a bien changé… J’ai bien aimé aussi le fil rouge en arrière plan, Johny et son idéal communiste, son refus de voir les exactions commises au nom du communisme dans les années 1950 et 1960. Une belle découverte que ce livre que je n’aurai pas dû laisser dormir aussi logtemps dans ma haute pile à lire!

Logo God save the livreCe livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO

Un homme de glace de Iain Banks

Couverture de Un homme de glace de Iain BanksLogo God save the livreUn livre acheté à la brocante Emmaüs du printemps 2013.

Le livre : Un homme de glace de Iain Banks, traduit de l’anglais par Hélène Collon, Pocket Thriller n° 10477, éditions Pocket, 1999, 329 pages, ISBN 978-2266084253.

L’histoire : à la fin des années 1990 en Écosse et en Angleterre. A Glasgow, l’arrivée d’un sous-marin nucléaire est attendu par les opposants et la presse. parmi les journalistes, Cameron Colley, chasseur de scoops au « Caledonian », qui fume, boit trop et se drogue y compris pour prendre le volant… Depuis quelques semaines, il est approché par une source anonyme qui le promène d’appels en appels, au bureau ou dans des cabines téléphoniques, à la poursuite de disparitions mystérieuses qui ont eu lieu il y a des années. Parallèlement, une série de meurtres, généralement de personnes peu recommandable est commise à travers tout le Royaume-Uni. La police commence à soupçonner Cameron Colley de ces meurtres, à moins qu’il n’ait été piégé?

Mon avis : un reporter pas du coup « politiquement correct » en ce qui concerne la prévention routière et la vie saine. Un récit intéressant, avec une narration à la deuxième personne du singulier pour les paragraphes dans la bouche du reporter, à la deuxième personne du pluriel pour les actions du criminel. Un polar bien mené, qui aborde de nombreux sujets, alcoolisme, drogue, pédophilie, remords (ou pas), sous-marin nucléaire, justice, etc.

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La disparue de noël de Anne Perry

Logo God save the livreCouverture de la disparue de Noël de Anne PerryUn livre trouvé à la brocante Emmaüs du printemps 2013. De la même auteure, je vous ai aussi parlé de Funérailles en bleu et de Bedford Square.

Le livre : La disparue de noël de Anne Perry, traduit de l’anglais par Éric Moreau, collection grands détectives, éditions 10/18, 2005, 128 pages, ISBN 978-2264042545.

L’histoire : dans la campagne anglaise, en décembre 1852 (ou 1853?). Le beau monde londonien est réuni pour une semaine chez Sir Omegus Jones. Parmi les invités, lady Vespasia, qui était à Rome lors de la révolte de 1848, et une jeune veuve, Gwendolen Kilmuir, dont le mari est mort il y a quelques mois dans un accident de cheval. Elle semble consolée et a des vues sur le jeune Bertie. Mais au dîner, Isobel Alvie lance une pique contre la jeune veuve; le lendemain, celle-ci est retrouvée noyée dans le lac. Suicide, assurément. Elle a laissé une lettre cachetée pour sa mère, qui vit en Écosse. L’assemblée se réunit pour une sorte de « procès » expiatoire, Isobel est condamnée à aller porter la lettre au nord de l’Écosse, en dépit du mauvais temps hivernal, sous peine d’être bannie de la société. Lady Vespasia décide de l’accompagner… Arriveront-elles à convaincre la mère de revenir avec elles?

Mon avis : cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de livre de Anne Perry (Bedford Square à mon retour de Londres il y a deux ans). Elle nous trace ici le portrait de la bonne société victorienne qui a si peu d’activités qu’elle finit par nourrir des jalousies, qui pointe malgré la « bonne éducation » et l’étiquette. La description du voyage vers l’Écosse, en train puis à cheval et en barque, nous transmet le froid de la tempête de neige. Bon, ce n’est pas, je trouve, le meilleur livre d’Anne Perry, mais la lecture n’en est pas désagréable et rapide (une grosse centaine de pages).

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Couverture de Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines, j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque. J’y ai trouvé la suite de Fluffy.

Le livre : Fluffy en Sicile de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’An 2, 2006, 102 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Catane en Sicile. Michael, le « papa » de Fluffy le lapin est arrivé en Sicile pour voir sa famille et fuir l’institutrice, Mrs Owers. Mais pas reposantes, les vacances… La mère de Michael a viré bigote et est obsédée par Jésus. Et voilà que Fabrizio, l’ami de Rosetta, la sœur de Michel, disparaît… S’agit-il d’un enlèvement? Quant à Mrs Owers, elle n’arrête pas d’appeler au téléphone, aux heures de repas, Michael n’ose pas l’envoyer promener… ce qui fait qu’elle finit par débarquer en avion…

 Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris ocrés. Le lapin est un peu moins présent que dans le premier tome, ici, il est plus question des relations de Michael avec sa mère et l’institutrice qui le poursuit…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Fluffy, de Simone Lia

Couverture de Fluffy, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines (depuis le défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc, je tente de garder la parité dans mes lectures de BD) j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque.

Le livre : Fluffy de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’an 2, 2005, 83 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Londres. Michael joue le rôle du papa de Fluffy, le lapin qu’il a recueilli… L’institutrice, Mrs Owers, est amoureuse de Michael, qui n’ose pas la repousser… mais qui finit par fuir, en train, à travers l’Europe… Michael craint les avions, un long périple les attend en train jusqu’en Sicile.

Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris bleutés. Côté histoire, le lapin permet d’aborder des réflexions d’enfants par rapport aux adultes, sans compter des narrateurs surprenants, une poussière ou une pellicule des cheveux du « père ». Une aventure à suivre dans le tome 2, Fluffy en Sicile

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

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La resquilleuse de Mary Wesley

Couverture de La resquilleuse de Mary Wesley

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque, il avait été chaudement recommandé comme tous les titres de cette auteure par vu pour la première fois chez Audouchoc.

Le livre : La resquilleuse de Mary Wesley, traduit de l’anglais par Michèle Albaret, éditions Héloïse d’Ormesson, 2011, 286 pages, ISBN 9782350871691.

L’histoire : dans un village anglais (non précisé) de nos jours. Matilda, la cinquantaine ou un peu plus, déprime. Elle est veuve depuis trois ans (son mari est mort à Paris dans des circonstances troubles), ses enfants sont dispersés dans le monde et ne lui rendent pas visite, son chien et son chat sont morts. Elle vient de confier son jars à un voisin, et décide de partir pour un dernier pique-nique au bord de la mer… Mais sa place habituelle est déjà occupée par des jeunes, ça lui gâche son dernier repas… et voilà qu’au bord de la rambarde, alors qu’elle attend le moment idéal pour se jeter à l’eau (quand la marée sera au plus haut), voilà que son geste est contrarié par un homme qu’elle reconnaît immédiatement, un matricide recherché depuis plusieurs jours… Elle le ramène chez lui, l’installe dans la chambre d’amis, et une étrange relation s’établit entre eux…

Mon avis : voilà un roman assez inclassable… ou comment soigner le mal de vivre en reportant son attention au soin de l’autre, même si l’autre est recherché à travers tout le pays pour le meurtre de sa mère… Sous l’humour apparent transperce la grande souffrance et aussi la grande naïveté de Matilda, qui va peu à peu ouvrir les yeux sur le monde… sa vie… et celle de son « mari adoré » finalement pas si clair que ça, voilà qui ne risque pas de lui remonter vraiment le moral! Une lecture agréable, les pages défilent à toute vitesse: comment va se terminer cette histoire hors-norme??? Bonne lecture à vous!

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Exocet de Jack Higgins

Couverture de Exocet de Jack Higgins

Un livre trouvé par hasard lors d’une brocante, j’ai trouvé qu’il irait bien pour le défi God save the livre, et parce que je venais de voir à la foire exposition de Poitiers, où l’Argentine était invitée, une curieuse carte du pays dans son contexte géopolitique… où les Malouines n’existaient simplement pas.

Le livre : Exocet de Jack Higgins, traduit de l’anglais par Françoise et Guy Casaril, le livre de poche n° 7510, 1986, 281 pages, 9782253040262.

L’histoire : avril 1982 (ce n’est pas précisé dans le livre, mais il y a un fond historique…) à Londres, à Paris, en Argentine et aux Malouines (Malvinas pour les Argentins, Falklands pour les Anglais). Pour tenter de vaincre les Anglais, les Argentins ont besoin de renouveler leur stock de missiles Exocet, mais la France a décrété un embargo sur les armes. Ils vont donc tenter d’en acheter clandestinement. Le colonel Raul Montera est chargé de l’opération, avec la complicité d’agents du KGB, alors que les Anglais réussissent à placer dans son lit Gabrielle Legrand, filles de parents français et anglais… Mais Gabrille devient vraiment amoureuse, la vente aura-t-elle finalement lieu?

Mon avis : le roman d’espionnage n’est pas ma tasse de thé… SI j’ai choisi celui-ci, c’est aussi pour la trame historique… encore que le roman a été écrit par un Anglais juste après les événements (première édition en Angleterre en 1983) et l’on a donc un récit orienté, les Argentins sont présentés comme assez nuls, ils perdent beaucoup de pilotes au combat et ne savent pas régler leurs bombes qui n’explosent pas en touchant les objectifs… A part ça, je n’ai pas trouvé un grand intérêt à cet affrontement de services secrets et de barbouzes…

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

L’amiral / Lord Nelson à Londres (Trafalgar square)…

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 01, deux vues générales Puisque les jeux olympiques battent leur plein à Londres, j’ai ressorti mes photographies d’avril 2011 (juste avant LE mariage). Et quoi de mieux pour faire plaisir aux Anglais que de vous montrer la colonne de Lord Nelson, que nous appelons ici en France plutôt l’amiral Nelson, notre ennemi juré des batailles napoléoniennes. Et aussi un cauchemar pour l’étude de cette période, toutes ces batailles terrestres et navales après la Révolution et jusqu’à la chute de Napoléon en 1815… Cette imposante colonne rend donc hommage à Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, duc de Bronte (Burnham Thorpe, 1758 – Trafalgar, 1805). La souscription pour l’élévation d’un monument à Nelson a été lancée en 1838. La première pierre est posée en 1840 et la construction de la colonne ne commence vraiment qu’en 1842 pour être achevée en 1843. Avec ses 44m de hauteur totale, elle domine la place. D’autres statues sont installées sur la place, aménagée à partir de 1829 sur des plans établis presque dix ans plus tôt par l’architecte John Nash. En 1840 est aussi construite au nord de la place la National Gallery.

La mise en place des plaques a commencé en 1849 avec la face sur la mort de Nelson, en 1850 est posée la bataille du Nil. La bataille de Saint-Vincent a été posée seulement en 1853, après une bataille juridique parce que le bronze n’était pas pur. Le monument est encadré de quatre gros lions, je n’ai pas fait de photographie, il y avait toujours du mode dans le champ de vision… Ils ont été ajoutés en 1867 et sont l’œuvre de Sir Edwin Landseer avec l’aide du baron Marochetti. La colonne a été restaurée en 2006.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 02, Nelson en haut de la colonne La grande colonne cannelée est posée sur un haut socle où sont apposées des plaques en bronze. Elle est surmontée d’un chapiteau corinthien en bronze et de la statue en pied, en granite.

La partie haute de la colonne et la statue de Nelson sont l’œuvre de l’architecte William Railton (vers 1801 – 1877). La sculpture a été exécutée par le sculpteur Edward Hodges Baily (Bristol, 1788 – Londres, 1867).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 03, deux vues de Nelson

Nelson a pris place sur un petit socle superposé au chapiteau. Il est représenté debout devant des cordages, en uniforme avec toutes ses médailles et sans son bras droit, perdu en 1797 à la bataille de Santa Cruz de Tenerife. Il s’appuie de sa main gauche sur une épée.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 04, signature Watson sur la bataille de Saint-Vincent La première face (par ordre chronologique de la scène représentée) porte la signature « M. L. Watson sculp ». Il s’agit de Musgrave Lewthwaite Watson (1804-1847).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 05, la bataille de Saint-Vincent La légende sur le cadre en bas identifie la scène : « St Vincent 1797 ». le 14 février 1797, la bataille du cap Saint Vincent, au sud-ouest du Portugal, a opposé la flotte anglaise menée par Sir John Jervis, à la flotte espagnole dirigée par Don José de Córdoba. Bien qu’en infériorité numérique (15 navires contre 24), les Anglais, mieux formés et plus disciplinés, l’emportent. Deux commandants se distinguent, Nelson et Collingwood.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 06, la signature Woodington et marque des fondeurs La deuxième face a été sculptée par W[illiam] F. Woodington et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders ».

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 07, plaque de la bataille du Nil dite d'Aboukir

La légende identifie la scène: « Nile 1798 ». Il s’agit de ce que les Anglais appellent la bataille du Nil et nos manuels d’histoire français la bataille d’Aboukir, qui s’est déroulée à l’embouchure du Nil, dans la baie d’Aboukir, à une trentaine de kilomètres d’Alexandrie en Égypte, les 1er et 2 août 1798. Napoléon Bonaparte avait pour objectif d’envahir l’Égypte, possession anglaise, puis de menacer ses comptoirs en Inde. Les flottes anglaises et françaises se faisaient la course depuis plusieurs semaines en Méditerranée, les Français réussissant à prendre Malte. Nelson est à nouveau blessé dans cette bataille, il avait perdu son bras droit un an plus tôt à la bataille de Santa Cruz de Tenerife (22 au 25 août 1797), on voit clairement ici sa manche vide. Mais les Anglais ont à nouveau gagné une bataille navale, réussissant à couler l’Orient, le navire-amiral français… entraînant la mort de François Paul de Brueys, qui dirigeait la flotte. Nelson est anobli à l’issue de cette bataille.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 08, signature Termouth et marque des fondeurs La troisième face a été réalisée par le sculpteur « J[ohn] Ternouth » (vers 1796 – 1848) et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders », comme la précédente.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 09, face de la bataille de Copenhague Elle représente la bataille de « Copenhaguen 1801 », dit l’inscription… et le manuel d’histoire précise que la bataille de Copenhague a eu lieu le 2 avril 1801. Nelson, désobéissant à Lord Parker qui dirigeait la flotte, attaqua les Danois et les Norvégiens. L’armistice est signée peu après, et Parker remplacé par Nelson à la tête de la flotte anglaise.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 10, la signature de Carew sur la mort de Nelson La dernière face est signée du sculpteur « I. E. Carew sculp ». Il s’agit de John Edwards Carew (v. 1785 – 1868). J’ai oublié de prendre une photographie de détail de la marque du fondeur en bas à gauche de la plaque… mais il s’agit de Adams, Christie and Co., de Rotherhithe.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 11, face<br /><br />
 sur la mort de Nelson Elle représente la mort de Nelson et a été installée en décembre 1849. Sur la plaque, Nelson, blessé, est porté par ses hommes, sur un fond de voiles de navire. La légende sur le cadre en bas dit « England expects every man will do his duty » (plus ou moins: l’Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir »).

Le 21 octobre 1805, au large de Cadix en Espagne, devant le cap de Tralfalgar, l’amiral Villeneuve, qui dirige la flotte franco-espagnole, affronte la flotte britannique commandée par Nelson. Les Anglais, en infériorité numérique, écrasent les Français (et deviennent durablement maîtres des mers), mais Nelson est mortellement blessé… et vous connaissez la suite, son corps conservé dans un tonneau d’alcool! Après avoir tourné le dos à l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer, Napoléon doit définitivement renoncer à l’invasion de la Grande-Bretagne.