Lorsqu’elle avait organisé le SAL dé, j’avais promis à Sidonie de lui envoyer une bricole, comme elle le demandait… Mon choix s’est porté sur des pendeloques (mieux que charm’s, non?) achetées au salon de Moncoutant 2010. Pour les ranger, je lui ai fait une petite pochette, trois coutures, une coulisse et un morceau de ruban satin…
Archives mensuelles : janvier 2011
SAL Bienvenue 2011 de Défi de Toile (1)
À côté du SAL calendrier /découverte du Portugal, que je suivrai toute l’année, j’ai aussi démaré le SAL Bienvenue organisé par Défi de toile. J’ai choisi la toile de lin jaune qui ressemble à une toile à canevas et des fils DMC bleu (n° 134, 145 et 162).
Toutes les étapes de ce SAL:
- Première étape
- deuxième étape
- troisième étape
- et bientôt la finition
Couleur de peau : miel (tome 1) de Jung
Depuis le début de ma participation au TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible, ce titre figure en tête de classement, mais c’est finalement un avis de Theoma. Je l’ai emprunté à la médiathèque. Si vous voulez mon avis sur la suite, il suffit de suivre le lien… ainsi maintenant que pour l’adaptation au cinéma puis le tome 3.
Le livre : Couleur de peau : miel, tome 1 de Jung (scénario et dessin), Collection : Astrolabe, éditions Quadrant (Soleil), 2007, 144 planches noir et blanc (plus, en fin de volume, 5 pages de biographie sur Jung et 3 d’éditorial de Quadrants), 978-2-84946-950-7.
L’histoire : 2007, en Belgique. Jung décide de partir à la recherche de ses origines. Retour en arrière, à Séoul, à la fin des années 1960, donc bien après la séparation des deux Corée. Jun Jung-sik, 5 ans, erre dans les rues, chaparde pour vivre quand un policier l’attrape et l’emmène au Holt, un grand orphelinat américain où il va rester que 2 mois, matricule 8015, couleur de peau : miel. Les enfants semblent tous trouver très vite des parents d’adoption et se dispersent aux quatre coin du monde. Jung arrive dans une famille belge, où il y a déjà quatre enfants. Une éducation sévère, une mère qui ne semble pas l’aimer, les jeux avec ses frère et sœurs, l’arrivée à l’école, les copains, les bêtises, toute une enfance avec en arrière plan l’image de cette mère qui l’a abandonnée…
Mon avis : Jung raconte avec beaucoup d’humour sa vie en Corée, l’orphelinat, le déracinement, l’arrivée en Belgique dans une famille déjà constituée. Pas vraiment aimé par ses parents et notamment sa mère, mais il fait quand même toutes les bêtises des enfants de son âge, fui les autres enfants adoptés… Car si la Corée du Sud est aujourd’hui un pays riche (ce qui ne devait pas être le cas à la fin de la guerre de Corée), elle fut et reste un pays où l’on abandonne énormément d’enfants, d’après ce qui est dit dans la postface. Une belle réflexion sur l’adoption, le sentiment d’abandon, la double identité. J’ai hâte de lire le deuxième tome (PS: vous pouvez maintenant découvrir mon avis sur le tome 2).
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Festival télérama 2011
Comme tous les ans (voir ici les éditions 2010 et 2009), je vais participer au Festival Télérama… mais pour la première fois sans doute, je n’ai vu cette année aucun film de la sélection (voir en fin d’article). Je suis très peu allée au cinéma cette année, et pas depuis mi-août, il faut dire que depuis des mois, il est très pénible de circuler en ville, même à pied, avec des trous partout dans les chaussées et les trottoirs et un éclairage pour le moins faible et blafard dans certaines rues où il a été refait (rue Aliénor-d’Aquitaine par exemple), pas agréable, même s’il permet d’économiser de l’énergie. J’ai donc quand même décidé d’assister au festival cette année, et de me faire une semaine de rattrapage en commençant hier soir par Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, de Woody Allen, je vous en parlerai bientôt! Allez, à trois euros la place pendant toute la semaine, ça vaut le coup de fair un rattrapage de bons films, le pass se trouve dans le Télérama de cette semaine (et celui de la semaine dernière)!
La liste des films de la sélection 2011 du festival Télérama que j’ai vus :
- Bright Star de Jane Campion
- Poetry de Lee Chang-Dong
- Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
- Fantastic Mr Fox de Wes Anderson
- White Material de Claire Denis
- Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen
- Policier, adjectif de Corneliu Porumboiu
La liste des films de la sélection 2011 du festival Télérama que je n’ai pas vus :
- The Social Network de David Fincher
- Mystères de Lisbonne de Raul Ruiz
- The Ghost Writer de Roman Polanski
- Another Year de Mike Leigh
- Tournée de Mathieu Amalric
- Mammuth de Gustave Kervern
- L’Illusionniste de Sylvain Chomet
Réutilisation d’une cravatte pour Tibilisfil
Il y a quelques mois, j’avais acheté un lot de cravates à la brocante Emmaüs, dans le but de me faire un sac… (en cours!). Après avoir sélectionné celles que j’utiliserai, il m’en reste quelques-unes… Comme les idées de réutilisation et de recyclage plaisent à Monique / Bidouillette / Tibilisfil, je lui en réserve une en soie…
Un petit tour ici et là me donne une idée: lui faire un étui à tickets de métro… le format bruxellois étant le même que celui d’Angoulême, un ticket me sert de gabarit…
I l m’a d’abord fallu découdre la couture d’origine au dos (faite n’importe comment, genre un point tous les 3 cm), puis recoudre le dos du bout le plus large coupé à deux fois la hauteur du ticket, à peu près…
Aïe, la soie, ça glisse, le biais posé sur le bord en haut quand on ouvre et la boutonnière ne sont pas terribles… Une petite surpiqûre pour plus de tenue, et voilà ce que ça donne.
Avec l’autre extrémité de la cravatte, j’ai bidouillé (bon, facile, le jeu de mot) un tour de cou fermé par un pin’s pour double rideau, désolée, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, il ne tient pas très bien, tu trouveras peut-être mieux!
Ah, et suite à une remarque sur son blog, je me suis défoulée sur l’enveloppe! J’ai alors vu que je n’avais pas l’esprit du corbeau, pas facile de trouver des syllabes entières… Par précaution, après la photo, j’ai recouvert le tout d’une bande de large scotch transparent…
Quatre ATC pour la nouvelle année…
Comme promis, voici quelques finitions de ces dernières semaines… en ATC! D’abord les deux tours Eiffel brodées sur une grille de Mam’Soazic / Mamigoz et parties chez Miss Fil et Véro 21 / On se motive encore… J’ai juste ajouté Paris sous chaque tour…
Ensuite, les deux broderies d’après des modèles de Lili HR… Pour les rennes et le sapin partis chez Tezca, j’ai juste ajouté sur le côté un morceau de croquet vert. Pour le bonhomme de neige, qui va presque jusqu’au nord de l’ATC (de taille règlementaire, 3,5 sur 2,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm), j’ai juste mis un peu de colle à paillettes rouges sur les bords avant de l’envoyer chez Odine et Pat-à-Bois.
L’assassin du Banconi suivi de L’honneur des Keïta de Moussa Konaté
J’ai trouvé ce livre à l’annexe des Couronneries de la médiathèque, étant à la recherche de livres africains pour le tour du monde des livres, organisé par Livresque.
Le livre : L’assassin du Banconi suivi de L’honneur des Keïta de Moussa Konaté, collection Série Noire, numéro 2650, éditions Gallimard, 2002, 300 pages, ISBN 978-2070423492 (première édition au Mali, aux éditions du Figuier, en 1998).
L’histoire : dans les années 1990, à Banconi, un quartier de Bamako. Une première femme est retrouvée morte dans les latrines et immédiatement enterrée par ses proches. Son fils, étudiant, pense à un meurtre et voudrait une enquête, il est mis en garde par un marabout qui le menace des pires affres (ce qui commence immédiatement, en rentrant chez lui, il est arrêté et de faux billets, placés là en son absence, sont trouvés chez lui). Le lendemain, une autre femme est retrouvée elle aussi morte dans les latrines, cette fois, le commissaire Habib et son jeune inspecteur Soso se rendent sur place, le corps est emporté ) l’institut médico-légal, mais une émeute bizarre éclate. Les chefs des quatre principaux services de police sont convoqués, leur supérieur attise leur concurrence, le chef de la police politique va aller examiner les émeutiers arrêtés et essayer de trouver (sous la torture) le(s) fomentateur(s) des troubles. Le commissaire Habib a trois jours pour résoudre les meurtres et l’affaire de faux billets qui semble liée… quand un troisième meurtre est découvert, toujours dans les latrines, mais cette fois, il s’agit d’un homme. Mais qui tue ainsi à Banconi ? Cette affaire à peine résolue, une seconde arrive. Un homme est retrouvé tout gonflé dans un bassin près d’un chantier. Il est mort depuis plusieurs jours, massacré à la hache ou à la machette. Très vite, l’enquête emmène notre duo de flics dans un village en amont de Bamako, sur un affluent du fleuve Niger, tenu par une famille (les Keïta) formant clan autour de son chef… et d’une histoire de famille que l’on imagine lourde.
Mon avis : sur le plan du polar, ces deux récits sont un peu lents… mais sur le plan du portrait de la société, ce sont des petits bijoux de découverte. D’un côté, les croyances populaires, l’influence voire l’emprise du marabout, et surtout, la dénonciation de la police politique et de ses méthodes de torture. De l’autre, la vie et les secrets de famille dans un village pas si reculé, mais qui vit en clan fermé, malgré de lourds secrets de famille. Dans les deux cas, mes cours d’ethnologie (notamment sur les systèmes de parentalité) m’ont aidé à mieux saisir les subtilités du roman, le système des concessions (qui n’ont rien à voir avec une concession minière, LOL, mais une sorte d’ensemble de cases dans un enclos qui regroupe la famille polygame et est régi par un certain nombre de règles, à découvrir par exemple sur le site de Yann Arthus Bertrand), les castes et les familles nobles, les pêcheurs Bozos, les construction en banko ou banco (une variété d’adobe ou terre crue, à entretenir tous les ans, matériau utilisé pour les maisons notamment en ou pour la grande mosquée de Djenné, inscrite sur la liste de l’Unesco depuis 1988 dans le cadre du bien culturel « villes anciennes de Djenné »)… À défaut de notes, un petit lexique ou une petite annexe expliquant ces termes.
Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Mali.
Un biscornu coloré pour Anne-Marie / Brodstich
Comme vous le savez sans doute, Anne-Marie / Brodstich a une jolie collection de biscornu. Avec ma carte de noël, je lui ai donc brodé ce petit biscornu coloré sur un modèle proposé par Pastel 49. Je l’ai brodé avec des restes de fils…
Sur une face, il y a des taches de couleurs…
Sur l’autre, des crayons multicolores. Au centre, une perle en bois.
Tours, la gare (7) : l’ancien embarcadère
Pour clôturer la visite de la gare de Tours, j’ai trouvé une carte postale ancienne montrant l’ancien embarcadère, détruit en 1895 pour être remplacé par la gare actuelle. Je pioche les informations ci-dessous dans le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre que je vous invite vraiment à aller consulter car il comprend de nombreux documents anciens. L’embarcadère de chemin de fer avait été construit dans les années 1845-1846 par Phidias Vestier, architecte de la compagnie des chemins de fer d’Orléans, à l’emplacement d’un bastion de l’ancien rempart. Cet architecte, né en 1796 et décédé en 1874 était issu d’une famille de peintres et d’architectes. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez essayer de trouver l’article que lui a consacré L. Vieira dans le Bulletin de la Société archéologique de Touraine en 1998 (volume 45 bis, pages 601 à 616). À Tours, il est aussi l’auteur du conservatoire, à découvrir ici dans quelques mois (oui, j’ai beaucoup de monuments à vous montrer à Tours) ou bien dès aujourd’hui dans le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre.
Pour les sculptures allégoriques que vous apercevez sur la carte postale, il s’agit des figures de Nantes, Tours, Paris et Bordeaux réalisées en 1855-1856 par le sculpteur d’origine autrichienne Johann Dominik Mahlknecht (1793-1876). Deux d’entre elles se trouvent aujourd’hui dans le parc du château de Taffonneau à Veigné (je ne le connais pas…). Nous n’en voyons que deux sur la carte postale, impossible de distinguer desquelles il s’agit.
Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Frédéric Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).
Un nouveau dragon brodé
Pour Cathdragon, je voulais trouver un dragon à broder qu’elle n’aurait pas déjà… Je crois l’avoir trouvé avec cette grille prévue pour le filet au crochet, je l’ai brodé avec du DMC 798. Et la finition ? Et bien, elle sera avec toute la série de finition que j’ai à vous montrer. La toile est la toile de lin jaune qui ressemble à une toile à canevas.
Capucine O a utilisé cette photographie pour me confectionner un calendrier 2012 très personnalisé.