
 Je poursuis ma découverte de la  rentrée littéraire 2015 à travers les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Je poursuis ma découverte de la  rentrée littéraire 2015 à travers les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Le livre : Les infâmes de Jax Miller, traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire-Marie Clévy, éditions Ombres noires, 351 pages, 2015, ISBN 978-2-08-134790-8.
L’histoire : de nos jours aux États-Unis. Freedom Oliver vit dans l’Oregon, protégée par le FBI. Il y a dix-huit ans, elle avait passé deux ans en prison après l’assassinat de son mari, policier violent, puis libérée, un de ses beaux-frères ayant été reconnu coupable. Mais elle a été contrainte à abandonner ses enfants, Ethan (devenu Mason) et surtout Layla (Rebekah), dont elle était enceinte et qu’elle n’a vu que deux minutes à sa naissance, et de vivre avec changer d’identité pour échapper à la vengeance de sa belle famille. Tourmentée par son passé, elle a sombré par l’alcool et attiré la compassion des flics locaux. Un jour, elle apprend la libération de son beau-frère et la disparition de Rebekah, elle quitte son anonymat et décide de se lancer à sa recherche, en fonçant vers Goshen, dans le Kentucky, et l’église évangéliste radicale devenue sectaire des parents adoptifs de ses enfants, Virgil le pasteur et sa femme Carol Paul…
Mon avis : ce polar noir est rythmé par cette ritournelle, « je m’appelle Freedom et… », qui revient très régulièrement après la première phrase, « Je m’appelle Freedom Oliver et j’ai tué ma fille », un peu comme en ouverture d’une séance des alcooliques anonymes. Au fil du récit, on apprend peu à peu l’histoire de la narratrice, la vérité sur le meurtre de son mari arrive assez tard, mais dès le début, elle apparaît alcoolique, impulsive, capable de tendresse (pour sa vieille voisine de palier qui perd la tête, pour Mattley, l’un des flics qui la raccompagne souvent bourrée) comme de réactions vives et violentes. Elle se débat pour ne pas couler complètement, pour ses enfants, pour oublier le viol dont elle a été victime. Tous les personnages ont des traits de caractères forts: Mark le mari violent et flic pourri, Matthew le beau-frère violeur, Peter le beau-frère gentil en fauteuil roulant, les amérindiens Shoshones qui la soigne de deux piqûres de serpent à sonnettes dans l’Idaho, les skinheads qui trafiquent des armes et de la drogue, le pasteur et sa femme… Et le récit est parfois suspendu par un « intermède », un bout de récit à la troisième personne, où l’on quitte la narratrice principale et sa litanie (« je m’appelle Freedom et… »), des parenthèses qui interrompent l’histoire principale tout en l’éclairant. J’ai bien aimé ce polar d’abord, je pense, pour ce rythme particulier, cette course-poursuite de 350 pages à la recherche (à la poursuite) de la liberté (Freedom…) ou au moins de la libération des démons qui la hantent depuis près de vingts ans. Un premier roman réussi pour Jax Miller, pseudonyme d’Anne O’Donnel, née à New York, et vivant en Irlande.
 Ce livre entre dans la catégorie roman pour le défi de la rentrée littéraire organisé à nouveau en 2015 par Hérisson.
Ce livre entre dans la catégorie roman pour le défi de la rentrée littéraire organisé à nouveau en 2015 par Hérisson.
 Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la
Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la  L’essentiel du livre se passe dans les années 1980, alors qu’il y a encore des douaniers (plutôt rares, peu à peu remplacés par « la volante »…) à la frontière entre la France et la Belgique : voir dans la
L’essentiel du livre se passe dans les années 1980, alors qu’il y a encore des douaniers (plutôt rares, peu à peu remplacés par « la volante »…) à la frontière entre la France et la Belgique : voir dans la  … à moins que ce ne soit carrément un passage réservé aux seuls riverains, comme celui-ci, pour les extraits où elle cherche un passage discret. Ce second poste de Mouchin ne semble aujourd’hui plus connu de la police ni des douaniers français, le premier n’a pas non plus été bloqué lors des attentats de 2015 (alors que des herses avaient été déployées lors des attentats de 1985-1986), il est surtout contrôlé le samedi soir et le dimanche matin pour les retours alcoolisés de boîte de nuit en Belgique.
… à moins que ce ne soit carrément un passage réservé aux seuls riverains, comme celui-ci, pour les extraits où elle cherche un passage discret. Ce second poste de Mouchin ne semble aujourd’hui plus connu de la police ni des douaniers français, le premier n’a pas non plus été bloqué lors des attentats de 2015 (alors que des herses avaient été déployées lors des attentats de 1985-1986), il est surtout contrôlé le samedi soir et le dimanche matin pour les retours alcoolisés de boîte de nuit en Belgique. Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la
Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la  Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la
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Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la  ÂKHAR-É DJAHÂN, la fin du monde, un dessin inspiré de
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 J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération Masse critique de
J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération Masse critique de  Ce titre faisait partie des livres recommandés pour cet été par le
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