Archives par étiquette : nature

Voyage en Corse (6) : les Sanguinaires…

Les sanguinaires vues depuis la plage de Porticcio Depuis l’hôtel à Porticcio, nous avions une très belle vue sur la baie d’Ajaccio et les Sanguinaires…

Les îles sanguinaires Aussi, après avoir déjeuné à Ajaccio, nous avons pris la route des Sanguinaires, avec son phare du 19e siècle.

Les îles Sanguinaires vues de l'extrémité de la pointe Nous les voyons mieux les îlots quatre îlots de porphyre rouge (Mezza Mare ou Grande Sanguinaire, des Cormorans, Cala d’Alga et Porri) du bout de la presqu’île… euh, de la pointe de la Parata.

La tour génoise des sanguinaires Puis une petite grimpette jusqu’à la tour génoise.

La forêt d'eucalyptus à Ajaccio, vers les sanguinaires Avant de rentrer, nous faisons une petite promenade dans la forêt d’eucalyptus…

une mante religieuse dans la forêt des sanguinaires … en prenant bien garde de ne pas écraser cette mante religieuse qui voulait nous barrer le chemin.

Puis une petite pause pour voir le cimetière et ses grandes chapelles, signalé dans tous les guides.

le coucher de soleil sur les Sanguinaires Au retour, pour une fois, aucun orage en vue. Le coucher de soleil sur la baie d’Ajaccio est superbe…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … même si ça ne rend pas comme je le voudrais…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … sur ces photographies.

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…

Voyage en Corse (3) : les calanche

Le port de Piana Petite erreur de programmation, vous n’avez pas eu le droit à mon article sur la Corse la semaine dernière…

Chose rattrapée aujourd’hui. Après Sartène et Bonifacio, je vous emmène d’abord sur le petit port de Piana. À la sortie du village, vous pouvez vous stationner près du stade et vous rendre à pied pour voir les Calanche, ou vous engager sur la route en corniche… Interdite aux poids lourds, mais pas aux campings-cars ni aux bus… En automne, c’était parfois limite pour passer, je n’ose pas imaginer en été…

Les Calanche et la mer Mais la vue vaut vraiment le déplacement, les formations de granites et de porphyres sont magnifiques…

Les Calanche et la mer … et nous avons échappé à l’orage que vous voyez monter ici… Nous reviendrons dans ce secteur pour une autre visite… par la mer cette fois.

Maintenant, je me permets de poser une question qui fâche… Le golfe de Porto est l’un des rares sites naturels protégés par l’Unesco en France au titre du patrimoine naturel. La protection couvre les calanche (sans s) de Piana, le golfe de Girolata et la réserve de Scandola. Si cette dernière est bien interdite aux véhicules, des dizaines de visiteurs y débarquent par bateau chaque jour… Quant aux calanche, est-ce une bonne idée de permettre la circulation sur la route de centaines de voitures qui circulent au pas, en polluant un maximum, comme les car de tourisme ? ne pourrait-on pas envisager de réserver la visite aux piétons (quelques kilomètres à pied ne font pas de mal) ou, pour les gens qui ont des difficultés à marcher ou sont pressés, dans des navettes électriques ?

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…

La fontaine du légat à Poitiers

La fontaine du légat, près du pont Joubert à Poitiers Il y a quelques mois, en vous parlant des escaliers des Dunes, je vous avais signalé cette fontaine, sans vous la montrer… Vous partez donc du centre-ville, jetez un petit coup d’œil à la façade de Notre-Dame-la-Grande (ou allez la redécouvrir par les liens sur la page des visites de Poitiers), descendez la Grand’Rue, traversez le pont Joubert (il faudra que je vous le fasse découvrir), et depuis le pont, vous découvrez la fontaine sur l’autre rive du Clain. Le square a été réaménagé il y a peu, les vieux arbres malades coupés et remplacés par d’autres.

La fontaine du légat et son lavoir, près du pont Joubert à Poitiers Son nom, fontaine du légat, semble venir d’un texte mal interprété, mais elle alimentait en haut potable ce quartier. L’eau pouvait aussi de déverser dans un petit lavoir avant de se jeter dans la rivière.

La fontaine du légat, près du pont Joubert à Poitiers : les armoiries du fronton Les armoiries du fronton avec une date (1579)…

La fontaine du légat, près du pont Joubert à Poitiers : le relief sur le bassin … et le relief au-dessus du bassin sont très endommagés. La date correspond à une restauration de l’édifice. Le blason du haut était celui des Sainte-Marthe (la famille qui compte dans ses rangs le poète Scévole qui a donné son nom à une petite rue perpendiculaire à la Grand’Rue, tout en haut). D’après E. Ginot (référence en bas de cet article), des textes signalent cette fontaine et des travaux à partir de 1443.

Le Clain au niveau du pont Joubert à Poitiers, le 23 août 2009 Et une petite vue sur le Clain, un peu bas en ce moment (mais je l’ai vu encore plus bas certaines années…).

Pour en savoir plus, voir (par exemple au fond patrimoine de la médiathèque de Poitiers) l’article de Émile Ginot, Le Pont-Joubert et ses fontaines, Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 3e série, tome 11, 1936-1938, p. 268-285.

L’ancienne piscine de l’île Jouteau à Poitiers

L'île Juteau à Poitiers Aujourd’hui, je vous emmène à nouveau à proximité du parc de Blossac à Poitiers. Donc vous prenez le boulevard qui passe sous le parc, et depuis la rambarde (ou alors, descendre par des escaliers ou par le chemin carrossable), vous apercevez le restaurant et l’ancienne piscine sur l’île Jouteau… Enfin, pas vraiment l’ancienne piscine, juste l’ancien plongeoir tout rouillé.

Le plongeoir de l'île Juteau à Poitiers depuis Blossac Quoi, vous ne le voyez pas ? Je vous ai mis une flèche, pourtant…

Le square de la promenade des Cours à Poitiers Bon, d’accord, pas facile à voir. Le mieux est de passer sur l’autre rive du Clain, soit par le pont Saint-Cyprien, et revenir en arrière sur la promenade des cours, soit par le escaliers qui mène au chemin de la Cagouillère puis la passerelle de chemin de fer (il y a une zone pour les piétons, et dessous, les graphes). Au bout de la promenade des Cours, il faut prendre un petit chemin qui menait au mini-golf (désormais club privé de boules) et toujours à un espace public très sympathique pour les pique-nique.

Le plongeoir de l'île Juteau à Poitiers depuis le square de la promenade des Cours De là, vous voyez beaucoup mieux l’ancien plongeoir… À quoi correspond-il ? Je vous invite à le découvrir sur le site du service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes, qui vient de mettre en ligne un dossier sur les villas et un autre sur les guinguettes de la communauté d’agglomération de Poitiers, dossiers rédigés par Hélène Achard. Il vous faudra lire entièrement le dossier sur les guinguettes pour retrouver ce plongeoir…

C’est aussi pour moi l’occasion de vous signaler que toutes les communes de la communauté d’agglomération de Poitiers (hors Poitiers), soit Béruges, Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Croutelle, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Saint-Benoît et Vouneuil-sous-Biard, ont désormais des dossiers en ligne à découvrir sans délai… ou quand vous aurez un moment.

Couverture de l'image du patrimoine Autour de Poitiers, les communes de l'agglomération L’occasion aussi de vous annoncer la parution d’un  » beau livre « , Autour de Poitiers, les communes de l’agglomération, dans la collection des Images du patrimoine (n° 253), rédigé par mes collègues Thierry Allard, Geneviève Renaud-Romieux et Yannis Suire (152 pages, chez Geste éditions, 2009, 24 €, ISBN : 978-2-84561-556-4). Dans toutes les bonnes librairies… probablement sur commande. Pour en savoir plus, allez voir la présentation de l’ouvrage.

Poitiers, le feu d’artifice a frôlé la catastrophe

Poitiers parc de Blossac. Entrée principale, grille protégée comme monument historique Dimanche, j’avais oublié de programmé un article sur Poitiers. Je me rattrape en milieu de semaine. D’abord, j’ai créé une page d’index pour les chroniques sur Poitiers, à retrouver dans la nouvelle rubrique visite, dans la colonne de droite, avec d’autres index pour s’y retrouver… Venons en au feu d’artifice de mardi (14 juillet 2009). Les années précédentes, le feu d’artifice du 14 juillet était tiré au parc des expositions, près de la roseraie à Poitiers.Cette année, Alain Clayes, le maire, a décidé de le tirer en ville, depuis le parc de Blossac, avec une production de Jacques Couturier. Pour cette raison, le parc fut fermé toute la journée d’hier mardi. À 22h45, un seul battant de la grille de l’entrée principale (protégée comme monument historique) était ouverte, la foule se pressait sur la place devant, avec deux étranglements, un à l’extérieur pour un stand de confiserie et un dans l’allée principale pour la buvette. À 23h, heure prévue du début du feu d’artifice, tout le monde n’était pas rentré mais au loin, nous voyons très bien le feu d’artifice de Saint-Benoît, à quelques kilomètres à vol d’oiseau. Après un discours du maire sur la République et la démocratie, dans un bruit de fond qui rendait le texte inaudible, le feu d’artifice commence enfin. Vous pouvez en voir une vidéo sur le site du journal local centre presse.

Poitiers parc de Blossac, la pergola Magique, même si une bonne partie est invisible à la plupart des gens, en particulier ce qui se passe au ras du sol, derrière la pergola, sur la pelouse du grand pré, en contrebas de la terrasse où le public se presse, dense, en partie gêné par les arbres. Très vite, tout le monde suffoque dans la fumée et les retombées de flammèches. Seules les quelques centaines de personnes qui avaient pu accéder aux gradins du grand pré ont pu voir le spectacle en entier.

Poitiers parc de Blossac, sortie rue de la Tranchée, au centre du parc À 23h30, tout le monde se rue vers la sortie, c’est à dire vers la grille principale, la seule à être ouverte une demi-heure plus tôt, personne n’essaye les autres sorties, fermées à l’arrivée : celle du jardin anglais parce qu’il y a un bassin et pas de lumière la nuit, celle du grand pré parce qu’il y a les installations des artificiers, l’entrée sud sans doute à cause des escaliers, et l’entrée au milieu vers la rue de Blossac débouche sur un des nombreux trous qui éventrent Poitiers cet été.

Poitiers parc de Blossac. L'entrée principale... dans le sens de la sortie Vers 23h50, la foule s’écoule toujours très très lentement, la place devant le parc est aussi bondée que l’intérieur, les sirènes de pompiers trouent l’obscurité (les lumières se sont éteintes un moment). 5 minutes plus tard, deux pompiers portant une civière fendent la foule à contresens, sans se soucier des personnes qui tentent de sortir, parfois avec des poussettes. Le stand à l’extérieur a été démonté. Pourquoi les pompiers ont-ils pris cette entrée avec des milliers de personnes encore dans le parc à chercher de sortir et non une des entrées qui était condamnée ? Le moindre mouvement de panique, la moindre chute aurait tourné à la catastrophe… Il faudra revoir ça pour l’année prochaine, c’était vraiment plus que limite. J’ai finalement réussi à sortir de ce piège à minuit, il y avait encore énormément de monde dans le parc à chercher l’issue…

Poitiers parc de Blossac. La pelouse après le feu d'artifice Je suis retournée faire des photos ce soir, la pelouse a finalement pas trop mal résisté à la ruée.

Pour aller plus loin : voir les articles de Grégory Vouhé:

Édouard André, jardins pour Poitiers, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 42-44.

Promenades poitevines et littéraires, L’Actualité Poitou-Charentes, n°85, juillet 2009, p. 98-99

Le jardin des plantes à Poitiers

Poitiers, le jardin des plantes, partie botanique Hier, dans le cadre du rendez-vous aux jardins, j’ai assisté à une visite du jardin des plantes à Poitiers. La ville et la communauté d’agglomération de Poitiers ont en effet cette année proposé de nombreuses visites à plusieurs voix, un guide-conférencier et un ou plusieurs responsables des parcs et jardins ou du service environnement ou du CPIE (centre permanent d’initiation à l’environnement). Mais hier, le mauvais temps était de la partie… Cela a gâché les étalages des potiers d’art, des bouquinistes, le concours photo de la Fnac (marathon sur la journée, le thème, ombre et lumière… Surtout de l’ombre…), la journée des artistes (peintres en différents lieux de la ville), et un gros orage a interrompu la visite du jardin des sens (je vous en reparlerai de ce jardin) et la deuxième représentation d’un spectacle…

Poitiers, le jardin des plantes, le bassin En attendant, voici quelques images du jardin des plantes, qui a eu un parcours sinueux : 8 lieux entre 1620 et 1870, date à laquelle il s’installe au bord du Clain, dans l’ancien parc de l’hôtel Fumé devenu hôtel-Dieu (et depuis, la présidence de l’Université). De l’ancien parc sont parvenus quelques arbres et le bassin.

Poitiers, le jardin des plantes, le jardin botanique Ce petit parc (1 ha arboré avec 16 parterres fleuris et 1 parterre de cactées, 0,5 ha de jardin botanique) est très près de Notre-Dame-la-Grande et j’y descend assez souvent. Côté jardin botanique, depuis une quinzaine d’années, les plantes ne sont plus classées pour les étudiants en médecine et pharmacie mais pour les visiteurs, avec plantes aromatiques, plantes officinales (classées par action – pour le cœur, la peau, etc. – et non par famille de plantes), et des légumes anciens dont une belle collection de tomates et de cucurbitacées… Les bordures des plates-bandes sont en petits fusains… Côté légumes, il faudra repasser dans un mois, histoire que ça passe…

Poitiers, le jardin des plantesl le bassin Dans la petite serre tropicale, des essais de lutte biologique avec divers insectes sont en cours…

Un grand merci la guide de l’office du tourisme pour l »historique, au responsable de ce jardin qui nous a fait découvrir chaque arbre, et à sa collègue pour la visite (goûteuse;!) de la partie botanique, en particulier des aromatiques et médicinales…

Vous pouvez voir d’autres images dans cet article sur le jardin des plantes hier (cartes postales anciennes) ou au milieu de ces articles sur les fourches, les bancs publics ou les nids douillets.

La roseraie à Poitiers

Poitiers, le parc de la roseraie La semaine prochaine (5, 6, 7 juin 2009), ça sera le rendez-vous aux jardins. Je vous montre donc en avant-première le parc de la Roseraie à Poitiers, créé en 1978 sur 3,7 hectares. Les photographies datent de la semaine dernière.
Il est situé à côté du parc des expositions et accessibles par de nombreuses lignes de bus (sauf le dimanche, où es arrêts desservis sont à 5 minutes à pied de l’entrée).
Les grandes allées stabilisées permettent un accès aux poussettes et aux fauteuils roulants.

Poitiers, le parc de la roseraie La collection de roses comprend 400 variétés (5500 pieds). Elles n’étaient pas encore complètement fleuries, mais je suis sûre que ça sera superbe la semaine prochaine, la ville organise des visites ici et dans tous ses autres parcs.

Poitiers, le parc de la roseraie, le plan d'eau Autour du plan d’eau, avec les nénuphars en fleur, les canards s’ébattent…

Poitiers, le parc de la roseraie, des parterres fleuris Il n’y a pas que des roses, beaucoup d’autres fleurs qui varient en fonction des saisons…

Poitiers, le parc de la roseraie, le refuge aux insectes … et un refuge, prairie non coupée pour les insectes.

Claude Pauquet, paysages urbains en Poitou-Charentes

Façade de la maison de l'architecture à Poitiers En ce moment se tient à la maison de l’architecture de Poitou-Charentes à Poitiers, jusqu’au 20 mai 2009 (voir ma présentation ici) une exposition de photographies de Claude Pauquet. Pour ceux qui ne peuvent pas voir l’exposition sur place, vous pouvez découvrir ici toutes les photographies de cette exposition réalisée dans le cadre d’une mission pour la région Poitou-Charentes. Cette exposition, paysages urbains, fait écho à celle de Marc Deneyer sur les Paysages naturels, qui vient de s’achever à la médiathèque de Poitiers et dont je vous ai déjà parlé.

A Poitiers, on monte et on descend (4)

Je vous emmène à nouveau dans des escaliers à Poitiers. Cette fois, vous descendez la Grand-Rue, franchissez le pont Joubert, jetez un coup d’œil au passage sur la gauche à la fontaine dite fontaine du légat (promis, je vous la présenterai un de ces jours), puis presque en face, dans la rue Cornet, partent des escaliers (sans nom… du moins, aucune plaque de rue ici) qui montent au bout du quartier des Dunes. Je vous les montre dans le sens descente, moins dur, LOL !

De là haut, il y a une très belle vue sur toute la ville. Au premier plan, vous avez l’église Sainte-Radegonde… avec son clocher roman mais sa nef refaite beaucoup plus tard… À l’arrière plan, la cathédrale…

Je repasserai vous ajouter des liens sur ces édifices dont je vous ai déjà parlé…

A Poitiers, on monte et on descend (3)

Poitiers, rue de la Cueille aiguë Et oui, une ville avec des plateaux entaillés par deux rivières, le Clain et son petit affluent, la Boivre, il faut souvent monter et descendre. S’il y a des escaliers, comme ceux qui mènent au chemin de la cagouillère ou les escaliers du diable, il y a aussi des rues assez raides, dont certaines portent le nom de Cueille… qui veut dire chemin en pente raide. Le dimanche matin, quand je ne prends pas le bus pour monter au marché de la ZUP, je prends le chemin le long du Clain, puis affronte la Cueille aiguë… très aiguë même, mais plus facile à monter ce matin car je vous ai pris en plus quelques photographies, occasions de pauses…
. Arbres en fleurs, 5 avril 2009 .. des arbres en fleur…
Giroflées en fleurs, 5 avril 2009 … et des giroflées, qui rendent les murets de la ville éblouissants depuis quelques jours !