Archives par étiquette : Grande-Bretagne

Melmoth, Mary Shilling, de Marc Rénier et Rodolphe

Couverture du tome 2 de Melmoth, de Rodolphe et Marc-Renier pioche-en-bib.jpgJe poursuis la série Melmoth, après sur la route de Londres, voici Mary Shiling, toujours trouvé dans les bacs de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre : Melmoth, tome 2 : Mary Shilling, de Rodolphe (scénario) et Marc Renier (dessin), Marie-Noëlle Bastin (couleurs), éditions Dargaud, 46 planches, 1993, ISBN 978-2871290704.

L’histoire : à Londres, au début du 19e siècle. Sébastien Melmoth, orphelin, et son ami, l’ancien apprentis voleur, ont été recueillis par le notaire, qui, à la veille de sa mort, leur lègue ses biens et les a inscrit au collège. Pas question d’y aller pour Sébastien, il a un très mauvais souvenir de son précédent pensionnat. Il décide de prendre la route du nord pour essayer de retrouver un vieil oncle. En cours de route, dans une auberge, il est détroussé. L’aubergiste accepte de le prendre sous son aile et de lui donner un emploi avant de reprendre sa route. Il faut dire qu’il a vu Sébastien prendre la défense d’une pauvre femme, Marie Shilling, devenue à moitié folle après le suicide de son mari et la mort de son fils en bas âge. Un jour, l’aubergiste trouve le voleur des bourses dans son établissement, c’est son autre serveur. Mais celui-ci l’assassine. Sébastien découvre le corps, tout risque de l’accuser, il prend la fuite…

Mon avis : un peu le même que pour le premier tome, un scénario gentillet, un graphisme qui m’a bien plu, un agréable moment de détente à défaut d’une BD d’un grand cru…

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Melmoth, sur la route de Londres, de Marc Rénier et Rodolphe

Couverture du premier tome de Melmoth de Marc-Renier et Rodolphe pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration des bacs de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre : Melmoth, tome 1 : sur la route de Londres, de Rodolphe (scénario) et Marc-Renier (dessin), Yves Lencot et Laurence Quilici (couleur), éditions Dargaud, 46 planches, 1990, ISBN 978-2-205-03984-9.

L’histoire : au sud de l’Angleterre, au début du 19e siècle, à la veille de noël, dans un pensionnat. La plupart des adolescents quittent le lieu pour passer les fêtes en famille. Quelques uns restent, dont Sébastien Melmoth, orphelin. Deux de ses camarades décident, pendant la nuit, de voler un objet, de le cacher dans son coffre, puis de le dénoncer… Puni, écœuré, entendant de son grenier le bruit du repas de noël, Sébastien décide de s’enfuir et de rejoindre le notaire qui gère ses biens à Londres. La route est longue, il est adopté provisoirement par un cirque, jeté dehors par le clerc de notaire, se retrouve à errer dans les rues, à la merci du premier escroc venu…

Mon avis : un scénario gentillet, un graphisme qui m’a bien plu (c’est pour ça que j’avais sorti ce volume en le feuilletant à la médiathèque). Pas une grande BD, de celles dont vous vous souviendrez des années après, mais un agréable moment de détente. La suite est ici.

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Les Mac Cabés de Ken Bruen

Couverture des Mac Cabées de Ken Bruen pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration du rayon Ken Bruen à la médiathèque, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers. Après Le gros coup et Le mutant apprivoisé et avant Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), voici Les Mac Cabés.

Le livre : Les Mac Cabés : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 3), de Ken Bruen, traduction de Marie Ploux et Catherine Cheval, collection série noire, éditions Gallimard, 167 pages, 2006, ISBN 978-2-07-031456-4.

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant. S’ils n’ont pas encore été virés de la police pour leurs bavures et autres propos limites (racistes, homophobes, etc.), c’est parce qu’ils ont résolu, parfois malgré eux, quelques grosses affaires. Roberts est même devenu commissaire, mais n’a pas perdu ses mauvaises habitudes. Une nuit, il est réveillé par un coup de fil de son frère, qu’il n’a pas vu depuis des années. Celui-ci est mourant, il a juste le temps de le rejoindre, de recueillir une confidence (qu’il ne partagera pas avec les autres enquêteurs) et d’assister à son décès. Parallèlement, Brant et l’agent Falls (noire, ce qui a son importance au niveau de racisme de ces policiers), partent à la recherche d’un violeur en série qui sévit dans les boîtes de nuit, Falls servira d’appât. L’arrestation tourne mal, Brant tue de sang froid le violeur et fait croire à la légitime défense. Mais un nouveau viol est commis, alors que Roberts cherche toujours activement le meurtrier de son frère.

Mon avis : le style de cette série a beaucoup évolué, le récit est mieux construit, le vocabulaire moins familier. Ces policiers sont toujours au-delà de la limite de l’illégalité. Je pense que je vais poursuivre l’exploration des bas-fonds de Londres avec Ken Bruen, j’essayerais bien quand même de découvrir aussi l’Irlande de Jack Taylor, l’ancien flic devenu détective privé, du même auteur, il faut que je fasse venir le premier volume, Delirium Tremens, d’une bibliothèque de quartier dès que j’ai une place libre sur les trois réservations simultanées auxquelles j’ai droit.

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Le mutant apprivoisé de Ken Bruen

Couverture du Mutant apprivoisé de Ken Bruen, en série noire pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration du rayon Ken Bruen à la médiathèque, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers. Après Le gros coup, et avant Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1) et Les Mac Cabés (R&B, tome 3), voici Le mutant apprivoisé, toujours dans la série R et B.

Le livre : Le mutant apprivoisé : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 2), de Ken Bruen, traduction de Catherine Cheval et Marie Ploux, collection série noire, éditions Gallimard, 212 pages, 2005, ISBN 978-2-07-030212-1 (a été aussi publié en poche chez Folio).

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant, toujours aussi ripoux. Mais pas seulement à Londres, aussi à New-York, où se sont exilés le couple Sparadrap (qui a failli trucidé Roberts et Brant à la fin de l’épisode précédent), à San Francisco puis au Mexique où l’on suit Fenton alias le Mutant, à Galway en Écosse, où Brant poursuit le même Fenton avec un peu de retard. Roberts append qu’il a un cancer de la peau et n’arrive à l’annoncer ni à sa femme, ni à Brant. Falls, la policière noire, enceinte, le joue solo et se fait attaquer.

Mon avis : dans ce second tome, le vocabulaire est moins familier que dans le précédent, mais l’histoire peut-être encore plus embrouillée. Je n’ai pas vraiment mordu à l’histoire, je ne sais pas si je vais poursuivre la série (voir Les Mac Cabés) ou tenter la série sur l’Irlande de Jack Taylor, l’ancien flic devenu détective privé, du même auteur, ou carrément laisser tomber Ken Bruen.

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Le gros coup de Ken Bruen

Couverture du gros coup de Ken Bruen en série noire pioche-en-bib.jpgL’autre soir, à la Fnac de Poitiers, le club polar, l’invité était Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard. Cela fait longtemps que je ne fréquente plus la série noire, depuis le changement de format, je pense. Ingrate que je suis, à la sortie de la réunion, ou plutôt le lendemain midi, je file à la médiathèque et pas au rayon polar (de toute façon, les livres, en général, je les achète dans une vraie librairie indépendante), voir s’ils ont l’un des trois auteurs que j’ai noté sur le petit bout de feuille extrait du fond de mon sac, Antoine Chainas, pour des polars très noirs, Ingrid Astier, pour son premier polar sur Paris et la Seine, et Ken Bruen, pour sa série Jack Taylor. Aïe, aucun n’est en rayon, je fais venir les deux premiers d’une bibliothèque de quartier, plus de place pour réserver la série, également présente dans une autre bibliothèque du réseau, alors, je me rabats sur R & B, aussi de Ken Bruen. Coup de chance, je peux commencer la série par le premier (dans l’ancien petit format de la série noire).

Le livre : Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), de Ken Bruen, traduction de Marie Ploux et Catherine Cheval, collection série noire, éditions Gallimard, 234 pages, 2004, ISBN 978-2-07-030456-6 (existe aussi en Folio).

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant. Ce dernier fan de 87e district, de McBain. Ils accumulent les bavures, les propos limites (racistes, homophobes, etc.), boivent trop, règlent violemment certaines affaires et ne rêvent que de faire un gros coup pour que la presse populaire en parle. Cela tombe bien, le gang E fait en ce moment trembler le quartier, tue de petits trafiquants de drogue et les pend aux réverbères. Et un « Arbitre  » tue un à un les membres d’une équipe de cricket. S’ils pouvaient résoudre l’une ou l’autre affaire, voire les deux, ça serait le gros coup…

Mon avis : je n’ai pas trop mordu au style de l’écriture, beaucoup trop décousue et familière, alternant les chapitres du point de vue du meurtrier dit l’arbitre, de celui du gang E et de celui des policiers… Pas toujours facile à suivre. Mais le directeur de la série a dit qu’il fallait laisser le temps aux auteurs de s’installer, d’évoluer, je continuerai donc la série, en sortant les livres de la médiathèque (voir Le mutant apprivoisé et Les Mac Cabés) et en les abandonnant au besoin. Mais c’est très vite lu, pas épais et petites pages très aérées. J’ai aussi lu Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1).

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Coupures irlandaises de Kris et Vincent Bailly

Couverture de Coupures irlandaises, de Kris et Bailly pioche-en-bib.jpgJe n’ai toujours pas pu récupérer à la médiathèque la BD Un homme est mort de Kris et Davodeau, mais dans le bac de Kris, j’ai trouvé ce volume.

Le livre : Coupures irlandaises, de Kris (scénario) et Vincent Bailly (dessin et couleur), éditions Futuropolis, 62 planches suivies d’un dossier de 16 pages, 2008, ISBN 978-2-7548-0029-7.

L’histoire : au début des années 1990, en Bretagne puis à Belfast. Deux jeunes bretons, adolescents, s’en vont faire un séjour linguistique à Belfast, car leur professeur y a des relations… Deux mois en immersion, quoi de mieux pour apprendre l’anglais ? Le voyage est long, ils arrivent dans une ville grise, sous la pluie, avec des militaires, des barrages… Et les deux garçons ne logeront pas ensemble : Nicolas reste dans la famille ouvrière, catholique, qui l’a accueilli le premier jour, alors que Chris part dans une riche famille protestante à l’autre bout de la ville.. Dans un Belfast où les tensions sont vives, les garçons vont faire la découverte des filles, mais aussi de la guerre civile…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce récit pour partie auto-biographique… Si la guerre civile a cessé, au sein de l’Europe, l’Ulster (Irlande du Nord) est toujours occupée par la Grande-Bretagne, vive l’Union européenne…. qui a certes contribué à ce qu’il n’y ait plus de bombes, mais n’a pas permis la réunification de l’Irlande ni la condamnation de la Grande-Bretagne pour son nom respect des droits de l’homme avec les prisonniers de l’IRA. J’ai bien aimé aussi le graphisme, même si ce sont des couleurs froides qui dominent, mais elles sont bien adaptées au récit.

Sur un thème voisin, je vous invite à (re)lire mon avis sur le film Hunger de Steve Mc Queen.

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La femme sur la plage avec un chien de William Boyd… et sextines

Couverture de Lafemme sur la plage avec un chien de Boyd pioche-en-bib.jpgCette fois, c’est un recueil de nouvelles que j’ai emprunté à la médiathèque.

Le livre : La femme sur la plage avec un chien, de William Boyd, traduit de l’anglais par Christiane Besse, le Seuil, 197 pages, 2005, ISBN 9782020679046.

L’histoire : neuf nouvelles avec des lieux (Angleterre, États-Unis et même Normandie) et des époques (de 1944 à nos jours) variées. Des récits qui mettent presque toutes en scène l’amour, ou plus exactement l’amour adultère… Chaque nouvelle a un style et une écriture différente…

Mon avis : je ne les ai pas toutes appréciées de la même façon. J’ai bien aimé la nouvelle Beulah Berlin de A à Z, dont chaque paragraphe commence par une lettre de l’alphabet, dans l’ordre, et le plus souvent sur le mode du jeu Marabout… Bout de ficelle… Selle de cheval… Il y fait en plus référence, à la lettre S, à la Sextine, que vous pouvez par exemple découvrir sur le deuxième blog de mon père, consacré uniquement à la sextine… Vous pouvez, vous aussi, utiliser le programme de dessin ou lire la célèbre sextine « Ongle et oncle » d’Arnaut Daniel. Il présentait il y a déjà longtemps ce travail de Sextine graphique sur son site perso. Sinon, ce type de poésie a été beaucoup utilisé par certains Oulipiens (membres de l’ouvroir de littérature potentielle), et en particulier Jacques Roubaud… Bien sûr, Poézibao présente aussi les sextines…

Et sur le blog que vous connaissez de mon père, vous trouverez toutes les informations pour aller visiter son atelier le week-end prochain (du 16 au 18 octobre 2009), j’y serai aussi.

Panique à Londres et Scandale à New-York

Couverture de Panique à Londres de Pétillon et Rochette pioche-en-bib.jpgAprès l’enquête corse, j’ai lu ces deux épisodes d’une autre série de Pétillon directement à la médiathèque, par une chaude journée du mois d’août – le lieu est climatisé et frais en été.

Les livres : Panique à Londres, de René Pétillon (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessins), éditions Albin Michel, 2003, 48 pages, ISBN : 2226138234, et Scandale à New-York, des mêmes, 2004, 48 pages, ISBN : 2226152504.

L’histoire de Panique à Londres : Louis, petit gros, et Dico, grand maigre, se sont échappés d’une ambulance qui les transféraient de l’hôpital psychiatrique de Dieppe. Louis se dit détenteur d’un parchemin qui lui donne la possession de Jersey et Guernesey, ils détournent donc un chalutier puis un bateau de plaisance pour aller porter leur revendications à Londres…

Couverture de Scandale à New-York de Pétillon et Rochette L’histoire de Scandale à New-York : expulsés de Londres vers le Canada en passant par New-York, les deux compères, après un incident à la douane, décident de jouer en bourse l’argent qu’ils ont tiré d’un papier parlant de propriété du Québec… Très vite, ils sèment la panique dans les milieux financiers, rachetant la banque tout en n’y connaissant rien…

Mon avis : les délires des deux compères, surtout ceux de Dico, qui se prend tour à tour pour des personnages qu’ils sélectionne dans le dictionnaire, sont assez drôles, tout en nous entraînant à nous interroger sur la normalité et la maladie psychique, qui est le plus fou ? Et sur la réaction de la société face à ces maladies. Aussi une manière de voir autrement l’incompétence et la rouerie des banquiers de New-York… Le dessin est sobre, les cases organisées de manière assez strictes, ce qui renforce peut-être cette invitation à la réflexion. Mais à lire aussi pour un agréable moment de détente.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le mauvais sujet de Martha Grimes

Couverture du Mauvais sujet de Martha Grimes Il m’arrive de temps à autre de lire un livre de Martha Grimes quand j’en trouve un en bibliothèque ou d’occasion, ce qui est le cas aujourd’hui ou il y a quelques mois pour Le sang des innocents.

Le livre : Le mauvais sujet, de Martha Grimes, traduit de l’anglais par Didier Sénécal, Pocket n° 11954, 411 pages, dans l’édition de 2005 , ISBN 2-266-13359-4.

L’histoire : un jour d’hiver dans le nord de l’Angleterre, à Long Piddleton. Une série de meurtres sont commis dans des auberges, les cadavres sont mis en scène dans des positions grotesques. Quel est le lien entre les victimes, à part le fait qu’elles couchent à l’hôtel ? C’est l’une des questions que tente de résoudre Richard Jury, dépêché sur place par Scotland Yard.

Mon avis : un polar gentillet, pour long trajet en train ou autre… Il ne vous laissera pas une impression impérissable, mais se laisse lire…

Welcome, de Philippe Lioret, et la ronde des obstinés à Poitiers

Affiche du film Welcome Après un après-midi sans électricité (le quartier où je travaille a connu une grosse panne, impossible de travailler dans la pénombre, sans ordinateur, sans réseau, sans téléphone, …), je rentre juste du cinéma, oui, encore, lundi, j’y suis déjà allée pour Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio. Cette fois, j’ai vu Welcome, réalisé par Philippe Lioret (depuis, j’ai aussi vu Toutes nos envies et Le fils de Jean de ce réalisateur).

L’histoire : Calais, en 2008. Bilal (Firat Ayverdi), un jeune kurde iranien, vient d’arriver à pied, il veut aller retrouver une amie d’enfance à Londres. Il tente en vain de passer en camion… À la piscine municipale, Simon (Vincent Lindon), maître-nageur, donne un cours à un enfant. Bilal, dans le couloir voisin, essaye de s’entraîner pour traverser la Manche à la nage et se paye deux leçons de natation… C’est une scène à la supérette qui fait tout basculer. Deux clandestins se font refouler à l’entrée, alors qu’ils veulent juste aller acheter du savon. La femme de Simon (dont il est séparé et bientôt divorcé), bénévole dans une association qui distribue des repas, des vêtements, s’interpose avec le vigile, tente d’interpeler les clients, y compris Simon, qui regarde la scène, indifférent voire gêné d’assister à cette scène. Elle lui lance sans aménité qu’il devrait relire ses livres d’histoire, qu’interdire l’accès d’un magasin à certains devraient lui évoquer de mauvais souvenir, il bascule et veut aider. Peut-être d’abord pour tenter de reconquérir sa femme, puis très sincèrement, entièrement.

Mon avis : un film poignant, magnifique, en-dessous de la réalité. Et qui engage à s’interroger sur la délation, le rôle de la police, la collaboration et une certaine forme de résistance face à un système injuste et inepte. Le jeune homme a dix-sept ans et vient d’Irak (du Kurdistan). Mineur et venant d’un pays en guerre, il ne peut être expulsé dans son pays, mais pas non plus régularisé en Europe… À voir absolument ! Vincent Lindon et Firat Ayverdi sont magnifiques dans leurs rôles (et Firat Ayverdi très mignon, enfin, ça, c’est un avis personnel).

La ronde des obstinés à Poitiers : demain, je passerai sans doute à nouveau tard lire vos blogs, j’irai participer à la ronde des obstinés à Poitiers. Commencée à Paris (Denis Guedj, professeur de mathématiques à Paris 8, en parle très bien), la ronde a gagné Poitiers depuis une semaine, chaque soir de 17h à 19h sur la place de l’hôtel de ville (place du général Leclerc, mais personne ne l’appelle comme ça ici). C’est une forme de protestation et de manifestation originale, qui consiste à tourner atour de la place en silence, tout en exposant aux passants les problèmes notamment de la loi sur l’autonomie des universités (ici, c’est une petite université, dan une région où il sera difficile de trouver des mécènes privés, vus qu’ils font tous faillites les uns après les autres, voir la visite e notre cher président hier à Châtellerault, bassin d’emploi sinistré), et aussi la réforme de l’IUFM et de la masteurisation (beurk, quel mot…) qui est censée le remplacer.

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :