Archives par étiquette : Grande-Bretagne

Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Couverture de Fluffy en Sicile, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines, j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque. J’y ai trouvé la suite de Fluffy.

Le livre : Fluffy en Sicile de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’An 2, 2006, 102 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Catane en Sicile. Michael, le « papa » de Fluffy le lapin est arrivé en Sicile pour voir sa famille et fuir l’institutrice, Mrs Owers. Mais pas reposantes, les vacances… La mère de Michael a viré bigote et est obsédée par Jésus. Et voilà que Fabrizio, l’ami de Rosetta, la sœur de Michel, disparaît… S’agit-il d’un enlèvement? Quant à Mrs Owers, elle n’arrête pas d’appeler au téléphone, aux heures de repas, Michael n’ose pas l’envoyer promener… ce qui fait qu’elle finit par débarquer en avion…

 Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris ocrés. Le lapin est un peu moins présent que dans le premier tome, ici, il est plus question des relations de Michael avec sa mère et l’institutrice qui le poursuit…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Tous les conspirateurs de Christopher Isherwood

Couverture de Tous les conspirateurs de Christopher Isherwood pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Tous les conspirateurs, de Christopher Isherwood, traduit de l’anglais par Léo Dilé, collection Littérature étrangère, éditions Fayard, 2012 (première édition en anglais en 1928, première édition américaine en 1958), 220 pages, ISBN 9782213666709.

L’histoire : Londres, au début des années 1920. Philipp Lindsay veut se libérer de l’emprise de sa mère, veuve, il démissionne de son poste à la City de Londres et veut vivre de son écriture et de sa peinture… Mais à peine rentré chez sa mère, il lui cède et réussi à reprendre son poste. Parallèlement, sa mère manœuvre pour que Joan, la sœur de Philipp, épouse l’un de ses amis. Finira-t-il par « rentrer dans le moule » ou par se rebeller, faire la fête et vivre la vie dont il rêve?

Mon avis : un livre presque centenaire, mais les relations entre une mère hyper-possessive (et intrusive) et son fils sont très bien vues. La jeunesse dorée, gâtée, n’a pas pris de ride, il suffit de transposer certains éléments à notre époque, et l’on retrouve facilement les « fils à papa » (ou plutôt ici à maman) d’aujourd’hui, transgresser les interdits et les codes sociaux un peu mais pas trop, il y a besoin des sous de papa/maman pour vivre à l’aise sans trop se fatiguer au boulot (pris par dessus la jambe… même son employeur indulgent finira par s’en rendre compte).

Logo God save the livre A l’époque de l’écriture de ce livre, Christopher Isherwood est encore un Anglais vivant à Londres, avant de partir à Berlin puis aux États-Unis, où il prendra la nationalité américaine…

Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Fluffy, de Simone Lia

Couverture de Fluffy, de Simone Lia

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines (depuis le défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc, je tente de garder la parité dans mes lectures de BD) j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque.

Le livre : Fluffy de Simone Lia (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Jean-Paul Jennequin, collection Traits féminins, éditions de l’an 2, 2005, 83 pages, ISBN 9782848560694.

L’histoire : de nos jours à Londres. Michael joue le rôle du papa de Fluffy, le lapin qu’il a recueilli… L’institutrice, Mrs Owers, est amoureuse de Michael, qui n’ose pas la repousser… mais qui finit par fuir, en train, à travers l’Europe… Michael craint les avions, un long périple les attend en train jusqu’en Sicile.

Mon avis : un format assez inhabituel, carré un peu allongé horizontalement, pour cette bande dessinée. Un style bien particulier, avec des décors assez détaillés mais des personnages très simplifiés, le tout avec des aplats gris bleutés. Côté histoire, le lapin permet d’aborder des réflexions d’enfants par rapport aux adultes, sans compter des narrateurs surprenants, une poussière ou une pellicule des cheveux du « père ». Une aventure à suivre dans le tome 2, Fluffy en Sicile

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Simone Lia.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Word trade center, la reconstruction d’un site (maison de l’architecture de Poitiers)

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 4, entre la passerelle du millénaire et le quaiJusqu’au 10 novembre 2012, la maison de l’architecture organise une exposition et des rencontres sur la reconstruction du quartier du Word Trade center à New-York, tout le programme sur leur site. Les panneaux sont très clairs… et vous serez accueillis par une grande structure en kapla (vous savez, ces petits bâtonnets en bois)…

Pour l’instant, j’ai participé à deux événements, et irai peut-être voir le pecha-kucha (késako? allez voir le premier pecha kucha).

Le premier événement était une conférence de Frédéric Edelman, journaliste au monde et à France Culture, qui tournait (retournait et « ratatournait » avec une projection en désordre et sans préparation réelle) autour des destructions et des reconstructions, en vrac New-York, Berlin, Banyan, Dresde, le palais de Bucarest. Mieux préparé et organisé, le propos aurait pu être intéressant…

Le deuxième événement était un documentaire suivi d’un débat, Norman Foster de Carlos Carcas et Norberto Lopez Amado. Un public clairsemé (contrairement au lendemain, dans la même salle, pour Tous Cobayes de Jean-Paul Jaud). Ce film était consacré à Norman Foster (né en 1935), de l’agence Foster + Partners… Mais si, vous le connaissez au moins de réputation, pour le viaduc de Millau… et les deux tours qui ne se construiront sans doute pas sur le site de La Défense à Paris…Le film retrace sa vie et son œuvre, de la banlieue pauvre de Manchester et ses débuts avec Rogers (voir Richard Rogers + architectes, grrr, avec la refonte du site du Centre Pompidou, j’ai dû rechercher leur lien… tous les anciens liens que j’ai mis sur des expos du centre sont cassés) aux constructions de tours géantes, en passant par le pilotage d’avions ou la participation à de grands projets ces dernières années, comme la reconstruction du Reichstag à Berlin, le carré d’art à Nîmes, les aéroports de Londres Stasted (celui des low-cost) et de Pékin (où le visiteur n’est pas censé se perdre dans le terminal 5), la ville utopique dans le désert des Émirats…

Londres, le pont du millénaire vu depuis la Tate Modern Cela m’a fait pensé que j’avais en stock quelques-unes des réalisations londoniennes de Foster, prises lors de mon dernier séjour londoniens en avril 2011, avant LE mariage. La première photographie de cet article est le pont du Millénaire, pris depuis les escaliers qui descendent de la cathédrale Saint-Paul (voir des escaliers londoniens), la deuxième est la vue prise dans l’autre sens, depuis la Tate Modern (revoir les expositions Orozco et Miro, Ai Weiwei).

Je n’aime pas trop son réaménagement de la cour du British museum (revoir l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world), je n’ai pas retrouvé la photographie, mais je trouve que l’espace d’exposition aménagé dans la cour est trop petit.

Londres, l'hôtel de ville depuis le parvis Voici aussi l’hôtel de ville de Londres, pris depuis le parvis en venant de la tate modern…

Londres, l'hôtel de ville vu depuis l'autre rive de la Tamise … et pris de la rive en face, avec la tamise boueuse.

Photographies d’avril 2011.

Absolution par le meurtre de Peter Tremayne

couverture de Absolution par le meurtre de Peter Tremayne

Un livre trouvé sur une brocante, dans une des séries de Grands Détectives (10/18) que je n’ai pas encore testée… C’est le premier titre de la série.

Le livre : Absolution par le meurtre (Les enquêtes de Sœur Fidelma) de Peter Tremayne, traduit de l’anglais par Cécile Leclère, Grands Detectives n° 3630, éditions 10/18, 2004, 285 pages, ISBN 9782264033529.

L’histoire : en 664, dans le monastère de Streoneshalh. Le roi de Northumbie, Oswy, réunit le haut clergé des églises romaines et celtiques pour savoir si, en son royaume, il va adopter les rites romains ou celtiques (avec des variations sur la tonsure, le jour de Pâques, le célibat ou pas des religieux, etc.). Mais voici qu’alors qu’elle doit ouvrir le synode, l’abbesse irlandaise Étain est retrouvée sauvagement assassinée dans sa cellule. Le roi charge de l’enquête l’un de ses fidèles, Eadulf, et une religieuse irlandaise, Fidelma, amie de la défunte mais surtout spécialiste du droit. Les deux tendances (romaine et irlandaise) doivent garantir la neutralité de l’enquête… quand un second moine est retrouvé pendu dans sa cellule… Suicide d’un homme plein de remords ou nouveau meurtre?

Mon avis : pas facile de s’y retrouver au début du livre dans cette foison de personnages, de réussir à les situer dans l’une ou l’autre tendance, surtout que l’histoire de l’église anglaise et irlandaise au 7e siècle, ce n’est pas un sujet qui m’est familier. Dans d’autres séries des Grands Détectives (je pense en particulier aux séries avec Frère Cadfael ou l’enquêteur aborigène Napoléon Bonaparte), des plans ou des croquis aident à s’y retrouver, un tableau ici aurait grandement aidé à classer correctement les protagonistes dans un camp ou dans l’autre… Une fois familiarisée avec les personnages, j’ai pu mieux profiter du roman, sans être aussi séduite qu’avec d’autres séries de la collection… J’essayerai peut-être quand même un autre titre pour voir comment évolue la série…

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

La resquilleuse de Mary Wesley

Couverture de La resquilleuse de Mary Wesley

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque, il avait été chaudement recommandé comme tous les titres de cette auteure par vu pour la première fois chez Audouchoc.

Le livre : La resquilleuse de Mary Wesley, traduit de l’anglais par Michèle Albaret, éditions Héloïse d’Ormesson, 2011, 286 pages, ISBN 9782350871691.

L’histoire : dans un village anglais (non précisé) de nos jours. Matilda, la cinquantaine ou un peu plus, déprime. Elle est veuve depuis trois ans (son mari est mort à Paris dans des circonstances troubles), ses enfants sont dispersés dans le monde et ne lui rendent pas visite, son chien et son chat sont morts. Elle vient de confier son jars à un voisin, et décide de partir pour un dernier pique-nique au bord de la mer… Mais sa place habituelle est déjà occupée par des jeunes, ça lui gâche son dernier repas… et voilà qu’au bord de la rambarde, alors qu’elle attend le moment idéal pour se jeter à l’eau (quand la marée sera au plus haut), voilà que son geste est contrarié par un homme qu’elle reconnaît immédiatement, un matricide recherché depuis plusieurs jours… Elle le ramène chez lui, l’installe dans la chambre d’amis, et une étrange relation s’établit entre eux…

Mon avis : voilà un roman assez inclassable… ou comment soigner le mal de vivre en reportant son attention au soin de l’autre, même si l’autre est recherché à travers tout le pays pour le meurtre de sa mère… Sous l’humour apparent transperce la grande souffrance et aussi la grande naïveté de Matilda, qui va peu à peu ouvrir les yeux sur le monde… sa vie… et celle de son « mari adoré » finalement pas si clair que ça, voilà qui ne risque pas de lui remonter vraiment le moral! Une lecture agréable, les pages défilent à toute vitesse: comment va se terminer cette histoire hors-norme??? Bonne lecture à vous!

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Exocet de Jack Higgins

Couverture de Exocet de Jack Higgins

Un livre trouvé par hasard lors d’une brocante, j’ai trouvé qu’il irait bien pour le défi God save the livre, et parce que je venais de voir à la foire exposition de Poitiers, où l’Argentine était invitée, une curieuse carte du pays dans son contexte géopolitique… où les Malouines n’existaient simplement pas.

Le livre : Exocet de Jack Higgins, traduit de l’anglais par Françoise et Guy Casaril, le livre de poche n° 7510, 1986, 281 pages, 9782253040262.

L’histoire : avril 1982 (ce n’est pas précisé dans le livre, mais il y a un fond historique…) à Londres, à Paris, en Argentine et aux Malouines (Malvinas pour les Argentins, Falklands pour les Anglais). Pour tenter de vaincre les Anglais, les Argentins ont besoin de renouveler leur stock de missiles Exocet, mais la France a décrété un embargo sur les armes. Ils vont donc tenter d’en acheter clandestinement. Le colonel Raul Montera est chargé de l’opération, avec la complicité d’agents du KGB, alors que les Anglais réussissent à placer dans son lit Gabrielle Legrand, filles de parents français et anglais… Mais Gabrille devient vraiment amoureuse, la vente aura-t-elle finalement lieu?

Mon avis : le roman d’espionnage n’est pas ma tasse de thé… SI j’ai choisi celui-ci, c’est aussi pour la trame historique… encore que le roman a été écrit par un Anglais juste après les événements (première édition en Angleterre en 1983) et l’on a donc un récit orienté, les Argentins sont présentés comme assez nuls, ils perdent beaucoup de pilotes au combat et ne savent pas régler leurs bombes qui n’explosent pas en touchant les objectifs… A part ça, je n’ai pas trouvé un grand intérêt à cet affrontement de services secrets et de barbouzes…

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L’amiral / Lord Nelson à Londres (Trafalgar square)…

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 01, deux vues générales Puisque les jeux olympiques battent leur plein à Londres, j’ai ressorti mes photographies d’avril 2011 (juste avant LE mariage). Et quoi de mieux pour faire plaisir aux Anglais que de vous montrer la colonne de Lord Nelson, que nous appelons ici en France plutôt l’amiral Nelson, notre ennemi juré des batailles napoléoniennes. Et aussi un cauchemar pour l’étude de cette période, toutes ces batailles terrestres et navales après la Révolution et jusqu’à la chute de Napoléon en 1815… Cette imposante colonne rend donc hommage à Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, duc de Bronte (Burnham Thorpe, 1758 – Trafalgar, 1805). La souscription pour l’élévation d’un monument à Nelson a été lancée en 1838. La première pierre est posée en 1840 et la construction de la colonne ne commence vraiment qu’en 1842 pour être achevée en 1843. Avec ses 44m de hauteur totale, elle domine la place. D’autres statues sont installées sur la place, aménagée à partir de 1829 sur des plans établis presque dix ans plus tôt par l’architecte John Nash. En 1840 est aussi construite au nord de la place la National Gallery.

La mise en place des plaques a commencé en 1849 avec la face sur la mort de Nelson, en 1850 est posée la bataille du Nil. La bataille de Saint-Vincent a été posée seulement en 1853, après une bataille juridique parce que le bronze n’était pas pur. Le monument est encadré de quatre gros lions, je n’ai pas fait de photographie, il y avait toujours du mode dans le champ de vision… Ils ont été ajoutés en 1867 et sont l’œuvre de Sir Edwin Landseer avec l’aide du baron Marochetti. La colonne a été restaurée en 2006.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 02, Nelson en haut de la colonne La grande colonne cannelée est posée sur un haut socle où sont apposées des plaques en bronze. Elle est surmontée d’un chapiteau corinthien en bronze et de la statue en pied, en granite.

La partie haute de la colonne et la statue de Nelson sont l’œuvre de l’architecte William Railton (vers 1801 – 1877). La sculpture a été exécutée par le sculpteur Edward Hodges Baily (Bristol, 1788 – Londres, 1867).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 03, deux vues de Nelson

Nelson a pris place sur un petit socle superposé au chapiteau. Il est représenté debout devant des cordages, en uniforme avec toutes ses médailles et sans son bras droit, perdu en 1797 à la bataille de Santa Cruz de Tenerife. Il s’appuie de sa main gauche sur une épée.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 04, signature Watson sur la bataille de Saint-Vincent La première face (par ordre chronologique de la scène représentée) porte la signature « M. L. Watson sculp ». Il s’agit de Musgrave Lewthwaite Watson (1804-1847).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 05, la bataille de Saint-Vincent La légende sur le cadre en bas identifie la scène : « St Vincent 1797 ». le 14 février 1797, la bataille du cap Saint Vincent, au sud-ouest du Portugal, a opposé la flotte anglaise menée par Sir John Jervis, à la flotte espagnole dirigée par Don José de Córdoba. Bien qu’en infériorité numérique (15 navires contre 24), les Anglais, mieux formés et plus disciplinés, l’emportent. Deux commandants se distinguent, Nelson et Collingwood.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 06, la signature Woodington et marque des fondeurs La deuxième face a été sculptée par W[illiam] F. Woodington et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders ».

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 07, plaque de la bataille du Nil dite d'Aboukir

La légende identifie la scène: « Nile 1798 ». Il s’agit de ce que les Anglais appellent la bataille du Nil et nos manuels d’histoire français la bataille d’Aboukir, qui s’est déroulée à l’embouchure du Nil, dans la baie d’Aboukir, à une trentaine de kilomètres d’Alexandrie en Égypte, les 1er et 2 août 1798. Napoléon Bonaparte avait pour objectif d’envahir l’Égypte, possession anglaise, puis de menacer ses comptoirs en Inde. Les flottes anglaises et françaises se faisaient la course depuis plusieurs semaines en Méditerranée, les Français réussissant à prendre Malte. Nelson est à nouveau blessé dans cette bataille, il avait perdu son bras droit un an plus tôt à la bataille de Santa Cruz de Tenerife (22 au 25 août 1797), on voit clairement ici sa manche vide. Mais les Anglais ont à nouveau gagné une bataille navale, réussissant à couler l’Orient, le navire-amiral français… entraînant la mort de François Paul de Brueys, qui dirigeait la flotte. Nelson est anobli à l’issue de cette bataille.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 08, signature Termouth et marque des fondeurs La troisième face a été réalisée par le sculpteur « J[ohn] Ternouth » (vers 1796 – 1848) et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders », comme la précédente.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 09, face de la bataille de Copenhague Elle représente la bataille de « Copenhaguen 1801 », dit l’inscription… et le manuel d’histoire précise que la bataille de Copenhague a eu lieu le 2 avril 1801. Nelson, désobéissant à Lord Parker qui dirigeait la flotte, attaqua les Danois et les Norvégiens. L’armistice est signée peu après, et Parker remplacé par Nelson à la tête de la flotte anglaise.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 10, la signature de Carew sur la mort de Nelson La dernière face est signée du sculpteur « I. E. Carew sculp ». Il s’agit de John Edwards Carew (v. 1785 – 1868). J’ai oublié de prendre une photographie de détail de la marque du fondeur en bas à gauche de la plaque… mais il s’agit de Adams, Christie and Co., de Rotherhithe.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 11, face<br /><br />
 sur la mort de Nelson Elle représente la mort de Nelson et a été installée en décembre 1849. Sur la plaque, Nelson, blessé, est porté par ses hommes, sur un fond de voiles de navire. La légende sur le cadre en bas dit « England expects every man will do his duty » (plus ou moins: l’Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir »).

Le 21 octobre 1805, au large de Cadix en Espagne, devant le cap de Tralfalgar, l’amiral Villeneuve, qui dirige la flotte franco-espagnole, affronte la flotte britannique commandée par Nelson. Les Anglais, en infériorité numérique, écrasent les Français (et deviennent durablement maîtres des mers), mais Nelson est mortellement blessé… et vous connaissez la suite, son corps conservé dans un tonneau d’alcool! Après avoir tourné le dos à l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer, Napoléon doit définitivement renoncer à l’invasion de la Grande-Bretagne.

Un homme de tempérament de David Lodge

Couverture de Un homme de tempérament de David Lodge

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque, un auteur dont j’ai déjà lu un certain nombre de livres avant l’ouverture de ce blog et dont j’ai parlé ici de La vie en sourdine.

Le livre : Un homme de tempérament de David Lodge, traduit de l’anglais par Martine Aubert, collection Littérature étrangère, éditions Payot et Rivages, 2011, 706 pages, ISBN 9782743622916.

L’histoire : à Londres en 1944, pendant le blitz. Herbert George Wells, auteur à succès vieillissant et malade, qui préfère se faire appeler HG, revient sur sa vie passée. Militant de l’amour libre, il a multiplié les aventures, à partir de la quarantaine avec des filles de la moitié de son âge, le tout sur fond de bonne société universitaire ou politique (la société fabienne) qui réprouve son comportement, d’éditeur qui hésite à publier certains de ses livres…

Mon avis : un gros pavé qui m’a copieusement ennuyée… Je n’ai pas retrouvé du tout l’humour de David Lodge et sa vision décalée du monde universitaire, ni le recul qu’il peut avoir sur sa surdité en la transposant à son héros (La vie en sourdine). Un vieil homme sur la fin de sa vie revient indéfiniment sur ses maîtresses successives, sur l’amour libre, sur le socialisme (société fabienne), ça tourne en rond page après page… Il n’est pas du tout question des livres d’anticipation de Herbert George Wells (La guerre des mondes, L’homme invisible, etc.), mais de romans qui racontent sa vie sexuelle tumultueuse. Une grande déception!

Logo rentrée littéraire 2011Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson [Vite, ce défi se termine à la fin du mois de juillet, en attendant la nouvelle rentrée littéraire en août…].

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

So shocking! de Alan Bennett

COuverture de So shocking! de Alan Bennett

Logo God save the livrepioche-en-bib.jpgIl est grand temps d’attaquer la deuxième saison du défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013. J’ai trouvé le livre du jour à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions, j’ai eu envie de le lire après La Reine des lectrices qui m’avait laissé un bon souvenir l’année dernière.

Le livre : So shocking! de Alan Bennett, traduit de l’anglais par Pierre Ménard, collection Denoël et d’ailleurs, éditions Denoël, 2012, 235 pages, ISBN 978-2207112540.

L’histoire : le volume rassemble deux nouvelles qui se passent de nos jours dans des lieux assez indéterminés en Angleterre. Dans Mrs Donaldson sort du placard, Mrs Donaldson, tout juste veuve après une longue et pénible maladie de son mari, doit, contre l’avis de sa fille, prendre un petit boulot pour boucler ses fins de mois. Avec d’autres, elle doit jouer le rôle de la malade pour un groupe d’étudiants en médecine. Elle accueille aussi chez elle deux étudiants en location dans la chambre d’amis, mais quand ceux-ci ne peuvent pas payer le loyer, il lui font une étrange proposition: assister à leurs ébats amoureux… Dans Mrs Forbes reste à l’abri, cette mère a du mal à laisser partir de chez elle son fils Graham. Celui-ci, homosexuel qui a de brèves aventures tarifées, a décidé de se marier et a trouvé une riche mais laide épouse, Betty. Chantage de l’un de ses amants, relations de Betty avec son beau-père, Graham réussira-t-il à cacher son homosexualité à sa mère?

Mon avis : si l’humour anglais et déjanté de La Reine des lectrices m’avait plutôt plu (malgré quelques longueurs), je n’ai pas trouvé ces deux nouvelles drôles, pas « shocking », pour rebondir sur le titre, juste pathétiques… Deux familles de la classe moyenne anglaise, deux dames d’un certain âge en mal d’amour, sans doute, surtout l’échec du modèle anglais, sans protection sociale, qui oblige une veuve à trouver un travail à temps partiel et à louer sa chambre d’amis… Un prostitué homosexuel qui pratique le chantage et se révèle être un flic très populaire après son coming-out, cela n’est pas drôle non plus…