Archives par étiquette : Grande-Bretagne

Calibre de Ken Bruen

Couverture de Calibre de Ken Bruen

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque, un auteur dont j’ai déjà lu un certain nombre de livres (voir en fin d’article).

Le livre : Calibre : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 6), de Ken Bruen, traduit de l’anglais par Daniel Lemoine, collection Série noire, éditions Gallimard, 2011, 219 pages, ISBN 978-2070786985.

L’histoire : à Londres de nos jours. Un homme a décidé de tuer tous ceux qui seraient mal élevés et manqueraient de politesse, tout en faisant prendre conscience de leur grossièreté au dernier moment à ses victimes. Il revendique ses actes dans des lettres à la police… Au commissariat, le superintendant Brown est incrédule, chaque crime aurait pu être un accident. Et il y a d’autres affaires sur le feu, un voleur de voitures, de la prévention dans les écoles, des trafics divers… Porter Nash est néanmoins chargé d’enquêter sur ce tueur, aidé de Brant, qui doit essayer de redorer son blason. En toile de fond, la vie compliquée des autres personnages récurrents de la série, policiers ordinaires et ambigus, McDonald, Roberts, Falls, la fliquette noire qui a été reléguée au sous-sol…

Mon avis : j’ai sauté deux épisodes de cette série, les personnages ont peu changé, les flics sont toujours « borderline », au bord de la limite, plutôt du côté de la corruption, de la violence, justifiée par leur nécessité de survivre dans ce monde de brutes… Par contraste, le tueur paraîtrait presque sympathique, avec son ras-le-bol des incivilités quotidiennes. Il paraît que les incivilités exaspèrent… Ken Bruen propose une solution radicale! De l’humour pour réfléchir sur la société… Bon, ce n’est pas mon auteur préféré, mais le style inimitable de Bruen, l’alternance du point de vue des flics et du tueur, m’ont fait passer un bon moment…

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).

Logo rentrée littéraire 2011Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson

La vie en sourdine de David Lodge

Couverture de La vie en sourdine de David Lodge pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque, un auteur dont j’ai déjà lu un certain nombre de livres avant l’ouverture de ce blog. [Depuis cet article, j’ai aussi lu Un homme de tempérament].

Le livre : La vie en sourdine de David Lodge, traduit de l’anglais par Maurice et Yvonne Couturier, collection Série noire, éditions Payot et Rivages, 2008, 413 pages, ISBN 978-2-7436-1844-5.

L’histoire : dans une ville volontairement non identifiée du nord de l’Angleterre, à partir de novembre 2006 (l’année n’est pas citée, mais il est fait référence aux attentats de Londres du 7 juillet 2005). A la suite de la réorganisation du département d’anglais de l’université, Desmond Bates, professeur de linguistique, a pris sa retraite il y a cinq ans, il a aujourd’hui 65 ans et souffre depuis des années d’une surdité qui le handicapait dans son enseignement et sa vie sociale. Il tient au quotidien ou presque son journal, qui nous est livré ici. Il continue à fréquenter l’université, sa salle des professeurs, sa bibliothèque. Sa femme est morte d’un cancer des années avant, il est remarié à Winnifred, 59 ans, de religion catholique, divorcée, qui tient avec une amie une boutique chic de décoration d’intérieur dans un centre commercial. Régulièrement, il va voir son père qui habite une petite maison jumelée dans une banlieue de Londres. A 89 ans, ancien musicien professionnel de jazz, il est aussi assez sourd et a de plus en plus de mal à tenir sa maison où il vit seul depuis son veuvage. La vie routinière de Desmond est bouleversée par l’apparition d’Alex Loom, 27 ans, américaine inscrite en thèse avec un des ses anciens collègues, Colin Butterworth. La première rencontre s’est mal passée, au cours d’un vernissage, il n’a strictement rien entendu de sa longue discussion, mais a apparemment involontairement accepté de l’aider de manière informelle. Son sujet? L’analyse stylistique des lettres d’adieu de suicidés, que ceux-ci est réussi ou survécu à leur acte…

Mon avis : la partie sur la surdité et son handicap, les problèmes de prothèses, de piles, de compréhension, de lieux bruyants, au théâtre, etc., sont inspirés de la vie de l’auteur, tout le reste est de la fiction, dit-il. Une petite vie tranquille en apparence, mais plein de situations comiques (le repas de noël, les quiproquos dus à la surdité) ou poignantes (la mort de sa première femme, l’AVC de son père, la visite à Auschwitz et Birkenau à l’occasion d’une conférence à Łódź). La forme du journal, régulier et quasi quotidien au début, plus espacé dans le dernier tiers du livre, le rend très vivant. Un gros livre que j’ai dévoré en deux ou trois fois… J’attends avec impatience que la médiathèque achète son dernier paru, Un homme de tempérament.

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2012 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

La chambre de Jacob de Virginia Woolf

COuverture des romans et nouvelles de Virginia Wolf Cela fait un moment que j’ai acheté le gros volume des romans et nouvelles de Virginia Woolf, idéal pour les voyages : papier bible, pages denses, cela permet de faire pas mal de train et de lire encore à l’arrivée…

Le livre : La chambre de Jacob de Virginia Woolf, traduit de l’anglais par Nathalie Merle, La Pochotèque, classiques modernes, Virginia Woolf, romans et nouvelles, 2003 (première édition originale en 1922), pages 41 à 198, ISBN 978-2-253-13270-5.

L’histoire : de 1880 aux années 1910 en Angleterre, d’abord sur la côte à Scarborough, puis à Cambridge et à Londres (et enfin dans un voyage en Grèce). Betty Flanders élève seule ses trois enfants, Archer, Johnny et Jacob. Jacob est d’abord un petit enfant, un jour sur la plage il ramasse un crâne de mouton alors que son petit frère ne marche pas encore… Point de père (mort?), sa mère l’élève seule, avec l’aide d’un prêtre, il est admis dans une école, adolescent, il se passionne pour les papillons avant d’entrer à Cambridge. Étudiant, il fréquente la vie mondaine du lieu, reçu chez ses professeurs, séduit les jeunes filles… avant de partir pour un voyage en Grèce…

Mon avis : la construction de ce roman est étrange, suivant tantôt la mère, tantôt Jacob, dans un espace temps souvent suggéré, parfois compacté, parfois dilaté… du point de vue de la mère, des camarades d’université, de la femme séduite, etc. Flanders… pour évoquer la bataille de Flandres de la première Guerre mondiale, d’où de nombreux jeunes Anglais ne sont jamais revenus… Jamais citée, la guerre est en arrière plan de toute la fin du roman. Un livre sur la peur de la perte, Virginia Woolf sort d’une longue dépression après la mort de sa mère de la grippe en 1895 (elle a alors treize ans), puis de sa demi-sœur Stella d’une péritonite en 1897, celle de son père en 1904 et enfin celle de son frère Thoby de typhoïde en 1906. Au moment où elle écrit ce roman, elle a déjà été internée plusieurs fois, a souffert de délire et d’hallucinations, peur de la folie… (elle finira par se suicider en 1941). On voit l’inquiétude et l’angoisse de mort de l’auteure dans le personnage de la mère toujours si inquiète pour son fils Jacob. Un style très différent de ce dont je me souviens de Mrs Dalloway, mais il faudrait que je le relise, ma première lecture date d’au moins vingt ans…

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2012 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Histoires policières de Charles Dickens

Couverture de Histoires policières de Charles Dickens

pioche-en-bib.jpgLogo God save the livre J’ai trouvé ce livre à la médiathèque, où je cherchais un livre de Dickens que je n’avais pas lu pour le défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres.

Le livre : Histoires policières de Charles Dickens, traduit de l’anglais par Alain Gnaedig, Petite Bibliothèque Européenne du XIXème siècle, éditions Calmann-Lévy, 2002, 120 pages, ISBN 9782702132791.

L’histoire : à Londres au début des années 1850. Charles Dickens accompagne pour le magazine Household Words dont il est le rédacteur en chef des équipes de Scotland Yard tout juste créé. Quatre articles, réunis ici comme quatre nouvelles, Les détectives, Trois anecdotes de détectives, En patrouille avec l’inspecteur Field et Avec la marée. La ruse des inspecteurs pour infiltrer le milieu des criminels, une plongée dans un Londres d’une autre époque…

Mon avis : franchement, bof. Ces récits ont très mal vieilli, je trouve…

Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed

Couverture de Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comJ’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération « masse critique » organisée par Babelio.

Le livre : Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed, traduit de l’anglais (Somalie) par Françoise Pertat, éditions Phébus, 2011, 276 pages, ISBN 978-2752904591.

L’histoire : Londres, 2008. Un homme se rappelle de la vie de son père. 1935, à Aden, au Yemen. Jama est un petit garçon somalien qui erre dans les rues pendant que sa mère tente de gagner sa vie. Son père a disparu il y a longtemps, parti à la recherche de travail après la mort de sa petite sœur. Un jour, il se fâche contre elle, fugue. Quand il revient, elle est mourante. Elle lui confie un maigre pécule, il décide de partir à la recherche de son père, qui pourrait se trouver au Soudan. Partout où il va, il survit grâce à la solidarité des gens de son clan. Mais le voici aux confins de l’Abyssinie et de l’Érythrée, en pleins prémices de la seconde guerre mondiale, pris entre les italiens fascistes et racistes et les Anglais qui veulent conquérir le territoire. Le voilà engagé comme enfant soldat…

Mon avis : un livre fort qui retrace la survie d’un gamin des rues qui va devenir enfant soldat puis tenter de s’en sortir par le système D. Un long périple au sein d’une Afrique en guerre, avec le racisme des colons, mais aussi chaque ethnie qui pratique l’entraide en son sein, quitte à écraser ceux d’une autre ethnie. J’ai eu du mal à rentrer dans le récit, puis me suis laissée bercée par les longues descriptions comme ce gamin qui flotte au dessus du monde, luttant contre la faim, pour sa survie au quotidien…

Apparemment, ces longues descriptions ont rebuté un certain nombre de lecteurs, pour ma part, j’ai trouvé très intéressant de presque vivre dans ces taudis ou de voir les brimades quotidiennes dont Jama est victime.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Somalie.

Logo rentrée littéraire 2011Ce livre est le dernier lu dans le cadre du défi 1 % rentrée littéraire 2011, coordonné cette année par Hérisson

Bedford Square de Anne Perry

Couverture de Bedford Square de Anne Perry pioche-en-bib.jpgLogo God save the livreJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque. Je l’ai choisi pour son titre, ayant logé à Bedford place (pas très loin de Bedford Square) lors de mon dernier séjour à Londres. Depuis, j’ai aussi lu La disparue de noël et Funérailles en bleu.

Le livre : Bedford Square de Anne Perry, traduit de l’anglais par Anne-Marie Carrière, collection Grands détectives, éditions 10/18, 2006, 287 pages, ISBN 9782264042415.

L’histoire : en 1891 à Londres. Un cadavre est retrouvé à Bedford Square, sur le perron du général Balantyne. Il avait dans sa poche une tabatière du général. Après enquête, Thomas Pitt l’identifie à un soldat qui a participé à une campagne coloniale 25 ans plus tôt. Mais l’affaire se complique, il finit par découvrir, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Tellman et de sa femme Charlotte, qu’au moins six homme influents sont victimes d’un chantage étrange, on ne leur demande pas d’argent mais cherche à les discréditer. L’un d’eux est retrouvé mort, mais Thomas Pitt n’est pas convaincu par la thèse du suicide…

Bedford place à Londres Mon avis : une plongée dans Londres de la fin du 19e siècle, d’un côté les clubs, l’honneur des grands mondains, de l’autre, la domesticité, les bas quartiers, mais aussi, en fond, le travail des enfants notamment dans les mines de charbon. Sans oublier la philanthropie (l’aide à un orphelinat, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à la bonne Gracie), un peu la bonne conscience du beau monde. Une atmosphère feutrée, certains trouveront que ça manque de rythme… mais nous sommes dans un polar historique.

Ah, voici Bedford place, juste à côté de Bedford square, photo prise à Londres avant LE mariage.

La pissotière de Warwick Collins

Couverture de La pissotière de Warwick Collins Logo God save the livreUn livre trouvé sur une brocante en juin…

Le livre : La pissotière, de Warwick Collins, traduit de l’anglais par Robert Davreu, collection Domaine Etranger, n° 3109, éditions 10/18, 1999, 142 pages, ISBN 978-2264027696.

L’histoire : Londres, métro Charring Cross, dans les années 1990. Ez vient prendre un emploi d’homme de ménage dans la pissotière pour hommes. Avec Reynolds et Jason, ils sont maintenant trois immigrés jamaïcains à assurer la propreté des lieux qui sont aussi un lieu de rendez-vous d’homosexuels. La ville leur demande aussi d’améliorer la réputation du lieu en empêchant les rencontres furtives dans les cabines… sous peine de fermer les lieux s’il y a encore des plaintes de clients. Efficace, mais les recettes chutent de 40%. Les emplois sont alors menacés, faute de recettes…

Mon avis : un court récit sur l’homophobie ordinaire. Quand morale et réalité financière se heurtent, comment trouver l’équilibre?

La Reine des lectrices, de Alan Bennett

pioche-en-bib.jpgLogo God save the livre Couverture de La Reine des lectrices, de Alan Bennett Il est grand temps d’attaquer le défi God save the livre, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2012 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)… Bon, la première catégorie sera facile à atteindre… J’ai trouvé le livre du jour à la médiathèque parmi une sélection de livres pour adolescents sur une table, son titre m’a paru parfait par rapport au titre du défi!

Le livre : La Reine des lectrices de Alan Bennett, traduit de l’anglais par Pierre Ménard, collection Denoël et d’ailleurs, éditions Denoël, 2009, 174 pages, ISBN 978-2207260128 (il est sorti maintenant aussi en Folio).

L’histoire : chez la reine d’Angleterre de nos jours. Par hasard un jour, en poursuivant ses chiens, la reine voit un bibliobus garé devant les cuisines du palais, un coin où elle ne va jamais. Par politesse, elle emprunte un livre et discute avec le seul « client » du bus, Norman, qui travaille au cuisine et qu’elle fait muter comme page à son service direct. Elle lit, lit, de plus en plus, rattrape son retard de lecture, jusqu’à prendre elle-même du retard lors de ses obligations officielles, désarçonner ses sujets en leur demandant quel livre ils sont en train de lire, agacer son époux.. ou le président de la République française (en lui demandant des détails sur la vie de Jean Genet…). Mais la résistance du palais s’organise, un livre qu’elle avait caché sous les coussins de son carrosse est dynamité (et si ça avait été une bombe?), une caisse de livres se « perd » lors d’un voyage au Canada, au retour de ce même voyage, Norman est envoyé à l’université, loin du palais… Mais cela suffira-t-il à détourner la reine de sa nouvelle passion ?

Mon avis : un livre plein d’humour anglais, assez drôle même si, à mon avis, ce n’est pas le chef-d’œuvre que certains critiques ont décrit… J’ai passé un agréable moment, à peine deux petites heures de détente (je sais, je lis vite), mais je ne suis pas sûre que le souvenir de ce livre soit inoubliable!Cela aurait été plus drôle d’interroger le président de la République française sur Princesse de Clèves, de Madame de Lafayette plutôt que sur Jean Genet… le livre a été écrit en 2007, donc après l’affaire de la fameuse princesse (attaquée en février ET en juin 2006)…

L’Afghanistan au British museum

Londres, la façade du British museum Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.

Elles viennent du musée national d’Afghanistan.

En fait, une partie de cette exposition couvre une période assez proche de celle de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand à l’Ashmolean Museum d’Oxford, avec des couronnes en or du même type. Mais elle s’étend plus loin, avec de très beaux buddhas et ivoires du 1er siècle de notre ère… Pour en avoir un aperçu si vous n’avez pas prévu de passer à Londres, je vous conseille de visionner les vidéos officielles, j’ai mis le lien sur les ivoires, qui sont vraiment remarquables, vous avez les autres en bas de cette première vidéo.

Heracles to Alexander the Great à Oxford

Oxford, l'Ashmolean museum et l'exposition Heracles to Alexander the Great Pas de crainte, je ne vais pas vous faire l’article en anglais, mais seulement vous parler de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand (clic plutôt sur ce lien vers le dossier de presse pour avoir une idée des objets) que j’ai vue il y a quelques semaines à l’ashmolean Museum à Oxford (je vous reparlerai du musée… d’un point de vue de l’architecture et des collections). Si vous passez par là, vous pouvez la voir jusqu’au 29 août 2011. Je n’ai pas fini de lire le catalogue… mais peux vous parler quand même de l’exposition…(Emmanuelle, je te le prêterai, s’il t’intéresse…).

Elle présente environ 500 objets provenant de tombeaux royaux et d’un palais fouillés ces trente dernières années à Egée (AEgae), l’ancienne capitale de la Macédoine. Parmi les joyaux présentés, ceux provenant des tombes de Philippe II de Macédoine (382-336 avant notre ère) et de son petit-fils Alexandre IV (né en 323 et mort assassiné avec sa mère en 311 ou 310), donc les tombes du père et d’un fils posthume d’Alexandre le Grand (356-323). Les spécialistes de la Protohistoire apprécieront les productions en céramique et les magnifiques « services à boire et à manger » (de la vaisselle de bronze qui accompagnait le défunt), et tous les visiteurs admireront les magnifiques pièces en or, masques, couronnes et pièces de harnachement notamment.