Je réédite un article d’actualité saisonnière… Pour information, les asperges de calibre étaient entre 4,5 et 6 € le kg suivant le calibre, début de saison à prix déjà bas, la chaleur de ces derniers jours a dû leur plaire, la pluie annoncée la semaine prochaine sera moins propice…
Sinon, grande première samedi, j’ai senti pour la première fois un plat mis à mijoter depuis l’entrée de la cuisine et non la tête penchée sur le jet de vapeur. Il faut dire que j’avais forcé sur ce que je suis capable de percevoir et que le plat, à peine avec un peu de goût pour moi, doit être immangeable pour quelqu’un d’autre! Poulet mariné la nuit à la bière avec clémentines, gingembre frais (beaucoup), thym, sarriette, oignons, estragon frais (la moitié d’une botte), laurier. Dans le bac vapeur, du riz basmati, des carottes et des poireaux coupés en petits morceaux, un quart de l’estragon restant, j’ai utilisé le reste ciselé dans l’assiette. Bref, je ne vous conseille pas la recette, mais ce n’est plus le désert total côté odorat. Je me passerais bien du diesel mal brûlé, je perçois beaucoup d’huiles essentielles au sortir du flacon ou du stick, quelques unes dans l’eau bouillante. Bref, il faut beaucoup de principes aromatiques pour que le nerf olfactif transporte un message et je passe encore l’essentiel du temps dans un monde sans odeurs. Ce fut zéro pointé dimanche pour les asperges…
Article du 30 avril 2012… La saison des asperges est de retour. En Poitou, elles sont surtout produites, dans le nord du département, entre Loudun et Lencloître en gros. Cette semaine, elles avaient bien baissé en prix sur le marché, 4 euros le kilogramme pour ce calibre, j’en ai pris 500g. Bon, comme il a beaucoup plu ces deux dernières semaines, elles sont bien sales, premier lavage à la main, deuxième lavage à la brosse…
… car j’ai décidé de tout cuisiner cette fois encore… à part le tout petit bout de la base [attention, il faut vous assurer auprès de votre fournisseur que les asperges n’ont pas été traitées, pas de problème ici, comme pour les autres épluchures que je cuisine, voir pour le céleri en poudre, la confiture d’épluchures et de trognons de pomme, le un pesto aux fanes carottes, une quiche ou une soupe aux fanes de radis]. J’utilise mes casseroles à deux niveaux, cela permet aussi des économies d’énergie, et de récupérer tous les sels minéraux. Mais vous pouvez aussi préparer en deux fois.
Donc, dans le bac du dessous, j’ai mis deux pommes de terre moyennes (épluchées et coupées en petit morceaux), les épluchures d’asperges, le bout qui peut être plus dur (en fait, j’ai encore ajouté après cuisson un autre morceau de chaque asperge, qui restait un peu fibreux), un peu de poivre (du sel pour ceux qui salent), un glaçon de bouillon concentré maison (vous pouvez aussi mettre un cube du commerce, dans ce cas, ne pas saler). Recouvrir d’eau (juste au ras des pommes de terre, la soupe ne sera pas trop liquide).
Porter à ébullition à couvert à feu moyen/fort.
Ajouter alors le bac vapeur avec les asperges bien allongées.
Cuire à feu moyen 15 minutes (contrôler la cuisson avec la pointe du couteau, adapter selon la grosseur des asperges).
Pendant ce temps, préparer votre sauce préférée (pour moi, un sabayon citronné, mais j’ai oublié de prendre la photo…).
Mouliner la soupe, la passer au chinois pour enlever les parties fibreuses des asperges… Et voilà, deux bons bols de soupe maison pour la semaine, il restera à la réchauffer et à ajouter au dernier moment des herbes fraîches (persil, coriandre), éventuellement une cuiller de crème fraîche…

Samedi matin, courses complémentaires au marché pour moins de dix euros (une poule avec tous ses abats, quelques foies de volaille, 1 kg de pommes de terre). Pour samedi midi, salade de mâche, avec les dernières tomates cerises du balcon (enfin, avec le temps qu’il fait, j’en ai encore récolté ce dimanche), des noix et des foies de volaille.
Pour le soir, je fais cuire les topinambours à l’étouffée, une moitié épluchés, les autres tels quels, la peau bien brossée est comestible (voir chez
Pour le dimanche soir, j’ai préparé un parmentier avec au fond, un oignon juste revenu à la poêle, la poule et sa farce coupés en petits morceaux. Au-dessus, j’ai préparé une purée avec les carottes et les oignons cuits avec la poule, les pommes de terre et la moitié du céleri cuites séparément à l’étouffée. Un peu de gruyère au-dessus, 20 minutes au four thermostat 6/7. Je l’ai servi avec de la mâche et quelques noix… J’en ai gardé une part, et congelé le reste en parts individuelles (comme ça, j’alterne dans la semaine des plats préparés sainement que je n’ai plus qu’à réchauffer).
Dans le four en train de refroidir, j’ai mis les épluchures de céleri. En fait, je l’épluche très finement au couteau après l’avoir bien lavé à la brosse. Je le mets ensuite à sécher comme les tomates, porte du four ouverte, à thermostat 2 pendant 1h ou 2. A la sortie, il n’est pas complètement sec, je le détaille en petits morceaux, laisse sécher encore un peu à l’air libre (ou au four s’il fait humide), puis quand c’est bien sec, je le réduis en poudre au robot et le mets dans un petit pot hermétique en verre (1 pot pour 1/2 céleri environ). Si vous pouvez mangez salé, vous pouvez le mélanger dans du sel, cela sera infiniment moins cher et meilleur que le sel de céleri du commerce (compter 1/3 de céleri et 2/3 de sel), pour un régime sans sel, c’est un excellent condiment.
Pendant ce temps, j’ai fait réduire le bouillon après l’avoir dégraissé, de manière à n’avoir plus qu’un tiers du volume. Une fois refroidi, je congèle le bouillon dans des bacs à glaçons, pour cuisiner au fil des besoins…
J’ai mangé la cuisse de poule repassée à la poêle (on la distingue à peine sur la photo) avec des topinambours revenus aussi et de la mâche le lundi midi…
Le mercredi, j’ai préparé un gratin de pommes et céleri, en suivant plus ou moins la recette de 

Là, j’ai mis le jus à passer pour la nuit (les fruits et le jus dans une passoire recouverte d’un tulle). Le lendemain matin, j’ai ajouté 1kg de sucre cristal pour 1,3 kg de jus recueilli. J’ai cuit un quart d’heure,la perle semblait se former sur l’assiette froide, mais au final, la gelée est un peu liquide, je l’utiliserai pour la pâtisserie ou les yaourts maison… et je re-essayerai en mettant moins d’eau! Cela m’a donné trois pots et presque un quatrième… Oups, la table n’est pas propre! J’avais commencé à préparer le déjeuner quand j’ai pris la photo…
De retour chez moi, je vois que quelques blogs proposent des recettes avec des cosses de fèves, ça tombe bien, finalement, parce que sinon, les fèves, c’est beaucoup de déchets entre les cosses et la deuxième peau qui doit encore représenter 1/3 de la graine…
De l’autre côté, il me restait un demi-bol de fèves crues (en haut). Je les ai blanchies 1 minute dans l’eau bouillante, il restait alors à enlever la seconde peau un peu amère (comme celle encerclée en bas après pré-cuisson). En fait, comme elles étaient très fraîches, et très jeunes, la seconde peau peut se manger aussi, j’ai goûté (je me laisse influencer par ma maraîchère!), pas mauvais, mais pas pour tout le bol… A cuire ensuite une dizaine de minutes à l’étouffée ou à la poêle.
Je vous ai déjà montré plusieurs recettes avec des fanes de radis : des quiches avec en plus
Après le
Voici donc ma nouvelle tarte…
Ce week-end, j’avais une belle botte de radis, une autre de beaux petits navets (que vous retrouverez bientôt ici avec ce poulet au
C’est 
Par ailleurs, en prévision d’un prochain apéro dînatoire, je voulais tester une recette de bouchées aux lentilles corail… La recette est très simple, trouvée chez
Voici le résultat final… (plus un port de 150g de pesto). Ce que j’en pense? Pour le pesto, il est excellent (et pour information, ce qui n’a pas été utilisé pour le pesto a fini dans une soupe verte, avec les tiges d’épinards, du poireau et des pommes de terre). Pour les bouchées, je les trouve trop roboratives… Il faut que je trouve une autre recette originale pour cet apéro à venir… Je suis preneuse d’idées qui sortiraient de l’ordinaire…
Ah, et comme je n’aime pas utiliser un four à moitié vide, j’en ai profité pour gratiner en même temps des brocolis avec juste un peu de béchamel. La saison des choux sous toutes leurs formes arrivant, si vous avez des recettes autres que les soupes, quiches et gratins avec les choux, je suis aussi preneuse pour tester!