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Top BD des blogueurs, mai 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de mai est arrivé…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici… J’en aurai bientôt plus, j’ai lu ces dernières semaines quelques autres livres du TOP, il me reste à écrire les billets.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 18.88
2- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis 18.69, voir mon avis
3- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
4- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association 18.55
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.5
6 (+) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest 18.5
7- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial 18.5
8- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius 18.5
9- (=) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis 18.48
Tome 1, Tome 2,
10- (+) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics 18.46
11- (N) Le loup des mers, Riff Reb, Soleil 18.4
12- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis 18.3
13- (=) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud 18.29
14- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.22
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman 18.19
17- (=) Rork, Andreas, Le Lombard 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,
18- (=) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat 18.18
19- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 18.16
Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
20- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis 18.16
21- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
22- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos 18.01
26- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman 18
24- (N) La guerre des lulus tome 1, Régis Hautière, Hardoc, Casterman 18
25- (+) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat 17.98
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
26- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman 17.95
27- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
28- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.85
29- (-) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics 17.85, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud 17.83, Tome 1, Tome 2.
31- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier 17.83
32- (=) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard 17.83
33- (=) Les folies Bergères, Zidrou, Francis Porcel, Dargaud 17.83, voir mon avis sur Les folies Bergères
34- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt 17.8, j’en ai parlé ici
35- (=) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière 17.75
36- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là 17.75
37- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam 17.75
38- (N) Paracuellos, Carlos Gimenez, Fluide Glacial 17.72
39- (-) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest 17.7
40- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman 17.7
41- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.69
42- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis 17.69
Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir 17.67
44- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis 17.67
45- (-) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 17.63, je l’ai lu aussi, voir mon avis
46- (-) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil 17.63
47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17.5
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman 17.5
49- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 17.5
50- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics 17.5

Les insectes en moi de Akino Kondoh

Couverture de Les insectes en moi de Akino Kondohpioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Les insectes en moi de Akino Kondoh (scénario et dessin), traduit du japonais par Miyako Slocombe, éditions Le Lezard Noir, 2009, 127 pages, ISBN 978-2353480036.

L’histoire : l’album regroupe huit histoires avec une adolescente ou une jeune adulte, Eiko. Entre rêve et réalité, elle fuit les situations qui l’inquiètent et se réfugie dans un monde onirique peuplé d’insectes. Elle semble hantée par les coccinelles (elle en trouve une morte dans son micro-ondes, les pois sur un chemisier deviennent coccinelles, etc.) et le fait de manger des insectes.

Mon avis : Eiko est le double de l’auteure, mais franchement, je ne suis pas rentrée dans son univers fait de fuite permanente de la réalité. Quelques pages d’introduction (en début d’ouvrage… en fin si on suit le livre dans le sens de lecture des mangas) sont censées expliquer l’univers de l’auteure, mais cela ne m’a pas convaincue davantage.

La Marie en plastique, de Rabaté et Prudhomme

Couverture de La Marie en plastique, tome 1, de Rabaté et Prudhomme Couverture de La Marie en plastique, tome 2, de Rabaté et Prudhomme

pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma découverte épisodique de Pascal Rabaté (voir Les petits ruisseaux, Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune) avec ce titre en deux tomes, trouvé à la médiathèque [et au cinéma, voir Du goudron et des plumes].

Le livre : La Marie en plastique de Pascal Rabaté (scénario), David Prudhomme (dessin), Isabelle Merlet, Jean-Jacques Rouger et David Prudhomme (couleurs) , éditions Futuropolis, t. 1, 2006, 56 pages, ISBN 9782754800334, t. 2, 2007, 64 pages, ISBN 978-2754800600.

L’histoire : de nos jours à Bazouges, près de L’Île-Bouchard en Indre-et-Loire, chez la famille Garnier. Émilie, la grand-mère, rentre de Lourdes avec une Vierge en plastique qu’elle pose sur la télé de sa fille (chez qui elle vit…). En rétorsion, le grand-père, Édouard, responsable de la section communiste et qui avait refusé d’aller la chercher à la descente du car, cloue au mur un portrait de Lénine… Les enfants et petits-enfants (dont la fille qui doit faire sa communion sous peu) assistent dépités à leur guerre quotidienne, quand la Vierge se met à pleurer du sang, arrivée du curé puis de l’enquête vaticane…

Mon avis : Pascal Rabaté nous emmène à nouveau dans sa campagne un coin où cohabitent ouvriers communistes et fervents catholiques (nous ne sommes pas loin du Maine-et-Loire berceau des mouvements catholiques ouvriers dont parle aussi Étienne Davodeau, notamment dans Les braves gens). Mais ici, la fusion des deux n’a pas eu lieu, grand-père anticlérical et grand-mère bigote (et surtout soucieuse du qu’en dira-t-on) se mènent une guerre de fond… Des scènes de la vie d’une famille élargie aussi, pas facile de faire cohabiter trois générations sous le même toit. Une lecture savoureuse…

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Top BD des blogueurs d’avril 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’avril est arrivé… Avec un autre lecteur, je suis un peu responsable de la sortie du classement de Saison brune de Philippe Squarzoni. Je lui ai mis 14, j’ai eu du mal avec le graphisme, même si je lui reconnais le mérite de s’être attaqué à un sujet complexe. Après avoir participé à la chute de Gaza 1956 de Joe Sacco (je suis en train de lire d’autres albums de cet auteur) en mars, je vais décevoir les camarades qui participent à ce classement…

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici… J’en aurai bientôt plus, j’ai lu ces dernières semaines quelques autres livres du TOP, il me reste à écrire les billets.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88

2- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

3- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55

4- (=) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.53, voir mon avis

5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5

6- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial, 18.5

7- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5

8- (=) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.48, Tome 1, Tome 2,

9- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.41

10- (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.36

11- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3

12- (+) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18.29

13- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

14- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22

15- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19

16- (=) Rork, Andreas, Le Lombard, 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,

17- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.18

18- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

19- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16

20- (-) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis, 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé

21- (N) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, 18.13, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,

22- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.04, je l’ai lu aussi, voir mon avis

23- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01

24- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18

25- (-) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 17.95

26- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.94, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.

27- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis , 17.92, voir mon avis : Gaza 1956

28- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteau, 17.85

29- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud , 17.83, Tome 1, Tome 2.

30- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83

31- (+) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.83

32- (N) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, 17.83

33- (=) Les folies Bergères, Zidrou, Francis Porcel, Dargaud, 17.83, voir mon avis sur Les folies Bergères

34- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.8, j’en ai parlé ici

35- (=) Azimut tome 1,  Wilfrid Lupano,  Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.75

36- (N) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière, 17.75

37- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75

38- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75

39- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman,  17.7

40- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69

41- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

42- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir, 17.67

43- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis,  17.67

44- (=) Le singe de Hartlepool, Wilfrid Lupano, Jérémie Moreau, Delcourt   17.5

45- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan,                      17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

46- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5

47- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2,  17.5

48- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics  17.5

49- (=) La chronique des immortels, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet  17.5, Tome 1, Tome 2,

50- (=) Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie! , C. Jourdy, Drozophile  17.5

Saison brune de Philippe Squarzoni

Couverture de Saison brune de Philippe Squarzoni

pioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Saison brune de Philippe Squarzoni (scénario et dessin), éditions Delcourt, 2012, 476 pages, ISBN 978-2756018089.

L’histoire : 2006, dans les Alpes près de Grenoble. Philippe Squarzoni décide, après un voyage dans son Ardèche natale, de comprendre le réchauffement climatique. Il va se lancer dans des entretiens avec de nombreux spécialistes de la question (dont plusieurs membres du GIEC) et en rendre compte. Il pointe du doigt la surconsommation et finit par hésiter à partir pour l’Asie, où il vient de recevoir une offre de résidence: d’un côté, il s’agit d’un travail rémunéré, mais de l’autre, il lui faut prendre l’avion… Comment mettre en concordance les recommandations des experts au niveau individuel?

Mon avis : un long reportage graphique très bien documenté, mais je trouve que cela manque un peu de recommandations concrètes, la décroissance reste abstraite pour beaucoup de gens, et à part les interrogations sur les voyages en avion, il n’y a pas beaucoup d’exemples concrets, ce qui laissera facilement la possibilité aux adversaires de crier au « retour à la bougie »! Les cases sont organisées de manière très rigoureuses, à partir d’un découpage de chaque page en six cases, qui peuvent être regroupées, mais qui ont toujours le même module assez rigide. Il n’y a un passage sur le sur-éclairage des villes visible depuis l’espace, mais pas une seule case sur l’une des solutions, qui est d’interdire l’éclairage inutile (bureaux, vitrines) la nuit, et pas seulement à partir de 1h du matin avec de multiples dérogations comme le prévoit un récent décret en application du Grenelle de l’environnement. Il y a bien un petit passage sur l’énergie la moins chère est celle que l’on de consomme pas, mais pas une case sur le gaspillage d’énergie par les milliers de lampes qui restent allumées à longueur de journée sur les lieux de travail (c’est le cas dans mon bureau, éclairage par le plafond aux néons tous les jours, toute l’année, bureau au nord avec des vitres teintées qui absorbent la lumière et aucune étude pour un éclairage individuel efficace), la chasse au gaspillage permettrait de réduire sérieusement les factures d’énergie et par voie de conséquence la production inutile de cette même énergie… Bref, un livre pointu sur les constats du réchauffement climatique et le lien avec notre mode de consommation, sur ses conséquences, mais pas assez sur les remèdes possibles…

Pour rebondir sur mon blog, voir:

voitures électriques et méthane du pôle nord, je suis énervée!!!

avec des épluchures et autres… dans ma cuisine et au jardin

Tous cobayes de Jean-Paul Jaud

– une fuite de tritium dans ma centrale nucléaire préférée (Civaux).

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Mon voisin le Père Noël, de Béatrice Tillier et Philippe Bonifay

Couverture de Mon voisin le Père Noël, de Béatrice Tillier et Philippe Bonifaypioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Mon voisin le Père Noël de Philippe Bonifay (scénario) et Béatrice Tillier (dessin), éditions Casterman, 2005, 46 planches, ISBN 9782203391291.

L’histoire : à Lyon (pas nommée, mais la vue aérienne de la planche 1, avec la confluence de la Saône et du Rhône et la position des ponts sur une vignette de la planche 1 ne laissent aucun doute), de nos jours. Les commerçants enlèvent les décorations de Noël. Un vieux monsieur, monsieur Claus, gît ivre mort en bas de la cage d’escalier de son immeuble. Georges, son voisin de palier, le raccompagne chez lui. Monsieur Claus commence à raconter son histoire: il a été fait Père Noël pour faire le bien et expier une faute de jeunesse quand, jeune résistant pendant la deuxième guerre mondiale, arrêté et torturé, il a donné ses camarades qui seront fusillés alors qu’il a eu la vie sauve… Aujourd’hui, il cherche un successeur… pourquoi par Georges, qui a aussi une faute ancienne à expier… je vous laisse découvrir laquelle.

Mon avis : un conte de noël… pour adultes et pas vraiment gai sur fond de torture, de trahison, de viol, de suicide, d’exécution sommaire. Le bien (distribuer les cadeaux de Noël) peut-il racheter le mal (les fautes commises dans le passé)? Les dessins sont très détaillés, mais je n’ai pas vraiment adhéré à ce discours de « rédemption », oui, je pense qu’on peut parler de rédemption, certaines vignettes ou pleines pages jouent sur les référents des tableaux religieux classiques…

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Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, de Rabaté

Couverture de Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, de Rabaté

pioche-en-bib.jpgUn titre que j’avais noté il y a fort longtemps dans le petit carnet offert par Emmanuelle, suite à un article de Audouchoc, et que j’ai fini par emprunter à la médiathèque. De cet auteur, je vous ai déjà parlé de Les petits ruisseaux et La Marie en plastique [et au cinéma, voir Du goudron et des plumes].

Le livre : Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune de Pascal Rabaté (scénario et dessin), Isabelle Merlet (couleurs), éditions Futuropolis, 2009, 102 pages, ISBN 9782754802772.

L’histoire : de nos jours en province (un indice à la fin laisse entendre qu’il s’agit d’Angers ou d’une petite ville voisine). Patrick est propriétaire d’une boutique de farces et attrapes, Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, aime inventer de nouveaux objets avec son fournisseur préféré : lors d’une livraison, les ouvriers sont en grève, mais ils chargent de bon cœur la camionnette de leur « client préféré »… A part ça, Patrick déprime, sa vie est monotone, sa femme l’a quitté, son frère déprime aussi… Un jour, lors d’une soirée, il fait la connaissance de Clarisse, acrobate dans un cirque de passage… Cet amour naissant va-t-il changer sa vie, comme il le pense, ou virer à l’échec, comme le prédit son frère?

Mon avis : Pascal Rabaté fait le pari de raconter l’histoire d’un homme ordinaire et déprimé… qui manque de confiance et d’estime de soi, semble assez attiré par le suicide d’un couple de voisins qui s’est jeté par la fenêtre. Un dessin assez simplifié, mais qui sert bien le propos… Puis le (anti-)héros tombe amoureux, transformation des bulles, le texte, d’abord rare, devient plus bavard… A découvrir… si vous avez la pêche, parce que sinon, je crains que la dépression de Patrick ne soit un peu contagieuse.

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Top BD des blogueurs de mars 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de mars est arrivé… Avec deux autres lecteurs, je suis un peu responsable de la chute dans le classement de Gaza 1956, je lui ai mis pourtant une bonne note, 15, mais loin du 19,17 de la moyenne précédente…

Comme d’habitude, en gras, ceux que j’ai chroniqués ici… J’en aurai bientôt plus, j’ai lu ces dernières semaines quelques livres du TOP, il me reste à écrire les billets.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88

2- (=) Saison Brune, Philippe Squarzoni, Delcourt, 18.7, voir mon avis sur Saison brune

3- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 18.61

4- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55

6- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.53, voir mon avis

7- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5

8- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial, 18.5

9- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5

10- (+) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.48, Tome 1, Tome 2,

11- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.41

12- (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.36

13- (N) Souvenirs de l’Empire de l’atome, Thierry Smolderen, A. Clerisse, Dargaud, 18.33

14- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3

15- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27 , Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

16- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22

17- (=) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.2

18- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19

19- (=) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis, 18.18, je l’ai aussi beaucoup aimé

20- (=) Rork, Andreas, Le Lombard, 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,

21- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman18.16, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.

22- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16

23- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman,18.04, je l’ai lu aussi, voir mon avis

24- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01

25- (=) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18

26- (-) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18

27- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.94, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

28- (-) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis, 17.92, voir mon avis : Gaza 1956

29- (=) Kililana Song tome 1, Benjamin Flao, Futuropolis, 17.9

30- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 17.85

31- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, 17.83, Tome 1, Tome 2,

32- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83

33- (N) Les folies Bergères, Zidrou, Francis Porcel, Dargaud, 17.83, voir mon avis sur Les folies Bergères

34- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.8, j’en ai parlé ici

35- (=) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.8

36- (=) Azimut tome 1, , Wilfrid Lupano, , Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.75

37- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75

38- (=) L’histoire des trois Adolf, Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75

39- (+) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman, 17.7

40- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69

41- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

42- (N) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir, 17.67

43- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis, 17.67

44- (+) Le singe de Hartlepool, Wilfrid Lupano, Jérémie Moreau, Delcourt, 17.5

45- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

46- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5

47- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 17.5

48- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics, 17.5

49- (=) La chronique des immortels, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet, 17.5, Tome 1, Tome 2,

50- (N) Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie! , C. Jourdy, Drozophile, 17.5

Gaza 1956, de Joe Sacco

Couverture de Gaza 1956, de Joe Saccopioche-en-bib.jpgUn album trouvé à la médiathèque. [depuis, j’ai aussi lu du même auteur Goražde, ŠobaPalestine, une nation occupée et 1er juillet 1916].

Le livre : Gaza 1956, en marge de l’Histoire de Joe Sacco (scénario et dessin), traduit de l’anglais (États-Unis) par Sidonie Van den Dries, éditions Futuropolis, 2010, 424 pages (386 planches + texte annexe), ISBN9782754802529.

L’histoire : dans la bande de Gaza, en particulier à Khan Younis, en 2001 puis en 2002 et en 2003. Alors que l’intifada fait rage, puis que les Américains sont sur le pont d’envahir l’Irak, Joe Sacco décide de se rendre, en tant que journaliste (refusé la première fois), dans la bande de Gaza pour enquêter sur un massacre perpétré par les Israéliens en 1956 lors de la crise de Suez. Une note dans un rapport des Nations-Unies faisait état de 275 morts, il décide de partir enquêter. Il se heurte à la difficulté de trouver des survivants, à la mémoire de ceux-ci, qui ont vécu l’exil lors de la constitution de l’État d’Israël et d’autres massacres par la suite, notamment en 1967, les événements se télescopent avec le présent… il réussit néanmoins à reconstituer une rafle de tous les hommes du village, accompagnée de nombreuses exactions et meurtres…

Mon avis : grâce à une enquête patiente, en recoupant les témoignages, l’auteur réussit à reconstituer l’histoire d’un massacre. Il faut absolument également lire la préface et les documents à la fin du livre, qui retranscrivent les témoignages recueillis par Joe Sacco. Ce gros roman graphique, en noir et blanc avec beaucoup de texte en marge des cases, aide à comprendre la « question palestinienne », et pourquoi la violence se perpétue de génération en génération. Comment des juifs, dont certains, en 1956, ne pouvaient que se rappeler des rafles nazies, ont-ils pu se mener à un tel massacre, à une telle rafle de tous les hommes de 15 à 60 ans (les marges varient selon les témoins), avec autant d’humiliations et de meurtres purs et simples, à la recherche de soldats égyptiens? Comment ce massacre n’a-t-il pas été condamné par les Nations-Unies? Comment perdure-t-il aujourd’hui par la répétition des actes? A lire absolument!

Pour rebondir sur des sujets voisins, voir:

Palestine de Hubert Haddad

Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle

Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) de Sarah Glidden

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Festival BD 2013 de Ligugé, un flop pour moi

Plan Ligugé-Poitiers par Saint-BenoîtSamedi et dimanche dernier avait lieu le 18e festival de la bande dessinée de Ligugé. Pour la première fois, un partenariat avait été passé avec la compagnie de bus, les horaires étaient affichés dans tous les bus Vitalis, aller-retour spécial, départ 14h de pôle Boncenne, retour 18h40 du domaine de Givray… Sauf que ce n’était absolument pas un bus spécial samedi, mais un bus 5C, qui nous a donc laissé à l’arrêt normal de Givray (le point rouge), à 1,5 km environ du domaine où se tenait le festival (le point bleu). Heureusement qu’il ne pleuvait pas… Arrivée sur place à 14h35, les gens font déjà la queue à chaque table de dédicaces, une queue si compacte qu’il est impossible de s’approcher pour voir les albums. A 15h, j’en ai déjà marre, je décide de repartir sans avoir rien acheté. J’ai alors deux solutions, repartir vers le bourg de Ligugé et la boutique de l’abbaye (le A tout en bas de la carte), mais il n’y a pas de bus avant 18h30, et je ne suis pas sûre qu’il y ait un train… cela ferait beaucoup trop de parts de scofa avant le retour! Bien sûr, comme je n’ai pas prévu de rentrer à pied, je n’ai pas pris ma carte au 1/25.000e du secteur, j’ai de bonnes chaussures, mais pas de chaussures de marche.

Bords de Clain entre Ligugé et Saint-BenoîtJe ne sais pas exactement où prendre le GR si ce n’est près de l’arrêt de bus où je suis descendue, je décide de jouer la sécurité et de suivre le Clain, le chemin croisera nécessairement dans quelques kilomètres le GR qui passe à Ligugé et à Poitiers, mais dans ce secteur, traverse la forêt et ne longe pas la rivière (il coupe en gros la boucle du Clain que j’ai suivie). Le chemin est assez boueux, normal, avec les giboulées de ces derniers jours. Je croise d’abord le viaduc de la voie ferrée vers Bordeaux. A la croisée du Faon, je retrouve le GR (que j’avais emprunté par exemple pour le défi photo Mettez vos chaussures… et photographiez des toits). Un peu plus loin, voici le viaduc des trains Poitiers-Niort-La Rochelle. A 15h35, je suis à la base de loisir de Saint-Benoît. Comme je sais qu’il n’y a pas de bus de la ligne 12 au départ du bourg de Saint-Benoît le samedi après-midi, je décide de rejoindre l’Ermitage (à Saint-Benoît) et d’y prendre un bus 5B, il y en a toutes les demi heures. J’ai de la chance, je réussis à attraper celui de 15h52 (si je ne l’avais pas eu je serais aller prendre des photographies de l’aqueduc romain juste à côté), à 16h, je suis chez moi et j’ai fait une promenade de presque 5km. Pas sous le soleil, mais pas de pluie…

Borne du chemin culturel de saint Martin entre Ligugé et Saint-BenoîtAu passage, j’ai croisé une des bornes de l’itinéraire culturel européen consacré à Saint-Martin, oui, je vous ai déjà parlé plusieurs fois de l’histoire de saint Martin notamment dans l’article sur la chapelle du catéchumène, l’église et l’abbaye de Ligugé. Cette borne a perdu presque toutes ses incrustations, il n’en reste qu’une sur chaque face.