Archives de catégorie : Musique / Chansons / Spectacles

Les spectacles que j’ai vus, concert (surtout musique classique, musique du monde), théâtre, danse, cirque, magie

Petites Histoires.com de Kader Attou

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersMardi matin, j’étais perplexe face à mon billet d’abonnement au théâtre de Poitiers. Je ne me souvenais absolument pas, en lisant le résumé, pourquoi je l’ai choisi. Probablement un peu pour avoir au moins un spectacle de danse cette année, voir une production du Centre chorégraphique national de La Rochelle dans l’aire de l’après Régine Chopinot, et j’avais dû être intriguée ou séduite par la présentation lors de la soirée d’avant-saison… Me voici donc mardi soir face à la compagnie Accrorap, cinq danseur, Kader Attou, Pierre Bolo, Brahim Bouchelaghem, Thô Anothai et Hichem Serir Abdallah, issus du milieu du hip-hop.

Le spectacle : dans la France populaire, des petits tableaux entre danse contemporaine et mimes sur l’enfance, les copains (d’usine), etc. Un décor très simple, devant à gauche, un mécanisme d’engrenage, au fond à droite, un grand fil à plomb suspendu (à surveiller dans la scène finale…), hommages, si j’ai bien compris, au père de Kader Attou et à l’usine Renault où il travaillait en trois huit. Un fil tout au fond, façon fil à linge, où circulent des objets en fonction des tableaux, une libellule télécommandée, un canapé à roulettes, un petit vélo, une petite fille, des ballons de baudruche, des plumes… Pas grand chose de plus. Ah, si, la musique qui va de la musique la plus contemporaine aux airs d’accordéon, à la musique classique et à l’art lyrique.

Mon avis : j’ai adoré! Ce mélange de mime, de hip hop, de moments plus calmes, de textes dits, par moment, quel régal et quel peps pendant 1h15 environ! J’ai beaucoup aimé en particulier le passage très poétique en hommage à Folon, et les petites scènes très drôles sur la relation à leurs parents par ces Français de deuxième ou troisième génération, qui s’assument, forcent sur l’accent… Et pour une fois, le public était varié, des jeunes, des vieux, des lycéens, des familles avec des enfants assez jeunes. Tous très souriants à la sortie, cela change des sifflets et de l’atmosphère lourde qui ont suivi Hey girl de Castellucci. Si ce spectacle passe près de chez vous, allez y. Sinon, découvrez le spectacle sur le site du Centre chorégraphique national de La Rochelle ou encore leur tournée en Asie. Le seul regret, que ce spectacle fût en placement libre, une vraie pagaille pour la mise en place de cette salle de presque 1000 places, pleine. J’avais prévu le coup et était placée à peu près comme lors des séances où nous sommes placés…

Il ne me reste plus qu’un spectacle pour cette saison, Stéphane Guillon le 4 juin.

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Hey Girl ! de Romeo Castellucci

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Après Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin et Le grand C de la compagnie XY, j’avais vu la semaine suivante Hey Girl ! de Romeo Castellucci au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP.

Le spectacle : il commence dans une épaisse fumée due aux fumigènes. À gauche de la scène, une sorte de table, avec une matière rose fluide qui s’écoule au sol (pendant tout le spectacle), une femme nue émerge de ce magma. Ensuite, je n’ai rien compris, un homme, des figurants, des mots projetés sur un écran, des bruits très forts et parfois très aigus (j’aurais dû prendre les bouchons d’oreille posés sur une table à l’entrée), une seconde femme, des odeurs (mauvaises)…

Mon avis : j’ai détesté ce spectacle, et je ne suis pas la seule au vu des très faibles applaudissements. Castelucci joue la provocation, l’immersion du spectateur dans son spectacle, ça, c’est gagné, mais comme son univers est au plus au point déplaisant… L’année dernière, je n’avais pas pu voir l’Enfer et étais restée perplexe au Paradis, cette fois, je trouve qu’il s’agit juste d’un f…tage de gu…le, il est de bon ton d’admirer ce type de spectacle, au motif que le spectateur ne comprendrait pas le grand artiste et qu’il ne peut en fait qu’aimer un spectacle dans lequel il a investi (du temps, le prix du billet). Expérience, oui, mais expérience très désagréable pour tous les sens, la vue, l’odorat, l’ouïe. Seul le goût et le toucher sont épargnés (et encore, pour ce dernier, le machin gluant qui coule de la table au fond est très suggestif). Je suis désolée, cette fois, c’est non, et je n’irai plus voir de spectacle de cet artiste [PS: finalement, je ne suis pas allée voir Sur le concept du fils de Dieu, mais ai vu The Four Saisons Restaurant].

Pour aller plus loin : si vous voulez vous rendre un peu compte par vous même de ce spectacle, vous pouvez aller voir cet extrait filmé lors du festival d’Avignon en 2007 ou cet autre, capté la même année (vers la fin du spectacle) au festival Transamériques à Montréal.

Le grand C de la compagnie XY

Le parvis du théâtre ausitorium de PoitiersJe laisse passer un peu de temps pour vous parler avec du recul de Hey Girl ! de Romeo Castellucci, très très spécial… vu au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP. La semaine précédente, j’avais vu Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin et Le grand C de la compagnie XY, dont je vous parle aujourd’hui.

Le spectacle : 17 acrobates (le site du TAP dit 18, le programme une fois 17, une fois 18, j’en ai compté 17) réinterprètent des figures classiques de l’acrobatie, pyramides humaines etc., par deux, par trois, par plus…

Mon avis : je n’ai pas du tout accroché au premier quart d’heure (soit presque un quart du spectacle). Le premier tableau est dans le noir, on voit à peine la scène. Pour le second, pas de musique, chacun vient chacun son tour monter sur un rondin de bois… Ça commençait à s’agiter dans la salle (un bébé en pleurs) quand enfin, le spectacle a vraiment démarré avec de la musique et un spectacle très chorégraphié, de l’acrobatie certes, mais avec l’élégance de la danse contemporaine…

Pour découvrir un peu : voir le site officiel de la compagnie XY. Vous y trouverez notamment le circuit et les dates de la tournée jusqu’à la fn 2010 et quelques photographies du spectacle (dans la rubrique visuel / le Grand C).

PS : la Compagnie XY est revenue au TAP pour le spectacle de noël 2016 : voir Il n’est pas encore minuit.

Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin

Le parvis du théâtre ausitorium de PoitiersHier, j’étais de sortie au théâtre de Poitiers (oui, j’en entends certain(e)s, encore !) pour un spectacle très particulier, Hey Girl ! de Romeo Castellucci. Mais la semaine dernière, j’ai aussi vu Le grand C de la compagnie XY (pour une autre chronique) et Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin, jeune conteur québecois déjà connu de la scène poitevine : il y est venu l’année dernière avec Arracheuse de temps, le spectacle qu’il fait tourner cette année et qui sera présenté en juin à Paris, puis à l’automne à Châtellerault, détail de la tournée sur le site personnel de l’artiste Fred Pellerin. Même si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas aller voir son spectacle, allez sur son site, vous verrez comment aller dans son village du Québec et découvrirez son univers, un site comme on en voit peu…

Le récit : Saint-Elie de Caxton, au Québec… La grand-mère de Fred lui racontait des histoires… Babine était le fou du village, le personnage expiatoire, exécuté en place publique régulièrement, le sot dont on se moque mais qui crée le lien entre chacun… Toute la vie d’un village ressurgit.

Mon avis : un spectacle tout en finesse, en conte, en musique et en chanson… La salle était ravie, bien pleine. Fred Pellerin s’est dit impressionné par ce TAP et ses 900 spectateurs, mais je n’ai pas vu beaucoup de places vides, à part celles des quelques conducteurs qui ont désespérément cherché des places de stationnement, la capacité officielle de l’auditorium où nous étions est de 1050 places, contre 720 dans la salle de théâtre (les chiffres officiels sont ici).

Du stationnement les soirs de spectacle… Revenons sur la question du stationnement un soir où les deux salles sont pleines… Je vous rappelle que les gens qui n’habitent pas le « plateau » (le centre-ville, minuscule et plus ou moins plat) de Poitiers sont obligés de venir en voiture, car le bus de nuit ne passe qu’une fois par heure jusqu’à minuit, et jamais à un horaire pratique par rapport aux spectacles. Et un bus de 20 places assises et 40 debout, (un peu plus si c’est un double) pour 1800 personnes, ça fait un peu juste. Il serait peut-être possible d’envisager des bus spéciaux les soirs de spectacle ? Les parkings ne sont absolument pas dimensionnés pour deux salles fonctionnant ensembles, ça marche quand il y a seulement l’auditorium ou seulement le théâtre, sinon, c’est la pagaille… Nos brillants politiques et urbanistes n’ont en effet prévu sous le TAP qu’un parking de 326 places (pour 1800 spectateurs, même si certains viennent à pied et les autres à deux, pas facile…), plus 632 places pas très loin, à Toumaï, à côté de la gare (chiffres officiels ici), mais où il y a aussi de nombreux abonnés, sans compter les clients des hôtels de la gare qui y ont un tarif préférentiel… Avec l’opération cœur de pagaille… (pardon, officiellement, ça s’appelle Poitiers cœur d’agglomération), il y aura encore moins de place en surface et plus d’abonnés dans les parkings, les soirs de spectacle, ça sera sportif, tout le monde à pied, c’est bon pour la santé… le maire l’a dit lors d’une réunion publique en octobre, mais cela risque aussi de décourager les abonnés, à force, et encore plus les spectateurs occasionnels.

Un homme est mort…

L'ancien théâtre de Poitiers Il y a déjà quelques semaines que je suis allée voir le ciné-concert Un homme est mort au théâtre de Poitiers (dans l’ancienne salle). Il s’agissait d’une adaptation de la BD de Kris et Davodeau, par Christophe Rocher. L’adaptation comprenait une mise en image de toutes les vignettes de la bande dessinée, sans animation façon dessin animé, juste des mouvements de caméra sur les vignettes. Le tout était accompagné de sons enregistrés et surtout de musique en direct par Christophe Rocher et une petite équipe. J’avoue que j’ai été très inquiète au début, la musique introductive ne m’a pas plu du tout. Puis le rythme change et s’adapte bien aux images. L’histoire se passe à Brest en pleine reconstruction de l’après-guerre, en 1950. Les ouvriers sont en grève, un syndicat fait appel à un jeune cinéaste engagé pour témoigner du mouvement. Très vite, cela dégénère, la police tire sur les manifestants… Un mort, pour lequel sera adapté le poème de Paul Éluard, un homme est mort… La BD est empruntée pour un moment à la médiathèque, mais je la lirai avec plaisir. Étienne Davodeau, présent dans la salle, a été appelé sur scène à la fin, mais n’a fait aucun commentaire…

Retour de match…

Je dois être la seule à avoir révisé les règles du volley-ball avant d’aller au match Poitiers-Avignon ce soir, et, à part la presse, à avoir pris des notes… Poitiers, qui est monté cette année en pro A, est 5e, Avignon, 16e et dernier. Si on compare le théâtre et la salle de sport, la seconde est moins confortable, carrément bruyante (noter de prévoir des protections auditives la prochaine fois), le public plus jeune mais très blanc-blanc aussi, plus masculin, et habillé plus cool. Côté folklore, c’est trop rigolo de voir les petits jeunes nettoyer le parquet lors de pauses et des temps morts, ou avec un chiffon si l’un des joueurs glisse…

Et le résultat ? Serré, serré, 3 sets à 2 pour Poitiers, 18-16 dans le dernier set. Si je ne me suis pas trompée en prenant les notes, voici le compte-rendu détaillé du match.

Premier set. Serré, serré. Poitiers ouvre le score, chaque équipe prend à tour de rôle un ou deux points d’avance. Poitiers prend jusqu’à 3 poins d’avance, mais s’incline finalement 24 à 26.

Deuxième set. C’est encore serré, équilibré jusqu’à 13-12, puis Poitiers se réveille, remonte vite, 17-13, 20-14 et remporte la manche 25-17.

Troisième set. Avignon ouvre le score, 0-1, Poitiers résiste, 3-2, puis 6-6, 9-10, 13-12, et là, passage à vide de Poitiers ou Avignon revigoré lors d’un temps mort, cinq point d’affilé pour eux, 15-20, difficile de remonter l’écart, 16-22, 18-24, 19-24, une balle de set sauvée, mais Poitiers cède le troisième set 19 à 25.

Quatrième set. Poitiers ouvre la manche, 1-0, 3-1, Avignon prend l’avantage, 3-4, 7-8, 8-11, 8-14, aïe, le speaker chauffe la salle, 12-16, Poitiers résiste, revient lentement, 14-16, 16-17, 17-18, égalisation à 18-18, la salle est en folie, score serré, serré, grosse pression sur ceux qui servent, 18-18, 20-20, 22-21, 23-22, 24-22, Avignon sauve une balle de set, 24-23, ouf, Poitiers revient à deux sets partout, avec 25-23.

Cinquième set. Avignon marque le premier point, 0-1, et s’envole, 1-5. Mais Poitiers, soutenu par le public, résiste, tente de recoller au score, 3-5, Avignon force un peu, 3-7, 4-8, aïe… La salle hurle, siffle Avignon, Poitiers ne réussit pas à remonter, 6-8, 8-10, 9-12, 10-14. C’est mal parti, mais sursaut d’orgueil, Poitiers rattrape et dépasse Avignon en marquant cinq points en suivant, 15-14, Avignon résiste et repasse devant, 15-16. Ultime sursaut de Poitiers… 18-16, Poitiers remporte in extremis le match.

Bon, je le classe où, cet article, je ne vais pas créer une rubrique sport, peut-être avec les spectacles, après tout…

Post-scriptum : à l’issue de ce match, Poitiers monte à la troisième place. Sera-t-il champion de France comme en 1999? Ce matin, la Nouvelle République titrait Retour de l’enfer, clic clic sur le lien pour avoir un avis professionnel sur ce match !

Fellag au TAP…

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Hier soir, je suis allée voir Fellag, dans mon abonnement 2009-2010 au théâtre auditorium de Poitiers. Le spectacle, Tous les Algériens sont des mécaniciens, est joué par Fellag et Marianne Épin. Ils forment sur scène un couple qui revisite la vie actuelle en Algérie, le rapport fétichiste à la voiture (qui tombe en panne et que chacun veut réparer), de la débrouille, de la douche au compte-goutte (au sens propre), de l’arrivée des Chinois depuis quelques années sur les chantiers, de la relation complexe à la France, par l’intermédiaire d’un ancien résistant (du maquis urbain d’Alger), de jeunes qui rêvent d’émigrer, de l’arabisation des études… J’ai bien ri, même si je sais bien, contrairement à beaucoup dans la salle (aïe, un public plutôt âgé et très blanc-blanc), que l’eau est une denrée très rare au robinet (pas vue du tout dans l’un de mes lieux de résidence en Algérie il y a quatre ans, pendant plusieurs jours), qu’effectivement, les Chinois construisent de nombreux immeubles, etc. Si vous avez l’occasion de voir ce spectacle vers chez vous, n’hésitez pas un instant, allez y.

Et pour mes amis de Chelghoum, le colis de nouvel an est en partance, j’ai fait le plein de friandises, j’achève une petite broderie…

Le prochain spectacle sera un BD-concert, le 8 janvier, Un homme est mort, d’après la BD de Kris et Davodeau, par Christophe Rocher… Étienne Davodeau, je viens de vous en parler il y a quelques jours… et j’en ai récupéré trois autres volumes à la médiathèque.

Deux pièces de théâtre au TAP…

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Ces deux derniers vendredis, je suis allée voir des pièces de théâtre au théâtre auditorium de Poitiers. Deux textes à lire aussi. Pour le TAP, la salle a juste un an et les sièges grincent déjà de manière très désagréable. J’espère aussi n’avoir pas attrapé les microbes, ils y avaient plein de gens qui toussaient samedi… sans compter le ronflement d’un spectateur trois rangs derrière moi !

D’abord Un nid pour quoi faire, sur un texte d’Olivier Cadiot adapté par Ludovic Lagarde, comme le colonel des zouaves vu il y a peu au même endroit. Cette fois, pas un homme seul en scène, mais neuf dans un chalet à la montagne dans la Forêt noire. Le sujet, c’est une cour royale exilée dans un chalet aménagé façon Ikéa, avec la cour et le roi qui dorment dans la même pièce, et accueillent un nouvel arrivant qui a répondu à une petite annonce recherchant un conseiller en image… Un beau délire… qui dérape carrément dans le dernier quart d’heure qui, à mon avis, est de trop… Une réflexion sur le pouvoir et la tyrannie. Avec un usage intéressant de la vidéo utilisée sur le fond de scène.

Un genre beaucoup plus grave vendredi dernier avec La Douleur de Marguerite Duras, mise en scène par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang. Une performance remarquable, extraordinaire de Dominique Blanc, seule en scène pendant une heure vingt d’un texte poignant. Le décor est minimaliste, une table avec deux chaises rouges d’un côté, sept chaises de l’autre. Le texte est un récit autobiographique de Marguerite Duras, qui attend avec une énorme douleur des nouvelles des on mari, déporté par les nazis à Dachau. Seule dans son appartement, dans les locaux qui reçoivent le retour des prisonniers et des déportés en ce printemps 1945. Toute l’horreur de l’attente, des espoirs, des déceptions, jusqu’au retour d’un presque cadavre. Un texte extrêmement fort, et une actrice magnifique. Si la pièce passe vers chez vous, n’hésitez pas à y aller, mais prévoyez une petite transition avant de rentrer chez vous… Le texte est si fort, la performance si époustouflante…

Le colonel des Zouaves et mes activités de ces derniers jours…

Le TAP pendant l'inauguration en 2008 Me voici de retour après dix jours de vadrouille… Après l’université d’automne des médiateurs du patrimoine en Poitou-Charentes, je suis allée à Mouchin pour l’ouverture de l’atelier de mon père, puis mardi à une formation organisée pour les associations de malades par l’Inserm, l’association Tous chercheurs (qui est à l’origine de la formation de l’école de l’ADN que j’ai suivie l’année dernière) et la fondation Arthritis sur l’immunité et les maladies autoimmunes, une journée très riche et très intéressante, j’ai appris plein de choses.
J’y ai assisté en tant que secrétaire de l’association Valentin Apac, Association de porteurs chromosomiques, au passage, si vous avez la possibilité de faire un don à cette association, il sera le bienvenu, la fin d’année sera difficile sur le plan financier.
Je passerai finir les lectures de vos blogs et de répondre à vos questions ce week-end.

Hier soir, sortie au théâtre auditorium de Poitiers pour un spectacle qui avait été présenté lors de l’ouverture de saison. J’ai prévu de voir cette année les deux pièces adaptées de l’œuvre d’Olivier Cadiot (il faudra que je lise les textes) par Ludovic Lagarde du centre dramatique national de Reims : le colonel des zouaves et Un nid pour quoi faire.

Hier donc, le colonel des zouaves joué de manière magistrale par un Laurent Poitrenaux qui n’arrête pas une seconde pendant cette heure et demie seul en scène… Dans l’entresol d’une grande demeure, un majordome tente d’améliorer son service mais sa conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il entretient sa forme physique pour pouvoir servir plus vite, s’entraîne pour un service parfait, forme son escouade de domestiques, cherche des réponses aux diverses situations de son patron et de ses invités… mais devient obsédé par l’une d’elle. Un texte hilarant (bon, je l’accorde, avec beaucoup de références qui n’en font pas tout à fait un texte facile à aborder par tous), bien servi par l’acteur, mais aussi par les effets sonores produits en direct par Gille Grand pour déformer la voix du majordome, ainsi que par les éclairages très travaillés de Sébastien Michaud.

Si la pièce passe chez vous, n’hésitez pas à aller la voir !

Ma saison 2009-2010 au TAP…

Le TAP pendant l'inauguration en 2008 Vous vous souvenez de l’inauguration du théâtre auditorium de Poitiers (TAP) l’année dernière ? Mardi dernier, c’était la présentation de la nouvelle saison avec des artistes, des interviews en direct et des extraits de spectacles qui sont aussi en ligne sur le site officiel du TAP. J’ai fait mes choix en fonction de la programmation (moins bien que l’année dernière, je trouve), de mes disponibilités et des salles : pas question d’aller à Beaulieu (surtout pour la danse), le spectacle finit toujours après le dernier bus de nuit, je n’ai pas envie de faire une heure de marche en hiver ou d’attendre le taxi… Je n’ai rien pris en musique classique, ni en jazz.

J’ai donc choisi, en théâtre, deux pièces adaptées de l’œuvre d’Olivier Cadiot (vue la présentation, il faudra que je lise cet auteur) par Ludovic Lagarde du centre dramatique national de Reims) : le colonel des zouaves et Un nid pour quoi faire. J’ai aussi choisi La douleur de Marguerite Duras, mise en scène de Patrice Chéreau, avec Dominique Blanc dans le rôle principal. Je n’ai pas choisi Jackie d’après Elfriede Jelinek mise en scène par Anne Théron et Claire Servant, qui nous ont dit que le texte était… peu compréhensible. Je lirai la pièce si je la trouve en bibliothèque… mais je n’avais pas trop adhéré aux travaux précédents de ces metteur(e?)s en scène. Pour le titre et en onzième spectacle gratuit, j’ai opté pour La mélancolie des dragons, la présentation m’a confortée dans mon choix… Euh, les dragons ne sont ni dans la présentation vidéo, ni dans le texte de la brochure. Intermédiaire entre théâtre et danse sans doute, j’ai aussi pris Hey Girl de Romeo Castellucci, même si j’ai eu du mal avec son Paradis et n’avais pas pu voir L’enfer (PS : j’aurais mieux fait de m’abstenir…). Côté humour, j’ai pris Fellag (Tous les Algériens sont des mécaniciens), le québecois Fred Pellerin (Il faut prendre le taureau par les contes) et Stéphane Guillon (que je ne trouve pas toujours drôle sur France Inter le matin, mais vu le contexte des hommes et femmes politiques locales, ça peut décoiffer). Pour la danse, ce sera Petites histoires.com de Kader Attou. Côté arts du cirque, j’ai craqué pour les acrobates de la compagnie XY (Le grand C). Enfin, un BD-concert, Un homme est mort, d’après une BD de Kris et Davodeau, musique de Christophe Rocher, à la place des ciné-concerts pris les autres années.

Retrouvez ici mes saisons 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013.