Archives de catégorie : Lecture / BD

Les bandes dessinées que j’ai lues et le classement mensuel du top BD des blogueurs.

TOP BD de novembre 2010

Logo du classement BD de Yaneck Pour novembre, le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu de grands bouleversements, lire les commentaires chez lui… Merci à Yaneck / Mes BD à moi pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Maus, Art Spiegelman, Flammarion 18.78, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

2- (N) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.67

3- (=) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics 18.5

4- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.42, Tome 1, Tome 2

5- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Jean Van Hamme, Gregorz Rosinski, Casterman 18.33

6- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.25

7- (N) Murena, Jean Dufaux, Philippe Delaby, Dargaud 17.97, Tome 1, Tome 7,

8- (+) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.75, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.75, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud 17.73

11- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.72

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.67

13- (=) Pyongyang, Guy Delisle, L’Association, 17.67, j’en ai parlé ici

14- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67

15- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.67

16- (N) Nous ne serons jamais des héros, Olivier Jouvray, Frédérik Salsedo, Le Lombard 17.53

17- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil 17.5, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé du tome 1 et du tome 2

18- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis 17.5, je l’ai lu ici

19- (-) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt 17.5

20- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17.5

21- (S-N) La mémoire dans les poches, Luc Brunschwig, Etienne Le Roux, Futuropolis 17.5, Tome 1, Tome 2

22- (-) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat 17.45, Tome 1, Tome 2, Tome 3

23- (=) Trois ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.43

24- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.33

25- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33

26- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana 17.33, Tome 1, Tome 2,

27- (S-N) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.3, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

28- (=) Batman the killing Joke, Alan Moore, Brian Bolland, Panini Comics 17.17

29- (N) Broderies, Marjane Satrapi, L’Association 17.17, j’en ai parlé ce mois-ci

30- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

31- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics 17.13, Tome 1, Tome 2

32- (+) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4

33- (=) Petit Pierrot tome 1, Alberto Varanda, Soleil 17

34- (=) Jéronimus tome 1, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis 17

35- (=) Martha Jane Cannary, Christian Perrissin, Matthieu Blanchin, Futuropolis 17, Tome 1, Tome 2

36- (S-N) Pluto, Naoki Urasawa, Kana 16.91, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

37- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt 16.9, vous pouvez relire mon avis

38- (=) Ikigami, Motorô Mase, Editions Asuka 16., Tome 1, Tome 2,

39- (+) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 16.75, Tome 1, Tome 2

40- (=) Canoë Bay, Patrick Prugne, Tiburce Oger, Editions Daniel Maghen 16.75

41- (=) Rébétiko (la mauvaise herbe), David Prudhomme, Futuropolis 16.75

42- (=) Happy tome 1, Naoki Urasawa, Panini Manga 16.75

43- (+) Magasin Général, Jean-Louis Tripp, Régis Loisel, Casterman 16.73, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, j’ai parlé du tome 3 puis du tome 1, Marie, du tome 2, Serge, et du tome 4, Confessions.

44- (-) Blacksad, Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido, Dargaud 16.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4

45- (N) Silence, Didier Comes, Casterman 16.68

46- (-) Les gouttes de Dieu, Tadashi Agi, Shu Ogimoto, Glénat 16.6, Tome 1, Tome 2, Tome 3

47- (+) Terre-Neuvas, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest 16.67

48- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 16.6, Tome 1, Tome 2,

49- (-) Garulfo, Alain Ayroles, Bruno Maïorana, Delcourt 16.6, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6

50- (=) Le Sursis, Jean-Pierre Gibrat, Dupuis 16.5, Tome 1, Tome 2

Animal’z d’Enki Bilal

Couverture de Animal'z de Bilal pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, ce titre était le premier du classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Puis il a chuté jusqu’à disparaître du classement… Je l’avais en réservation à la médiathèque, je l’ai donc quand même lu.

Le livre : Animal’z, d’Enki Bilal, collection Univers d’auteurs, éditions Casterman, 2009, 100 pages, ISBN 9782203019669.

L’histoire : quelque part dans le futur, en pleine mer au départ. La terre a été victime du dérèglement climatique, l’eau potable est devenue quasiment introuvable et devient une obsession pour les survivants. Ceux-ci la défende par tous les moyens, notamment sur mer, un des seuls moyens de rejoindre ces eldorados. Divers subterfuges, comme se fondre dans le corps d’un animal marin, sont employés pour les rejoindre.

Mon avis : je n’ai aimé ni le scénario, ni le style de dessin. 100 pages sombres crayonnées gris sur fond gris verdâtre, avec juste quelques rehauts à la craie, notamment du blanc, un peu de bleu (ciels) et des petites touches rouges ici et là, ça m’a vite lassée. Je pense définitivement que je n’aime pas la SF ni l’anticipation, en BD ou en romans…

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Marie, magasin général tome 1 de Loisel et Tripp

Couverture de Marie, de Loisel et Trip pioche-en-bib.jpgJ’avais entamé la série du Magasin général de Loisel et Tripp par le tome 3 : les hommes, seul disponible à ce moment là à la médiathèque. Je recommence donc la série par le début… et ai poursuivi avec le tome 2, Serge, puis le tome 4, Confessions, le tome 5, Montréal, le tome 6, Ernest Latulippe, le tome 7, Charleston et le tome 8, Les femmes.

Le livre : Magasin général, tome 1, Marie, de scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 80 pages, 2006, ISBN 9782203370111.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Le propriétaire du magasin général vient de décéder. Marie, sa veuve, décide de reprendre le commerce. Le lendemain, tous les habitants se pressent chez elle, abusent de sa gentillesse (partent en lui laissant l’ardoise), Marie perd pied. Elle prend pour commis Gaëtan, le fils du maire, bien gentil et un peu attardé mentalement…

Mon avis : pas de doute, il vaut mieux commencer une série par le premier tome… J’ai bien aimé, cette fois-ci, la vie de ce petit village des années 20 au Québec, les hommes partis travailler à l’extérieur, le village aux mains des femmes, des enfants, des hommes inaptes au travail (le curé, le vieil alcoolique, le handicapé mental).

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Le Diable du pont Valentré, de Joël Polomski… et de l’Unesco

Mon anniversaire 2010 par petite fée Nougat, 3,couverture du Pont de Maresté par PolomskiCette bande dessinée m’a été offerte par Petite fée Nougat pour mon anniversaire. L’année dernière, elle m’avait offert et je vous avais déjà parlé, du même auteur, Joël Polomski, Le disparu de Saint-Cirq-Lapopie que j’avais beaucoup aimé ; voir aussi 2007 l’Odyssée de l’espace vert).

Le livre : Le Diable du pont Valentré, adapté du Légendaire du Quercy de Robert Martinot, de Joël Polomski (scénario et dessin), 48 pages, 2008, édité à compte d’auteur, édition spéciale 700 ans du pont Valentré ISBN 978-29518916-4-7 [1ère édition 2005].

L’histoire : Cahors, juin 1308… Les consuls de la ville décident de construire un pont fortifié sur le Lot, pour protéger la ville d’éventuelles invasions (il y eut déjà les Barbares, les Normands, etc.). Un architecte est choisi, mais le chantier avance lentement… les consuls promettent plus d’argent, le rythme des travaux s’accélère, mais cela ne plaît pas à un petit Diable qui va tout faire pour faire arrêter le chantier. Les accidents se multiplient, les ouvriers quittent peu à peu le chantier. L’architecte vend alors son âme au diable : s’il l’aide à finir le pont et lui obéi en tout, alors il lui donnera son âme pour l’éternité… Quelle ruse l’architecte a en tête pour obtenir l’avancée du pont et ne pas perdre son âme ?

Mon avis : J’ai beaucoup aimé l’interprétation de la légende donnée par Joël Polomski. Le petit diable a d’ailleurs une bouille trop mignonne… Quand vous passerez voir ce pont à Cahors (vous ne pouvez pas le rater, avec ses tours…), vous verrez un petit diable scotché à la pierre : il est l’œuvre d’un restaurateur qui s’est inspiré de la légende, lors de travaux en 1879… Pour les 700 ans du pont en 2008, des amis dessinateurs de Joël Polomski ont fourni aussi de super dessins de diables.

À propos du pont de Valentré et des mythiques chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Contrairement à ce qui est écrit sur le site de la ville de Cahors dans un dossier de presse, le pont de Valentré n’est pas protégé en tant que tel au patrimoine mondial de l’Unesco, juste au titre de jalon du « bien culturel » (c’est le nom officiel donné par l’Unesco pour les sites inscrits sur la liste) Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, comme jalon n° 52 (juste après la cathédrale de Cahors, n° 51). Les chemins de Saint-Jacques en France sont une construction de 1998 un peu fourre-tout et plus une création contemporaine qu’une réalité historique. Au moins pour l’époque romane, il n’y a jamais eu de milliers de pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle, mais des multitudes de grands pèlerinages locaux, de grands pèlerinages chrétiens vers Rome ou Jérusalem, et chacun allait de chez lui au lieu de pèlerinage, sans route précise, le fameux « guide du pèlerin » (livre V du Codex Calixtinus) attribué à Aymeri Picaud n’est pas un « guide », mais le récit d’un voyage probable… et plus certainement un livre de propagande politique… au 12e siècle, dans le cadre de la succession d’Alphonse VII de Castille, et en 1938, date de sa traduction en français, quand Franco essayait de faire venir des Français à Saint-Jacques-de-Compostelle ! Mais bon, contrairement à ce que pensent certaines associations jacquaire, dans la justification de la protection par l’Unesco, il n’est question, heureusement, que de bas Moyen-Âge. Aujourd’hui, Saint-Jacques-de-Compostelle et Le Puy-en Velay et les étapes du GR65 ont tout intérêt à poursuivre la légende qui leur amène marcheurs, touristes et pèlerins, mais gardez en tête qu’il s’agit d’une création contemporaine, au mieux moderne au moment de la contre-réforme catholiques (lisez en entier les chants de pèlerins soit disant du Moyen-Âge, ils parlent de revanche sur les Protestants !). Pour démystifier ces chemins, allez donc sur le site de la Fondation David Parou Saint-Jacques, lisez les travaux de Mme Péricard-Méa (par exemple le dernier livre de Denise Péricard-Méa et Louis Mollaret, Chemins de Compostelle et Patrimoine mondial, éd. La Louve, Cahors (si!!!), 2010, ISBN 9 782916 488349), les associations jacquaires pousseront sans doute des hurlements, mais tant pis… Quant à affirmer, pour celles-ci, que la coquille Saint-Jacques perforée est un grand témoin de pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle, alors, c’est que ce pèlerinage existe depuis des dizaines de milliers d’années ! Au Paléolithique en France et en Europe, on en recense certainement plus que dans les tombes médiévales, LOL ! En première approche, je vous conseille la thèse d’Yvette Taborin, publiée en 1993 ( La parure en coquillage au Paléolithique, XXIXe supplément à Gallia-Préhistoire, éditions du CNRS, dans toutes les bonnes bibliothèques municipales, sans doute)… Et si vous voulez des « preuves » directement accessibles, vous pouvez voir sur Persée par exemple l’article sur Les objets de parure de la vallée de l’Aveyron, Fontales, Abris de Bruniquel (Plantade, Lafaye, Gandil) de Edmée Ladier et Anne-Catherine Welté (paru dans la revue Paléo, 1993, n° 5, p. 281-317), les figures sont à la fin de l’article, ces pecten maximus (coquilles Saint-Sacques) là et les « pèlerins » qui les portaient ont plus de 15000 ans. J’ai pris cet exemple car l’Aveyron est bien représenté dans les jalons des chemins de Saint-Jacques en France… Mais vous pouvez en ligne voir ceux de l’abri Blanchard à Saint-Germain-la-Rivière (Marian Vanhaeren et Francesco d’Errico, Le mobilier funéraire de la Dame de Saint-Germain-la-Rivière (Gironde) et l’origine paléolithique des inégalités, Paléo n° 15, 2003, p. 195-2
38 : voir fig. 26), à la grotte des Rideaux et dans un autre abri de Lespugue en Haute-Garonne (signalé dès 1913 par de Saint-Périer, Gravure à contours découpés en os et coquilles perforées de l’époque magdalénienne, Bulletins et Mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, VIe Série, tome 4 fascicule 1, 1913, p. 47-52), etc.

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Broderies de Marjane Satrapi

Couverture de Broderies de Marjane Satrapi pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. J’avais adoré Persepolis et son adaptation en dessin animé (lu et vu avant le blog). J’ai bien aimé aussi Poulet aux prunes

Le livre : Broderies, de Marjane Satrapi (scénario et dessins), collection Côtelette, éditions L’Association, 136 pages (petit format, à peu près A5), 2003, ISBN 978-2844140951.

L’histoire : en Iran dans les années 1970. Après le déjeuner, pendant que les autres femmes de la maison font la vaisselle, les hommes, la sieste, Marjane, enfant, est chargée de s’occuper du samovar… Le thé du midi est un vrai thé, alors que le matin, elle en prépare un assaisonné à l’opium, dont sa grand-mère est devenue dépendante. Une fois le thé servi, les femmes, toutes générations confondues, parlent de leur vie, de la mort d’une amie, de son mari qu’elle avait trompé, etc.

Mon avis : J’ai adoré, tant le graphisme (des dessins simples en noir et blanc) que le scénario. Comme dans Persepolis, Marjane Satrapi montre tout en finesse la vie des femmes en Iran, à une époque non précisée. Mais en considérant qu’il s’agit d’un récit autobiographique et que Marjane y est présentée comme enfant (née en 1969), disons dans la deuxième moitié des années 1970. Et pourquoi le titre, Broderies, me direz-vous ? C’est ainsi que les jeunes filles et les femmes de ce salon nomment l’opération de chirurgie réparatrice qui consiste à reconstituer l’hymen, pour permettre un mariage « virginal ».

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TOP BD d’octobre 2010

Logo du classement BD de Yaneck Grand changement dans le TOP BD des blogueurs de septembre, le calcul prend maintenant en compte tous les tomes d’une série, il y a donc une entrée de nouveaux titres dans le classement, l’ordre est aussi modifié par l’entrée de nouveaux lecteurs dans ce projet. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Maus, Art Spiegelman, Flammarion 18.78, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et bientôt du tome 2

2- (=) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics 18.5

3- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.42: Tome 1, Tome 2

4- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Jean Van Hamme, Gregorz Rosinski, Casterman 18.4

5- (-) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.25

6- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt 18

7- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil 17.8: Tome 1, Tome 2, j’ai parlé du tome 1 et du tome 2

8- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat 17.78: Tome 1, Tome 2, Tome 3

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.75, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud 17.73

11- (+) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.69: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.67

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.67

14- (=) Pyongyang, Guy Delisle, L’Association, 17.67, j’en ai parlé ici

15- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67

16- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.67

17- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis 17.5, je l’ai lu ici

18- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17.5

19- (=) Trois ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.43

20- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.33

21- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33

22- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana 17.33: Tome 1, Tome 2,

23- (=) Les gouttes de Dieu, Tadashi Agi, Shu Ogimoto, Glénat 17.25 Tome 1, Tome 2,

24- (=) Batman the killing Joke, Alan Moore, Brian Bolland, Panini Comics 17.17

25- (-) Blacksad, Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido, Dargaud 17.14: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4

26- (-) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

27- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics 17.13: Tome 1, Tome 2

28- (=) Petit Pierrot tome 1, Alberto Varanda, Soleil 17

29- (=) Jéronimus tome 1, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis 17

30- (=) Martha Jane Cannary, Christian Perrissin, Matthieu Blanchin, Futuropolis 17: Tome 1, Tome 2

31- (+) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 16.96 : Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4

32- (N) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt 16.9, vous pouvez relire mon avis

33- (=) Ikigami, Motorô Mase, Editions Asuka 16.8: Tome 1, Tome 2,

34- (N) Canoë Bay, Patrick Prugne, Tiburce Oger, Editions Daniel Maghen 16.75

35- (=) Garulfo, Alain Ayroles, Bruno Maïorana, Delcourt 16.75: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6

36- (=) Rébétiko (la mauvaise herbe), David Prudhomme, Futuropolis 16.75

37- (=) Happy tome 1, Naoki Urasawa, Panini Manga 16.75

38- (-) Magasin Général, Jean-Louis Tripp, Régis Loisel, Casterman 16.72: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, mes avis, c’est par là pour le tome 3, du tome 2, Serge, et du tome 4, Confessions

39- (N) Animal’z, Enki Bilal, Casterman 16.71, j’ai parlé de Animal’z ici

40- (N) Gen d’Hiroshima, Keiji Nakazawa, Vertige Graphic 16.67

41- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 16.67: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5

42- (=) Blast tome 1, Manu Larcenet, Dargaud 16.5

43- (=) Le Sursis, Jean-Pierre Gibrat, Dupuis 16.5: Tome 1, Tome 2

44- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 16.5: Tome 1, Tome 2

45- (N) Château l’attente, Linda Medley, Ca et là 16.43

46- (=) Le tueur, Matz, Luc Jacamon, Casterman 16.43: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8

47- (-) Terre-Neuvas, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest 16.4

48- (=) Long John Silver, Xavier Dorison, Matthieu Lauffray, Dargaud 16.34: Tome 1, Tome 2, Tome 3

49- (=) La guerre d’Alan, Emmanuel Guibert, L’Association 16.33: Tome 1, Tome 2, Tome 3

50- (=) Kaboul Disco, Nicolas Wild, La boîte à bulle 16.33: Tome 1, Tome 2

Je veux l’homme parfait…

Couverture de Je veux l'homme parfait Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à lui et notamment à Suzanne) m’a déjà envoyé de nombreux livres (à retrouver sur la page des livres reçus pour critique), j’ai eu le plaisir de recevoir celui-ci la semaine dernière jeudi , je l’ai lu dans le TGV en route pour Strasbourg vendredi…

Le livre : Je veux l’homme parfait, de Goupil et Douyé (scénario) et Laetitia Aynié (dessins et couleurs), collection Les guides au féminin, éditions Vent d’Ouest, 2010, 71 pages, ISBN 978-2-7493-0612-4.

L’histoire : l’homme parfait n’existant pas à l’état naturel, la femme va faire l’état des lieux de ce qu’elle a en face d’elle (il ne range pas son linge sale, ne l’aide pas aux tâches ménagères, bois de la bière, etc.). Elle va essayer de le faire changer, par diverses ruses et subterfuges… Finira-t-il en homme parfait qui s’aperçoit que sa femme a changé de coiffure, mettra la lessive en route et fera la cuisine ?

Mon avis : ce petit guide en BD (ou plutôt en dessins) est à lire au second ou au troisième degré, sinon, gare à la caricature et au trait forcé… Mais en ne prenant pas l’histoire au sérieux, j’ai passé un bon petit moment de détente dans le TGV…

Aya de Yopougon, de Abouet et Oubrerie

Couverture du tome 1 de Aya de Yopogon pioche-en-bib.jpgUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. Elle a reçu en 2006 le prix du premier album au dernier festival de la BD d’Angoulême.

Le livre : Aya de Yopougon, de Marguerite Abouet (scénario ) et Clément Oubrerie (dessins), collection Bayou, éditions Gallimard, 96 planches (et quelques pages pour aller plus loin, vocabulaire, recette de cuisine, etc.), 2005, ISBN 978-2-07-057311-7.

L’histoire : en 1978, à Yopougon, un quartier d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Aya et ses copines et cousines sont en pleine fin d’adolescence, autour de 18/19 ans. Aya est une fille sérieuse, qui n’aime pas sortir, draguer, danser, et pense aux études de médecine qu’elle veut faire pour échapper aux trois C : coiffure, couture et chasse au mari ». Adjoua et Bintou, elles, ne pensent qu’à tromper la vigilance de leurs parents et à sortir dans un bar branché pour rencontrer des garçons. Où elles rencontrent aussi leurs oncles, qui courent les jeunettes, des frimeurs en Toyota… jusqu’au moment où l’une tombe enceinte, que va-t-il se passer?

Mon avis : je n’ai pas vraiment mordu à cette bande dessinée, qui pourtant semble plaire à beaucoup, elle fut longtemps assez en tête du top BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi, c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai empruntée. Mais je n’ai pas vraiment mordu au scénario, qui montre une Afrique insouciante, une vie de quartier où les jeunes gens ne pensent qu’à se retrouver (sauf Aya), seul point un peu plus profond qui est abordé, la possibilité d’un avortement clandestin.

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Les articles des livres lus dans le cadre du défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc sont classés ici.

Un privé dans la nuit de René Pétillon

COuverture de Un privé dans la nuit de Pétillon, édition de 2004 pioche-en-bib.jpgJe reprends la lecture des Jack Palmer, dont je vous ai déjà un peu parlé (voir liste ci-dessous). J’ai emprunté ce volume à la médiathèque.

Le livre : Un privé dans la nuit (les aventures de Jack Palmer, tome 10, de René Pétillon (scénario, dessins et couleurs), éditions Albin Michel, 55 planches, 1993, ISBN 978-2-226-06367-6 (je l’ai lu dans l’édition de 2004, avec la couverture que vous voyez ci-contre).

L’histoire : le volume rassemble plusieurs petites histoires de quelques planches. Dans la première histoire, une affaire soignée, Jack Palmer a découvert l’homéopathie pour soigner tous ses troubles anxieux. Dans Murder Party, il doit organiser un jeu pour la cohésion d’une entreprise, façon cluedo, etc.

Mon avis : ce n’est pas le meilleur Palmer, je pense… Sans doute parce que les histoires sont trop brèves pour approfondir les sujets qui sont à peine esquissés… Je préfère nettement les histoires sur un album, comme dans L’enquête corse ou l’affaire du voile.

Retrouvez la série Jack Palmer de Pétillon
1. Pétillon, Éditions du Fromage, 1976. Réédité les Éditions du Fromage sous le titre Gourous, derviches and co en 1979 et par Albin Michel sous le titre Une sacrée salade en 1983.
2. Mister Palmer et Docteur Supermarketstein, Éditions du Fromage, 1977.
3. La dent creuse, Éditions du Fromage, 1978.
4. Les disparus d’Apostrophes, Dargaud, 1982.
5. Le chanteur de Mexico, Dargaud, 1984.
6. Le prince de la BD, Dargaud, 1985.
7. Le pékinois, Dargaud, 1987.
8. Un détective dans le yucca, collection L’Écho des Savanes, Albin Michel, 1989.
9. Narco-dollars, collection L’Écho des Savanes, Albin Michel, 1990.
10. Un privé dans la nuit, Albin Michel, 1993. (voir ci-dessus)
11. L’affaire du top model, Albin Michel, 1995.
12. L’enquête corse, Albin Michel, 2000.
13. L’affaire du voile, Albin Michel, 2006.
14. Enquête au paradis, Dargaud, 2009.

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La débauche, de Tardi et Pennac

La débauche de Tardi et Pennac pioche-en-bib.jpgUne BD elle aussi empruntée à la médiathèque.

Le livre : La débauche, de Jacques Tardi (dessins et couleurs) et Daniel Pennac (scénario), collection One-shot !, éditions Futuropolis, 76 pages, 2000, ISBN 978-2070788002.

L’histoire : au jardin des plantes à Paris, à une époque assez indéterminée (mais après l’apparition des téléphones portables). Justin, un flic, est accusé par ses collègues de mal faire son travail car il est obnubilé par son amour pour Lili, la vétérinaire de ce jardin. Avec un aide baraqué, elle pratique des opérations loufoques, comme récupéré le chat dans la gueule du tigre. Un jour, un homme décide de s’enfermer avec de la nourriture pour animaux dans la cage près des signes. Qui est-il? Un chômeur au bout du rouleau? Le public afflue, le débat fait rage… jusqu’à ce que la cage, un matin, soit vide et qu’il soit retrouvé mort à proximité.

Mon avis : le dessin fouillé de Tardi, une histoire loufoque de Pennac, mais pour moi, la mayonnaise n’a pas vraiment pris. Je n’ai pas trop mordu à cette BD, même si j’ai passé un assez bon moment à la lire jusqu’au bout. Une BD sur la débauche, le chômage, la manipulation des boîtes de publicité, mais j’aurais préféré des personnages avec plus de profondeur, je pense.

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