Pour inaugurer Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural, j’ai voulu essayer de faire des poires à la grenadine comme les faisait ma nounou (à Mouchin, près de Lille). Quand nous étions petits, ou plus tard, quand nous étions malades et que nous allions chez elle, un de nos plats préférés était le poulet avec des frites et des poires à la grenadine… Bon, pour la recette des poires à la grenadine, j’ai battu le rappel… Mon frère m’a dit qu’il fallait absolument trouver de la grenadine rouge, et mon père est passé chez nounou pour avoir sa recette… Voilà les consignes:
« c’est très simple m’a dit Nounou : Il faut prendre des conférences, les éplucher les couper en 4 et les faire cuire directement dans le sirop de grenadine, pas trop longtemps (elle ne peut pas dire le temps, c’est au jugé, mais pas trop longtemps autrement ça se démêle) ». Précision, il faut mettre les poires dans la grenadine pure… Le résultat est pas mal, mais les poires moins rouges que dans mon souvenir, il doit y avoir moins de colorants dans le sirop aujourd’hui…
Bon, pas question de préparer des frittes frites (un seul t, merci papa), je n’en fais jamais. Mais j’avais eu un pâtisson (en plus des poires, et plein d’autres bonnes choses) dans mon panier de légumes de chez Fermopanier. Cela fait quelques années que j’ai découvert ce légume. La première fois, j’avais bêtement voulu l’éplucher… Galère, la peau est dure! Le maraîcher m’avait expliqué la semaine suivante… Comme pour le potimarron, on le cuit en entier dans l’eau bouillante, 40 à 45 minutes selon la grosseur. Ensuite, en général, j’en fais une purée gratinée (cette fois dans un plat à gratin, sinon, directement dans la coque): on décalotte le potimarron, on récupère la chair (en enlevant les graines), sans percer la coque, mais comme elle est très dure, pas difficile. Ensuite, préparer une purée (avec du lait, un peu de beurre, de la noix de muscade comme je ne sale pas), je remets le tout dans la coque, un peu de fromage à gratiner (je prends une version peu salée), et au four une dizaine de minutes… (cette fois, je l’ai coupé en deux pour le cuire…).
Pour le poulet, comme tout le monde, un peu d’huile, du beurre entre les cuisses et le corps, et cuisson la moitié du temps sur une cuisse, puis sur l’autre, ça donne un poulet bien cuit!
Voir d’autres recettes: poulet rôti sur lit de tomates cerises, poulet au cidre et aux légumes nouveaux, coquelet au cidre, et une comparaison du prix du poulet.
Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Élisabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.