Mon article étant un peu long, je le coupe en deux, qui paraîtront à une demi-heure d’intervalle… Pas d’article sur Poitiers aujourd’hui… mais il y en aura un demain. Pour les fanatiques de la fête des mères, passez la lecture et revenez demain, je risque de vous fâcher…
La mère, la matrone, et d’autres femmes étaient fêtées dans l’Antiquité, voire déifiées dès le Néolithique (peut-être avant ?) car elles étaient indispensables au renouvellement des populations. Je vous mets ici une photographie d’une vitrine de statuettes en terre cuite de déesses-mères de l’Âge du Bronze en Grèce, conservées au musée national d’archéologie à Athènes. Même la Nature (résultat d’une longue évolution de l’espèce humaine mais aussi des mammifères en général) favorise la femelle, la femme, les bourrelets dans les fesses et le ventre, ce n’est pas que pour nous embêter, c’est avant tout pour permettre de nourrir le futur bébé en cas de disette. Les régimes sont souvent vains, car cette graisse est génétiquement protégée par notre organisme, vitale pour la survie de l’espèce humaine. L’Église (chrétienne, catholique et autres), en se fondant sur la Genèse et la Tentation, récits mythiques qui ouvrent la Bible, a diabolisé la femme.
La Tentation est attribuée à la seule Ève, qui aurait cédé aux propos du serpent, incarnation du diable et de Satan, en mangeant le fruit défendu, alors qu’Adam aussi croque ce fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La preuve
sur ce chapiteau d’Aulnay (et oui, une de mes églises préférées), Adam aussi a goûté au fruit… Et dans les textes, vous pouvez (re)lire les premières pages de la Genèse, en particulier la fin de Ge 3, 6, pour ceux qui ont la flemme de chercher une Bible, un petit clic pour une traduction ici (pas ma préférée, mais ça ira). Petit rappel, Adam et Ève s’appellent l’homme et la femme jusqu’à ce qu’ils soient chassés du Paradis, ils ne sont nommés Adam et Ève qu’après avoir « fauté », « chuté » ou tout autre terme judéo-chrétien culpabilisant. Tant que vous y êtes, comparez Ge 1, 27 (Dieu créa l’homme et la femme à son image) au second récit de la création, le plus souvent cité, et le seul qui parle de côte… (dans Ge 2, 21). Quel rapport avec la fête des mères ? Et bien, grâce à ces textes machistes, écrits par des hommes et pour des hommes, la femme est condamnée à enfanter dans la douleur, est souvent assimilée au mal, à la tentation, il n’y a que par la maternité qu’elle trouve un peu grâce aux yeux de ces hommes… Il faut bien assurer sa descendance
.
Beaucoup d’autres pays la fêtaient le 9 mai cette année, comme nos ami(e)s belges par exemple. Mais chez nous, elle a été d’abord instituée par le décret du 25 mai 1941 par le Maréchal Pétain, la « journée nationale des mères » s’inscrivant dans l’idéologie nazie du Kinder, Kirche, Küche (les enfants, l’Église, la cuisine ou les tâches ménagères, si vous préférez). Nous n’en sommes pas si loin… Combien de mixers et autres aspirateurs auront été vendus cette année à l’occasion de la « fête des mères »? Et ces messieurs, combien en recevront lors de la fête des pères dans quelques semaines ? Certes, la fête des mères était célébrée avant, dans certaines villes en France. Le Ministre de l’Intérieur crée médaille de la famille française le 26 mai 1920 (elle est toujours délivrée à ce jour en France, et à même un site officiel que j’appellerais de propagande… au risque de blesser certains lecteurs, ou si vous préférez, les mêmes informations générales se trouvent sur le site de la CAF, caisse d’allocations familiales). Elle fut délivrée pour la première fois le 19 décembre 1920 dans le cadre de la première journée des mères de famille nombreuse… La suite dans une petite demi-heure sur le prochain article.
Suite à quelques questions, je vous révèle ce matin quelques secrets de fabrication de mon blog. D’abord, mon outil indispensable, l’agenda de la semaine (ici, la page de la semaine à venir). En haut, quelques rappels de mon agenda général, livraison d’étapes de SAL ou par exemple ici, penser à filtrer mon
Ensuite, j’ai plusieurs petits carnets, ici celui à couverture bleue où je prends mes notes en cours de lecture ou de visite d’exposition (ou de conférences, etc.) et celui à couverture orange où je note tous les liens à faire à terme pour mes pages de Poitiers, avec la date de parution pour que je les retrouve plus facilement dans mes archives en cas de besoin. J’ai aussi une petite base de données pour la gestion des photographies, quelques notes pour les séries d’articles qui se répondent les uns aux autres, etc.
En général, je consacre une heure ou deux le dimanche à préparer les articles de la semaine à venir et à préparer les liens d’un article à l’autre de la semaine précédente. J’écris cela en texte simple, en html pour les liens et les insertions de photographies, avec le plus basique des logiciels gratuits, et en faisant très attention aux balises d’accessibilité (texte alternatif pour les photographies, titre des liens, voilà ce que ça donne sur la saisie d’écran). Vous pouvez faire le test, en affichant mes pages sans les photographies (vous trouverez la fonction dans les options de votre navigateur préféré), vous voyez un texte à la place des photographies. pour ceux qui naviguent ainsi pour aller plus vite ou pour ceux qui utilisent un logiciel de lecture des blogs en synthèse vocale, vous savez ainsi à peu près ce que montre l’image, au moins son texte, et où vous allez avant de cliquer sur un lien. Selon le navigateur, ces informations peuvent aussi apparaître en info-bulle quand vous positionnez la souris sur l’image ou sur le lien (sauf pour le TOP BD des blogueurs, j’ai la flemme de reprendre chaque mois les 50 liens proposés par TOP BD des blogueurs organisé par
Quand un article est rédigé, je le programme (en essayant de ne pas oublier de changer la date, sinon, vous recevez une newsletter, et quand vous y allez, le lien n’y est plus quand je m’aperçois de mon erreur). Vous voyez ici la saisie d’écran de la première page de tous mes articles, vous remarquez la suite de ma série sur Toulouse (à peu près tous les 15 jours, le mardi, jusqu’en novembre pour l’instant, mais j’ai encore des photographies en stock), des BD (le vendredi), un article de broderie (un cadeau déjà prévu à l’avance, j’ai caché le titre…), etc. La fin de mon voyage en Grèce est écrite dans un fichier texte, j’attends que ce pays aille mieux sur le plan financier pour la poursuivre…Il m’arrive ensuite parfois de compléter un article préparé dans la semaine, en fonction de l’actualité.
La braderie semestrielle d’Emmaüs a un mois de retard, parce que les Arènes, où cela se passe d’habitude, sont fermées (le béton de la structure menaçait de s’écraser sur les visiteurs, gros travaux jusqu’en novembre). Des chapiteaux ont donc été montés à l’éextérieur. J’ai trouvé que c’était beaucoup mieux que les fois précédentes, avec plus d’espace, surtout, le rectangle est plus approprié que la forme ovale du bâtiment, le plancher est plus pratique que les gradins…
J’en suis sortie avec moins de 20 euros d’achat (y compris 3 € pour le déjeuner, sandwich, boisson, gateau maison et thé ou café)… D’abord, deux jeans et une chemise, les jeans pour être découpés en sac et en divers objets, j’ai des idées en tête et dans les livres et revues, la chemisette, pour la customiser et la porter. Plein de boutons (1 € le paquet de 500 pour les ordinaires, 2 € celui avec les boutons moins ordinaires et celui de 20 boucles), de la vaisselle solide et qui ne craint rien pour
Côté loisirs créatifs, j’ai trouvé une boîte de jeu (1 €), avec des échevettes, de la feutrine, du ruban, quelques livres déjà anciens genre post-68 (j’adore!), et plein de cravates (1,8 €, le linge est à 4€ le kilo le premier jour, 3 le second, 2 demain…). Là encore, j’avais un modèle en tête avant de partir. Maintenant, il me reste à faire une grande vaisselle et une petite lessive… Je suis rentrée assez tôt pour profiter de l’éclaircie de l’après-midi (en haut, sur la première photo, vous voyez les nuages à 11h), le temps se couvre à nouveau maintenant (18h30). La braderie se poursuit demain (25 avril 2010) de 10h à 19h.
Aujourd’hui, c’est mardi gras et carnaval (pas à
J’ai commencé par faire la connaissance de toute l’équipe de
Voici mes achats, une partie commandée avant de partir (les fils n° 12 en pelote de 100g) et une partie sur place (les fils n° 8 en version mêlée de fil doré). Le tout pour moins de quarante euros, une affaire, et me voici armée pour des tas de modèles en frivolité…
Puis j’ai craqué pour un sac en kit de fermetures éclair… je les avais déjà repérés, ces sacs, à plusieurs occasion… 19 mètres de bleu marine, 1m de rouge, quelques tirettes, un porte-monnaie tout fait et un mode d’emploi… Si vous voulez voir ce à quoi je dois arriver, c’est chez
C’est chez elle que j’ai trouvé le livre Broderies à lire, de
J’ai aussi croisé Martine Rigeade , qui dédicaçait Péché de gourmandise à broder, éditions Didier Carpentier, 2009. Elle m’a offert une petite grille et un erratum pour quelques petites coquilles dans le livre où j’ai déjà réalisé un
J’ai aussi pris quelques fiches de DMC et un abonnement à Fait main, que j’achète parfois (j’y avais trouvé le modèle de
J’ai été taguée l’autre jour par
J’avais annoncé à mes abonnées un tirage au sort parmi les commentaires que je recevrais mardi, jour du deuxième anniversaire de mon blog. Je ne voulais pas tirer au sort parmi les abonnés, je n’en connais qu’une infime partie. Et voilà, je me retrouve avec un nouveau
Je confie donc votre sort à la fonction =ALEA.ENTRE.BORNES(1;17). Pour les adeptes de Microsoft, s’il en reste, la fonction est la même avec Exel. Open office me tire le 7. Qui a posté le septième commentaire hier ?
Il faut compter à partir du bas… C’est
C’est
L’autre jour,
Je rappelle à ceux qui sont dans le coin de Poitiers que je serai ce soir à 18h
Le