Archives par étiquette : papier

Boîte pour Diedouchka

Le couvercle brodé de la boîte J’ai préparé soigneusement pendant plusieurs semaines le colis pour Diedouchka/ Marie-Paule. Je vous montre au fur et à mesure les objets qui composaient le colis envoyé dans le cadre du PIF qu’elle a organisé et pour lequel elle m’avait envoyé tout ça. Je vous ai montré hier les broderies, voici comment je les ai assemblées sur un couvercle de boîte.

Le modèle : dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, de D. Augagneur, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1, comme d’autres objets que je vous ai déjà montrés : une boîte à thé, une boîte chinoise, une boîte à CD, une boîte de jeu, un étui à ciseaux, une boîte à couture et deux objets dont je n’ai pas gardé de photographies, un lutrin et son plumier assorti. J’ai plus qu’amorti l’achat de ce livre !

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur, de la cartonnette légère, un tissu genre drap bleu pour les charnières, les arêtes et le fond, un tissu rayé bleu et orange pour l’extérieur et à carreaux pour l’intérieur, un tissu pour double-rideau utilisé pour la broderie montrée hier.

La boîte fermée La boîte ouverte

Tout le PIF avec Diedouchka :

Cadeau pour Brigitte

Nécessaire à couture fermé et cartonnettes pour les fils Il y a quelque temps, Brigitte a posté le 500e commentaire sur mon blog. Pour la remercier, je lui ai envoyé ce petit nécessaire à couture, inspiré d’un nécessaire que j’ai reçu il y a déjà un certain temps, et une carte toute simple en papier bleu recyclé maison, avec un tampon tout simple, un palmier avec un petit air de vacances. Il est bien arrivé à destination samedi dernier.

Nécessaire à couture ouvertLes matériaux :
– du carton gris de 2 mm d’épaisseur,
– de la cartonnette légère,
– un tissu pour double-rideau utilisé pour la broderie (dont le modèle est inspiré d’une bobine de fil, déjà brodée sur ma trousse personnelle de brodeuse),
– une chute du tissu rouge déjà utilisé pour un étui à ciseaux et une boîte à couture,
– une chute de tissu blanc cassé avec des impressions utilisé pour un mon garde-manger,
– du papier jaune recyclé maison,
– une chute de polaire beige utilisée pour piquer les aiguilles,
– du ruban à petits carreaux vichy rouge,
– un petit morceau de velchro pour la fermeture.
Une care toute simple avec un tampon de palmier

Loups de carnaval en pâte à papier

Les moules en plastique Tout d’abord, bienvenue aux nouvelles abonnées de la Newsletter ! J’envoie une petite lettre le premier dimanche de chaque mois, et je vois que vous recevrez une alerte pour chaque nouveau message. Quant à Chantal / Artscor83, elle a posté le 300e commentaire sur mon blog aujourd’hui, un grand merci à elle !

Comme il me restait de la pâte à papier, j’ai décidé de fabriquer quelques nouveaux loups.

Les matériaux : des loups de carnaval en plastique de plusieurs forme, de la pâte à papier à laquelle j’ai ajouté un peu d’amidon.
Les loups démoulés
La réalisation : préparer une demi-feuille de papier sur le cadre, la déposer sur le loup en plastique (face extérieure), bien presser, superposer une seconde feuille ou des bandes en croisant l’axe des fibres du papier. Laisser d’aborder du loup. Après séchage, régulariser les bords aux ciseaux et évider les yeux au cutter.

Découverte des loups et masqueCela fait un petit cadeau pour des enfants à qui je rends visite et qui peuvent les décorer comme ils veulent, au feutre, à la peinture (grâce à l’encollage de la pâte) ou avec des collages.

Succès toujours garanti !

Ecole de l’ADN, origami

Ovule et six spermatozoïdes en origami

Pour faire suite au message d’hier, voici une interprétation très personnelle de l’un des exercices réalisés dans le cadre de l’école de l’ADN de Poitiers. Voici d’abord l’illustration, le modèle etc., puis, en fin d’article, l’explication.

Les modèles
: Ovum et Sperm (ovule et spermatozoïdes), tirés d’un livre acheté à Londres en octobre dernier, Pornogami, a guide to the ancient art of paper-folding for adults par Master Sugoi, aux éditions Green Candy Press (ISBN-10 : 1-931160-28-7 ; ISBN-13 : 973-1-931160-28-5).

Les matériaux : du papier, en fait des publicités différentes pour symboliser le brassage chromosomique pendant le crossing-over notamment.

La réalisation : en suivant les modèles. En fait, l’ovule ressemble à notre bonne vieille bombe à eau. Beaucoup plus rapide à plier pour les spermatozoïdes, heureusement que c’est le père qui est porteur de l’anomalie dans cet exercice.

Petit rappel : de mercredi à vendredi, j’ai participé à une session spéciale de l’école de l’ADN de Poitiers, montée spécialement pour cinq membres de Valentin APAC, Association des Porteurs d’Anomalies Chromosomiques et une de Génération22, association de personnes atteintes de micro-délétion 22q11, syndrome de DiGeorge, syndrome VCF et leur famille.

Le sujet illustré : dans notre exercice, il s’agissait d’établir les conséquences (théoriques, sans tenir compte d’éventuelles  » corrections  » de la nature, qui pourraient éliminer des gamètes anormales) pour la descendance d’un couple. La mère a un caryotype normal, 46, XX. Le père n’a aucun problème, va très bien, mais est porteur d’une translocation robertsonienne équilibrée entre ses chromosomes 13 et 14, son caryotype est 45, XY, t(13q14q). Ceci veut dire qu’il présente un chromosome 13 et un 14 qui ont perdu leurs bras courts (sans importance car la même information génétique se trouve sur les bras courts des chromosomes 13, 14, 15, 21 et 22) et ont donc fusionné. Dans notre exercice, nous avions les caryotypes et devions trouver les différents types de spermatozoïdes avec les répartitions possibles des chromosomes 13 et 14.
Pour une meilleure lecture sur la photo, j’ai choisi de colorier les chromosomes 13 en rouge et 14 en vert, comme s’ils avaient été  » peints  » par multi-FISH. Les six spermatozoïdes reflètent les 6 combinaisons possibles.
Ce qui donne pour l’enfant (fille ou garçon) une chance sur six d’avoir un caryotype normal, un risque sur six d’être porteur de la même translocation robertsonienne équilibrée que son père, et quatre risques sur six d’avoir un caryotype déséquilibré, soit létal (mortel) in utero, donnant une fausse couche spontanée dans un cas sur deux (1/6 du total = monosomie 13 ; 1/6 du total = monosomie 14 ; 1/6 du total = trisomie 14). Pour le dernier sixième, il sera porteur d’une trisomie 13, parfois viable mais avec un lourd polyhandicap. Finalement, je trouve que ma petite mise en scène est au moins aussi claire que les schémas de l’exercice, même si mon explication doit vous sembler obscure.

Les autres anomalies abordées : nous (les stagiaires) maîtrisons maintenant tous ces termes, anomalies de nombre, anomalies de structure, accidents de mitose, de méiose, translocations équilibrées, translocations déséquilibrées, translocations robertsoniennes, délétions, duplications, microdélétions, anneaux, triploïdie, trisomies, monosomies, tétrasomies, homogènes, en mosaïque, mosaïque germinale, caryotype standard, caryotype à haute résolution, méthode FISH (méthode de marquage des chromosomes par hybridation) et multi-FISH, méthode CGH Array, etc. Si l’un d’entre vous ou l’un de vos proches est concerné, n’hésitez pas à contacter l’association Valentin APAC, Association des Porteurs d’Anomalies Chromosomiques, soit par messagerie ou par l’intermédiaire du site internet.

Encore un grand merci à Laurent et Laurence, de l’école de l’ADN, à l’AFM (association française contre les myopathies) et au GRSP (groupement régional de santé publique Poitou-Charentes), qui ont financé cette formation, et surtout à Mme Dominique Couet et à son laboratoire de cytogénétique du CHU de Poitiers, pour leur présence auprès de nous et leur accueil au laboratoire, ainsi qu’au Dr Brigitte Gilbert-Dussardier, qui a passé une de ses précieuses après-midis à nous écouter et répondre à nos questions.

Les écoles de l’ADN (six en France) proposent aussi des sessions pour les écoles, collèges et lycées, le grand public et les associations sur des sujets variés, comme l’ADN, les microbes, les maladies génétiques, les empreintes génétiques, etc. N’hésitez pas à y participer.

Post-scriptum : d’abord un nouveau coup de gu… Overblog a réécrit les liens que j’avais soigneusement tapés hier en code html, ils ne sont donc plus actifs… Je vais les rétablir si je peux, et vérifier aussi les jours précédents, c’est agaçant !

Plein de perles en origami

Une boîte pleine de perles en origami Le modèle : dans Idées magazine, n° 18, juillet-août 2006.

Les matériaux : des bandes de papier de 2 cm et 1,5 cm de large, découpées dans des couvertures de magazines.

La réalisation : il suffit de plier les bandes, puis de renfoncer légèrement chaque arête de papier.

Les finitions : que vais-je en faire ? Probablement avec des étiquettes sur les emballages cadeaux ? En tout cas, ce pliage répétitif a un effet calmant.

Habillage du dessus de mon meuble en carton

Meuble en carton vu de dessus avec la broderie

Comme je l’avais annoncé, j’ai monté ma broderie sur le thème de la jungle sur le dessus de mon meuble en carton. J’ai eu du mal couper la plaque de plexiglass, mais sinon, le résultat est pas mal. J’ai ajouté un petit cadre en carton pour bien caler cette plaque, puis un petit cadre mince en carte légère recouverte de mon papier recyclé maison blanc pour cacher les petits dérapages de la scie en bordure de découpe.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Encadrement de ma broderie pour le concours « bienvenue »

Encadrement de la broderie pour le concours bienvenue Le 15 février, je vous présentais une image floutée de ma broderie pour le concours  » bienvenue «  organisé par Craft Corner. Si vous souhaitez participez, n’hésitez pas, vous avez encore presque un mois pour envoyer votre ouvrage. Il sera vendu avec les autres au profit de l’association belge pour la lutte contre la mucoviscidose. Ce matin tôt, j’ai terminé son encadrement.

Le modèle : à inventer…

Les matériaux : du carton de 2 mm d’épaisseur, du papier recyclé maison de couleur verte, du paraloïde B72 (à la place du vernis-colle), du papier kraft, une petite attache gommée.

La réalisation : j’ai d’abord fixé la broderie sur un socle carré en carton gris de 20 cm de côté (la contrainte du concours). Puis j’ai réalisé un cadre en carton bien ajusté au fond et à la broderie, fixé dessus au paraloïd du papier recyclé vert, rabattu les bords vers l’intérieur du cadre, collé ce cadre sur la broderie, puis rabattu à l’extérieur le reste du papier vert. Enfin, sur la face inférieure, j’ai collé un carré de kraft pour que les finitions soient nettes et une attache gommée.

Je vous mets encore une photo partiellement floutée, vous découvrirez l’ensemble à la fin du concours !

Post-scriptum : vous pouvez voir l’image non floutée dans l’article publié le 16 avril et les résultats du concours ici sur le site de Craft Corner.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Tête de mannequin en papier mâché

La tête de mannequin, première étape avec papier journalJ’ai terminé hier soir la dernière couche de ma tête de mannequin en papier mâché.

La tête de mannequin, deuxième étape, recouverte de papier blancLe modèle : il s’agissait d’obtenir une tête pour présenter certaines de mes réalisations. Je me suis inspirée de la méthode utilisée pour mes serre-livres chats.

Les matériaux : un ballon de baudruche, du papier journal, du papier blanc ordinaire, un cercle en carton léger, de la colle à papier peint.

La tête de mannequin terminéeLa réalisation : j’ai d’abord gonflé le ballon et l’ai un peu rétréci avec une ficelle au tiers pour lui donner une forme un peu allongée. Ensuite, j’ai superposé de nombreuses couches de papier journal enduit de colle à papier peint, en laissant sécher entre chaque pose de 3 couches superposées (entrecroisées). J’ai terminé par une couche de papier blanc, toujours découpé en petites lanières. Quand l’ensemble a été sec, j’ai crevé et enlevé le ballon, confectionné un cercle en carton léger façon  » vase support  » du Néolithique, puis fixé celui-ci à la  » tête  » avec des bandes entrecroisées de papier journal enduit de colle, laissé sécher, et voilà le résultat. Quand la couche de papier blanc sera bien sèche demain, je vous montrerai mon chapeau…

Plein de petites boîtes à thé

Boîte à thé ouverte et remplie de petites boîtes Et pour garnir la boîte à thé (article précédent), plein de petites boîtes en origami.

Le modèle : un modèle classique en origami, le couvercle a quelques millimètres de plus que le fond de la boîte.

Les matériaux : des couvertures de magazine récupérées (et plein de thés différents pour remplir les boîtes).

La réalisation : comme pour tout origami, il faut soigner les plis, et prendre les bonnes mesures pour avoir un couvercle qui s’emboîte parfaitement avec le fond de la boîte… le tout devant être aux mesures de la boîte à thé réalisée auparavant !

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Une boîte à thé

boîte à thé terminée et fermée J’ai réalisé ce modèle en 2006, mais pense le refaire très vite.

Le modèle : tisanière, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur, du papier recyclé (toujours mon fameux papier jaune, voir la boîte à CD, la boîte à jeux, etc.), du papier kraft (récupération d’enveloppes en kraft), du tissu préalablement brodé au point de croix, de la carte légère, de la colle à papier peint (pour le kraft et le papier recyclé), de la colle vinylique à forte adhésion (pour le tissu).
La boîte à th ouverte
La réalisation : broder le message sur le couvercle, assembler la boîte avec des bandes de papier kraft, faire l’habillage avec le papier jaune. Coller le tissu brodé, puis le cadre en carte légère recouverte de papier recyclé, sur le dessus du couvercle.

Post scriptum : les petites boîtes qui remplissent cette boîte ont été ajoutées.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.