En voyant mon nouvel étui à ciseaux (à gauche sur la photo), Maryse, une amie, voulait… le même! Le voici donc à droite, avec les mêmes tissus (gris et moutons), mais il diffère par le bouton, je n’en avais pas d’autre semblable, j’ai donc mis un bouton ancien en nacre… Toujours le modèle proposé à l’époque par Claudy, dont le blog n’existe plus, modèle déjà utilisé pour un étui à ciseaux pour Odine, et un autre étui à ciseaux pour Virjaja, tout simple et rapide à faire…
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Un étui à ciseaux avec des moutons
Pour protéger les ciseaux qui ne quittent pas mon sac actuellement, j’avais besoin d’un petit étui sympa… J’ai choisi de reprendre un modèle que j’ai déjà utilisé pour un étui à ciseaux pour Odine, et un autre étui à ciseaux pour Virjaja, tout simple et rapide à faire… Un modèle proposé à l’époque par Claudy, dont le blog n’existe plus… J’ai choisi un tissu rose avec des moutons et un tissu gris, rabattu la pointe du bas avec un bouton rose trouvé dans les sachets de boutons achetés à la brocante Emmaüs du printemps 2013 et mis un pression pour fermer le rabat en haut.
Louis Pasteur à Dole
Il y a déjà longtemps, je vous ai parlé du monument à Pasteur par Alexandre Falguière, avec des vues d’hier et d’aujourd’hui, à Paris (place de Breteuil), je vous renvoie à ces articles pour quelques repères sur la vie de Louis Pasteur. Début août 2012, lors de mes vacances dans le Jura, j’ai fait une halte de quelques heures à Dole… j’en ai rapporté cette photographie de la maison où il est né le 27 décembre 1822, aujourd’hui transformée en musée, dans le quartier des tanneurs.
Dans le jardin voisin (passage de l’abreuvoir) a été élevé un petit monument le 14 juillet 1931 (date inscrite sur le socle)…
Il renferme un buste en bronze… Il ne porte pas de signature, mais d’après le site du musée, il s’agit d’une copie récente du buste réalisé en 1877 par Paul Dubois (Nogent-sur-Seine, 1829 – Paris, 1901). En cherchant, j’ai trouvé le plâtre original qui semble correspondre à ce tirage dans la base Joconde, mais date de 1880 d’après la notice (présenté au présentée au salon des artistes français de 1880 sous le n° 6285, la notice fait bien allusion au tirage de Dole). Ce plâtre original se trouve aujourd’hui au musée Paul Dubois-Alfred Boucher à Nogent-sur-Seine. Le monument de Dole de 1931 a été conçu par Jean Hézard.
Mais le grand monument à Louis Pasteur se trouve un peu plus loin, dans le jardin public près du cours Saint-Mauris (un jardin dont je vous reparlerai dans les prochaines semaines). Il se compose d’une colonne au sommet de laquelle se trouve une statue en bronze représentant Louis Pasteur pensant et au pied, une mère tenant sur ses genoux deux enfants et une allégorie féminine figurant l’humanité. Sur la colonne se trouvent également des reliefs sculptés. Le projet a été choisi à l’issue d’une souscription internationale et un concours lancés en 1898, sous le patronage de Félix Faure, soit trois ans après la mort de Pasteur. Le monument a été inauguré le 3 août 1902, donc avant le monument parisien.
Plusieurs signatures sur le monument, celle du sculpteur, [Jean] Antonin Carlès (Gimont, 1851 – Paris, 1919) qui se trouve à la fois sur les plis de la femme (pas de photo), sur le socle avec la date 1902 et sur la terrasse (le rebord) de la statue de Pasteur. Celle de l’architecte, [Jules] Léon Chifflot (Lyon, 1869 – Bréhat, 1949, grand prix de Rome d’architecture en 1898, l’architecte en 1920 de la Casa Velasquez) se trouve sur le socle, désolée, pas de photographie, elle était floue.
Au sommet donc se tient Louis Pasteur, représenté debout et pensif… Une statue de bronze assez classique…
Au pied du monument, voici le groupe en bronze avec la mère éplorée tenant sur ses genoux deux enfants, et devant elle, une femme qui désigne l’inscription » A / LOUIS / PASTEUR / NE A DOLE / LE 27 DECEMBRE / 1822 » … et qui se prolonge donc en bas (voir photographie précédente) … « L’HUMANITE RECONAISSANTE ».
La femme debout, qui lève la main droite vers Pasteur, peut être assimilée à une allégorie de « l’humanité reconnaissante ».
Au dos de la colonne, l’inscription rappelle l’origine des fonds… » SOUSCRIPTION / INTERNATIONALE ».
Voici de plus près les reliefs où l’on reconnaît de la vigne et du raisin (travaux sur la fermentation autour de 1865) des moutons (allusion au vaccin contre le charbon du mouton qu’il mit au point en 1881), un loup enragé (travaux sur la rage à partir de 1881, premiers essais du vaccin en 1885).
PS: si vous êtes « fans » de maisons natales, vous pouvez aussi aller lire mon article sur Théophraste Renaudot à Loudun (Vienne).
Trois autres ATC de nouvelle année
Voici trois nouvelles ATC qui ont accompagné mes envois de nouvelle année… Pour accompagner le mouton fini en pendouille pour Flo, je lui ai bidouillé une ATC sur le même thème (voir ici le cadeau reçu de Flo).
Pour Odine et Pat-à-Bois, un chat pour accompagner l’étui à permis de conduire et le sac à pinces à linge avec une pince à linge brodée (revoir ici les cadeaux que j’ai reçu de la part d’Odine et de Pat-à-Bois).
Pour Miss Fil, une ATC parisienne pour accompagner le marque-page tour Eiffel… Et voir la carte reçue de Miss Fil.
Une pendouille avec un mouton pour Flo
Je vous avais montré le mouton que j’ai brodé pour Flo, qui n’a pas de blog. Je l’ai finitionné en pendouille, en utilisant pour le dos un joli tissu « so british » acheté en novembre 2010 à Magnac-sur-Touvre, un peu de ruban et du molleton. J’ai ajouté une petite surpiqûre tout autour, qui renforce l’aspect gonflant.
Ah, et voici la jolie photo que Flo m’a envoyée, avec l’ATC sur le même thème que j’y avais joint… Voir ici le cadeau reçu de Flo.
Un mouton brodé pour Flo
J’ai brodé un des moutons parus dans Anna burda n° 41, de mars 2011. A la place des fils Madeira, j’ai pris des DMC en choisissant des fils DMC 3777, 948, 898, 152 et blanc. Il manque l’oeil… j’ai mis une perle après le repassage. Pour la finition, il faudra patienter un peu… Il est parti chez Flo avec une ATC sur le même thème… Voir ici le cadeau reçu de Flo.
Le monument à Louis Pasteur par Alexandre Falguière à Paris (2)
Il y a quinze jours, je vous ai détaillé ce monument sur des photographies actuelles, je vous laisse y retourner pour plus de détails… Cette semaine, petite promenade autour du même monument, mais à partir de cartes postales anciennes… La voiture était déjà la reine dans ce quartier! On voit bien à gauche l’avenue de Saxe qui mène à l’école militaire, au Camp de Mars et à la tour Eiffel, et à droite, l’avenue de Breteuil avec au fond les invalides, le marché se tient toujours à cet endroit.
Sur cette carte postale où on voit encore l’échafaudage, il est dit que le monument est inauguré le 16 juillet 1904, alors que le dossier sur sculpture animalière de Paris date la sculpture de 1900 et l’installation de 1908 [donc bien après le monument que Dole, sa ville natale, lui a consacré].
Une vue un peu plus frontale… la mort y est encore toute propre…
Les lettres de la dédicace sont surlignées de peinture sur la face sud avec la victoire sur la mort…
On tourne un peu, on aperçoit les moutons (Pasteur a trouvé le vaccin contre le charbon des moutons) et les bœufs…
Et nous arrivons derrière, sur la face sud avec les bœufs et le bouvier qui ont permis la découverte de la vaccine et du vaccin contre la variole.
Nous les voyons mieux sur cette vue plus rapprochée.
Allez, une dernière vue de trois quarts pour la route…
Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Louis Pasteur a fondé l’institut Pasteur à Lille et y a fait une partie de ses découvertes.
Le monument à Louis Pasteur par Alexandre Falguière à Paris
Si vous allez à pied (ben oui, quand je vais à Paris pour du repos, en général, je marche…) de la gare Montparnasse à la tour Eiffel, au musée du Quai Branly, aux Invalides ou au Grand Palais à Paris, vous passerez comme moi place de Breteuil devant cet imposant monument à Louis Pasteur, situé en fait pas très loin de l’institut Pasteur. Comme c’était hier l’anniversaire de sa mort, il m’a semblé que vous présenter son monument aujourd’hui était une bonne idée… Louis Pasteur est donc né à Dole dans le Jura le 27 décembre 1822 et mort à Marnes-la-Coquette en Seine-et-Oise le 28 septembre 1895. Son monument est la dernière œuvre réalisée en 1900 [donc bien après le monument que Dole, sa ville natale, lui a consacré] par Alexandre Falguière (Toulouse, 1831 – Paris, 1900). Il n’eut d’ailleurs pas le temps de l’achever, tâche qui fut réalisée à partir de ses modèles préparatoires par Victor Peter (1848-1918, collaborateur et ami de Falguière) et Louis Dubois, ça, c’est ce que dit le dossier sur la sculpture animalière de Paris, mais je pense qu’il s’agit plutôt de Paul Dubois (Nogent-sur-Seine, 1829 – Paris, 1905), qui a aussi réalisé plusieurs bustes de Louis Pasteur (dont un tirage à Dole). Je vous ai déjà parlé de cet auteur pour le groupe sculpté représentant Pierre Goudouli ou le Vainqueur du combat de coq, tous deux à Toulouse, et le monument à Léon Gambetta à Cahors.
Le groupe sculpté de Pasteur à Paris ne fut mis en place qu’en 1908 par l’architecte Charles Girault sur le massif de maçonnerie de l’ancienne tour monumentale du puits artésien de Breteuil, encore qu’il y ait un doute pour la date, la ville de Paris dit 1908, mais une carte postale place l’inauguration le 16 juillet 1904.
En haut du monument siège Louis Pasteur.
En cas de doute, c’est confirmé par une inscription, qui souligne aussi le financement par souscription publique internationale.
Louis Pasteur est représenté assis, vêtu d’une robe de chambre ample… et bien sale aujourd’hui (enfin, au moins couverte de mousses et d’algues quand j’ai pris ces photographies en novembre 2010, il faut dire que c’est la face nord du monument).
Il a un air un peu sévère sous sa moustache, la main gauche doucement posée sur sa cuisse.
Sur chaque face du socle se trouve un autre groupe sculpté avec les grandes victoires dues à Pasteur. Ainsi, à ses pieds, la Mort avec sa grande faux (et le dos qui a besoin d’un bon nettoyage!) tourne le dos, n’ayant pas pu emporter avec elle…
… la jeune fille mourante soutenue par sa mère qui porte déjà le voile du deuil.
On tourne vers la gauche, avec une face orientale complexe.
Sur la droite, on voit la face de la mort (enfin, elle détourne la tête) qui fuit la scène précédente, à laquelle elle est rattachée.
Sur cette face est figuré un jeune pâtre (berger) qui garde ses moutons en jouant de la flûte.
N’est-il pas mignon, pieds nus sur son rocher ? Allusion à la mythologie ? Que nenni…
L’important dans cette scène, ce sont les moutons… allusion au vaccin contre le charbon du mouton qu’il mit au point en 1881.
On tourne encore et nous voici face à une paire de bœufs et son bouvier, du côté sud.
Comme le pâtre, le bouvier est pieds nus, mais il est debout et en pleine forme… En fait, il s’agit ici d’une allusion à la découverte de la vaccine. Pasteur et ses collaborateurs avaient remar
qué que les bouviers et vachers étaient moins atteints par la variole que les autres, en fait parce qu’ils étaient immunisés par une maladie proche de la variole mais bénigne, transmise par les vaches, d’où le nom de vaccine…
Entre les pattes des boeufs se cachent des poulets… Cette fois, il s’agit sans doute à une allusion au vaccin contre le choléra des poules, sur lequel il travailla en 1879, avec ses collaborateurs Émile Duclaux et Émile Roux… pour les picto-charentais, le même qui a donné son nom au lycée de Confolens et dont vous pouvez voir le buste à Confolens.
On termine avec la dernière face, à l’ouest…
Une paysanne est assise, avec sa vendange dans un grand panier et le raisin de l’autre côté sur la vigne. Il s’agit là des travaux menés dans les années 1865 sur la fermentation… Grâce à eux, vous buvez aujourd’hui du bon vin qui ne tourne plus au vinaigre dans l’année qui suit…
Quant aux vers à soie, dont parlent tous ceux qui présentent ce monument, je ne les ai pas trouvés, sans doute sont-ils cachés dans un mûrier… Mais où est le mûrier? Est-ce lui ici, derrière les boeufs?
Ou bien là, derrière la paysanne? Aucune des deux ne ressemble vraiment au mûrier. En quoi consistaient ces travaux? En fait, à essayer de vaincre une maladie du ver à soie, mais Louis Pasteur a alors mélangé deux maladies, la pébrine et la flacherie.
Bon, pas de chien, pas de victoire contre la rage sur ce monument (à moins que ce ne soit la première face?). Ce monument est vraiment très riche et mériterait une étude plus approfondie… J’en ai aussi des vues anciennes, mais ça sera pour le prochain article sur Paris, dans deux semaines… En attendant, vous pouvez lire des milliers de pages écrites par Louis Pasteur dans Gallica.
Le grand troupeau de Jean Giono
J’ai failli oublié de vous livrer ce mois-ci une lecture pour le défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie (clic sur le logo pour voir mon récapitulatif).
Le livre : Le grand troupeau de Jean Giono, première édition en 1931, lu en collection Folio, éditions Gallimard, 252 pages, 1995, ISBN 97820703676036.
L’histoire : dans les collines de Haute-Provence, dans la vallée de la Durance, autour de Manosque (il est question du quartier Saint-Lazare, du Plan des Hougues notamment), entre 1914 et 1918 (plus près de 1914…). Un énorme troupeau, mené par seulement trois bergers, traverse le village. Il mettra la journée pour passer entièrement. Les troupeaux sont décimés, réquisitionnés, les moutons épuisés par ces longues marches. Tous les autres bergers, tous les jeunes hommes sont partis le matin en train… Dans les collines paisibles, il reste des femmes et des hommes inaptes à la guerre. Julia attend son mari Joseph, Madeleine son amant Olivier, le frère de Joseph, et surtout leurs lettres. Les femmes prennent peu à peu en charge toute l’activité qu’elles faisaient auparavant en famille, et surtout le travail des hommes, nourrir les animaux, faucher les blés. À côté de la dure vie dans la colline, la vie au front (le mont Kemmel et ses rats pour Olivier)…
Mon avis : c’est bizarre, je me rappelai pour ce livre d’un passage incessant de moutons lors de la transhumance… J’avais repensé à ce livre l’année dernière, quand le car SNCF d’Aix-en-Provence-TGV à Digne-les-Bains a fait un crochet à Manosque… C’était un souvenir de lecture au premier degré, car en fait, Le grand troupeau est bien une violente dénonciation de la guerre de 1914-1918. Le grand troupeau, c’est aussi tous ces hommes envoyés à l’abattoir de la Grande Guerre. Cette attente des lettres par les femmes me rappellent les longues conversations de mon arrière grand-mère Philomène, qui devait fêter ses 20 ans le 4 août 1914, et qui nous rapportait le contenu des lettres si attendues de son fiancé (devenu mon arrière grand-père, blessé deux fois, réformé en 1916). En 1916, Giono était à Verdun puis au mont Kemmel en Flandre occidentale (comme soldat et comme son héros), il en est revenu profondément pacifiste. Un livre à lire ou relire absolument…
Deux projets en blackwork, une seule finition
Pour finir les moutons au blackwork (modèle de Kincavel Crosses, voici la broderie terminée ci-dessus, enfin, avec que je ne brode le prénom de Véronique) offerts à Véro bis lors de notre rencontre à Tours (voir ici ses cadeaux) et le papillon aussi au blackwork (modèle de Battybat) envoyé à Anne-Lise (Milkinise) pour son anniversaire, j’ai choisi un tissu d’ameublement acheté en juin.
Une fermeture éclair pour chacun, un peu de thermocollant au dos des broderies, trois coutures et voici deux jolies pochettes…
Sur cette photo, on voit mieux le tissu que j’ai choisi.