2010 est l’année mondiale de la biodiversité. Je vous ai déjà parlé de mon parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles. Cette fois, je me suis inscrite chez Béatrice / Terlicoton, qui relaye un projet de Monique, qui a un gîte rural auprès des abeilles. Si vous voulez héberger des abeilles sauvages et autres insectes chez vous, vous pouvez leur construire un abri avec des trous dans un mur, comme Virjaja en a montré cette semaine. Vous pouvez aussi regrouper dans un tube des bambous et des roseaux de différents diamètres, chaque espèce d’abeille a sa préférence. J’en ai trouvé un sympa ici, en vente (mais super facile à bricoler), pas dans un tube, mais c’est le même principe…
Côté petites bêtes, j’ai croisé ce scarabée dimanche dernier sur un chemin du Bois de Saint-Pierre près de Poitiers… j’avais envoyé la photo en avant-première à Milkinise / Anne-Lise, qui l’a identifié à un méloé violet (attention, il est toxique, mais il est rare d’avoir envie d’en avaler un), confirmé par mon petit manuel sur les insectes… Je n’avais pas de mètre sur moi ni de petite pièce pour l’échelle, mais il est assez grand, entre 3,5 et 4 cm, à vue de nez. Vous pouvez en voir aussi chez Jean Henri Favre. Mais pour être sûr de l’identification, il faut se plonger dans un manuel de systématique (ça ressemble à une flore et existe pour le monde animal et végétal), en version papier ou chez les naturalistes vendéens, avec plein d’autres coléoptères. Si vous ne voulez pas vous plonger dans un manuel de systématique, alors, allez faire un petit tour chez les naturalistes belges, je vous mets le lien sur les invertébrés (clic sur les espèces à gauche), pratique pour vérifier quand on a un doute entre deux espèces, mais pour la détermination de base… pas si sûr. Et pour nos amis d’Amérique du Nord, qui ont d’autres insectes, je trouve que le site insectes du Québec est très bien fait… Ah, et le lien direct chez les scarabées. Je n’ai pas croisé le fameux petit pique-prune, ce scarabée qui réussit à bloquer pendant longtemps la construction de l’autoroute A-28.
Et maintenant, la petite coccinelle que j’avais aperçue sur une feuille d’anémone sylvie… Mon manuel ne connaît pas les coccinelles chinoises, importées pour combattre les pucerons et qui sont en train de prendre la place de nos bonnes vieilles coccinelles locales… Mais celle-ci est toute petite, je pense qu’il s’agit d’une Adalia 10-punctata ou coccinelle à dix points. J’ai essayé de vérifier avec ce tableau d’autres naturalistes belges. Et pour ne pas oublier d’autres voisins francophones, voici une page d’identification des coccinelles… suisses !