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Mon voyage à Nantes (5), on grimpe aux arbres, aux murs…

On grimpe à Nantes, 1, plateforme Superama, vue du quai de la Fosse

Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty…. N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous allons grimper!

Deux plates-formes / points de vue et une sorte de nid ont été installés dans trois points du centre-ville par Michel Bertreux, Francis Miguet et Michel Dudon, professeurs à l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, leurs étudiants et ceux de l’école supérieure du bois de Nantes…

Je commence par Supérama, sur le quai de la Fosse… Je suis passée la première fois dessous, gênée par l’échafaudage qui la porte dans la ruelle / rue d’Ancin (les escaliers du film Lola de Jacques Demy) en descendant du musée d’Aubret vers la Loire… sans la voir !

On grimpe à Nantes, 2, plateforme Superama, vue du quai de la Fosse C’est en me retournant depuis le mémorial de l’esclavage (dont je vous reparlerai) que je l’ai vue, émergeant, immanquable, au-dessus du quai!

On grimpe à Nantes, 3, plateforme Superama, vue ddepuis le haut Trois personnes à la fois maximum dans la structure, mais il y avait une toute petite queue, voici donc ce que ça donne depuis le haut…

On grimpe à Nantes, 4, plateforme le Voronoï Dans le quartier Bouffay se trouvent deux autres installations. La première, le Voronoï, rue de la Tremperie, se trouve dans une rue déserte le matin de bonne heure (surtout le dimanche ), mais au-dessus d’une rue qui grouille dès le soir venu. Selon la description officielle, « depuis une plateforme située au cœur d’un ellipsoïde en polygones de Voronoï (alvéoles mathématiques correspondant à une décomposition particulière de l’espace selon des phénomènes de croissance), on ne perçoit la totalité de l’environnement extérieur que d’un seul point : le centre de la plateforme ». Bon, il y avait la queue sur celle-ci, je ne suis pas montée vérifier…

On grimpe à Nantes, 5, plateforme le Bolduq La troisième installation, Bolduq, a pris place entre des arbres rue de l’Emery. Elle se présente comme un nid de rubans entremêlés, qui se balance au vent et reflète la lumière quand un rayon de soleil arrive à percer.

Voir d’autres commentaires et les photographies prises par Mamazerty sur ces trois plateformes en suivant ce lien direct.

On grimpe à Nantes, 6, le mont Royal de l'extérieur Mais si vous voulez grimper, il y a aussi le Mont Royal(e), créé par Block Architectes. Il a été installé place royale, au-dessus de la fontaine de la Loire où, pour Estuaire 2007, se trouvait un hôtel éphémère. A l’extérieur se trouve un mur d’escalade vert éclatant, les créateurs ont voulu reconstituer la forme du Mont Gerbier de Jonc – où la Loire prend sa source, extérieur lisse du côté de l’entrée dans la structure. Voir chez Mamazerty d’autres vues et commentaires lors l’installation de puis sur l’extérieur et sur l’intérieur.

On grimpe à Nantes, 7, le mont Royal de l'intérieur Et voici mes photos à l’intérieur…

Mon voyage à Nantes:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire 2012 (6), le orange à la mode?

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Et Emmanuelle vient de donner la recette des délicieuses barres aux céréales maison qu’elle avait préparées pour ce périple…

Je vous présente aujourd’hui trois jardins où le orange (ou presque…) domine…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 21, 1, vue depuis l'entrée Je commence avec le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP (voir l’équipe sur leur site). J’avoue qu’il est assez particulier… et que nous n’en avons pas découvert tous les secrets (7 lunes, la durée du festival, bien cachées, 28 semaines avec 28 configurations différentes)… A défaut d’en avoir percé le secret (la structure tournerait-elle au-dessus du bassin?), entrons!

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 21, 2, calendrier lunaire au sol Au sol, un calendrier lunaire peint en bleu.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 21, 3, les sièges Deux sièges… aucun vraiment confortable… Le premier est une sorte de mur de planches… le second est un siège suspendu en métal, quand on s’installe dessus (joli mais moyen côté confort), on semble flotter sur un ressort.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 21, 4, les plantes en boîte et en parterre Au mur, des plantes en boîtes (oranges) et au sol, d’autres plantes qui ont besoin de pousser un peu pour que ce jardin ressemble… à un jardin plus qu’à une installation d’art contemporain. J’ai l’impression que ces boîtes s’ouvrent au fur et à mesure des semaines, lorsque la passerelle/curseur se place en face…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 14, 1, vue depuis l'entrée Je poursuis avec le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT. Au bout de l’allée, une structure un peu spiralée, comme une pelure d’orange, à la gloire du pétrole et du sel… Oups, de la matière plastique (qui est fabriquée avec du pétrole et du sel…). Les orangers n’exhalaient pas le suave parfum de leurs fleurs… mais les concepteurs auraient dû mettre une ruche à côté, le miel serait excellent, mais bon, les abeilles des ruches placées dans le parc devraient réussir à trouver ces orangers….

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 14, 2, les plantes et le coin table

Quand les plantes auront poussé, il devrait y avoir un mélange de vert et d’orange, mais c’est encore un peu limité pour l’instant… Le coin repos est très kitch, un oranger dans un grand pot entouré de sièges en forme de demi-oranges.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4bis, armée de nains de jardin Je termine avec le jardin 4bis, Liberté, Égalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland. Pas vraiment du orange, plutôt du doré… et pas vraiment un jardin non plus. Sur un sol minéral, une armée de nains de jardin veille devant un drapeau français, ironique, je trouve, pour une allusion à l’héritage de la révolution française, par les Anglais créateurs de ce jardin. Enfin, pas vraiment un jardin, pour moi, même si ces nains peuplent nombre d’entre eux…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément li>
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Mon voyage à Nantes (4): à Saint-Nazaire

Saint-Nazaire 2012, 01, entrée dans le port Après un aperçu de mon voyage à Nantes (et ma rencontre avec Mamazerty), la croisière au début clémente puis sous le grain à la fin, me voici à l’entrée du port de Saint-Nazaire… N’hésitez pas à suivre les liens pour aller plus loin…

Saint-Nazaire 2007, suite de triangles de Varini Après un rapide déjeuner, me voici en route pour le toit de la terrasse panoramique de l’écluse fortifiée, où j’avais déjà vu en 2007 la Suite de triangles de Felice Varini.

Saint-Nazaire 2012, 02, suite de triangles de Varini, les dispositifs Retour en 2012… Ces triangles peints sur les toits et sur les bâtiments plus lointain fonctionnent comme des anamorphoses, l’artiste a prévu des points de vue (les dispositifs de visée noirs sur les rambardes) à partir desquels les triangles s’alignent selon ce qu’il a prévu, mais toutes les vues sont intéressantes…

Saint-Nazaire 2012, 03, suite de triangles de Varini, les toits et les triangles En voici deux, mais à chacun de faire la sienne…

Saint-Nazaire 2012, 04, la base navale depuis le toit panoramique Depuis ce toit, on voit aussi très bien la base sous-marine et les trembles qui en émergent… Allez, hop, on fait le tour du bassin et on grimpe sur l’autre toit (il y a maintenant un ascenseur…).

Saint-Nazaire 2012, 05, le toit panoramique, le bassin et le radar de la base sous-marine De là haut, on a une autre vue sur les triangles, et on peut aussi jeter un coup d’œil à cette hémisphère qui abritait un radar de l’OTAN…

Saint-Nazaire 2012, 06, base sous-marine, les deux expositions Reprenons le circuit sur le toit… Une exposition sur l’histoire de Saint-Nazaire, sa base sous-marine et les chantiers… puis un peu plus loin, une exposition de photographies de Franck Gérard, invité par Gilles Clément à montrer l’estuaire. Au passage, cet artiste a aussi réalisé l’un des six port-folios commandés dans le cadre du Voyage à Nantes, à retrouver en ville sous une forme papier ou sur le site de la manifestation… Bon, il n’y a pas du tout la parité pour cette commande, puisqu’il n’y a qu’une seule femme, Karen Knorr, et quatre autres hommes (Rip Hopkins, Olivier Metzger, Patrick Messina et Mathieu Bernard-Reymond). Six photographes, six visions très différentes de Nantes…

Saint-Nazaire 2012, 07, base sous-marine, forêt et bassin de Gilles Clément Revenons sur notre toit… En 2009, Gilles Clément, dont je vous ai déjà parlé pour ses livres Thomas et le voyageur et Le salon des berces) y a installé à une extrémité une forêt de trembles (désolée pour les gouttes d’eau sur l’objectif de l’appareil photo).Il l’a complété avec le jardin des orpins et des graminées, que l’on peut découvrir sur les côtés ou par la passerelle qui domine l’ensemble…

Saint-Nazaire 2012, 08, bassin et jardin du tiers paysage de Gilles Clément Au centre, une sorte de petit canal peu profond avec des prêles… Et tout au bout (photo du bas), le jardin des étiquettes est un Jardin du Tiers-Paysage (l’un de ses concepts à découvrir dans ses écrits). Il a juste mis un substrat vierge et il vient, tous les six mois, étiqueter les plantes qui y poussent à partir des graines apportées par les plumes des oiseaux, le vent ou les semelles des visiteurs…

Saint-Nazaire 2012, 09, le devant de la base sous-marine Allez, il est temps de redescendre avant d’être trempée par la prochaine averse… Je m’engouffre dans la base sous-marine pour y découvrir une œuvre encore plus sombre qu’en 2007: pas de jeu de lumières cette fois-ci, juste une immersion dans le noir d’une grande salle, juste rompu par les lampes des issues de secours…

Saint-Nazaire 2012, 10, le Grand Café Direction le grand café avant un retour à Nantes par le train (il y a aussi la possibilité de rentrer en bus avec des commentaires des œuvres au long du trajet, mais il n’y avait plus de place ce jour là). Deux artistes y étaient présentés, Vincent Ganivet et Séverine Hubard. Je vous invite à découvrir leurs créations sur leurs sites respectifs… Détournement de matériaux et récupérations pour deux styles très différents.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des oeuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Mon voyage à Nantes (3): on poursuit la croisière…

Nantes 2012, croisière, 08, épave en 2012 et 2007

Je vous ai donné l’autre jour un petit aperçu de mon voyage à Nantes et le début de la croisière vers Saint-Nazaire, voir le site du VAN / Voyage à Nantes pour avoir le descriptif officiel et parfois le texte audio du commentaire de l’œuvre qui est diffusé sur le bateau… A partir de la moitié du trajet, le temps s’est vraiment dégradé et nous avons essuyé un gros grain atlantique…avec parfois une visibilité très limitée! J’espère donner envie à Mamazerty qui n’a pas encore fait cette croisière de s’embarquer… et à vous aussi! N’hésitez pas à cliquer sur les liens sur les noms d’artistes, ils mènent soit vers leur site officiel, soit vers des sites qui parlent d’eux… Beaucoup sont en anglais, mais la plupart ont beaucoup d’images qui vous feront découvrir leurs créations. Toutes ces œuvres peuvent aussi se découvrir par un parcours à vélo (c’est bon pour l’environnement et vos mollets) ou en voiture (beaucoup moins « fun »).

On continue à Saint-Jean-de-Boiseau, sur la rive sud. Ici, les Allemands avaient coulé une série d’épaves pour éviter un débarquement vers Nantes. Un seul bateau est encore en place, il n’a plus d’œuvre en 2012, mais en 2007, il accueillait des chats crachant de l’eau, Capitaine Cat, de Alain Séchas.

Nantes 2012, croisière, 09, entrée du canal de la Martinière par Wurm au Pellerin Nous arrivons maintenant au Pellerin, sur l’écluse d’entrée du canal de la Martinière, inauguré en 1892 et qui n’a fonctionné qu’un temps très court, vite obsolète avec l’évolution de la taille des navires… déjà une utilisation contestable de l’argent public pour un gigantesque ouvrage d’art. Erwin Wurm y a installé ce bateau qui saute par-dessus l’écluse, “Misconceivable” (un néologisme, plus ou moins méconcevable), je vous conseille d’aller voir ses « recent shows », même si elles s’arrêtent en 2010, avec beaucoup d’images…

Nantes 2012, croisière, 10, centrale thermique de Cordemais La centrale thermique de Cordemais, la plus grande de France, bien polluante même s’il y a du mieux avec les nouveaux filtres, est à peine visible derrière le rideau de pluie… Un coup de vent a permis de mieux voir l’impressionnante machine qui permet de piocher avec les godets le charbon des barges de transport du charbon…

Nantes 2012, croisière, 11, villa cheminée de Tatzu Nishi à Cordemais En forme de clin d’œil aux trois grandes cheminées du site, Tatzu Nishi a installé en 2009, juste à côté mais sur la commune de Bouée, une cheminée beaucoup plus basse, avec une maison au sommet, que l’on peut aussi visiter dans la journée ou louer pour la nuit, vue imprenable sur l’estuaire… Le même artiste avait installé en 2007 sur la fontaine de la place royal un hôtel provisoire, sur le même principe (cette année, une autre installation a pris place au-dessus de la fontaine, je vous la montrerai bientôt [PS: à voir ici], et pour les impatients, Mamazerty l’a déjà montrée ici)…

Nantes 2012, croisière, 12, l'observatoire e Kawamata à Lavau-sur-Loire On continue… sous le déluge, et on regarde vers la rive nord. Les plates-formes à cigognes sont difficiles à voir, et il faut deviner L’Observatoire de Tadashi Kawamata à Lavau-sur-Loire… Ceci dit, vous pouvez aussi aller revoir les œuvres de Tadashi Kawamata à Chaumont-sur-Loire. Il a installé à partir de 2007 un cheminement depuis le village, poursuivi en 2009, il paraît que le visiteur a la sensation de survoler la roselière et les prairies…

Nantes 2012, croisière, 13, serpent d'océan de Huang Yong Ping à Saint-Brévin Brève éclaircie… sur la rive sud à Paimbœuf, Kinya Maruyama a installé avec l’aide des enfants et des habitants en 2007 son jardin étoilé. Il a souffert depuis des tempêtes et a été réparé… Du même artiste, je vous montrerai des installations en osier au jardin des plantes de Nantes. C’est un jardin à vivre, il faudrait que j’aille le découvrir un jour depuis la terre…

Nantes 2012, croisière, 14, le s<br /><br />
erpent de Huang Yong Ping à Saint-Brévin-les-Pins Marée basse à coefficient assez fort, coup de vent, roulis, pluie… et un peu dans le lointain, puisque nous sommes au bout de l’estuaire, le bateau manœuvre pour entrer à Saint-Nazaire et sur l’autre rive, sur la pointe de Mindin à Saint-Brévin-les-Pins, le Serpent d’océan de Huang Yong Ping émerge sur la plage au gré des marées… Pour les Parisiens et les visiteurs à Paris, vous avez peut-être vu en 2009 au Centre Georges-Pompidou son grand moulin à prières qui se détachait du forum lors de l’exposition L’art du sacré.

Je reviens très vite vous montrer les œuvres à Saint-Nazaire… avant de revenir à Nantes.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire 2012 (5), que d’eau!

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Pas de bon jardin sans siège (il y en a dans presque tous), sans allée et sans… eau qui clapote ou qui stagne… Je vous présente aujourd’hui trois jardins avec des bassins.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 1, l'entrée Je commence avec le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons. Une entrée un peu surprenante par un grand mur camouflé…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 2, bassin et mur camouflé Au revers du mur, les plantes commencent à grimper sur le plastique de camouflage… Autour du bassin, les diverses plantes s’épanouissent… la lumière joue sur les feuilles, notamment sur les feuilles de sauge.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 3, les renards rouges ici et là Les renards errent ici et là, isolés ou par groupes.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 1, vue de l'entrée Je poursuis avec le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally (suivre le lien pour découvrir l’équipe complète et voir une vidéo de la mise en place du jardin).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 3, plein de menthes et de recettes Celui-ci, il me plaît bien, il a réussi à concentrer sur sa petite surface plein de légumes et surtout une grande variété d’aromatiques et notamment de menthes. Et comme dans le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, il y a des plates-bandes surélevées, soit sur les bordures en hauteur, soit sur les structures en forme de cloche, et des recettes, un peu plus longues que dans le premier jardin….

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 2, cloches et boules

En revanche, j’ai été moins convaincue par les sortes d’aquarium suspendus, peut-être une réutilisation des lampadaires-boules si nuisibles à la faune nocturne? pour rappel, il en reste encore en centre-ville à Poitiers… Des plantes flottent à l’intérieur, mais les algues s’y multiplient, l’équilibre écologique ne doit pas être parfait. La reproduction d’un grand tableau d’Arcimboldo met de la couleur dans toute cette verdure. Bon, la description officielle parle de vapeur d’eau qui sort du sol, et de boules qui émergent de la brume… mais aucune vapeur lors de notre visite, il faut peut-être une certaine température extérieure pour que le mécanisme fonctionne?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 4, une grenouille dans le bassin... Avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, nous l’avons entendue plonger… pas facile de la distinguer au milieu des lentilles d’eau, mais Miss Grenouille est bien là… dans l’un des petits bassins suspendu (et il y a des têtards dans la rigole d’eau)…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, 1, vue générale Je termine avec son voisin, le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard de l’atelier d’architecture RuralTACTIKS et Yohimbé, agence crée par Julien Massé. Le public n’a pas accès directement au jardin aux dominantes rouges…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, à travers la grille Il peut juste l’observer depuis la passerelle ou à travers les hublots aménagés dans la cage métallique au centre du bassin. Esthétique, mais pas vraiment ce que je préfère comme jardin, pour moi, on doit pouvoir s’y promener, toucher, sentir…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Ben
    jamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Mon voyage à Nantes (2): on embarque…

Nantes 2012, croisière, 01, le pendule de Signer à Rezé Je vous ai donné l’autre jour un petit aperçu de mon voyage à Nantes, voir le site du VAN / Voyage à Nantes pour avoir le descriptif officiel et parfois le texte audio du commentaire de l’œuvre qui est diffusé sur le bateau… Le samedi, j’ai navigué de Nantes à Saint-Nazaire, je vais vous montrer aujourd’hui la première partie, après la sortie de Nantes, et avant l’arrivée d’un gros grain atlantique… Donc des nuages, mais pas de pluie pour cette première partie… histoire de donner envie à Mamazerty qui n’a pas encore fait cette croisière de s’embarquer… et à vous aussi! N’hésitez pas à cliquer sur les liens sur les noms d’artistes, ils mènent soit vers leur site officiel, soit vers des sites qui parlent d’eux… Beaucoup sont en anglais, mais la plupart ont beaucoup d’images qui vous feront découvrir leurs créations. Toutes ces œuvres peuvent aussi se découvrir par un parcours à vélo (c’est bon pour l’environnement et vos mollets) ou en voiture (beaucoup moins « fun »).

Donc, à peine embarqués, voici déjà à la sortie de Trentemoult à Rezé, voici le pendule de Roman Signer, avec juste un grand battant noir qui oscille (sauf par grand vent) sur l’ancienne centrale à béton… Je vous reparlerai de cet artiste, une exposition lui est consacrée sur l’île de Nantes, dans la galerie HAB (du hangar à bananes). Et pour ceux qui iront à Nantes mais ne pourront pas faire la croisière, vous pouvez embarquer pour le prix d’un ticket de transport en commun (ou avec le forfait journée à 4,4 €) sur un batobus à partir de la gare maritime de Nantes…

Nantes 2012, croisière, 02, les colons de Sarah Sze à Bouguenais - Port Lavigne, ours et carrelets Sur la rive sud, à Bouguenais / Port Lavigne, Sarah Sze a installé dans trois arbres The Settlers (Les Colons), des animaux qui se détachent en noir sur le vert feuillage. Dans le premier arbre en venant de Nantes, des ours surveiller les carrelets (photographie du bas).

Nantes 2012, croisière, 03, les colons de Sarah Sze à Bouguenais - Port Lavigne, guépard

Dans l’arbre suivant, une panthère noire est à l’affût sur une grosse branche…

Nantes 2012, croisière, 04, les colons de Sarah Sze à Bouguenais - Port Lavigne, singes … alors qu’un groupe de singes semble voler de branches en branche dans la dernière installation. Voir d’autres commentaires et les photographies prises depuis la « terre », y compris le chemin d’approche, par Mamazerty en suivant ce lien direct.

Nantes 2012, croisière, 05, serpentine rouge de Durham à Indre Sur la rive sud à Indre, mais à voir d’abord depuis la rive nord à Basse-Indre (quitte à prendre le bac…), Jimmie Durham (par ailleurs Cherokee et militant de la cause des indiens) a installé sur un ponton Serpentine rouge, un grand tuyau rouge qui semble surgir de la Loire…

Nantes 2012, croisière, 06, maison dans la Loire de Courcault à Couëron La Maison dans la Loire de Jean-Luc Courcoult a déménagé par rapport à 2007, elle se trouvait alors en bordure des marais de la commune de Lavau. Elle se trouve désormais du côté sud, à Couëron. Elle a un air beaucoup moins penché qu’en 2007… Voir d’autres commentaires et les photographies prises depuis la rive par Mamazerty en suivant ce lien direct.

Nantes 2012, croisière, 07, château du Pé à Saint-Jean de Boiseau et ancien emplacement fontaine On aperçoit de loin le château du Pé, à Saint-Jean-de-Boiseau, où il est possible de dormir dans des chambres créées par des couples d’artistes Bevis Martin et Charlie Youle; EVA & ADELE; Frédéric Dumond et Emmanuel Adely; John Giorno et Ugo Rondinone; Mrzyk et Moriceau (dont je vous reparlerai pour une autre œuvre à Nantes) et Sarah Fauguet et David Cousinard. Dans la cour, la fontaine (Did I miss something ? / Ai-je raté quelque chose ?) de Jeppe Hein a été déménagée… En 2007, elle se trouvait devant la mairie de Couëron (la photographie du bas, prise la semaine dernière), mais je ne l’avais pas vue fonctionner: il faut que quelqu’un s’assoie sur un banc pour déclencher le jet d’eau…

Je vous montre très vite la suite de la croisière… sous le déluge!

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Mon voyage à Nantes (1)

Le voyage à Nantes 2012, 01, le van Je rentre d’un long week-end (vendredi, samedi et dimanche) consacré au VAN… Voyage à Nantes… Accueil près du château par le fameux van de l’affiche… Et dimanche, j’ai fait la connaissance de Mamazerty. Une belle promenade, beaucoup de marche à pied… plus de 80.000 pas sur trois jours d’après le podomètre, soit environ 54 km à mon pas… Et pourtant, j’ai aussi pris le tram. J’ai réussi à tout voir, sauf les œuvres de nuit : vendredi soir, il pleuvait, samedi soir, j’étais KO, réchauffée par la douche, j’ai eu la flemme de ressortir avec la bise et encore des giboulées… [PS : je suis retournée à Nantes en octobre 2012 et ai pu voir les nuages et le soleil]

Le voyage à Nantes 2012, 02, le fil rose Impossible de se perdre, il suffit de suivre le fil rose au sol… (pour les Poitevins, il doit vous rappeler les fils de visite jaune, bleu et rouge, à moitié effacés et interrompus par les travaux, avec toujours des touristes qui tentent de les suivre…). Sur ce fil nantais, on croise des touristes, mais aussi des Nantais qui découvrent autrement leur ville, je vous ferai faire la promenade en quelques étapes…

Le voyage à Nantes 2012, 09, deux messages hostiles sur le fil Certains ne sont cependant pas convaincus, si l’on en juge par ces messages au sol sur le fil dans l’île de Nantes : « le voyage à Nantes c’est l’arnaque » et « Ne pas jeter de cacahuètes aux habitants »…

Le voyage à Nantes 2012, 10, un message humoristique au jardin des plantes … D’autres prennent certaines œuvres avec humour, comme ici au jardin des plantes (« Ceci n’est pas une œuvre d’estuaire »), où certaines œuvres en effet interrogent sur la notion d’art… j’y reviendrai aussi.

Le voyage à Nantes 2012, 03, les fanions Certaines rues ont été recouvertes de fanions : Drapopo et Fanion-nion par Quentin Faucompré et Olivier Texier (voir leur signification par ce lien direct chez Mamazerty)…

Le voyage à Nantes 2012, 05, coin pique-nique … des tables et du mobilier urbain, avec hamacs etc., réalisations des architectes trois architectes, Frédéric Péchereau, Thomas Cantin et Wilfrid Lelou, ont envahi plusieurs lieux de la ville, mais avec le mauvais temps, celles-ci (ici sur l’île de Nantes) n’avaient pas beaucoup de succès ce week-end… [voir d’autres vues chez Mamazerty par ce lien direct].

Le voyage à Nantes 2012, 06, point légumes près du lieu unique … ainsi que des coins potagers et vergers, ici près de l’ancienne usine Lu transformée depuis un moment en scène nationale, le Lieu Unique…Voir d’autres photos de ces potagers lors de leur mise en place chez Mamazerty par ce lien direct].

Le voyage à Nantes 2012, 04, l'éléphant Sur l’île de Nantes, vous êtes toujours accueillis par l’éléphant des machines de l’île, en attendant leur nouveau carrousel qui sera inauguré le 14 juillet… mais il y a plein d’autres choses à voir… côté art mais aussi architecture contemporaine…

Le voyage à Nantes 2012, 07, la centrale de Cordemais depuis le bateau Samedi (7 juillet 2012), j’avais réservé la croisière Nantes-Saint-Nazaire (que j’avais déjà faite en 2007, je n’avais pas participé à Estuaire 2009)… Si la première moitié du trajet s’est faite presque à sec, nous avons essuyé à mi chemin un gros grain, et arrivés à Cordemais, la centrale thermique et l’œuvre à côté étaient à peine visibles…

Le voyage à Nantes 2012, 08, l'arrivée à Saint-Nazaire Arrivée à Saint-Nazaire presque avec une éclaircie , un peu de roulis à l’entrée… et en route pour visiter les œuvres exposées dans la ville, avant un retour en train à Nantes…

En tout cas, si vous habitez à Nantes ou passez à proximité avant le 15 août, n’hésitez pas à faire le détour… et certaines œuvres sont pérennes : il y en a encore de 2007, il faut que j’exhume mes anciennes photos pour les comparer à celles prises ce week-end.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Et le site officiel du Voyage à Nantes fait un récapitulatif des blogs qui en parlent, voir cette page.

Chaumont-sur-Loire 2012 (4), suspensions…

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui ont choisi, entre autres, de suspendre des objets…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 13, 1, vue générale

Je commence avec le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury. Il me semble que c’est la première fois que le jury s’attribue l’un des jardins…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 13, 2, légumes au centre Au centre d’une grande structure rouge, comme une gigantesque assiette, sont installés des légumes (essentiellement)… La récolte ne sera pas facile, .

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 13, 3, deux vues avec des objets suspendus Sur les cordes bleues sont accrochés des tas d’ustensiles de cuisine…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 13, 4, banc et arbre recouvert Pour se reposer, un tronc d’arbre avec juste un espace dégagé à la tronçonneuse pour poser tranquillement ses fesses. Il est à l’ombre d’un arbre entouré de tissus, qui rappelle, couleur exceptée, Colorès, dans le vallon des brumes, qui avait évolué en 2011, qui n’est plus accessible au public mais s’aperçoit quand même au fond du vallon, ou bien les créations des femmes de la fontaine à Arbois montrées l’autre jour par Marlie.

[PS: et pour cause… Colorès et ce jardin ont des aires de parenté… car ils ont la même auteure, Béatrice Saurel, qui m’a envoyé un gentil message! Voici l’équipe complète pour ce jardin : Conception Béatrice Saurel avec Soazig Default et Michel Racine et la participation de François Barré, Chantal Colleu-Dumond, Christian Bourlanges, Alain Cosson, Caroline de Sade, Ariane Delilez, Alex Denman, Hélène et Patrice Fustier, Jean-Bernard Guillot, Guillaume Henrion, Jean-Pierre Le Dantec et Dominique Masson].

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 9, 1, vue depuis l'entrée Poursuivons avec le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group), composé de Cristina Mazzucchelli, Alice Strada, Alberto Callari, Eugenia Garavaglia, Sandro Degni et Alessandro Muzzi. On entre dans le jardin d’Aladin…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 9, 2, deux vues avec la claustra Le visiteur est invité à faire le tour de la claustra, il découvre alors un coin repos sympa… mais assez peu de plantes, elles sont au pied de la claustra et sur les côtés…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 9, 3, Aladin es-tu là

Des pampilles suspendues dans un arbre, des voiles percés qui invitent à regarder au-delà de ce deuxième écran… et à découvrir les bacs dans lesquels sont plantées des lampes qui ressemble presque à certains nids d’insectes ou d’oiseaux… (en fait, ils sont en résine)…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 9, 4, lettres découpées Le génie est partout… aucun doute, c’est bien le message qui s’échappe des lampes…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 6, 1 vue générale Je termine pour aujourd’hui avec le jardin 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise, créatrice de bijoux (que vous pouvez par exemple voir ici, avec le concours de Paul-Antoine Penneau, paysagiste. On entre dans un jardin organisé en rond autour d’une fontaine, avec de sièges en osier vivant (très à la mode l’année dernière, beaucoup moins présents cette année)… En le voyant, je me suis dit qu’il ressemblait beaucoup au jardin de l’année dernière, au moins avec le remploi de la fontaine…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 6, 2, deux vues En fait, c’est bien le même jardin qu’en 2011, à revoir ici, il a juste évolué avec quelques fleurs différentes…

 

Chaumont-sur-Loire, festival d<br />
es jardins 2012, jardin 6, 3, avec la fontaine Le voici sous un autre angle…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Chaumont-sur-Loire 2012 (3), en bocaux et en sachets…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 5, 1, vue générale Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui ont mis des éléments en sachets ou en bocaux…

On commence par le jardin 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 5, 2, coin repos rouge Pas de jardin sans coin détente… tout en profitant des plantes variées tout autour… (trop humides, ces sièges, pas testés…). Les plantes n’ont pas encore complètement grimpé sur la structure pour créer une pergola ombragée…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 5, 3, coin repos en osier et sculpture

Chaque espace a un sol en matériau de récupération, ici, culs de bouteilles dans le coin détente (chaise longue, table en rouleau de câbles) et éclats de miroirs pour accueillir une sculpture en bois.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 5, 4, bocaux et sol en pots de confiture Sur les piquets qui vous ont peut-être intrigué, il y a des bocaux… je ne vous mets pas de vue rapprochée, le contenu est peu ragoutant: des bonbons, à l’origine, mais ils auraient dû sceller les bocaux… Mal fermés, l’eau de pluie s’est infiltrée, et les bonbons commencent à faire le bonheur des fourmis… En bas, un autre sol, en couvercles de bocaux…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 1, 1, vu depuis l'entrée Nous poursuivons avec le premier jardin, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro. Ils ont choisi de mettre leur jardin en hauteur, dans des massifs surélevés à bordure tressée… C’est plus facile pour le désherbage et la récolte, il n’y a pas à se baisser trop!

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 1, 2, capucines et autres Un jardin riche de nombreuses espèces de légumes et de fleurs, les capucines étaient déjà bien développées…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 1, 3, recettes en sachets Un jardin qui ne peut que rappeler des soirées de rangement de mini-et maxi-grip (les sachets à glissières) aux archéologues que nous sommes, avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise (c’est d’ailleurs sa main qui tient celui-ci)… Pas de silex ou de tessons de poterie, ici, mais des recettes inscrites sur des papiers dans des sachets lestés par des petits cailloux et suspendues au-dessus du jardin. On en a retenu quelques-unes à tester… tant qu’elles étaient encore lisibles! Parce que l’eau s’est infiltré dans les sachets, gare aux moisissures noires dans les prochaines semaines!

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 24, 2, la bière en raccourci

Je poursuis avec le jardin de la bière (jardin n° 24), conçu par Joost Emmerik.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 24, 2, la bière en raccourci Un condensé des ingrédients pour fabriquer la bière… le houblon, l’orge, l’eau (oups, peut-être pas celle-ci!) et la levure…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 24, 3, levure Ah, oui, voici le flacon… de levure, sur la table… Avec un gros flacon comme ça, il va être possible de faire une grande cuvée

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 24, 4, à travers le houblon Quand le houblon aura poussé, la vision de ce jardin sera sans doute plus touffue, avec un jeu de cache-cache entre les supports de pousse…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reino
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Chaumont-sur-Loire 2012 (2), Penone et autres dans le parc

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, l'arbre aux cailloux

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus…

Je n’ai pas encore eu le temps de mettre ne forme mes photographies des jardins, alors, je commence par le parc et un nouvel artiste invité cette année, Giuseppe Penone, à voir jusqu’au 7 novembre 2012 (pour découvrir d’autres œuvres de cet artiste, voir le dossier du Centre Pompidou pour la rétrospective de 2004). Ces œuvres seront encore là l’année prochaine… Impossible de rater le grand arbre mort avec des cailloux dans les branches…

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 2, dans le bosquet De là, un chemin en écorce broyée mène au cœur d’un bosquet, un arbre avec une grosse cicatrice à l’entrée, puis des structures en fers à béton dessinent de futurs haies/œuvres d’art.

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 3, la main en bronze A la sortie, une main en bronze semble tenir le tronc frêle d’un jeune tilleul. Là, nous avons vraiment hésité, est-ce bien ce qui est en photo sur le guide de visite? Il ne lui ressemble vraiment pas…

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 4, la main, autre vue … même en tournant autour… Une charmante employée à vélo nous a rassuré, oui, c’est bien ça, la photo du guide est un photomontage de l’évolution probable dans quelques années, lorsque le tronc aura grandi en absorbant plus ou moins la main…

Je vous montrerai d’autres nouveautés dans les prochaines semaines, en attendant, revenons sur quelques œuvres plus anciennes…

Chaumont-sur-Loire 2012, passerelle sur la Loire Le plancher de Tadashi Kawamata, qui domine la Loire, s’est patiné au fil des mois, vous pouvez le revoir version plus jaune en 2011, avec les œuvres de Tadashi Kawamata qui sont aussi toujours en place (cabanes, grand plancher). [PS: vous pouvez aussi découvrir derrière un rideau d’eau son observatoire de Lavau-sur-Loire vu à la fin de ma croisière de Nantes à Saint-Nazaire].

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terre Voici une nouvelle vue de Le Toi(t) à terre de Rainer Gross à revoir en 2011 et en 2010, je n’ai pas repris de photographie du Toi(t) en perspective. Voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire 2012, luciole de Samakh Plusieurs des lucioles solaires de Erik Samakh pendaient dans les arbres, je ne les verrai toujours pas à Chaumont , puisqu’elles ne fonctionnent que la nuit et que les nocturnes ne sont que le vendredi en juillet et août… mais je les déjà vues ailleurs, à Melle et au centre d’art du lac de Vassivière…

Je n’ai pas repris de photographies d’autres œuvres qui ont peu évolué, je vous invite à suivre les liens des années précédentes pour les revoir:

Dominique Perrault, dans le parc en 2011. Au passage, la vidéo de Victoria Klotz n’a toujours pas été réparée

L’abri, la grande œuvre de Dominique Bailly sous le château d’eau (que je vous ai présenté ici),

Anne et Patrick Poirier (voir de nouvelles photographies en 2011). Au passage, leur œil est toujours dans la glaciaire à la sortie du vallon des brumes, mais Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel (qui avait évolué depuis 2009), et les fers ne sont plus visibles, la partie du chemin est marquée comme accès privé, on ne peut plus les apercevoir que de loin..

– l’arbre aux échelles de François Méchain est toujours là, à revoir en 2009, 2010 et 2011

– le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet (en 2010), car la précédente image n’était pas terrible…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso