Archives par étiquette : bande dessinée

Sirkka, petite fille des rues, de Kati Kovács

Couverture de Sirkka, petite fille des rues, de Kati Kovacs

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgJ’ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque, un peu au hasard, en cherchant dans les bacs des auteures pour maintenir la parité et tenir l’alternance pour les BD de femmes, avec une recherche de titre de la collection Traits féminins des éditions de l’an 2 (qui fait maintenant partie du groupe Acte sud).

Le livre : Sirkka, petite fille des rues de Kati Kovács (dessin et scénario), traduit du finlandais par Kirsi Kinnunen et FFrédéric Feler, collection traits féminins, éditions de l’an 2, 2003, 58 pages, ISBN 9782848560137.

L’histoire : dans un lieu et à une époque indéterminée. La petite Sirkka en a marre de ses parents qui se disputent sans cesse… Alors, elle fui, nue, à travers les rues… Sur son carton, elle rencontre un pingouin, des scarabées, une prostituée, un garçonnet.

Mon avis : un album étrange, la fuite réelle ou supposée d’une petite fille excédée par les disputes de ses parents, qui se réfugie dans son monde recréé… Un décor de ville, des personnages improbables, est-ce la résilience si chère à Boris Cyrulnik (voir Sauve-toi, la vie t’appelle)? En tout cas, au travers de ces aventures et rencontres improbables, on sent la souffrance de la fillette aussi bien que sa capacité à fuir la réalité si dure…

Logo du top BD des blogueurs 2013Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Low Moon et autres histoires de Jason

Couverture de Low Moon & autres histoires de Jason

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé cet album en fouillant dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Low Moon & autres histoires de Jason (dessin et scénario), Hubert (couleurs), traduit de l’anglais par Jérôme Martineau, éditions Carabas, 2008, 208 pages, ISBN 978-2-351-00495-1.

L’histoire : cinq histoires dans cet album… et beaucoup de morts. Dans Émilie vous passe le bonjour, un homme accepte d’exécuter, un à un, les hommes qu’elle lui désigne, sans explication… avec paiement en nature. Dans Low Moon se joue une curieuse partie d’échec avec le shérif. & est plus complexe… Deux hommes. Le premier cherche de l’argent pour payer les frais de l’opération qui peut sauver sa mère. L’autre est prêt à tout, y compris à éliminer ses adversaires, pour épouser celle qui se refuse à lui. Dans Proto film noir, une caricature d’homme préhistorique (en peau de bête avec un gourdin) défend sa femme contre tous ses rivaux. Dans Tu es là, un couple se déchire, la femme est enlevée par des extraterrestres, le père élève leur enfant.

Mon avis : un album très ordonné, un format plutôt petit, quatre vignettes de même dimension par page, une tête de chien pour le tueur à gages, d’autres animaux pour les autres personnages, un dessin assez minimaliste, peu de dialogues. Cinq histoires d’amour impossible malgré le recours au meurtre pour conquérir ou garder sa belle… Plutôt cynique.

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La parenthèse d’Elodie Durand

Couverture de La Parenthèse d'Elodie Durand Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgJe réédite cet article paru il y a deux ans… Élodie Durand sera présente à Niort (hôpital) le vendredi 15 mars 2013 à 19h30 et à Poitiers (CHU) le samedi 16 mars à 17h30, pour un débat autour de l’épilepsie. Toutes les informations sur le site de l’association 9e art. L’album a reçu le prix de la révélation au festival d’Angoulême 2011 et le prix Libération.

Article du 25 mars 2011

J’ai lu une critique qui m’a tentée (oups, je n’ai pas noté, impossible de retrouver chez qui), je l’ai réservé à la médiathèque et l’ai lu juste avant qu’il ne reçoive le prix de la révélation au Festival d’Angoulême 2011.

Le livre : La parenthèse de Élodie Durand (scénario et dessin), collection Encrages, éditions Delcourt, 2010, 221 pages, ISBN 978-2-7560-1703-7.

L’histoire : Paris, au milieu des années 2000. Avec l’aide de ses proches, Judith tente de reconstituer son histoire. 1995. Judith a 20 ans, est étudiante en maîtrise. Cet été là, alors qu’elle est monitrice de colonie de vacances, elle ressent les premiers malaises, ou plutôt, ses camarades repèrent des malaises (absences, perte de l’équilibre…) dont elle ne se souvient pas. Elle finit par consulter un neurologue, elle souffre de crises d’épilepsie. Des crises de plus en plus fréquentes, résistantes aux multiples traitements, dont la cause finit par être être connue, elle a une minuscule tumeur (maligne ? bénigne ?) au cerveau. Le problème, en plus des crises d’épilepsie, c’est qu’elle est inaccessible à la chirurgie. Après la biopsie, une méthode expérimentale est tentée à Marseille… Le traitement, délicat, sera-t-il efficace ?

Mon avis : un témoignage puissant sur une tumeur mal placée au cerveau, mais surtout sur l’épilepsie non maîtrisée par les médicaments. Si ceux-ci ne parviennent pas à limiter les crises, ils shootent en revanche complètement Judith. La perte de mémoire, de plus en plus importante, jusqu’à perdre tous ses souvenirs, la lecture, l’écriture, est liée aux crises bien sûr, mais aussi aux traitements… Trois ans de longs traitements… Les dessins réalisés pendant sa maladie et réintégrés dans le récit sont d’une force terrifiante. Le dessin en noir et blanc est fort, tout au long du récit, avec par moment des cases pleines à craquer… Mais pourquoi avoir appelé le personnage Judith, alors qu’il s’agit apparemment d’un récit autobiographique d’Élodie Durand? Parce qu’en se reconstruisant, elle ne se reconnaît pas dans les souvenirs absents et reconstruits avec l’aide de ses proches et notamment de ses parents?

Pour aller plus loin : voir le site de Élodie Durand.

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Top BD des blogueurs de février 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de février est arrivé…

Comme d’habitude, en gras, ceux que j’ai chroniqués ici… J’en aurai bientôt plus, j’ai lu ces dernières semaines quelques livres du TOP, il me reste à écrire les billets.

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…

Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
1- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis, 19.17, voir mon avis : Gaza 1956

2- (+) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88

3- (=) Saison Brune, Philippe Squarzoni, Delcourt, 18.7, voir mon avis sur Saison brune

4- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 18.61

5- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

6- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55

7- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5

8- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial, 18.5

9- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5

10- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.46, voir mon avis

11- (+) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.42, Tome 1, Tome 2,

12- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.41

13- (-) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.36

14- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18.33

15- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3

16- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6

17- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22

18- (=) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.2

19- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19

20- (+) Les ignorants, Étienne Davodeau, Futuropolis, 18.18, je l’ai aussi beaucoup aimé

21- (=) Rork, Andreas, Le Lombard 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,

22- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

23- (+) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16

24- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.04, je l’ai lu aussi, voir mon avis

25- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01

26- (=) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18

27- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.94, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.

28- (+) Kililana Song tome 1, Benjamin Flao, Futuropolis, 17.9

29- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 17.85

30- (+) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, 17.83, Tome 1, Tome 2.

31- (+) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83

32- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.8, j’en ai parlé ici

33- (=) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.8

34- (=) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.75

35- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75

36- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75

37- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69

38- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

39- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis, 17.67

40- (=) Cerebus tome 2- High Society, Dave Sim, Vertige Graphics, 17.63

41- (-) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.55, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10, Tome 11, Tome 12, Tome 13,Tome 14,Tome 15,

42- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

43(=) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 17.5

44- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5

45- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An, 2 17.5

46- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman, 17.5

47- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics, 17.5

48- (=) La chronique des immortels, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet, 17.5, Tome 1, Tome 2,

49- (N) Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie! , C. Jourdy, Drozophile, 17.5

50- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.44

Pablo, tome 1, Max Jacob, de Julie Birman et Clément Oubrerie

Couverture de Pablo, tome 1, Max Jacob, de Julie Birman et Clément OubrerieLogo BD for Womenpioche-en-bib.jpgC’est un avis de Zazimuth qui m’a menée vers les bacs de la médiathèque. [voir aussi le tome 3, Matisse]

Le livre : Pablo, tome 1, Max Jacob de Julie Birman (scénario), Clément Oubrerie (dessin) et Sandra Desmazières (couleurs), éditions Dargaud, tome 1, 2012, 85 planches, ISBN 978-2-205-06936-5.

L’histoire : Paris, de l’automne 1900, et beaucoup plus tard… Fernande, vieille dame, se rappelle sa jeunesse. Élevée (exploitée?) par sa tante, la jeune Amélie (elle changera de prénom en Fernande plus tard), 17 ans, tombe enceinte et doit épouser l’homme qui l’a engrossé et se révèle violent et jaloux. Elle réussit à s’enfuir et devient modèle pour un jeune sculpteur, Laurent Debienne. De son côté, Pablo Ruiz Picasso et un groupe de jeunes espagnols débarquent à Paris pour l’exposition universelle. Vie de fête mais aussi de jours maigres, après plusieurs changements de logement, il se retrouve sur la butte Montmartre, au Bateau-Lavoir, partagé entre plusieurs artistes. En juin 1901, Ambroise Vollard lui offre les murs de sa galerie pour une première exposition… Un succès, mais de courte durée, l’évolution de la peinture de Pablo Picasso fait fuir ses acheteurs potentiels… Il retourne en Espagne, revient à Paris… où il fait la connaissance du poète Max Jacob, emménage chez lui…

Mon avis : je trouve que le lettrage en écriture manuscrite liée est un peu difficile à lire au début… La belle mise en couleur donne l’impression, par moment, d’entrer dans un tableau, et relève le dessin parfois trop simplifié à mon goût. Il est curieux que Fernande soit la narratrice, puisque qu’elle ne rencontre Picasso qu’à la fin du volume, mais pourquoi pas? La série est annoncée en quatre tomes, et dans les suivants, Fernande devrait avoir un rôle central. Une remarque, p. 16, sur l’antisémitisme de Edgar Degas m’a surprise.

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Il faudrait m’inventer de Gerrie Hondius

Couverture de Il faudrait m'inventer de Gerrie Hondius

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgPour trouver des BD avec des auteures féminines, j’ai décidé de cibler la collection Traits féminins des éditions de l’An 2 (à l’origine, c’était un éditeur charentais), à la médiathèque.

Le livre : Il faudrait m’inventer de Gerrie Hondius (scénario et dessin), traduit du néerlandais par Johanna Schipper, collection Traits féminins, éditions de l’an 2, 2003, 144 pages, ISBN 9782848560045.

L’histoire : aux Pays-Bas sans doute autour des années 2000. Gerrie raconte sa vie quotidienne, ses amis et ses amants, ses parents, ses déplacements (à vélo et en train), ses interrogations en cuisine (l’anguille bouge encore…), etc.

Mon avis : un style un peu déroutant, au trait en noir et blanc, sans délimitation de bulles ni de coupure entre les histoires, il faut parfois un petit moment pour comprendre que le thème a changé, la consultation de la table des matières, en tête d’ouvrage, peut aider. Parce que ce n’est pas le décor qui aide à s’orienter: il y a aussi très peu d’éléments de contexte, en dehors des personnages. Je trouve que ces histoires quotidiennes manquent un peu d’épaisseur, de liens entre elles ou de coupures nettes, là, le tout mélangé fait un peu « bouillie brouillonne ».

Je vous ai aussi parler de Née quelque part, de Johanna Schipper, la traductrice de cet album.

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Top BD des blogueurs de janvier 2013

Logo du top BD des blogueurs 2013Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’octobre est arrivé…

Comme d’habitude, en gras, ceux que j’ai chroniqués ici...

Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis 19.17, voir mon avis : Gaza 1956

2- (+) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 18.86

3- (=) Saison Brune, Philippe Squarzoni, Delcourt 18.7, voir mon avis sur Saison brune

4- (=) Habibi, Craig Thompson, Casterman 18.61

5- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association 18.55

6- (-) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.54, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

7- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.5

8- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial 18.5

9- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius 18.5

10- (=) Rork, Andreas, Le Lombard 18.5 Intégral tome 1,

11- (+) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest 18.44

12- (-) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics 18.41

13- (+) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis 18.33, voir mon avis

14- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman 18.33

15- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis 18.3

16- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.27 Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

17- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.22

18- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat 18.2

19- (=) Urban tome 1- Les règles du jeu, L. Brunschwig, R. Ricci,
Futuropolis 18.2

20- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman 18.19

21- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 18.16 Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

22- (=) ) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis, 18.04, je l’ai aussi beaucoup aimé

23- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 18.04, je l’ai lu aussi, voir mon avis

24- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos 18.01

25- (=) Far Away, Jean-François Charles, Maryse Charles, Gabriele Gamberini, Glénat 18

26- (N) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud 18

27- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat 17.94 Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.

28- (-) Kililana Song tome 1, Benjamin Flao, Futuropolis 17.88

29- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis 17.88

30- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.85

31- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.8, j’en ai parlé ici

32- (=) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard 17.8

33- (=) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest 17.75

34- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là 17.75

35- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam 17.75

36- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.69

37- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis 17.69 Tome 1, Tome 2, Tome 3.

38- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis 17.67

39- (=) Cerebus tome 2- High Society, Dave Sim, Vertige Graphics 17.63

40- (=) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.56 Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10, Tome 11, Tome 12, Tome 13,Tome 14,Tome 15,

41- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17.5 Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

42(+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis 17.5

43- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier 17.5

44- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman 17.5

45- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An
2 17.5

46- (=) Anuki, Stéphane Sénégas, Frédéric Maupomé, Editions de la Gouttière 17.5 Tome 1, Tome 2,

47- (-) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman 17.5

48- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics 17.5

49- (=) La chronique des immortels, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet 17.5 Tome 1, Tome 2,

50- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.44.

 

Papa est un peu fatigué de Ville Ranta

Couverture de Papa est un peu fatigué de Ville Ranta pioche-en-bib.jpgL’article aurait dû être publié vendredi, le voici en ce dimanche… (la rubrique Poitiers reviendra la semaine prochaine). J’avais déjà lu un album (L’exilé du Kalevala et depuis j’ai aussi lu Suite paradisiaque et Sept saisons) de cet auteur, j’ai trouvé celui-ci dans les bacs de la médiathèque. Yaneck / Les chroniques de l’invisible, excuse-moi, je n’ai pas encore mis à jour le logo du top-BD 😉

Le livrePapa est un peu fatigué de Ville Ranta (scénario et dessin), traduit du finnois par Kirsi Kinnunen avec la collaboration de Stéphanie Dubois, éditions Çà et Là, 2006, 144 pages, ISBN 978-2-916207-12-4.

L’histoire : septembre 2004, des vacances en famille à Barcelone pour Ville Ranta, sa femme Aino et leur fille Fiinu, qui doit avoir moins de deux ans. Retour en Finlande. Depuis que sa femme a repris ses études, Ville est en congé parental avec une bourse et tente de concilier la vie de père au foyer et de responsable d’une petite boîte d’édition. Quand sa fille commence à avoir des symptômes inquiétants, mi octobre 2004, elle boit trop, urine trop, finit par somnoler… Diagnostic à l’hôpital: Fiinu a un diabète. Ville s’interroge sur sa capacité à être père, avant la maladie et encore plus après…

Mon avis : beaucoup d’humour pour traiter sans complaisance un sujet autobiographique difficile: Ville Ranta est ravi d’être père… Mais quand c’est à son tour de devenir père au foyer, il panique, il déprime, pas facile de s’occuper d’un bébé à plein temps et d’essayer de continuer à dessiner et à s’occuper de sa boîte d’édition. Quand survient la maladie resurgit aussi la peur de la maladie, des hôpitaux, il sombre encore plus profondément dans la dépression et la perte d’estime de soi. Mais sans perdre son humour…

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Ernest Latulippe, tome 6 du Magasin général de Tripp et Loisel

Couverture du tome 6, Ernest Latulippe, du magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, Zazimuth avait parlé de la suite de cette série, Magasin général de Tripp et Loisel, que j’avais abandonnée au tome 4 (revoir le tome 1 : Marie, le tome 2, Serge, le tome 3 : les hommes, le tome 4, Confessions), je suis donc passée à la médiathèque emprunter les tomes 5, Montréal et 6, ils n’avaient pas encore le 7 (voir maintenant le tome 7, Charleston ; tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 6, Ernest Latulippe, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 68 planches, 2010, ISBN 978-2-203-02616-2.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années … peut-être 1930 maintenant (au fil des albums, on prend quelques années). Après le départ de Marie pour Montréal, le Magasin général vivote tant bien que mal sous la direction de Serge: Marie est partie avec le camion, les villageois proposent à Serge d’aller au ravitaillement à la ville voisine (Saint-Simon) avec un cheval et une charrette, mais les fournisseurs refusent de faire crédit et les villageois, en pleine moisson, n’ont pas d’argent avant d’être payés pour leur labeur dans quelques mois… La querelle renaît: les hommes reprochent aux femmes d’avoir forcé Marie à fuir… Quand enfin, Serge peut partir, le pont sur la rivière a été emporté par la pluie et les orages… Marie rentrera-t-elle enfin? Le trappeur blessé par un ours dans la forêt sera-t-il sauvé?

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le rythme du volume reste assez lent, le conflit entre les hommes et les femmes du village, autour du rejet violent de Marie (cf. le tome précédent) est bien rendu, la moisson, la forêt aussi, mais il n’y a guère de suspense, l’histoire est très prévisible, la série va finir par tourner en rond…

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Née quelque part de Johanna

Couverture de Née quelque part de Johanna

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgUn album trouvé à la médiathèque.

Le livre : Née quelque part, de Johanna [Schipper] (scénario, dessin et couleur), collection Mirages, éditions Delcourt, 2004, 112 pages, ISBN 9782847890433.

L’histoire : janvier et février 2002, à Taïwan. Nadja, la trentaine, vit à Paris. Ses parents l’ont adoptée à Taïwan, où ils étaient partis vivre: sa mère était enceinte de sa sœur aînée et son père ethnologue. Elle arrive à Taïwan pour tenter de renouer les fils de son passé… Avec les informations fournies par ses parents adoptifs, elle part à la recherche de ses souvenirs enfouis… un secret de famille qui ne revient pas, l’errance dans les rues, à la recherche du temple où son père a été consacré prêtre taoiste, de leur maison, de la maternité où elle est née… le tout au milieu des fêtes du nouvel an chinois.

Mon avis : un album riche en couleurs et en souvenirs… voire en fantômes du passé qui affleurent sans jamais vraiment sortir. A la fin de l’album, des extraits du carnet du voyage réalisé sur place par Johanna. Ce récit autobiographique, contrairement à celui de Joung (voir le tome 1 et le tome 2 et l’adaptation au cinéma, Couleur de peau, miel), Johanna a choisi de le transposé à un double graphique, Nadja. Seule certitude, ses parents biologiques ne sont pas Chinois… Une quête vaine en apparence, le passé ne reviendra pas à sa mémoire, mais sans doute un voyage qui lui a permis d’avancer sur le plan personnel. De beaux dessins colorés, mais un cran en-dessous de la série de Joung (revoir Couleur de peau miel, tome 1 et le tome 2, et l’adaptation au cinéma).

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Johanna Schipper.

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