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Lucy de Luc Besson

Affiche du film Lucy de Luc BessonSortie cinéma (commercial, puisque les salles d’art et essai du TAP Castille sont fermées), avec Lucy de Luc Besson en … VF!

Le film: Taipei. Lucy [Scarlett Johansson], jeune étudiante, est forcée par son nouveau petit ami de porter une mallette dans un grand hôtel. Un chef de la mafia taïwanaise [Choi Min-sik] l’y attend, elle est battue, endormie, et se réveille avec une cicatrice au ventre, on lui a inséré un paquet de drogue qu’elle doit acheminer, comme quatre hommes, dans différentes villes européennes. Mais elle est tabassée, une partie du contenu se déverse dans son corps, la drogue décuple ses capacités cérébrales, elle passe de 10% d’utilisation de ces capacités à 100%, non sans avoir au préalable réussi à prévenir à Paris la police où elle a choisi Pierre del Rio [Amr Waked] et le Pr Norman, grand spécialiste du cerveau [Morgan Freeman].

Mon avis: agaçant!!! La première phrase en traduction française d Les images alternées entre le mafieux et la jeune fille et un guépard chassant une antilope avait commencé à m’agacer…. La première phrase de la traduction française frôlait l’éloge du créationnisme, la fin avec Lucy, Australopithèque la plus ancienne connue ou au moins la plus médiatisée et la plus complète (Little foot, en Afrique-du-Sud, squelette à la mode chez les préhistoriens et qui est en train de commencer à intéresser la presse grand public, pourrait être un peu plus vieux, autour de 3 millions d’années), Lucy donc qui apparaît juste après des dinosaures… alors que ces derniers ont disparu autour de 65 millions d’années (en laissant comme descendance les oiseaux). Certes, c’est du cinéma, les artistes disent ce qu’ils veulent, mais c’est déjà si difficile de dire qu’il y a 60 millions d’années de distance au moins entre les derniers dinosaures et les premiers hominidés… Les scènes de cascades n’apportent pas grand chose, la course dans Paris, sous les guichets du Louvre en particulier, et le carambolage de voitures de police pouvaient être évoquées sans ce fracas de véhicules. Bref, je n’ai pas aimé et je suis sortie agacée. Heureusement que c’est un film court (1h30 je crois, publicité en plus, je n’ai pas l’habitude…). Bref, pas aimé du tout, et gros problème pour la préhistoire!

Née quelque part de Johanna

Couverture de Née quelque part de Johanna

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgUn album trouvé à la médiathèque.

Le livre : Née quelque part, de Johanna [Schipper] (scénario, dessin et couleur), collection Mirages, éditions Delcourt, 2004, 112 pages, ISBN 9782847890433.

L’histoire : janvier et février 2002, à Taïwan. Nadja, la trentaine, vit à Paris. Ses parents l’ont adoptée à Taïwan, où ils étaient partis vivre: sa mère était enceinte de sa sœur aînée et son père ethnologue. Elle arrive à Taïwan pour tenter de renouer les fils de son passé… Avec les informations fournies par ses parents adoptifs, elle part à la recherche de ses souvenirs enfouis… un secret de famille qui ne revient pas, l’errance dans les rues, à la recherche du temple où son père a été consacré prêtre taoiste, de leur maison, de la maternité où elle est née… le tout au milieu des fêtes du nouvel an chinois.

Mon avis : un album riche en couleurs et en souvenirs… voire en fantômes du passé qui affleurent sans jamais vraiment sortir. A la fin de l’album, des extraits du carnet du voyage réalisé sur place par Johanna. Ce récit autobiographique, contrairement à celui de Joung (voir le tome 1 et le tome 2 et l’adaptation au cinéma, Couleur de peau, miel), Johanna a choisi de le transposé à un double graphique, Nadja. Seule certitude, ses parents biologiques ne sont pas Chinois… Une quête vaine en apparence, le passé ne reviendra pas à sa mémoire, mais sans doute un voyage qui lui a permis d’avancer sur le plan personnel. De beaux dessins colorés, mais un cran en-dessous de la série de Joung (revoir Couleur de peau miel, tome 1 et le tome 2, et l’adaptation au cinéma).

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Johanna Schipper.

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.