Archives de catégorie : Musique / Chansons / Spectacles

Les spectacles que j’ai vus, concert (surtout musique classique, musique du monde), théâtre, danse, cirque, magie

Rêve d’automne de Jon Fosse

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersAlors que ma saison 2010-2011 au Théâtre et auditorium de Poitiers (TAP) s’achève ce soir avec un concert d’Alexandre Tharaud, je viens vous parler aujourd’hui de Rêve d’automne de Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau.

Le spectacle : dans un cimetière se retrouvent un homme, son ex-amie, son père, sa mère, son ex-femme, son fils adolescent, le fantôme de sa grand-mère (la mère de son père) dont c’est l’enterrement aujourd’hui. La mère possessive, qui tente d’empêcher son fils de renouer avec son ex-amie, l’ex-femme, inquiète pour son fils gravement blessé, le père, qui tente de temporiser, les morts du cimetière, qui sont évoqués, l’amour/haine au sein même du cimetière entre l’homme et son ex-amie, qui devient son amante dans le cimetière même…

Attention, ceci est ma vision de la pièce, si vous êtes étudiant, vous pouvez le lire, mais ne tenez pas compte de ces lignes, le propos principal de la pièce n’est peut-être pas celui-ci… je me refuse à copier les présentations des livres et des pièces faites ici ou là, mais du coup, je reçois beaucoup de messages d’étudiants, inutile, je ne suis pas critique, pas prof de français ni de littérature ni de théâtre et ne vous aiderai pas pour vos mémoires!

Mon avis : le spectacle a reçu trois récompenses lors de la dernière cérémonie des Molière,, il y a un mois (17 avril 2011) mais mon avis est mitigé. Les acteurs sont excellents, notamment Pascal Greggory, qui passe de l’homme d’âge mûr au vieil homme avec plein d’allant (et pourtant, il venait de jouer chaque soir de la semaine ici à Poitiers). Bulle Ogier (meilleur second rôle féminin), qui joue la mère, est excellente aussi. Mais je n’ai pas trop adhéré au texte de Jon Fosse. L’année dernière, j’avais adoré La douleur de Marguerite Duras, mise en scène également par Patrice Chéreau, avec Dominique Blanc dans le rôle principal. Cette année, j’ai plus de mal avec ses choix. J’ai bien compris qu’il a fait réaliser le superbe décor (qui mord d’ailleurs sur l’avant des sièges du public, heureusement que la salle est modulable) après avoir joué la pièce au Louvre. Trois salles reconstituées, avec des tableaux géants et un beau parquet en marqueterie, ainsi que les inévitables bancs recouverts de cuir… Mais quel rapport entre un musée et un cimetière, un cartel pris pour une épitaphe? Le musée serait-il un cimetière de tableaux? Il y a pourtant de bonnes idées, comme d’enlever les chaussures à ceux qui sont morts (la grand-mère, puis le père et le fils). La lumière de Dominique Bruguière mérite bien son Molière…

Lever de rideau : avant ce rêve d’automne, j’ai assisté à une pièce en lever de rideau, une autre pièce de Jon Fosse, Hiver, sur le plateau B (petite salle au sous-sol du théâtre), mis en scène par Étienne Pommeret et joué par douze acteurs (9 jeunes femmes et trois jeunes hommes) du conservatoire de Poitiers. Il s’agissait d’une lecture/représentation (suivant les scènes) partielle de la pièce, où les deux rôles sont démultipliés entre les acteurs. Un homme, une femme. En fait, un homme d’affaire marié, interpellé par une jeune femme dans un jardin public, qui se retrouvent ensuite dans sa chambre d’hôtel à lui, un vocabulaire cru, des dialogues directs… cette pièce avait été montée au théâtre de l’atelier dans une mise en scène sans doute très différente de Jérémie Lippmann, avec Nathalie Baye et Pascal Bongard, en 2009. J’en avais entendu parler dans une émission de critique de théâtre. Sans doute différent ici, mais cela donne envie de voir cette pièce en entier.

Orchestre national de Lille au TAP

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersC’était il y a quelques semaines, l’orchestre national de Lille a donné un concert au saison au Théâtre et auditorium de Poitiers (TAP). Le programme comprenait des œuvres de Wagner, de Straus et de Ravel. Pour Richard Wagner, il s’agissait du prélude de Parsifal (écrit à partir de 1877 mais créé seulement en 1882), joué un peu en douceur par rapport à d’autres versions que j’ai entendues (dont un Parsifal à l’opéra de Paris – plus de quatre heures de magie – il y a déjà quelques années avec un ami, André Chollet, décédé depuis), et le Prélude et la Mort d’Isolde de Tristan et Isolde (composé entre 1857 et 1859 et créé en 1865). Les quatre derniers Lieder de Richard Strauss (écrits en 1948-1849 et créée à Londres en mai 1950, les trois premiers sur des textes de Hermann Hesse, le dernier sur un texte de Joseph von Eichendorff), avec la soprano Solveig Kringelborn, et enfin La Valse de Maurice Ravel (composée en 1919-1920 et créée en décembre 1920). La direction était assurée par un Jean-Claude Casadesus en grande forme en dépit de ses 75 ans (en savoir plus sur le site officiel de la famille Casadesus, Jean-Claude directement là et par ici sa mère, Gisèle, dont je vous ai parlé au sujet de La tête en friche de Jean Becker), et plusieurs bis en bonus…

The Kid de Chaplin par l’orchestre du conservatoire de Poitiers

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersJe poursuis ma saison 2010-2011 au théâtre et auditorium de Poitiers (TAP) par un ciné-concert.

Le spectacle : il s’agissait de la projection de The Kid réalisé en cinéma muet en 1921 par Charlie Chaplin, qui en écrivit cinquante ans plus tard (1971) une musique jouée pendant la projection par l’orchestre symphonique du conservatoire de Poitiers sous la direction de Benoît Weeger.

L’histoire du Kid : aux États-Unis au début des années 1920. À la sortie de la maternité, une mère pense ne pas pouvoir réussir à élever son bébé et l’abandonne dans une voiture qui semble appartenir à une riche famille avec un petit mot. Mais la voiture est volée par deux voyous qui finissent par abandonner le bébé près d’une poubelle. Passant par là, Charlot, limite clochard, le découvre, tente en vain de le refourguer à une mère qui passe avec un landau, puis s’attache à lui et l’éduque comme il peut…

Mon avis : le film est sublimé par cet orchestre de jeunes qui mettent tout leur cœur et leur talent à son service. J’ai passé une très bonne soirée!

Golgotha de Steven Cohen

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersEn mettant à jour mes liens pour ma saison 2010-2011 au théâtre et auditorium de Poitiers (TAP), je me suis aperçue que j’avais oublié de vous parler d’un spectacle vu il y a environ déjà quelques semaines… J’ai aussi vu un autre spectacle cette semaine, l’orchestre national de Lille, dirigé par Jean-Claude Casadesus, mais je vous en parlerai une prochaine fois…

Revenons donc à Golgotha, une performance de Steven Cohen, « créé en réaction au suicide de son frère, victime selon lui de l’impitoyable machine économique de notre temps« , dit la notice du spectacle. Comment vous présenter le spectacle ? D’un côté, il y a une vidéo projetée principalement sur le fond de scène. Steven Cohen y évolue dans divers lieux, notamment près de Wall Street à New York, sur d’étranges chaussures constituées de crânes humains montés sur des supports en fer. Il y a aussi une scène assez dérangeante d’exécution sur une chaise électrique. De son côté, l’artiste évolue dans différentes tenues sur scène, souvent les mêmes que dans les séquences filmées, avec un maquillage très particulier et une coiffe à base de plumes et des chaussures extravagantes, dont celles aux crânes, mais aussi des chaussures de plomb avec lesquelles il écrase une à une des porcelaines avec des fleurs artificielles et de petits luminaires formant une croix sur le sol de la scène. Ah, si, j’oubliais, il y a aussi au-dessus de chaque porte de sortie de la salle de grandes photographies.

Bon, l’ensemble est dérangeant, et je n’ai pas compris le message, sauf que Steven Cohen a clairement un problème par rapport à la mort… Je ne renouvellerai pas une expérience avec cet artiste…

Journée de la femme : Sacrifices de Nouara Naghouche

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersIl y a déjà plus d’une quinzaine de jours, j’ai vu au théâtre et auditorium de Poitiers(TAP) un spectacle que j’ai réservé spécialement pour la journée de la femme, en ce 8 mars…
Le spectacle : Sacrifices de Nouara Naghouche

L’histoire : dans une banlieue pauvre de Colmar… plusieurs femmes dans des appartements, toutes avec des histoires compliquées, notamment celle que le mari jaloux enferme toute la journée, qui ne sort que pour les courses au supermarché… et s’évade en faisant le ménage et en écoutant des chansons rétros, avant d’être abusée sexuellement et moralement (quand ce n’est pas physiquement) par son mari.

Mon avis : un spectacle humoristique, mais terrible sur le machisme des hommes et l’appel à la révolte des femmes, qui ne doivent plus accepter d’être le puching-ball de leur mari, leur objet sexuel, enfermées dans les appartements… Elles doivent avoir le courage d’aller porter plainte. Quelles que soient leurs origines, leur accent (alsacien ou des banlieues) tous les personnages du spectacle souffrent. Assez de sacrifices des femmes, comme dirait Stéphane Hessel (et Nouara Naghouche donc), Indignez-vous!, révoltez-vous, contre les violences faites aux femmes et contre le racisme ordinaire, courrez le voir près de chez vous! Un spectacle à ne pas manquer, même si vous rirez parfois jaune, Nouara Naghouche fait actuellement une grande tournée en France, pleine de pêche pendant cette grosse heure seule en scène! Elle avait été nommé révélation de l’année pour les Molière en 2009, elle aurait vraiment mérité d’avoir le trophée!

Pour aller plus loin : découvrez absolument le site officiel de Sacrifices, avec des extraits du spectacle! Et toutes les dates du spectacle en cliquant sur l’onglet calendrier…

Chamber Music de Ballaké Sissoko et Vincent Segal

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersJe poursuis ma saison au TAP. Il va y avoir un grand trou jusque début février, puis ça va se bousculer côté spectacles… je vais profiter de la trêve pour retourner au cinéma, que j’ai un peu trop délaissé ces derniers mois. Je suis donc allée voir Chamber Music de Ballaké Sissoko et Vincent Segal. Je les avais entendu l’année dernière (en octobre 2009) au Pont les artistes sur France Inter, je n’ai pas hésité une seconde pour leur sélection dans mon abonnement… et je ne suis pas la seule, la salle était comble! Et je suis ravie de ma soirée avec deux artistes qui avaient une pêche d’enfer, une grande complicité que l’on sentait passer du joueur de kora à celui de violoncelle, sur des musiques majoritairement d’influence africaine, écrits par le Malien Ballaké Sissoko, avec des sonorités que l’on n’imaginerait pas du violoncelle de Vincent Segal (qui a lui aussi écrit quelques morceaux d’influence française). Je regrette vraiment de ne pas avoir pu assister à 18h30, avant le spectacle, à leur leçon de musique… Alors, s’ils passent près de chez vous, foncez. Sinon, dans les bacs de votre disquaire (ou autre vendeur de produits culturels, ou en téléchargement légal), vous pouvez retrouver l’album du même titre, Chamber Music, qu’ils ont enregistré à Bamako au Mali, dans les studios fondés par Salif Keita. Vous pouvez aussi découvrir un extrait sur Dailymotion ou lors d’un enregistrement d’Arte à l’occasion festival des suds à Arles. FIP leur a aussi consacré récemment un article où vous trouverez d’autres liens…

PS: Vincent Segal a depuis réalisé la musique du film La Vierge, les coptes et moi, de Namir Abdel Messeeh.

La géographie du danger de et avec Hamid Ben Mahi

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Et voici le deuxième spectacle de ma saison au TAP (théâtre et auditorium de Poitiers).

Le spectacle : de spectacle était programmé en co-réalisation avec la Maison des 3 Quartiers dans le cadre du Festival Hip Hop & co. Il s’agit de l’adaptation d’un roman de l’algérien Hamid Skif (que je n’ai pas lu, mais qui me tente bien, maintenant…).

L’histoire : un sans-papier raconte sa vie de galère… D’abord l’arrivée, le passeur, les dangers… Et puis, sa vie aujourd’hui, enfermé dans une chambre prêtée par un militant, qui le ravitaillait mais qui n’est pas venu depuis longtemps… Dans sa petite chambre sans fenêtre, sur fond d’une émission de Monsieur X sur France Inter (celle sur la vente de centrifugeuse à l’Iran), il raconte la faim, la peur (les lieux dangereux à ne pas fréquenter, etc.), mais aussi l’impossibilité de revenir d’où il vient.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce spectacle court (1h). L’artiste, Hamid Ben Mahi (chorégraphe, metteur en scène et interprète) a un tonus incroyable, même s’il alterne quelques périodes calmes (quand il dit les textes) avec les parties dansées en hip-hop. Et pour une fois au TAP, un public très varié, des collégiens qui devaient suivre le stage de hip-hop du festival, des personnes âgées curieuses de découvrir cet art (le prix était imbattable, dix euros maxi, et moins avec la bourse aux spectacles).

Adaptation de Moravia au TAP…

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Il y a déjà plus de deux semaines, j’ai commencé ma saison au TAP (le théâtre et auditorium de Poitiers) par un spectacle assez intime puisque sur le plateau B (où il y a parfois des performances) et non dans l’une des deux grandes salles. Il s’agissait d’une adaptation de scène de l’amour conjugal de Alberto Moravia.

Le spectacle : dans la petite salle, chaque spectateur est équipé d’un casque, test sur le son, et c’est parti!

L’histoire : Silvio rêve depuis longtemps de devenir écrivain. Sa femme, Léda, est sa source d’inspiration… Mais il la soupçonne de le tromper avec le coiffeur, devient follement jaloux…

Mon avis : les deux acteurs sont placés à chaque petit bout d’une longue table… Le dispositif audio est assez intéressant, permettant d’amplifier les sons, les voix des acteurs (Johanna Silberstein et Philippe Canales), le bruit des verres sur la table, etc… Mais je ne suis vraiment pas entrée dans cette adaptation avec une Leda mièvre et qui, en plus, fumant dans un lieu fermé et assez petit, m’a sérieusement gênée (et aussi d’autres spectateurs, il est vrai que la salle puait littéralement le tabac quand nous sommes entrés). La mise en scène de Matthieu Roy, de la Compagnie du Veilleur, ne m’a pas du tout convaincue.

Pour aller plus loin : Matthieu Roy réside actuellement à la maison du comédien Maria Casarès à Alloue… Je vous invite à la visiter, si vous n’y allez pas sur place, dans le dossier pdf établi suite à l’inventaire du patrimoine du Confolentais par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Poitou-Charentes. Vous pouvez aussi découvrir plus de photographies dans le dossier documentaire. Et l’Image du patrimoine sur le Confolentais est par ailleurs toujours disponible en librairie… sans doute sur commande…

Ma saison 2010-2011 au TAP

Le TAP pendant l'inauguration en 2008Après la saison 2009-2010 au théâtre et auditorium de Poitiers (TAP, voici ce que j’ai pris pour la saison 2010-2011 [voir aussi ma saison 2011-2012 et 2012-2013] : en théâtre, L’amour conjugal d’Alberto Moravia, adapté et mis en scène par Matthieu Roy de La Compagnie du Veilleur, et Rêve d’automne du suédois Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau, en espérant qu’il sera aussi bon que La douleur la saison dernière. Côté danse, du hip-hop (et oui, je renouvelle l’essai après Petites histoires.com de Kader Attou l’année dernière) avec La géographie du danger de Hamid Ben Mahi, inspiré d’un roman de l’algérien Hamid Skif. De la danse contemporaine et un certain risque avec Golgotha de Steven Cohen (je ne suis pas du tout sûre d’apprécier). Beaucoup plus de musique classique cette année, avec l’orchestre national de Lille (programme avec Wagner, Strauss et Ravel) et un récital d’Alexandre Tharaud au piano avec Beethoven et Scarlatti. Aussi une expérience qui me plaît bien pour l’avoir entendu plusieurs fois sur France Inter (que je boycotte depuis la rentrée, je ne supporte plus le journal du matin, les pseudos-engueulades politiques de 7h50 à la place des humoristes), Chamber Music, de Ballaké Sissoko (le malien avec sa kora à vingt et une cordes) et Vincent Segal (le français au violoncelle). Côté humour, j’ai opté pour Nouara Naghouche et son spectacle Sacrifices. Enfin, un ciné-concert animé par le conservatoire, The Kid de Charlie Chaplin, film de 1921 dont il écrivit la musique 50 ans plus tard.

Stéphane Guillon, 20h30? 21h20!

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Dernier spectacle de la saison 2009-2010 pour moi au théâtre auditorium de Poitiers. Ça devait aussi être le dernier spectacle de la saison tout court, mais il y a une séance supplémentaire avec Stéphane Guillon vendredi prochain. Au passage, je suis assez peu séduite sur l’avant-programme de la saison 2010-2011. Le spectacle, Liberté surveillée, devait commencer à 20h30, plutôt 20h45, puisqu’à Poitiers, rien ne commence tout à fait à l’heure, une très mauvaise habitude. Sauf que cette fois, Stéphane Guillon avait fait le pari de prendre un TGV qui arrive à… 20h33, le théâtre étant à deux pas (3-4 minutes à pied, un peu plus en voiture) de la gare. Quel manque de respect du spectateur… (il aurait de toute façon été en retard pour 20h30) et quelle confiance en la SNCF! Car ce TGV est l’un des moins ponctuels de la ligne Paris-Bordeaux, presque toujours en retard, et ça n’a pas manqué! Le bar du théâtre a rouvert, pris d’assaut (belle vaisselle en perspective pendant le spectacle et sortie des gobelets en plastique éco-irresponsables) mais je trouve que le public a été assez sympa, ne sifflant et chahutant qu’assez légèrement l’humoriste quand il est enfin arrivé… à 21h20. Il sera probablement à l’heure la semaine prochaine!

Le spectacle : après un petit retour sur son retard (la faute à la SNCF, un peu facile) et sur sa chronique matinale sur France Inter, le spectacle commence avec une série de tableaux, Dieu qui fait naître les gens ici et là, un cours d’histoire sur les présidents de la République dont celui de Nicolas Sarkozy de 2007 à … 2017, sa biographie, un riche personnage qui revient sur la crise financière, le directeur de prison, le grand photographe au vernissage d’une exposition, etc. Côté décor, un salon et un bureau, chacun d’un côte de la scène.

Mon avis : très fort et très drôle ! Il n’a peur de rien, nous fait rire sur tout (même le handicap), place tout au long du spectacle des petites piques sur son retard (dont la condamnation ,en première instance de B. Hortefeux, information tombée quand nous étions déjà tous au théâtre) presque deux heures de rire! Il ne me fera peut-être plus rire du lundi au mercredi avant d’aller travailler (certaines chroniques ne sont pas très drôles, je trouve…), mais il m’a bien fait rire hier.