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Stéphane Guillon, 20h30? 21h20!

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Dernier spectacle de la saison 2009-2010 pour moi au théâtre auditorium de Poitiers. Ça devait aussi être le dernier spectacle de la saison tout court, mais il y a une séance supplémentaire avec Stéphane Guillon vendredi prochain. Au passage, je suis assez peu séduite sur l’avant-programme de la saison 2010-2011. Le spectacle, Liberté surveillée, devait commencer à 20h30, plutôt 20h45, puisqu’à Poitiers, rien ne commence tout à fait à l’heure, une très mauvaise habitude. Sauf que cette fois, Stéphane Guillon avait fait le pari de prendre un TGV qui arrive à… 20h33, le théâtre étant à deux pas (3-4 minutes à pied, un peu plus en voiture) de la gare. Quel manque de respect du spectateur… (il aurait de toute façon été en retard pour 20h30) et quelle confiance en la SNCF! Car ce TGV est l’un des moins ponctuels de la ligne Paris-Bordeaux, presque toujours en retard, et ça n’a pas manqué! Le bar du théâtre a rouvert, pris d’assaut (belle vaisselle en perspective pendant le spectacle et sortie des gobelets en plastique éco-irresponsables) mais je trouve que le public a été assez sympa, ne sifflant et chahutant qu’assez légèrement l’humoriste quand il est enfin arrivé… à 21h20. Il sera probablement à l’heure la semaine prochaine!

Le spectacle : après un petit retour sur son retard (la faute à la SNCF, un peu facile) et sur sa chronique matinale sur France Inter, le spectacle commence avec une série de tableaux, Dieu qui fait naître les gens ici et là, un cours d’histoire sur les présidents de la République dont celui de Nicolas Sarkozy de 2007 à … 2017, sa biographie, un riche personnage qui revient sur la crise financière, le directeur de prison, le grand photographe au vernissage d’une exposition, etc. Côté décor, un salon et un bureau, chacun d’un côte de la scène.

Mon avis : très fort et très drôle ! Il n’a peur de rien, nous fait rire sur tout (même le handicap), place tout au long du spectacle des petites piques sur son retard (dont la condamnation ,en première instance de B. Hortefeux, information tombée quand nous étions déjà tous au théâtre) presque deux heures de rire! Il ne me fera peut-être plus rire du lundi au mercredi avant d’aller travailler (certaines chroniques ne sont pas très drôles, je trouve…), mais il m’a bien fait rire hier.