Archives de catégorie : Lecture / BD

Les bandes dessinées que j’ai lues et le classement mensuel du top BD des blogueurs.

Voyage aux îles de la désolation d’Emmanuel Lepage

Couverture de Voyage aux îles de la désolation d'Emmanuel LepageLorsque j’ai lu La lune est blanche, écrit avec son frère, il était beaucoup question au début de ce titre, lu par les différents membres de l’expédition. Je l’ai trouvé à la médiathèque.

Le livre : Voyage aux îles de la désolation d’Emmanuel Lepage, éditions Futuropolis, 2011, 160 pages, ISBN 9782754804240.

L’histoire : Saint-Denis de La Réunion, mars 2010. Emmanuel Lepage embarque sur le Marion Dufresne, direction les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Pour ravitailler les anciennes îles de la Désolation, Crozet, Amsterdam, Saint-Paul et Kerguelen. A bord du bateau, l’équipage, les militaires et contractuels chargés de la logistique des bases, les scientifiques et quelques « touristes » (le dessinateur, un élu…). Emmanuel Lepage présente la vie à bord du bateau, les ravitaillements (en nourriture et en pétrole pour les groupes électrogènes), les îles abordées lors de son voyage mais aussi par les illustres pionniers…

Mon avis : un album qui, pour ce que j’en ai entendu (un de mes anciens chefs de service avait fait une rotation avec ce bateau pour « inspecter » des fouilles archéologiques sur un ancien site baleinier), reflète bien la vie à bord du Marion-Dufresne. Et d’abord l’instabilité du bateau et le mal de mer, la vie à bord, le confinement par mauvais temps, la promiscuité, le fameux tamponnement des enveloppes postées depuis les TAAF, etc. La grande priorité, pour les militaires à bord, c’est le ravitaillement des bases. Puis permettre le travail des scientifiques, quel que soit le sujet, étude sur le climat ou sur les espèces introduites volontairement et devenues une menace pour les espèces endémiques (comme les BLO, bêtes aux longues oreilles pour ne pas dire lapins, mot interdit comme tous ceux qui désignent des rongeurs à bord des bateaux). Les « touristes » (au premier rang desquels le dessinateur) peuvent-ils influencer sur les tâches premières de la mission ? Les dessins mêlent de nombreuses planches en noir et blanc et quelques planches en couleur. Nous sommes loin des dessinateurs accompagnant les missions scientifiques de Napoléon à nos jours (le muséum d’histoire naturel emploie toujours des dessinateurs), même s’il y a de belles vues de la faune rencontrée, et plus proches du reportage journalistique en bande dessinée tel qu’on peut le voir dans La Revue dessinée ou dans les reportages de guerre de Joe Sacco (Gaza 1956, Goražde, Šoba, Palestine, une nation occupée). Envie d’évasion, d’une ambiance fraîche après un été chaud ? N’hésitez pas, cet album est fait pour vous.

Voir aussi :
La lune est blanche de François et Emmanuel Lepage et sur un autre sujet Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage
Les naufragés de l’île Tromelin d’Irène Frain

Šoba de Joe Sacco

pioche-en-bib.jpgCouverture de Šoba de Joe SaccoJuste 20 ans hier que le massacre de Srebrenica (8 372 hommes et adolescents bosniaques assassinés dans l’indifférence des casques bleus présents), je vous invite à (re)lire cet album de Joe Sacco, ainsi que Goražde… De la BD-reportage de grande qualité!

Réédition de l’article du 30 avril 2014

Après Gaza 1956 et Goražde de , j’ai emprunté un autre titre du même auteur à la médiathèque. [depuis, je vous ai aussi parlé de  Palestine, une nation occupée et Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916].

Le livre : Šoba, une histoire de la Bosnie de Joe Sacco (scénario et dessin), traduit de l’anglais (États-Unis) par Sidonie Van den Dries et Alain David, éditions Rakham,  41 planches, 2000, ISBN 9782878270396.

L’histoire: 1995 à Sarajevo en Bosnie. La guerre civile fait rage dans ce qui est encore la Yougoslavie. Joe Sacco, en plein reportage dans la ville assiégée, fait la connaissance de Šoba, 27 ans, un artiste (peintre et rock-star) qui a décidé de rester sur place plutôt que d’aller préparer une exposition de ses oeuvres en Italie. Quand il ne combat pas (comme démineur), il se détend dans des soirées bien arrosées, bloqué par le couvre-feu.

Mon avis: comme dans les deux précédents albums que j’ai lus de cet auteur, le dessin à la plume est dense, plein de détails, une BD-reportage qui, à travers le portrait et le quotidien d’un homme, permet d’aborder la guerre civile et le siège de Sarajevo (avec le bombardement du marché). Le contraste entre les fêtes nocturnes et la réalité de la guerre (certains amis ne reviendront pas, ou alors estropiés) est marquant. L’année suivante, Joe Sacco est allé poursuivre son reportage, ce qui donnera son album Goražde. La version anglaise de l’album est parue peu après la guerre, en 1998. L’auteur précise que la réalisation de ces planches rès détaillées lui prend un temps très important. Il me donne envie de lire son nouvel album, historique cette fois, La grande guerre, le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916 (éditions Futuropolis), publié sous une forme atypique (une grande bande de 7m de long, sans texte).

 

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Top BD des blogueurs, avril 2015

Logo top BD des bloggueursVoici le dernier classement classement proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible… Depuis six ans, il calculait les notes moyennes d’albums de BD qui avaient reçu au moins 3 avis de la part d’un groupe de bloggueurs, merci à lui pour ces savants calculs et son organisation! Chaque mois aussi, il proposait une sélection d’articles des contributeurs. Ce fut ainsi l’occasion pour moi de découvrir des titres que je n’aurais sans doute jamais lus, je pense par exemple à Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert, exilé à « l’enfer » de la  médiathèque. Enfin, juste la réserve, pas l’armoire des interdits, mais du coup, aucune chance de tomber dessus « par hasard », au gré d’une recherche dans les bacs. Un grand merci à toi, Yaneck / Les chroniques de l’invisible, et retrouvez ses commentaires sur ce dernier classement dans son article!

Pendant que le roi de Prusse… de Zidrou et Roger quitte le classement, mais pour ma part, je lui avais donné une note « correcte », mais inférieure au minimum du classement. Vous retrouverez en gras avec la couverture, les albums dont je vous ai parlés.

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert1- (=) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
2- (=) Les Ogres-dieux tome 1- Petit, 18.83, Hubert, Bertrang Gatignol, Soleil
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
5- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
6- (+) Le Sculpteur, 18.54, Scott McCloud, Rue de Sèvres
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
10- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
11- (=) Le loup des mers, 18.32, Riff Reb, Soleil
12- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage13- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.27, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
Couverture de Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent Bonneau14- (=) Ceux qui me restent, 18.25, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo, voir mon avis sur Ceux qui me restent
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (N) L’homme montagne, 18.17, Séverine Gauthier, Amélie Fléchais, Delcourt
18- (=) Un océan d’amour, 18.14, Wilfrid Lupano, Grégory Panaccione, Delcourt
19- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
20- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
21- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
Couverture de La lune est blanche, d'Emmanuel et François Lepage22- (=) La lune est blanche, 18, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis, voir mon avis sur La lune est blanche
23- (=) Chroniques outremer, 18, Bruno Le Floch, Dargaud
24- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
25- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
26- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
27- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,
Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco28- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
29- (=) Scalped, 17.89, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Les vieux fourneaux, 17.88, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud, Tome 1, Tome 2,
31- (=)Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
32- (+) Les carnets de Cerise, 17.85, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
33- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
34- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik35- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
36- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
37- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
38- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
39- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
40- (N) Lone Wolf and Cub, Kazuo Koike, Goseki Gojima, Panini Manga, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6, Tome 11, …
41- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
42- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
43- (=) Habibi, 17.71, Craig Thompson, Casterman
44- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
45- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
46- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
47- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
48- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture du tome 1 du photographe49- (=) Le Photographe, 17.67, Tome 1, Tome 2, Tome 3,voir mes avis sur les , tome 1, tome 2 et tome 3
50 (=) Match, 17.67, Grégory Panaccione, Delcourt

Le monde d’Aïcha de Ugo Bertotti

pioche-en-bib.jpgCouverture de Le monde d'Aïcha de Ugo BertottiAprès l’Iran au cinéma avec Taxi Téhéran de Jafar Panahi, je continue dans la région avec cette bande dessinée… Un album emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le monde d’Aïcha, luttes et espoirs des femmes du Yemen de Ugo Bertotti, inspiré des impressions de voyage d’Agnès Montanari, éditions Futuropolis, 144 pages, 2014, ISBN 9782754811163.

L’histoire : dans plusieurs lieux du Yemen, aujourd’hui (disons avant les récents et tragiques événements de ces derniers mois), une petite équipe parcourt le pays.

Dans un petit village à 60 km au nord de Sana’a, Sabiha, à peine adolescente, a été vendue par sa famille à un home qui a 12 ans de plus qu’elle. Un jour, elle a ôté son voile pour sentir le vent à sa fenêtre, mais est rouée de coups par son mari… survivra-t-elle?  En ville, Hamedda est laissée entièrement libre par son mari. Refusant de porter la niqab, elle tient de main de maître un restaurant célèbre, mais pourtant, elle a dû vivre avec les brimades du voisinage, quand elle ne tenait qu’une cantine ou un petit restaurant fréquenté par des soldats pendant la guerre civile…

Mon avis : la situation au Yémen est complètement dégradée ces dernières semaines. En noir et blanc, sous la forme de courtes histoires transcrites à partir des témoignages de la photographe Agnès Montanari, qui avait rejoint son mari en mission pour le comité international de la Croix Rouge. Si la première histoire est tragique, d’autres sont plus optimistes, avec la scolarisation de certaines femmes, qui permet ensuite plus facilement qu’elles trouvent un travail et que, autonomes financièrement, elles puissent tenter d’échapper au poids de la tribu et de la société… Pas toujours facile, même pour celles qui, comme Hamedda (illettrée mais elle a envoyé à son tour ses enfants à l’école), ont bien réussi. Au final, le tableau de la société est contrasté, de la fille littéralement vendue à 12 ans et violentée par son « mari » à la jeune fille urbaine et émancipée, qui reçoit les photographies sur son ordinateur. Un livre plein d’espoirs… mais qui risquent de s’évanouir très vite si la situation politique n’est pas rétablie au Yémen.

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Pablo, tome 3, Matisse, de Julie Birman et Clément Oubrerie

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgCouverture de Pablo, tome 3, Matisse, de Julie Birman et Clément OubrerieJe vous ai parlé du tome 1, Max Jacob, pas du tome 2, Apollinaire, il faudra que je le fasse, en attendant, voici la suite de cette série conseillée par Zazimuth. Un album emprunté à la médiathèque.

Le livre : Pablo, tome 3, Matisse, de Julie Birman (scénario), Clément Oubrerie (dessin) et Sandra Desmazières (couleurs), éditions Dargaud, 2013, 84 planches, ISBN 9782205070187.

L’histoire : 1906. Pablo Picasso retourne en Espagne, Barcelone puis Gosol, un petit village reculé de Catalogne, avec Fernande. Plus de vie parisienne affriolante,  dans l’auberge, Pablo lie vite les relations avec des contrebandiers qui y ont installé leur quartier général. Pris de panique lorsqu’une fillette tombe malade (et si elle mourrait à cause de lui comme sa sœur morte à 13 ans de la typhoïde), Pablo décide de fuir et de revenir à Paris. Par l’intermédiaire de Gertrude Stein, dont il peint le portrait, il rencontre son rival du moment, Henri Matisse, et décide de le surpasser par une nouvelle œuvre…

Mon avis: comme dans les tomes précédents, la narratrice est Fernande (Olivier), l’une des égéries de Picasso… Le lettrage, manuscrit, présente toujours des difficultés de lecture pour moi, ce n’est pas toujours simple de reconstituer une lettre manuscrite un peu déformée, mon cerveau reste paresseux pour les interprétations et butte beaucoup… La première partie, en Espagne, est traitée façon western, un long trajet à dos d’âne qui aurait été très éprouvant pour Fernande alors que Picasso revit dans ce milieu isolé et interlope, entre trafics et création frénétique pendant les trois semaines du séjour. Après un épisode « mystique » (Dieu veut-il punir Picasso pour la mort de sa sœur?), il poursuit sa création, entre sexe, art « primitif » (devenus « premiers » dans le langage de l’histoire de l’art), soirées mondaines, rencontres avec ses amis (Apollinaire, Van Dongen…). La vie foisonnante du Paris du début du 20e siècle est bien rendue, avec énormément de détails dans les dessins, même si ce n’est pas le style graphique que je préfère. J’ai bien aimé y trouver sans les chercher de nombreuses références qui rendent l’ambiance de l’album très agréable malgré la difficulté de lecture.

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Top BD des blogueurs, mars 2015

Logo top BD des bloggueursJe ne suis pas en avance pour partager le classement de mars du classement proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible… merci à lui pour ces savants calculs et son organisation! Voir ses commentaires dans son article! Vous retrouverez en gras avec la couverture, les albums dont je vous ai parlés, avec en plus ce mois-ci La lune est blanche de François et Emmanuel Lepage, Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent Bonneau (j’ai d’ailleurs complété mon avis suite à une remarque de Yanneck) et Pendant que le roi de Prusse… de Zidrou et Roger

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert1- (=) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
2- (=) Les Ogres-dieux tome 1- Petit, 18.83, Hubert, Bertrang Gatignol, Soleil
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
5- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
6- (N) Le Sculpteur, 18.53, Scott McCloud, Rue de Sèvres
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius

Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.39, Tome 1, Tome 2, Tome 3
10- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
11- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
12- (=) Le vieil homme et la mer, 18.33, Thierry Murat, Futuropolis
13- (-) Le loup des mers, 18.32, Riff Reb, Soleil
14- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics

Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage15- (-) Un printemps à Tchernobyl, 18.27, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
Couverture de Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent Bonneau16- (-) Ceux qui me restent, 18.25, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo, voir mon avis sur Ceux qui me restent
17- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
18- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
19- (-) Un océan d’amour, 18.14, Wilfrid Lupano, Grégory Panaccione, Delcourt
20- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
21- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
22- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
Couverture de La lune est blanche, d'Emmanuel et François Lepage23- (=) La lune est blanche, 18, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis, voir mon avis sur La lune est blanche
24- (=) Chroniques outremer, 18, Bruno Le Floch, Dargaud
25- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
26- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
27- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
28- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,

Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco29- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
30- (=) Scalped, 17.89, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
31- (-) Les vieux fourneaux, 17.88, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud, Tome 1, Tome 2,
32- (=)Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
33- (=) Les carnets de Cerise, 17.84, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
34- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
35- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt

Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik36- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
37- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
38- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
39- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
40- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
41- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
42- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
43- (=) Habibi, 17.71, Craig Thompson, Casterman
44- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
45- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
46- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
47- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
48- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture de Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?, de Zidrou et Roger 49- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 17.67, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud, voir mon avis sur Pendant que le roi de Prusse…
Couverture du tome 1 du photographe50- (=) Le Photographe, 17.67, Tome 1, Tome 2, Tome 3, voir mes avis sur les , tome 1, tome 2 et tome 3

Pendant que le roi de Prusse… de Zidrou et Roger

pioche-en-bib.jpgCouverture de Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?, de Zidrou et Roger J’ai lu un avis intéressant sur ce livre à l’occasion d’un TOP BD des blogueurs chez Yaneck / Les chroniques de l’invisible, je l’ai emprunté à la médiathèque.

Le livre : Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?, de Zidrou (scénario) et Roger (dessins et couleurs), éditions Dargaud, 54 pages, 2013, ISBN 9782505017073.

L’histoire : de nos jours, quelque part. Une vieille dame (Catherine Hubeau, 72 ans), veuve, s’occupe en permanence, seule, de son fils Michel, Michelou, 43 ans. Car celui-ci est handicapé mental suite à un accident quand il était jeune adulte. Il est grand, a pris du poids et vit à l’âge de …. 3 ou 4 ans! Chaque jour, elle l’emmène au parc, aux tables voisines, les gens jouent au échec, mais Michel est rivé à son Puissance 4 auquel il joue avec ses règles. Il attend avec impatience l’heure de son dessin animé à la télévision. La vie n’est pas facile tous les jours…

Mon avis : un titre à rallonge avec un scénariste dont je vous ai déjà parlé pour Les folies Bergères. Une couverture originale aussi… qui se complète au dos de l’album avec la mère qui tient la main de son grand enfant. La page de titre aussi, qui arrive après une dizaine de planches assez mystérieuses, où il est difficile de comprendre ce qui se passe. L’air de rien, l’album aborde de nombreux sujets sur le handicap mental / psychique: le sacrifice de la mère (pourquoi? flou sur le veuvage, l’accident de voiture), la sexualité (location de films pornographiques), les « crises » (épilepsie dans la baignoire? violence en détruisant régulièrement son jeu de Puissance 4). Et aussi le refus de « placer » ce grand enfant dans un centre spécialisé, l’incompréhension de la fratrie, qui logiquement refuse de prendre en charge ce frère encombrant, le refus de la mère de prendre des vacances même avec une amie qui lui propose… car elle doit « repriser les chaussettes du roi due Prusse » ou plutôt lessiver et repasser jour après jour les T-shirts favoris de son fils. Quelques petits instants de bonheur quotidien semblent suffire à cette mère, mais elle vieillit et devra bien se séparer un jour de son fils, le plus tard possible. Voilà pour le scénario, qui aborde un sujet rarement évoqué en bande dessinée ou dans la littérature, avec beaucoup de justesse!

Maintenant, sur le dessin et surtout la couleur, je n’ai pas aimé, trop sombre, trop d’ocres, de bruns. Ce n’est pas la première fois que je signale des couleurs sombres qui ne me plaisent pas, peut-être parce que ma vision des couleurs est un peu déformée. Or le dessin prime dans cet album, avec peu de dialogues et de textes, ce qui rend bien l’impression d’une vie pauvre en échanges verbalisés de cette mère. Certes, il rend bien la relation et la tendresse dans le couple mère/fils, mais je pense que l’album aurait été mieux servi par des couleurs plus gaies, surtout par des fonds plus clairs. Quand une série de cases est entièrement colorée en ocre, brun ou autre mais en nuances ternes, j’ai du mal à distinguer le dessin superposé (enfin, sous-imposé plutôt) à la couleur. Dommage…

Pour le scénario, je vous conseille néanmoins vivement cet album.

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Jeux de mémoire de Erik de Graaf

pioche-en-bib.jpgCouverture de Jeux de mémoire de Erik de GraafUn album emprunté à la médiathèque.

Le livre : Jeux de mémoire de Erik de Graaf, traduit du néerlandais par Arlette Ounanian, éditions La Pastèque, 2010, 148 pages, ISBN 9782922585803.

L’histoire: été 1969, aux Pays-Bas. Muis va commencer ses vacances d’été à la mer avec sa sœur et ses parents, mais son vélo a été endommagé dans son transport en train… Il y retrouve un ami avec lequel il vit des vacances d’enfants, entre curiosité et petites bêtises. Il part ensuite poursuivre ses vacances à la campagne, chez ses grands-parents.

Mon avis : L’éditeur français a réuni en un seul trois recueils (parus chez Oog & Blik), en changeant l’ordre pour en faire un récit unique de vacances. Du coup, l’histoire suit tout un été mais est composée de petits chapitres / historiettes qui pourraient être indépendantes. Elle a un fond très autobiographique, l’auteur a l’âge de son héros en 1969. Le citadin part en vacances à la mer puis à la campagne. A la mer, parmi ses facéties d’enfant, il va « jouer à se faire peur » avec un unijambiste allemand, vingt ans après la guerre, cela veut encore dire quelque chose. A la campagne, il découvre la vie… et la mort (le lapin que l’on a nourri finira à la casserole), la peur (du chien qui garde la casse), etc. Ces histoires ressemblent à celles que chacun a pu vivre enfant. Le dessin à gros traits simplifiés avec de grands aplats de couleur n’est pas ce que je préfère au niveau graphisme. Je me laisserais néanmoins bien tentée par Éclats, du même auteur, qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Erik de Graaf (en anglais).

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent Bonneau

pioche-en-bib.jpgCouverture de Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent BonneauUn album emprunté à la médiathèque.

Le livre : Ceux qui me restent, de Damien Marie (scénario) et Laurent Bonneau (dessin), éditions Grand angle, 2014, 159 pages, ISBN 9782818931882.

L’histoire : 1968. Jenny fait la connaissance de Florent Vastel à Paris. Ils se marient… Quelques années plus tard, en Angleterre, enterrement de Jenny (on apprend plus loin qu’elle s’est suicidée) en Angleterre, Aurélie, « Lilie », est encore une toute petite fille de 5 ans. Retour à Cherbourg. Difficile éducation de sa fille, qui a fini par s’éloigner pendant plus de 20 ans. Aujourd’hui, il a 70 ans et la cherche désespérément dans ses pensées, sur le bateau au retour de l’enterrement, partout, même quand elle est en face de lui, elle qui vient désormais le voir chaque semaine dans la « maison de retraite » où il est enfermé…

Mon avis: la taille des cases varie, jusqu’à des images pleine page ou sur deux pages. Le texte (bulles et phylactères) se fait rare, les images avec peu de couleurs, beaucoup de bruns, de jaune pâle (la couleur du ciré de la petite Lilie perdue qui s’estompe), de bleus. Très vite, on se perd, on ne sait plus à quelle époque on est, dans le récit actuel, dans le cerveau errant de Florent, à un moment ou à un autre de son passé? La fin est réaliste, pas une semaine ici sans que la police, les pompiers, les chiens et autres hélicoptères ne cherchent un malade d’Alzheimer ou apparenté, parfois avec succès comme il y a quelques jours (grâce à une caméra thermique), d’autres moins (une dame retrouvée plusieurs semaines plus tard près de Montmorillon, un septuagénaire dans la page des faits divers depuis deux jours)… Je ne suis pas complètement fan de cet album, mais je vous laisse découvrir par vous même.

PS suite au message de Yaneck / Les chroniques de l’invisible : pour le TOP BD des blogueurs, j’ai mis 15 à cet album, ce qui pour moi n’est pas une mauvaise note (il faut plus de 17 pour être dans le classement, exigent) mais montre que l’album n’est pas un coup de cœur. A la réflexion, je pense que le thème du suicide de la mère a joué, surtout que j’ai lu l’album à peu près à la date anniversaire du suicide de ma mère (pas du tout comme ici quand la mère était jeune). J’ai aussi eu du mal à comprendre le flou temporel, voulu je sais bien, les retours entre présent et passé, ça, c’est peut-être la faute à mon cerveau. Enfin, le choix des couleurs, sombre avec juste le ciré jaune vif de la fillette perdue sur le bateau (et perdue tout court) puis remis par la fille revenue vers son père pour essayer de raviver des souvenirs, ne m’a pas attirée.

 Logo rentrée littéraire 2014Cet album entre dans le cadre du défi de la rentrée littéraire 2014 organisé par Hérisson, catégorie bande dessinée.

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La lune est blanche, de François et Emmanuel Lepage

Couverture de La lune est blanche, d'Emmanuel et François Lepagepioche-en-bib.jpgLogo rentrée littéraire 2014J’avais beaucoup aimé Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage, je n’ai pas encore lu Voyage aux îles de la Désolation (réservé comme cet album à la médiathèque), mais j’ai sorti ce livre dont on parle pour la rentrée littéraire 2014 (et dans le défi organisé par Hérisson). Yaneck en a déjà parlé ici.

Le livre : La lune est blanche, de François Lepage (lettres et photographies) et Emmanuel Lepage (récit, dessins et couleurs), éditions Futuropolis, 256 pages, 2014, ISBN 9782754810289.

L’histoire: janvier 2013. L’astrolabe (la gastrolabe pour ceux qui l’ont fréquentée) vogue vers l’Antarctique et la base Dumont d’Urville, en Terre-Adélie. A son bord, en plus de l’équipe technique et scientifique, deux hommes qui n’ont pas les compétences pour ce voyage, un dessinateur et un photographe. Novembre 2011, à Paris, Yves Frenot, directeur de l’Institut polaire français, a invité les deux hommes sur la base pour témoigner du travail des chercheurs et leur a aussi proposé de participer au « Raid », le convoi de ravitallement de la station Concordia, à 1200 km à l’intérieur des terres glacées, en tant que chauffeurs : pas de touristes sur le raid, tout le monde conduit les monstres qui apportent les conteneurs et les dameuses qui entretiennent la piste de circulation et les pistes d’atterrissage de secours. Ils devaient partir avant Noël, le voyage a pris du retard car le bateau a été pris dans les glaces à la rotation précédente, retard qui va se répercuter sur toute la suite de la mission…

Mon avis: un gros album, pas pratique à lire au lit même avec une tablette et un lutrin (oui, je suis fainéante, je lis au lit!). Les circonstances du voyage ont fait que finalement, on ne fait qu’apercevoir la base Dumont-d’Urville, mais c’est peut-être remis à un prochain album? Si les deux frères sont tout de suite partis sur le raid, le retour ne s’est pas fait comme prévu non plus et ils sont repassés par la base, l’album se terminant à Concordia, il y aura peut-être une suite. Le récit montre quand même les chercheurs et techniciens notamment sur le bateau, en alternance avec les récits des voyages des grands explorateurs polaires historiques, et les relations entre les deux frères, surtout dans le bref moment où l’un a failli faire le raid et l’autre rester sur la base. Embarquer deux novices en matière de conduite de ces engins alors que ce dernier ravitaillement de la saison (après, c’est l’hivernage, 8 mois hors du monde et des contacts) est vital pour la base Concordia, c’est un risque osé de la part du chef de la logistique. Des doubles pages et des pleines pages s’insèrent dans le récit, comme dans Un printemps à Tchernobyl, des dessins d’Emmanuel et quelques photographies de François, ainsi qu’un dossier avec ses photographies et un texte sur Concordia à la fin. Un très bel album pour découvrir le grand sud et ces hommes qui y vivent, et parfois y meurent, pas seulement les pionniers, aujourd’hui aussi, comme l’équipage d’un avion canadien pendant leur voyage. Je vous laisse le découvrir…

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