Archives de l’auteur : Véronique Dujardin

Un nichoir…

Carte avec un nichoirPeut-être pour accueillir les rouges-gorges, j’ai aussi été inspirée par le modèle de nichoir du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Mais alors que ses modèles forment des saynètes fixées sur des socles en bois flotté, j’ai gardé l’idée d’utiliser un fond en papier journal ou autre, du vernis colle, un contour en ficelle colorée (au lieu du fil de fer krafté). Voici ce que ça donne en cours de fabrication pour l’oiseau (rouge-gorge si l’on veut), avant de coller le tout après séchage et découpage sur un fond en papier recyclé maison bleu.

Voir aussi le lutin, trois bonhommes de neige, deux rouges-gorges, cinq cartes avec des sapins, la théière, à suivre…

Un petit thé?

Carte de voeux avec une théièreParce qu’un bon thé au coin du feu -ou pas-, c’est de saison -quoique, toute l’année, ça fait du bien, isn’t it?-, j’ai aussi réalisé une carte de vœux avec une théière.

Pour mes cartes de vœux, cette année, je me suis inspirée des modèles et gabarits du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Mais alors que ses modèles forment des saynètes fixées sur des socles en bois flotté, j’ai gardé l’idée d’utiliser un fond en papier journal ou autre, du vernis colle, un contour en ficelle colorée (au lieu du fil de fer krafté). Voici ce que ça donne en cours de fabrication pour l’oiseau (rouge-gorge si l’on veut), avant de coller le tout après séchage et découpage sur un fond en papier recyclé maison vert.

Voir aussi le lutin, trois bonhommes de neige, deux rouges-gorges, cinq cartes avec des sapins, à suivre…

Ouvert la nuit, d’Édouard Baer

Je n’étais pas retournée au cinéma commercial depuis plus d’un an et le dernier James Bond (en VO), fâchée par le tunnel de publicité de plus d’une demi-heure et surtout un son tellement fort que j’ai fini par chercher (et trouver) des protections anti-bruit au fond de mon sac pour supporter le film! A lire les commentaires y compris dans la presse locale (je n’ai pas retrouvé la brève de M. Écho il y a quelques semaines dans Centre presse), je ne suis pas la seule à me plaindre du niveau sonore dans les salles de CGR Poitiers centre-ville et Buxerolles, mais cela ne semble pas poser de problème aux gérants, à croire qu’ils ont une majorité de clients sourds!

Je suis sortie dimanche avec une amie qui avait envie de voir un film léger et nous sommes donc allé voir Ouvert la nuit, d’Édouard Baer. La publicité était toujours trop forte, mais le son supportable, même si encore trop fort à mon goût.

L’histoire :  de nos jours à Paris. A la veille de la première d’une pièce, le théâtre va à vau-l’eau, l’équipe, acteurs comme techniciens, menés par le régisseur [Grégory Gadebois], n’ont pas été payés depuis deux mois et menacent de se mettre en grève, le metteur en scène japonais exige un vrai singe et pas un acteur caché dans une fourrure dans sa pièce, Michel Galabru n’en peut plus et menace de partir. Le directeur, Luigi [Édouard Baer], doit regagner la confiance de tout le monde, au premier rang desquels Nawel [Audrey Tautou], qui tient le théâtre, trouver l’argent manquant, il part pour une grande virée à travers Paris, embarquant Faeza [Sabrina Ouazani], la stagiaire de sciences po qui avait été reconvertie en hôtesse de bar au théâtre,  à la recherche d’un singe, d’argent, avec beaucoup de verres d’alcool!

Mon avis : bon, allez, il y a de bons moments plutôt drôles, comme l’intrusion nocturne au muséum d’histoire naturelle, quelques dialogues bien vus, mais globalement, l’acteur principal / réalisateur en fait trop pour ce personnage de directeur de théâtre qui traite les problèmes par dessus la jambe, utilise des chèques en bois avec le chéquier du théâtre pour essayer de trouver des liquidités, ne respecte pas ses collaboratrices et leurs enfants en bas âge, le bébé de la stagiaire, finalement embarqué dans la course folle, ou son filleul, le fils d’Audrey Tautou qui fête ses 7 ans, traite la mort du singe trouvé pour la pièce par dessus la jambe. Allez, le scénario n’a pas grand intérêt, il n’y a pas grand chose côté photo ou lumières qui justifient de le voir sur grand écran, vous pouvez largement attendre qu’il sorte en DVD ou à la télévision pour le voir un jour où vous n’avez pas envie de vous « prendre la tête » avec un film plus sérieux… sauf si vous avez une furieuse envie de voir en salle une comédie que j’ai trouvée très moyenne.

 

Couverture pour bébé

Je laisse aujourd’hui la parole à Maryse, même si j’ai un peu participé à la phase de « rattrapage », vous verrez dans son texte… La bande seule est l’une des deux que j’ai tricotées.

Couverture pour bébé …ou vicissitudes de tricot

L’idée était de faire une couverture pour bébé à deux pour aller plus vite.
Elle m’avait été commandée pour une naissance prévue en décembre. On était début octobre.
Donc on a choisi trois coloris de laine Phildar pour faire des carrés, l’une d’entre nous tricotait 2 couleurs et l’autre faisait la 3ème et en plus devait coudre l’ensemble. Mais au final il y a eu un hic de taille puisque certains carrés étaient trop grands (la « copine » avait dû avoir des problèmes avec son mètre et je me suis trouvée dans l’impossibilité de continuer). J’avais du mal à me remettre de çà et je regardais le sac à tricot tous les matins sans envie de faire quoi que ce soit.

Désespérée, j’en avais parlé à Véronique, et début décembre, elle a pris les choses en mains. Elle a défait tous les carrés un par un (pas facile avec cette laine style bouclettes) et pendant ce temps, je faisais des petits pelotons. De vraies Pénélope(s)!

Puis on a décidé de tricoter les carrés par bandes, soit 5 bandes de 5 carrés que nous nous sommes partagées à trois, 2 pour Véronique et moi, et une pour une copine de tricot sympa qui s’est proposée de nous aider.

En 4 jours tout était fini et j’ai cousu les bandes sans problème. À temps, car le bébé n’était pas encore né quand j’ai remis la couverture. Ouf! merci à Véronique et Eliane qui m’ont soutenue et aidée pour réaliser ce projet qui au départ devait se passer sans encombre mais qui a connu des vicissitudes … et qui s’est finalement bien terminé.
C’est donc un ouvrage collectif en fait et on a passé de bons moments à travailler ensemble, avec quelques fous rires.

Au final la couverture fait 65×65 cm, elle est douce et moelleuse et j’espère que le bébé l’appréciera.

PS Quelques jours se sont passés depuis que j’ai écrit ces lignes et le bébé est né, un petit Axel.

Le dentier du maréchal etc., d’Arto Paasilinna

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Pour la date de parution, il peut entrer dans la rentrée littéraire 2016, même s’il s’agit en fait de la traduction récente d’un livre paru il y a longtemps en Finlande. Du même auteur, j’ai déjà lu pas mal d’autres livres et je vous ai parlé de Sang chaud, nerfs d’acier.

Le livre : Le dentier du maréchal Madame Volotinen et autres curiosités, d’Arto Paasilinna, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, éditions Denoël, 2016, 240 pages, ISBN : 9782207130179 (parution en Finlande en 1994).

L’histoire : avril 1942, dans le village de Tammela en Finlande. Volomari Volotinen naît en pleine nuit d’orage. Son père collectionnait des vieilleries, mais dix ans plus tard, tout fut perdu dans un incendie, à l’exception d’un curieux objet, un bâillon en bois (pour les amputés) qui était dans la poche de Volomari. Celui-ci jure alors de devenir à son tour collectionneur. De son côté, Laura, de 20 ans son aînée, a été mariée (vendue… pour sa dot, une vache) à un soldat pendant la guerre, échec d’une nuit qui aurait pu devenir une vie! Devenue boulangère, elle rencontre Volorami 20 ans plus tard, jeune étudiant en droit, ivre. Elle paye ses études, s’installe à son compte alors que lui devient agent d’assurance, toujours en quête d’un objet à collectionner.

Mon avis : un livre curieux, le lac Inani y devient une réalité et plus seulement une définition dans une grille de mots croisés! Plaisanterie à part, la collectionnite aigüe mène le collectionneur (et le lecteur) un peu partout en Scandinavie et même au-delà, dans un voyage déjanté (la marque de l’auteur), avec parmi ses prises une vraie guillotine de la Révolution française, les poils pubiens d’un cadavre préhistorique, la clavicule du Christ ou un canon (et ses munitions) qui fera quelques victimes collatérales. Sous ses histoires légères, des chapitres de quelques pages qui pourraient presque être autonomes, pointe la critique du régime soviétique si voisin de la Finlande ou le pillage des restes archéologiques et ethnographiques par les collectionneurs. Je pense que ce n’est pas le livre d’Arto Paasilinna à lire en premier si vous n’avez jamais découvert cet auteur, il faut déjà connaître un peu son style décalé et son humour si particulier pour entrer dans ce voyage également fort arrosé (en alcool) et pas très moral (côté agent d’assurance non plus). J’ai bien aimé!

Logo rentrée littéraire 2016En 2016, le projet de 1% rentrée littéraire est organisé par Hérisson et Léa. I

 

Une forêt de sapins

Cinq cartes en papier recyclé maison, avec des sapinsPour mes cartes de vœux, cette année, je me suis inspirée des modèles et gabarits du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Cette fois, j’ai pris pour les sapins du papier recyclé maison vert, collé sur un fond bleu. Un peu de colle à paillettes et de confettis, et voilà cinq nouvelles cartes…

Voir aussi le lutin, trois bonhommes de neige, deux rouges-gorges, à suivre…

Primaire, de Hélène Angel

Grosse flemme la semaine dernière, je n’ai même pas pris le temps de rédiger un article sur le film vu dimanche en huit! C’était donc Primaire, de Hélène Angel…

Le film : de nos jours à Grenoble, à quelques semaines de la fin de l’année scolaire. Florence Mautret [Sara Forestier] fait classe en CM2, une classe ordinaire, avec son fils, une jeune asiatique qui a réussi à arriver dans la classe sans savoir lire grâce à une formidable mémoire, une fillette handicapée et son assistante de vie scolaire, Madame Duru [Guilaine Londez], les bons et les moins bons élèves, Laure [Lucie Desclozeaux], une stagiaire venue de l’ESPE. Le spectacle de fin d’année approche, chacun doit y trouver sa place. Un jour, elle accueille un élève d’une autre classe, Sacha. Il sent mauvais, le soir, personne ne vient le chercher, les autres se moquent de lui, lui répond par les poings… Depuis plusieurs jours, il vit seul chez lui, sa mère l’a abandonné avec de l’argent, à lui de se débrouiller. Un ex de sa mère, Mathieu [Vincent Elbaz] accepte de le prendre en charge quelques jours.

Mon avis : bon, j’ai commencé le résumé en écrivant « à Grenoble », mais à part une scène où l’institutrice sort prendre l’air et se ressourcer, le film aurait pu se passer n’importe où… et les crédits montrent qu’il a été tourné en grande partie en région parisienne. Le scénario officiel, les critiques, mettent l’accent sur le jeune Sacha, qui ferait vaciller la vocation de l’institutrice. Je trouve plutôt que ce film est beaucoup plus largement un portrait réaliste de l’évolution de l’enseignement et de la formation des professeurs, complètement déconnectée de la réalité, et de son corollaire l’inspecteur rigide. L’accueil de la fillette handicapée montre aussi la défaillance de l’institution scolaire, avec une l’assistante de vie scolaire dévouée mais pas formée à ce métier, qui est sans doute une vraie catastrophe pour l’autonomie de la fillette ; la commission médicale et scolaire de bilan pour le passage à l’année suivante est moins surréaliste que la réalité, avec la présence des parents (ce n’est pas toujours le cas) ; dans « la vraie vie », l’orientation en ULIS (classe spéciale en collège) ne se décide pas dans une commission à l’école primaire mais à la maison départementale du handicap, et est aussi d’une complexité sans nom. Le film tient par la force de jeu de Sara Forestier et des enfants, excellents! La fin est beaucoup moins réussie, je n’ai pas bien compris le pourquoi de la scène avec la fillette handicapée qui va retrouver son assistante de vie scolaire dans les cuisines d’un restaurant où elle a trouvé un nouveau travail, et le long monologue final de l’institutrice sonne faux, pas assez travaillé, trop décalé, trop « politique »? Un film qui s’engage donc sur une vision optimiste de l’enseignement, oui, dans le concret, on peut apprendre à lire à une enfant de CM2 avec des méthodes anciennes (après avoir épuisé toutes les méthodes « modernes »), on peut accompagner et plus ou moins intégrer une élève handicapée, on peut avoir des états d’âme à dénoncer à l’aide sociale à l’enfance un gamin abandonné par sa mère. Mais du point de vue cinématographique, aucune surprise, aucune grande émotion, pas de grands effets du côté de la photographie, un scénario et des dialogues parfois confus…

Le monument aux morts de 1870 à Limoges

Je remets cet article à la une, à la suite du commentaire d’un lecteur de ce blog, Eric Lancelet, qui me signalait que l’un des membres de sa famille a posé comme modèle pour la République. Il m’a aussi transmis cette carte postale ancienne (et d’autres documents que je vais lire attentivement), merci beaucoup!!!

Limoges, monument aux morts de 1870, 1, vue de loinArticle du 27 octobre 2012
Je ressors mes photographies anciennes… Après le monument aux morts de 1870 à Cahors la semaine dernière, je vous montre ces photographies prises il y a tout juste deux ans, début novembre 2010 à Limoges, à l’angle de l’avenue du Général-de-Gaulle et du cours Jourdan.

Limoges, monument aux morts de 1870, 3, les groupes sculptés Ce « monument à la mémoire des enfants de la Haute-Vienne morts pour la défense de la patrie en 1870-1871 » se compose d’un haut socle et d’un obélisque en pierre, devant lequel se trouve un groupe sculpté en bronze composé de trois éléments, une femme (la Haute-Vienne) au centre, encadrée de deux soldats de chaque côté.

Limoges, monument aux morts de 1870, 2, les trois marques du fondeur Durenne Chacun des blocs porte la marque du fondeur, « Etabts A. Durenne / Sommevoire / fondeur « , Antoine Durenne dont je vous ai déjà montré beaucoup d’œuvres (une fontaine aux amours à Corte, l’éléphant pris au piège et le cheval à la herse à Paris, et dans le parc de Blossac à Poitiers, la fontaine aux amours et aux nymphes ; un Amour sur un griffon ; un Amour sur un dauphin ; un Faune soufflant dans une corne ; un Faune au coquillage). J’ai dû regarder trop vite, je n’ai pas trouvé la signature du sculpteur, Martial Adolphe Thabard (Limoges, 1831 – Clamart, 1905). C’est l’un des rares monuments aux morts de 1870 protégé au titre des monuments historiques (depuis 2001). Le sculpteur a réalisé la maquette définitive en 1894, et le monument a été inauguré en 1895.

Limoges, monument aux morts de 1870, 6, la femme

Au centre, l’allégorie féminine est vêtue d’une longue jupe, d’un corsage à manches courtes et d’une coiffe à larges bords. Elle soutient un drapeau de la main droite et semble exhorter les soldats de l’autre main avec un large geste d’ouverture.

Limoges, monument aux morts de 1870, 7, le rouet Oh, la femme reste rivée à ses activités domestiques… le sculpteur l’a dotée d’un rouet très réaliste…

Limoges, monument aux morts de 1870, 4, les deux soldats à gauche A gauche, un officier brandit une courte épée (ou bien elle a été raccourcie par le temps???), suivi par un franc-tireur agenouillé armé d’un long fusil et chargé d’un lourd équipement sur son dos.

Limoges, monument aux morts de 1870, 5, les deux soldats à droite Les deux soldats de droite portent aussi leur matériel. A gauche, un clairon des troupes mobiles est tombé agenouillé au sol, probablement blessé. Derrière lui, un peu en retrait, un fantassin porte un fusil plus court que le soldat de l’autre côté.

Limoges, monument aux morts de 1870, 8, armoiries Entre les deux groupes, les armoiries de la ville de Limoges surmontées d’un casque à pointe, et en avant, des branches de laurier et une couronne végétale.

Limoges, monument aux morts de 1870, 9, deux vues de côté

Allez, deux vues de profil qui montre le mouvement des cinq personnages, suggéré par la position des mains et des pieds…

Un garçonnet en marionnette

Marionnette de doigt, le garçonnetJ’ai poursuivi la série de marionnettes de doigt au crochet avec le garçonnet! Il mesure 11 cm de haut.

Dans le numéro spécial Doudous et petits jouets, n° 8 avril-juin 2012 de la revue Passion crochet, j’ai réalisé:

Deux cartes avec des rouges-gorges

Préparation de la carte avec un rouge-gorgePour mes cartes de vœux, cette année, je me suis inspirée des modèles et gabarits du livre Poésie de papier en hiver, d’Isabelle Guiot-Hullot, paru en 2016 aux éditions de Saxe. Mais alors que ses modèles forment des saynètes fixées sur des socles en bois flotté, j’ai gardé l’idée d’utiliser un fond en papier journal ou autre, du vernis colle, un contour en ficelle colorée (au lieu du fil de fer krafté). Voici ce que ça donne en cours de fabrication pour l’oiseau (rouge-gorge si l’on veut), avant de coller le tout après séchage et découpage sur un fond en papier recyclé maison jaune.

Deux cartes avec des oiseaux sur du papier maisonJ’en ai réalisé deux qui se sont envolés chez des amies.

Voir aussi le lutin, trois bonhommes de neige, à suivre…