Archives par étiquette : Audrey Tautou

Ouvert la nuit, d’Édouard Baer

Je n’étais pas retournée au cinéma commercial depuis plus d’un an et le dernier James Bond (en VO), fâchée par le tunnel de publicité de plus d’une demi-heure et surtout un son tellement fort que j’ai fini par chercher (et trouver) des protections anti-bruit au fond de mon sac pour supporter le film! A lire les commentaires y compris dans la presse locale (je n’ai pas retrouvé la brève de M. Écho il y a quelques semaines dans Centre presse), je ne suis pas la seule à me plaindre du niveau sonore dans les salles de CGR Poitiers centre-ville et Buxerolles, mais cela ne semble pas poser de problème aux gérants, à croire qu’ils ont une majorité de clients sourds!

Je suis sortie dimanche avec une amie qui avait envie de voir un film léger et nous sommes donc allé voir Ouvert la nuit, d’Édouard Baer. La publicité était toujours trop forte, mais le son supportable, même si encore trop fort à mon goût.

L’histoire :  de nos jours à Paris. A la veille de la première d’une pièce, le théâtre va à vau-l’eau, l’équipe, acteurs comme techniciens, menés par le régisseur [Grégory Gadebois], n’ont pas été payés depuis deux mois et menacent de se mettre en grève, le metteur en scène japonais exige un vrai singe et pas un acteur caché dans une fourrure dans sa pièce, Michel Galabru n’en peut plus et menace de partir. Le directeur, Luigi [Édouard Baer], doit regagner la confiance de tout le monde, au premier rang desquels Nawel [Audrey Tautou], qui tient le théâtre, trouver l’argent manquant, il part pour une grande virée à travers Paris, embarquant Faeza [Sabrina Ouazani], la stagiaire de sciences po qui avait été reconvertie en hôtesse de bar au théâtre,  à la recherche d’un singe, d’argent, avec beaucoup de verres d’alcool!

Mon avis : bon, allez, il y a de bons moments plutôt drôles, comme l’intrusion nocturne au muséum d’histoire naturelle, quelques dialogues bien vus, mais globalement, l’acteur principal / réalisateur en fait trop pour ce personnage de directeur de théâtre qui traite les problèmes par dessus la jambe, utilise des chèques en bois avec le chéquier du théâtre pour essayer de trouver des liquidités, ne respecte pas ses collaboratrices et leurs enfants en bas âge, le bébé de la stagiaire, finalement embarqué dans la course folle, ou son filleul, le fils d’Audrey Tautou qui fête ses 7 ans, traite la mort du singe trouvé pour la pièce par dessus la jambe. Allez, le scénario n’a pas grand intérêt, il n’y a pas grand chose côté photo ou lumières qui justifient de le voir sur grand écran, vous pouvez largement attendre qu’il sorte en DVD ou à la télévision pour le voir un jour où vous n’avez pas envie de vous « prendre la tête » avec un film plus sérieux… sauf si vous avez une furieuse envie de voir en salle une comédie que j’ai trouvée très moyenne.

 

Phantom Boy, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli

Affiche de Phantom Boy, d'Alain Gagnol et Jean-Loup FelicioliJ’ai commencé mon week-end « festival télérama 2016 » avec le dessin animé jeune public, Phantom Boy, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli. Les noms entre crochets sont donc ceux des acteurs qui donnent leurs voix aux personnages.

Le film : à New York, de nos jours. Depuis qu’il est atteint d’un cancer, Leo [Gaspard Gagnol], 11 ans, possède l’étrange pouvoir de sortir de son corps et de survoler la ville. Seule Titi, sa petite sœur [Noah X], connaît son secret. Hospitalisé pour une nouvelle chimiothérapie, il ramène les âmes égarées vers leur corps et tombe un jour sur celle d’un policier, Alex [Édouard Baer], grièvement blessé alors qu’il était tombé par hasard sur le port sur un bandit, « l’homme au visage cassé » [Jean-Pierre Marielle], qui menace de lancer un virus informatique pour détruire tous les systèmes de la ville s’il ne reçoit pas une rançon d’ici 24 heures. Mais le commissaire refuse de croire Alex, le flic casse-pied (et casse-matériel), aussi s’allie-t-il avec une journaliste, Mary [Audrey Tautou] et le petit garçon pour sauver la ville… avec l’aide de son indic gaffeur, la Taupe [Jackie Berroyer].

Mon avis : un très beau dessin animé, avec ce qu’il faut pour faire peur aux grands et aux petits… jusqu’à la fin! Les enfants juste derrière ne bougeaient plus du tout dans les dernières minutes 😉 Il faut dire que le dessin est très beau, avec les survols de New-York et des docks, qu’il y a un savant dosage entre les gentils et les méchants, plein d’humour, le petit chien infernal a beaucoup de succès auprès des petits, le tout dans un bain de musique [de Serge Besset] entraînant. En plus, les adultes aimeront l’ambiance « comics », omniprésente… N’hésitez pas à y aller en famille!

les films que j’ai vus avant le festival, 8 sur 16, c’est pas mal!

– les films que j’ai vus pendant le festival

– les films que je ne verrai pas, ceux qui ne me tentent pas et ceux qui ne passeront pas à Poitiers!

  • Life d’Anton Corbijn
  • Much loved de Nabil Ayouch
  • Birdman d’Alejandro González Iñárritu
  • Phoenix de Christian Petzold
  • Fatima de Philippe Faucon