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Phantom Boy, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli

Affiche de Phantom Boy, d'Alain Gagnol et Jean-Loup FelicioliJ’ai commencé mon week-end « festival télérama 2016 » avec le dessin animé jeune public, Phantom Boy, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli. Les noms entre crochets sont donc ceux des acteurs qui donnent leurs voix aux personnages.

Le film : à New York, de nos jours. Depuis qu’il est atteint d’un cancer, Leo [Gaspard Gagnol], 11 ans, possède l’étrange pouvoir de sortir de son corps et de survoler la ville. Seule Titi, sa petite sœur [Noah X], connaît son secret. Hospitalisé pour une nouvelle chimiothérapie, il ramène les âmes égarées vers leur corps et tombe un jour sur celle d’un policier, Alex [Édouard Baer], grièvement blessé alors qu’il était tombé par hasard sur le port sur un bandit, « l’homme au visage cassé » [Jean-Pierre Marielle], qui menace de lancer un virus informatique pour détruire tous les systèmes de la ville s’il ne reçoit pas une rançon d’ici 24 heures. Mais le commissaire refuse de croire Alex, le flic casse-pied (et casse-matériel), aussi s’allie-t-il avec une journaliste, Mary [Audrey Tautou] et le petit garçon pour sauver la ville… avec l’aide de son indic gaffeur, la Taupe [Jackie Berroyer].

Mon avis : un très beau dessin animé, avec ce qu’il faut pour faire peur aux grands et aux petits… jusqu’à la fin! Les enfants juste derrière ne bougeaient plus du tout dans les dernières minutes 😉 Il faut dire que le dessin est très beau, avec les survols de New-York et des docks, qu’il y a un savant dosage entre les gentils et les méchants, plein d’humour, le petit chien infernal a beaucoup de succès auprès des petits, le tout dans un bain de musique [de Serge Besset] entraînant. En plus, les adultes aimeront l’ambiance « comics », omniprésente… N’hésitez pas à y aller en famille!

les films que j’ai vus avant le festival, 8 sur 16, c’est pas mal!

– les films que j’ai vus pendant le festival

– les films que je ne verrai pas, ceux qui ne me tentent pas et ceux qui ne passeront pas à Poitiers!

  • Life d’Anton Corbijn
  • Much loved de Nabil Ayouch
  • Birdman d’Alejandro González Iñárritu
  • Phoenix de Christian Petzold
  • Fatima de Philippe Faucon

Henri de Yolande Moreau

Affiche de Henri de Yolande MoreauJe suis allée au cinéma voir Henri, de (et avec, dans un petit rôle)  (dont je vous ai déjà parlé pour Séraphine et Où va la nuit, de Martin Provost, Les plages d’Agnès d’Agnès Varda,  Dans la maison de François Ozon, Camille redouble de Noémie Lvovsky).

Le film : de nos jours en hiver à Charleroi en Belgique. Henri (Pippo Delbono) tient avec sa femme Rita (Lio) un petit bistro / restaurant de quartier, la Cantina. Prise d’un malaise, celle-ci décède. Henri se retrouve seul, déprime, avec ses pigeons voyageurs et deux habitués du bar, Bibi (Jackie Berroyer) et René (Simon André). Sa fille Laetitia (Gwen Berrou) lui impose une aide, Rosette (Miss Ming), une jeune handicapée mentale du foyer voisin, les Papillons blancs, déjà venue aidée pour le repas qui a suivi l’enterrement. En mal d’amour, sujet récurrent au foyer, Rosette tombe amoureuse et se vante au foyer d’avoir fait l’amour et d’être tombée enceinte d’Henri. La direction du foyer la retire du restaurant. Henri, soûl, ne se souvient pas de la soirée où cela aurait pu se passer, il décide de partir réfléchir à la mer’ à Middlekerke, mais Rosette s’est glissée dans la voiture.

Mon avis : s’il y a quelques scènes qui m’ont beaucoup plu, comme ce tas de verre d’une usine de recyclage entre les terrils, l’envol de milliers de pigeons lors d’un concours, la plage déserte en hiver avec sa baraque à frites, de très bons acteurs (notamment les handicapés qui sont des comédiens de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche, un Établissement et service d’aide par le travail/ESAT de Roubaix, qui fut en 1981 le premier Centre d’aide par le travail/CAT artistique de France), je me suis un peu ennuyée dans cette histoire au rythme lent. Au passage, certains critiques semblent s’émerveiller du nom des « papillons blancs », du rapport entre le papillon et les pigeons des concours de pigeons. Mais Yolande Moreau n’a rien inventé pour le nom de l’institution (ce qui n’empêche pas les jeux de mots/sons/images), les papillons blancs sont juste le nom donné depuis fort longtemps (les années 1950/1960) à une des composantes de l’UNAPEI et des UDAPEI (Union nationale / unions départementales des Associations de Parents et Amis de Personnes Handicapées Mentales), nom donné aussi aux foyers pour handicapés mentaux qu’ils gèrent.