Après le casino de Biarritz, voici une visite express du reste de la cité balnéaire, enfin, du peu que j’ai pu voir en circulant sur le front de mer. Pour une histoire assez complète, avec l’histoire de la pêche à la baleine au Moyen Âge et à l’époque moderne, puis la naissance de la station balnéaire et son développement sous Napoléon III sous l’impulsion de l’impératrice Eugénie, je vous invite à aller lire le site officiel de la ville.
Commençons par le vieux port. La sortie des bateaux à marée haute, entre les rochers, ne doit pas être aisée.
Le rocher de la Vierge, qui doit son nom à une statue érigée en 1865, sépare le vieux port de la grande plage. La passerelle métallique qui relie le rocher à la digue est attribuée à Eiffel. des travaux sont en cours sur ce rocher.
La grande plage, où les baleiniers échouaient les baleines, est le royaume des enfants et des surfers.
Plus loin, pris ici depuis la route en arrière, l’hôtel du palais est l’ancienne villa d’été construite pour l’impératrice Eugénie à partir de 1854 sous la direction de Louis-Auguste Couvrechef, architecte de la couronne et du domaine impérial, et de l’architecte Hippolyte-Louis Durand. Ravagé par un important incendie en 1903, il fut réaménagé en hôtel de luxe, maintenant avec héliport… et des tarifs à faire rêver, 22 euros le melon au jambon de Bayonne ! Vous trouverez plus d’informations en cliquant sur la vignette correspondante sur cette page consacrée au patrimoine du XXe siècle de la côte basque sur le site du ministère de la culture…
Un peu plus loin, au fond de la photo, le phare daté de 1834 domine le cap Hainsart de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer. Au nord de ce cap, la côte des Landes et ses plages de sable, au sud, les falaises du pays basque…
Je n’ai pas eu le temps de visiter les musées ni l’exposition faisant une rétrospective de l’oeuvre Jacques Lipchitz (jusqu’au 4 octobre 2009).
Retrouvez le reste de ce voyage
Biarritz, la plage
Biarritz, deuxième ballade
Bayonne, les fortifications
Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André
Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.