Archives par étiquette : performance

Transports exceptionnels de Dominique Boivin à Poitiers

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 1, le spectacle Dans le cadre du festival gratuit Itinérance organisé par la ville de Poitiers chaque week-end du mois de juillet avait lieu samedi dernier sur la place d’Armes (Leclerc) une performance de Domique Boivin. Pendant une vingtaine de minutes, Transports exceptionnels est une chorégraphie entre un homme et une pelleteuse… Bon, certains spectateurs ont visiblement beaucoup aimé, j’ai trouvé que la chorégraphie était d’une grande pauvreté.

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 2, la fin du spectacle … et son conducteur que l’on voit saluer ici…

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 3, de gros nuages Ciel menaçant (mais aucune goutte de pluie n’est finalement tombée), au passage, vous voyez que le printemps a toujours sa façade relookée

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 4, une vraie pelleteuse à côté Et je vous rassure, si les pelleteuses ont ben disparu de la place Leclerc depuis sa ré-ouverture le 21 juin 2011, nous avons toujours à proximité plein de travaux et de gros engins, comme ici en haut de la rue de la Marne…

Le funambule Davasi le 21 juin 2011 à Poitiers

Et voici un test avec le diaporama que j’ai fait avec le spectacle du funambule Davasi, à retrouver aussi sur Dailymotion ou cette vidéo.Vous pouvez revoir mes commentaires de la soirée ici avec la ré-ouverture de la place d’Armes (21 juin 2011).

PS: mon hébergeur de photos a fermé… il faut que je reconstitue ce diaporama…

Golgotha de Steven Cohen

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersEn mettant à jour mes liens pour ma saison 2010-2011 au théâtre et auditorium de Poitiers (TAP), je me suis aperçue que j’avais oublié de vous parler d’un spectacle vu il y a environ déjà quelques semaines… J’ai aussi vu un autre spectacle cette semaine, l’orchestre national de Lille, dirigé par Jean-Claude Casadesus, mais je vous en parlerai une prochaine fois…

Revenons donc à Golgotha, une performance de Steven Cohen, « créé en réaction au suicide de son frère, victime selon lui de l’impitoyable machine économique de notre temps« , dit la notice du spectacle. Comment vous présenter le spectacle ? D’un côté, il y a une vidéo projetée principalement sur le fond de scène. Steven Cohen y évolue dans divers lieux, notamment près de Wall Street à New York, sur d’étranges chaussures constituées de crânes humains montés sur des supports en fer. Il y a aussi une scène assez dérangeante d’exécution sur une chaise électrique. De son côté, l’artiste évolue dans différentes tenues sur scène, souvent les mêmes que dans les séquences filmées, avec un maquillage très particulier et une coiffe à base de plumes et des chaussures extravagantes, dont celles aux crânes, mais aussi des chaussures de plomb avec lesquelles il écrase une à une des porcelaines avec des fleurs artificielles et de petits luminaires formant une croix sur le sol de la scène. Ah, si, j’oubliais, il y a aussi au-dessus de chaque porte de sortie de la salle de grandes photographies.

Bon, l’ensemble est dérangeant, et je n’ai pas compris le message, sauf que Steven Cohen a clairement un problème par rapport à la mort… Je ne renouvellerai pas une expérience avec cet artiste…

Journée de la femme : Sacrifices de Nouara Naghouche

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersIl y a déjà plus d’une quinzaine de jours, j’ai vu au théâtre et auditorium de Poitiers(TAP) un spectacle que j’ai réservé spécialement pour la journée de la femme, en ce 8 mars…
Le spectacle : Sacrifices de Nouara Naghouche

L’histoire : dans une banlieue pauvre de Colmar… plusieurs femmes dans des appartements, toutes avec des histoires compliquées, notamment celle que le mari jaloux enferme toute la journée, qui ne sort que pour les courses au supermarché… et s’évade en faisant le ménage et en écoutant des chansons rétros, avant d’être abusée sexuellement et moralement (quand ce n’est pas physiquement) par son mari.

Mon avis : un spectacle humoristique, mais terrible sur le machisme des hommes et l’appel à la révolte des femmes, qui ne doivent plus accepter d’être le puching-ball de leur mari, leur objet sexuel, enfermées dans les appartements… Elles doivent avoir le courage d’aller porter plainte. Quelles que soient leurs origines, leur accent (alsacien ou des banlieues) tous les personnages du spectacle souffrent. Assez de sacrifices des femmes, comme dirait Stéphane Hessel (et Nouara Naghouche donc), Indignez-vous!, révoltez-vous, contre les violences faites aux femmes et contre le racisme ordinaire, courrez le voir près de chez vous! Un spectacle à ne pas manquer, même si vous rirez parfois jaune, Nouara Naghouche fait actuellement une grande tournée en France, pleine de pêche pendant cette grosse heure seule en scène! Elle avait été nommé révélation de l’année pour les Molière en 2009, elle aurait vraiment mérité d’avoir le trophée!

Pour aller plus loin : découvrez absolument le site officiel de Sacrifices, avec des extraits du spectacle! Et toutes les dates du spectacle en cliquant sur l’onglet calendrier…

Adaptation de Moravia au TAP…

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Il y a déjà plus de deux semaines, j’ai commencé ma saison au TAP (le théâtre et auditorium de Poitiers) par un spectacle assez intime puisque sur le plateau B (où il y a parfois des performances) et non dans l’une des deux grandes salles. Il s’agissait d’une adaptation de scène de l’amour conjugal de Alberto Moravia.

Le spectacle : dans la petite salle, chaque spectateur est équipé d’un casque, test sur le son, et c’est parti!

L’histoire : Silvio rêve depuis longtemps de devenir écrivain. Sa femme, Léda, est sa source d’inspiration… Mais il la soupçonne de le tromper avec le coiffeur, devient follement jaloux…

Mon avis : les deux acteurs sont placés à chaque petit bout d’une longue table… Le dispositif audio est assez intéressant, permettant d’amplifier les sons, les voix des acteurs (Johanna Silberstein et Philippe Canales), le bruit des verres sur la table, etc… Mais je ne suis vraiment pas entrée dans cette adaptation avec une Leda mièvre et qui, en plus, fumant dans un lieu fermé et assez petit, m’a sérieusement gênée (et aussi d’autres spectateurs, il est vrai que la salle puait littéralement le tabac quand nous sommes entrés). La mise en scène de Matthieu Roy, de la Compagnie du Veilleur, ne m’a pas du tout convaincue.

Pour aller plus loin : Matthieu Roy réside actuellement à la maison du comédien Maria Casarès à Alloue… Je vous invite à la visiter, si vous n’y allez pas sur place, dans le dossier pdf établi suite à l’inventaire du patrimoine du Confolentais par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Poitou-Charentes. Vous pouvez aussi découvrir plus de photographies dans le dossier documentaire. Et l’Image du patrimoine sur le Confolentais est par ailleurs toujours disponible en librairie… sans doute sur commande…

Stéphane Guillon, 20h30? 21h20!

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Dernier spectacle de la saison 2009-2010 pour moi au théâtre auditorium de Poitiers. Ça devait aussi être le dernier spectacle de la saison tout court, mais il y a une séance supplémentaire avec Stéphane Guillon vendredi prochain. Au passage, je suis assez peu séduite sur l’avant-programme de la saison 2010-2011. Le spectacle, Liberté surveillée, devait commencer à 20h30, plutôt 20h45, puisqu’à Poitiers, rien ne commence tout à fait à l’heure, une très mauvaise habitude. Sauf que cette fois, Stéphane Guillon avait fait le pari de prendre un TGV qui arrive à… 20h33, le théâtre étant à deux pas (3-4 minutes à pied, un peu plus en voiture) de la gare. Quel manque de respect du spectateur… (il aurait de toute façon été en retard pour 20h30) et quelle confiance en la SNCF! Car ce TGV est l’un des moins ponctuels de la ligne Paris-Bordeaux, presque toujours en retard, et ça n’a pas manqué! Le bar du théâtre a rouvert, pris d’assaut (belle vaisselle en perspective pendant le spectacle et sortie des gobelets en plastique éco-irresponsables) mais je trouve que le public a été assez sympa, ne sifflant et chahutant qu’assez légèrement l’humoriste quand il est enfin arrivé… à 21h20. Il sera probablement à l’heure la semaine prochaine!

Le spectacle : après un petit retour sur son retard (la faute à la SNCF, un peu facile) et sur sa chronique matinale sur France Inter, le spectacle commence avec une série de tableaux, Dieu qui fait naître les gens ici et là, un cours d’histoire sur les présidents de la République dont celui de Nicolas Sarkozy de 2007 à … 2017, sa biographie, un riche personnage qui revient sur la crise financière, le directeur de prison, le grand photographe au vernissage d’une exposition, etc. Côté décor, un salon et un bureau, chacun d’un côte de la scène.

Mon avis : très fort et très drôle ! Il n’a peur de rien, nous fait rire sur tout (même le handicap), place tout au long du spectacle des petites piques sur son retard (dont la condamnation ,en première instance de B. Hortefeux, information tombée quand nous étions déjà tous au théâtre) presque deux heures de rire! Il ne me fera peut-être plus rire du lundi au mercredi avant d’aller travailler (certaines chroniques ne sont pas très drôles, je trouve…), mais il m’a bien fait rire hier.

Hey Girl ! de Romeo Castellucci

Le parvis du théâtre auditorium de Poitiers Après Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin et Le grand C de la compagnie XY, j’avais vu la semaine suivante Hey Girl ! de Romeo Castellucci au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP.

Le spectacle : il commence dans une épaisse fumée due aux fumigènes. À gauche de la scène, une sorte de table, avec une matière rose fluide qui s’écoule au sol (pendant tout le spectacle), une femme nue émerge de ce magma. Ensuite, je n’ai rien compris, un homme, des figurants, des mots projetés sur un écran, des bruits très forts et parfois très aigus (j’aurais dû prendre les bouchons d’oreille posés sur une table à l’entrée), une seconde femme, des odeurs (mauvaises)…

Mon avis : j’ai détesté ce spectacle, et je ne suis pas la seule au vu des très faibles applaudissements. Castelucci joue la provocation, l’immersion du spectateur dans son spectacle, ça, c’est gagné, mais comme son univers est au plus au point déplaisant… L’année dernière, je n’avais pas pu voir l’Enfer et étais restée perplexe au Paradis, cette fois, je trouve qu’il s’agit juste d’un f…tage de gu…le, il est de bon ton d’admirer ce type de spectacle, au motif que le spectateur ne comprendrait pas le grand artiste et qu’il ne peut en fait qu’aimer un spectacle dans lequel il a investi (du temps, le prix du billet). Expérience, oui, mais expérience très désagréable pour tous les sens, la vue, l’odorat, l’ouïe. Seul le goût et le toucher sont épargnés (et encore, pour ce dernier, le machin gluant qui coule de la table au fond est très suggestif). Je suis désolée, cette fois, c’est non, et je n’irai plus voir de spectacle de cet artiste [PS: finalement, je ne suis pas allée voir Sur le concept du fils de Dieu, mais ai vu The Four Saisons Restaurant].

Pour aller plus loin : si vous voulez vous rendre un peu compte par vous même de ce spectacle, vous pouvez aller voir cet extrait filmé lors du festival d’Avignon en 2007 ou cet autre, capté la même année (vers la fin du spectacle) au festival Transamériques à Montréal.

Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin

Le parvis du théâtre ausitorium de PoitiersHier, j’étais de sortie au théâtre de Poitiers (oui, j’en entends certain(e)s, encore !) pour un spectacle très particulier, Hey Girl ! de Romeo Castellucci. Mais la semaine dernière, j’ai aussi vu Le grand C de la compagnie XY (pour une autre chronique) et Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin, jeune conteur québecois déjà connu de la scène poitevine : il y est venu l’année dernière avec Arracheuse de temps, le spectacle qu’il fait tourner cette année et qui sera présenté en juin à Paris, puis à l’automne à Châtellerault, détail de la tournée sur le site personnel de l’artiste Fred Pellerin. Même si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas aller voir son spectacle, allez sur son site, vous verrez comment aller dans son village du Québec et découvrirez son univers, un site comme on en voit peu…

Le récit : Saint-Elie de Caxton, au Québec… La grand-mère de Fred lui racontait des histoires… Babine était le fou du village, le personnage expiatoire, exécuté en place publique régulièrement, le sot dont on se moque mais qui crée le lien entre chacun… Toute la vie d’un village ressurgit.

Mon avis : un spectacle tout en finesse, en conte, en musique et en chanson… La salle était ravie, bien pleine. Fred Pellerin s’est dit impressionné par ce TAP et ses 900 spectateurs, mais je n’ai pas vu beaucoup de places vides, à part celles des quelques conducteurs qui ont désespérément cherché des places de stationnement, la capacité officielle de l’auditorium où nous étions est de 1050 places, contre 720 dans la salle de théâtre (les chiffres officiels sont ici).

Du stationnement les soirs de spectacle… Revenons sur la question du stationnement un soir où les deux salles sont pleines… Je vous rappelle que les gens qui n’habitent pas le « plateau » (le centre-ville, minuscule et plus ou moins plat) de Poitiers sont obligés de venir en voiture, car le bus de nuit ne passe qu’une fois par heure jusqu’à minuit, et jamais à un horaire pratique par rapport aux spectacles. Et un bus de 20 places assises et 40 debout, (un peu plus si c’est un double) pour 1800 personnes, ça fait un peu juste. Il serait peut-être possible d’envisager des bus spéciaux les soirs de spectacle ? Les parkings ne sont absolument pas dimensionnés pour deux salles fonctionnant ensembles, ça marche quand il y a seulement l’auditorium ou seulement le théâtre, sinon, c’est la pagaille… Nos brillants politiques et urbanistes n’ont en effet prévu sous le TAP qu’un parking de 326 places (pour 1800 spectateurs, même si certains viennent à pied et les autres à deux, pas facile…), plus 632 places pas très loin, à Toumaï, à côté de la gare (chiffres officiels ici), mais où il y a aussi de nombreux abonnés, sans compter les clients des hôtels de la gare qui y ont un tarif préférentiel… Avec l’opération cœur de pagaille… (pardon, officiellement, ça s’appelle Poitiers cœur d’agglomération), il y aura encore moins de place en surface et plus d’abonnés dans les parkings, les soirs de spectacle, ça sera sportif, tout le monde à pied, c’est bon pour la santé… le maire l’a dit lors d’une réunion publique en octobre, mais cela risque aussi de décourager les abonnés, à force, et encore plus les spectateurs occasionnels.

Terrien de Yannick Jaulin

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Il y a quelques semaines, je suis allée voir le spectacle Terrien de Yannick Jaulin, qui est en fin de tournée, vous retrouverez les dernières dates sur son site officiel (dont Rennes du 28 avril au 2 mai, sauf le 1er où il donnera une autre de ses pièces, Merlicoquet) . Vous pouvez aussi retrouver le spectacle en DVD. Dans ce spectacle, Yannick Jaulin se remémore son enfance dans le sud de la Vendée, en limite du marais poitevin. Lui et une petite voix, son double incarné par une grande poupée dans la scène transformée en vaste bac à sable, dialoguent sur l’enfance, l’adolescence, le recueil de contes et nouvelles avec une association, la vie au village, le notaire, le militant écolo, etc. Pas de musiciens avec lui cette fois-ci, mais des dispositifs scéniques intéressants, avec par exemple une pénétration dans la ferme/jouet installée sur le bac à sable par une mini caméra qui projette la scène sur un mur d’image derrière lui. Si vous n’avez jamais envisagé que la surface de votre siège dans le théâtre ou la salle de spectacle est la même que celle des cages des poules de batterie, alors vous devez vraiment voir ce spectacle ! Sur le site, dans la rubrique écouter-voir, vous trouverez quelques extraits. Il n’y a qu’un passage que je n’ai pas bien compris, autour de la secte du temple solaire…

Yannick Jaulin sera présent dans la pièce Forêts, de Wadji Mouawad, dans la cour d’honneur du palais des papes lors du festival d’Avignon (les 8, 10, 11 et 12 juillet 2009). Il a aussi initié les festivals du nombril du monde à Pougne-Hérisson, dans les Deux-Sèvres, tous les deux ans, en alternance avec des dispositifs plus légers, des rendez-vous indispensables autour du conte moderne et de l’art de vivre. Le blog du nombril est aussi incontournable… si vous n’y passez pas, une petite voix me le rapportera, attention ! Et c’est portes ouvertes au nombril dimanche prochain (19 avril 2009), avec l’inauguration de Spoutnik.

Le Paradis de Romeo Castellucci

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Je suis en train de faire le point des articles promis pour l’avenir et que je n’ai pas mis en ligne parce que j’avais d’autres sujets d’actualité… Je ne procrastine plus, enfin, plus dans ce domaine, . Mais pour mars où je n’aurai pas trop la tête à écrire, je vais programmer les articles pour tout le mois ce week-end et laisser juste quelques trous pour l’actualité des SAL/HAL en cours… Je complèterai au fur et à mesure ce que j’ai préparé s’il y a de l’actualité à ajouter.

Je commence donc le rattrapage du retard par Paradis de Romeo Castellucci, que j’ai vu il y a déjà quelques semaines. Il s’agit d’une installation librement inspirée de Dante, disait la présentation du spectacle au TAP/théâtre auditorium de Poitiers (sur la même page, la liste des co-producteurs…). La trilogie Enfer/Purgatoire/Paradis avait été présentée l’été dernier au festival d’Avignon, et la même semaine que le Paradis était présenté l’Enfer (que je n’ai pas vu), le Purgatoire devrait être donné la saison prochaine.

Il s’agissait donc d’une installation qui avait demandé une grande préparation. Tous les sièges de la salle d’auditorium (la salle fait plus de 1000 places, mais il y en a au balcon) avaient été démontés, et un grand cube peint en blanc installé dans la pièce. C’est là que ça se gâte… Il faut d’abord entrer dans une première pièce noire, là, un bruit d’eau attire le spectateur (5 à la fois, pour 5 à 10 minutes) dans une deuxième pièce, où il faut pénétrer en passant par une sorte de buse de 800 (80 cm), peut-être 1000 ? Un rideau d’eau coule, et sur l’arête en haut, un danseur se contorsionne, puis un liquide rouge dégouline le long de la paroi… Le rapport avec le Paradis de Dante ? Pas compris de mon côté (ni des personnes présentes en même temps, ni d’autres personnes qui ont vu cette performance). La notice parlait ‘expérience intime, certes, mais qui est censé interroger le spectateur sur sa place dans le monde, alors là, ?????

Si quelqu’un a vu la performance dans une autre ville ou ici, je suis preneuse de vos avis et vécus…

Post-scriptum : en 2010, j’ai vu Hey Girl, je n’ai pas du tout aimé.En 2012, j’ai vu The Four Saisons Restaurant.