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Transports exceptionnels de Dominique Boivin à Poitiers

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 1, le spectacle Dans le cadre du festival gratuit Itinérance organisé par la ville de Poitiers chaque week-end du mois de juillet avait lieu samedi dernier sur la place d’Armes (Leclerc) une performance de Domique Boivin. Pendant une vingtaine de minutes, Transports exceptionnels est une chorégraphie entre un homme et une pelleteuse… Bon, certains spectateurs ont visiblement beaucoup aimé, j’ai trouvé que la chorégraphie était d’une grande pauvreté.

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 2, la fin du spectacle … et son conducteur que l’on voit saluer ici…

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 3, de gros nuages Ciel menaçant (mais aucune goutte de pluie n’est finalement tombée), au passage, vous voyez que le printemps a toujours sa façade relookée

Poitiers, Dominique Boivin danse avec une pelleteuse, 4, une vraie pelleteuse à côté Et je vous rassure, si les pelleteuses ont ben disparu de la place Leclerc depuis sa ré-ouverture le 21 juin 2011, nous avons toujours à proximité plein de travaux et de gros engins, comme ici en haut de la rue de la Marne…

Les princesses

Le TAP le jour de son inauguration

Hier soir, je suis donc allée à une soirée au TAP/théâtre auditorium de Poitiers, pour voir Les Princesses, création de Odile Azagury.

Il y a, comme l’avaient annoncé la presse et des amis qui y étaient allés avant, des choses qui m’ont plu et d’autres beaucoup moins…

Parmi ce qui m’a plu : l’investissement de tous les lieux du théâtre, les escaliers, la salle de débarquement du matériel, le restaurant, le plateau technique, en passant par les loges ou le patio. Le principe, avoir invité différents chorégraphes et danseurs sur le thème des princesses, des parcours différents et des moments communs à tous les spectateurs. La plupart des costumes, des installations vidéo, de la danse à la limite de la performance. Parmi les séquences courtes, Destinity de Dominique Boivin, donné en bas de l’escalier, vraiment extraordinaire, dans une sorte de cage où est enfermée une princesse (en fait un homme), où sont projetées des images, magique… Dans un style très différent, la blancheur du sang de Karina Saporta, donné sur le plateau technique, avec de grandes photographies de quartier de viande à Rungis, parmi lesquels se cachent des mariées (princesses) et aussi un accouchement etc., le tout dans une ambiance de frigo qui renferment des bouteilles de lait et des poupées barbie. Un univers intrigant, une réflexion sur le monde, l’existence, qui n’a pas plu à tout le monde. Et le petit encas à l’entracte, réservé à l’avance, un peu bobo, pas très développement durable vus les déchets, une salade, des bouchées amusantes, du pain, de l’eau… Sauf qu’il n’y avait guère de place pour s’installer. L’idée aussi d’avoir fait travaillé chacun des artistes présent en résidence dans toutes la région, ce qui a permis de faire découvrir la danse contemporaine à un large public.

Ce qui m’a moins plu, les deux spectacles plus longs dans la salle d’auditorium et dans la salle de théâtre (soit 45 et 70 minutes quand même…), sans doute à cause de la musique de Luis Naon, à laquelle je n’ai pas trop adhéré.

Pour le TAP lui-même : des odeurs de peinture dans certains couloir, trop chaud dans le hall, frais à d’autres endroits, surtout des lieux, même dans le hall, où les annonces sont inaudibles… Et un retard de 25 minutes pour le départ du spectacle, ce qui est vraiment pénible et en plus, pour un spectacle qui dure 3h30 plus l’entracte, cela nous a fait vraiment sortir trop tard à 0h40…

Un livre est prévu pour garder une trace de cette création… Un DVD rendrait certainement mieux l’ambiance.