Archives par étiquette : Niort

Les casernes Du Guesclin à Niort

Niort, l'ancienne caserne Duguesclin, 1, façade place Chanzy La construction des casernes de cavalerie à l’extrémité de la place du marché vieux (aujourd’hui place Chanzy) a débuté en 1734 sous la direction de M. Lanchon, directeur des Ponts et Chaussées. Le bâtiment sur la place de Chanzy, le plus ancien, est un bâtiment de casernement avec un seul corps de bâtiment à trois étages, les salles voûtées du rez-de-chaussée servaient d’écuries (comme pour les casernes de Poitiers près de Saint-Jean-de-Montierneuf, qui ont failli accueillir un projet de restaurant en plus du rectorat, de l’inspection d’académie et d’un cinéma d’art et essai). Ce bâtiment est protégé au titre des monuments historiques.

Niort, l'ancienne caserne Duguesclin, 2, réhabilitations de l'université et du conseil général Les autres bâtiments ont été construits ultérieurement et avaient également une vocation militaire. Les quatre corps de bâtiments les plus proches de la place, autour de la cour qui servait de manège, ont été investis par des annexes de l’université de Poitiers et le conservatoire de musique. Les bâtiments situés plus loin ont été réhabilités plus récemment et accueillent depuis 2007 le Conseil général des Deux-Sèvres.

Les photographies datent de juillet 2011.

Deux maisons rue de la gare à Niort

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 1, les façades Rue de la gare à Niort, en plus de la salle des ventes et d’une statue de la Vierge, il faut jeter un coup d’œil à ces deux immeubles voisins.

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 2, la façade gaucheCommençons par celui de gauche, sans doute le plus ancien, il est daté de 1889.

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 3, la signature et la date 1889Il porte la signature « ? OUNEAULT Ext Entr / 1889 ». Il s’agit en fait très probablement de l’architecte Arthur  Bouneault (1839-1910), architecte du département des Deux-Sèvres puis conservateur du musée lapidaire de la ville de Niort, dont on trouve le nom sur le relief en hommage à Sauquet-Javelot par Pairault avenue de Paris à Niort, qui a donné en 1910 à la bibliothèque de Niort un important fonds de plus de 2600 dessins archéologiques représentant des dessins et relevés archéologiques (détails d’architecture, gisants, blasons, etc.). Il est aussi l’architecte du temple de Cherveux dans les Deux-Sèvres. [PS: d’autres dessins ont été donnés en octobre 2013 par la société historique des Deux-Sèvres au musée d’Agesci à Niort].

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 4, la lucarne Les lucarnes et le décor le placent bien dans la seconde moitié du 19e siècle.

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 5, la façade de droite L’immeuble de droite devait être un magasin, réhabilité en bureaux et appartements.

Niort, avenue de la gare, deux immeubles de la fin 19e siècle, 6, des détails de la façade de droite Il doit dater des environs de 1900, même s’il ne porte aucune des innovations architecturales de l’art nouveau. Le décor utilise un vocabulaire assez classique avec des pilastres et des jeux sur l’appareil en bossage.

Pour aller plus loin : voir de Alphonse Farault, Répertoire des dessins archéologiques légués par A. Bouneault à la Bibliothèque de Niort, Niort, G. Clouzot, 1915.

La place Saint-Jean à Niort

Niort, place Saint-Jean, 1, ruines archéologiques

La place Saint-Jean à Niort était l’une des entrées fortifiées de la ville au Moyen-Âge. A la fin du 19e siècle, il y avait une statue sur cette place Spes, l’Espérance de André Laoust. Depuis quelques années (les photographies datent du printemps 2010), les vestiges archéologiques ont été « mis en valeur »…

Niort, place Saint-Jean, 2, ruines archéologiques et panneau explicatif Comme dans les autres projets de ce type, je m’interroge beaucoup sur cet aménagement sans queue ni tête, des ruines dans des parterres fleuris, un vague panneau d’explication (complètement endommagé par le soleil) qui n’explique pas vraiment ce que l’on voit…En tant qu’archéologue, et oui, je pense que le ré-enfouissement des vestiges est préférable si on ne peut pas en assurer une présentation correcte et claire au public. Il y a une vingtaine d’années, un colloque du ministère de la culture avait porté ce titre provocateur, « Faut-il restaurer les ruines? ». Vingt ans plus tard, on ne semble guère plus avancé sur la question…

Le concours d’aménagements catastrophiques est ouvert entre ceci et la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier à Tours, ce palais à Rhodes et bien d’autres encore…

Niort, l’église Saint-Étienne-du-Port

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 1, vue du sud Détruite pendant la Révolution française, l’église Saint-Étienne-du-Port (près du port de Niort, comme son nom l’indique, sur la rive droite de la Sèvre Niortaise) a été reconstruite à partir de 1893 en style néo-gothique sur les plans de l’architecte diocésain Alcide Boutaud (dont je vous ai déjà parlé pour la chapelle du Pas-de-Dieu construite en 1912 à Poitiers). La première messe a été célébrée en 1901, mais la consécration n’eut lieu qu’en 1920 et les travaux ne furent complètement achevés qu’en 1926.

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 2, le clocher De dimensions impressionnantes à l’extérieur, elle l’est aussi à l’intérieur avec une nef unique dégageant un immense espace (d’après la fiche dans l’église, elle mesure 55m de long sur 15m de large, 26m de haut avec un clocher de 43m). Vu d’en bas, le clocher paraît encore plus grand…

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 6, un exemple de vitraux Je ne vous parlerai pas du cycle de vitraux (œuvre de M. Dagrant, maître verrier), bel ensemble de la fin du 19e siècle et du tout début du 20e siècle (voir leur description sur le site du diocèse de Poitiers), la lumière le jour où je suis passée (13 juillet 2011) ne permettant pas de les photographier sans équipement professionnel mais vous montrerai prochainement le chemin de croix.

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 3, la nef vue vers le choeur Le maître-autel en marbre blanc porte un Christ enseignant en mosaïque (je n’ai pas réussi à prendre de photographie rapprochée correcte). Dans la crypte sous l’autel est enterré le curé François Riquet, qui a collecté les fonds privés (notamment une importante donation du chamoiseur Boinot) pour la reconstruction de cette église.

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 4, le ciborium et l'autel Il est placé sous un ciborium (l’espèce de baldaquin en pierre), inauguré en 1903, dus aux sculpteurs niortais Trinité et Maché (dont je vous ai parlé pour l’école de dessin de Niort). Il est surmonté d’une crucifixion, encadrée des quatre évangélistes et au niveau inférieur d’anges qui portent les « instruments de la Passion ».

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 5, vue vers l'entrée avec la tribune et l'orgue Sur la tribune, l’orgue a été réalisé par le facteur d’orgues Brière, de Paris, pour une salle de concert bordelaise, acheté peu après par les donateurs niortais et installé en 1902 dans l’église.

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 7, le tympan en mosaïque En entrant dans l’église, vous ne pouvez pas manquer la mosaïque. Une autre mosaïque se trouve Celle du tympan représente un Christ assis, couronné, tenant un sceptre et une boule surmontée d’une croix.

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 8, la signature GP Dagrant de la mosaïque Elle est signée « G.P. Dagrant » et datée « RA 1930 ».

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 9, les pieds du Christ en mosaïque Voici une vue plus rapprochée des pieds chaussés de sandales…

Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 10, la tête du Christ en mosaïque … et une autre de la tête du Christ, avec une grande maîtrise de la technique de la mosaïque.

Ces photographies datent de juillet 2011.

La gare de Niort

Niort, la gare Pas de sculpture ni de bâtiment impressionnant pour la gare de Niort. La ligne de Poitiers à La Rochelle a été ouverte en 1857, quatre ans après la grande ligne de Paris à Bordeaux (par Poitiers).

Niort, la gare et son architecture métallique (marquises, poteaux) Remarquez la très belle marquise à charpente métallique sur l’entrée principale de la gare et la marquise du quai. Dommage, la peinture recouvre sur tellement de couches les piliers qu’il est impossible d’y lire la marque du fondeur.J’espère que la mise en place prévue d’un pôle multimodal ne détruira pas cette marquise, comme dans de nombreuses gares…

Niort, les monuments à la résistance, 6, le monument de la gare Dans la gare se trouve également un monument en hommage aux cheminots morts pour la France, que je vous ai déjà montré à la fin de l’article sur le monument aux soldats sans uniforme et la résistance.

Et une petite remontée dans le temps…

Gare de Niort, carte postale ancienneavec des voitures anciennes devant la gare…

Callèches devant la gare de Niort, carte postale ancienne… ou même les voitures à chevaux!

La salle des ventes de Niort

Niort, l'hôtel des ventes, 1, la façade La salle des ventes de Niort se trouve dans la rue de la gare, presque en face de deux autres immeubles dont je vous parlerai bientôt. En fait, une maison (le logement) sur la gauche et un passage couvert sur la droite, qui permettait l’accès à la cour, le tout construit au début du 20e siècle.

Niort, l'hôtel des ventes, 3, détail de la partie droite de la façade Elle est installée dans un ancien magasin de « matériaux de construction » (c’est écrit au-dessus de la porte). Aussi la façade est une sorte de catalogue à ciel ouvert, avec des céramiques peintes et la liste de ce qui est vendu, « tuiles, briques », « carreaux, mosaïques », « tuyaux et ciment », « plâtre et chau » (sic).

Niort, l'hôtel des ventes, 2, détail de la façade Sur la partie habitation, il y a surout des carreaux peints.

Niort, l'hôtel des ventes, 4, détail du décor de la façade

Zazimuth, si tu ne connais pas cette façade, il faudra passer la voir la prochaine fois, elle a deux jolis dragons, mais aussi d’autres carreaux peints et un très bel et très haut épi de faîtage (à gauche sur ce montage) en terre cuite.

Les photographies datent de mi juillet 2011.

Niort, l’église Saint-Hilaire

niort_st_hilaire_01-copie-1.jpg L’église Saint-Hilaire de Niort a été construite entre 1862 (pose de la première pierre) et 1866 (ouverture au public le 14 janvier, jour de la saint Hilaire auquel est consacré l’édifice) sur les plans de l’architecte  (1798-1864, qui à Niort a aussi construit l’église Saint-André, le palais de justice, la prison et le bâtiment central de la préfecture des Deux-Sèvres), dans le cadre de l’aménagement du quartier de la gare (achevée en 1856). L’église est d’ailleurs installée entre ces deux édifices. Elle n’est consacrée qu’en 1868. Je vous en ai déjà montré le chemin de croix réalisé par Rosine Sicot (1958).

Niort, église Saint-Hilaire, 02, le Christ, le Tétramorphe et saint Hilaire sur la façade En haut de la façade, le Christ est représenté sur des nuées avec l’Evangile sur ses genoux et est encadré du tétramorphe (symbole des quatre évangélistes, voir mon article sur celui de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers pour l’art roman). Sur le sommet du pignon du portail se dresse saint Hilaire, dont la tête vient cacher à moitié les pieds du Christ et les nuées sur lesquelles il repose.

Niort, église Saint-Hilaire, 03, saints Ambroise et Anasthase sur la façade Dans des niches placées un peu plus bas, mais au-dessus des piliers du portail de part et d’autre, se tiennent debout à gauche saint Ambroise (« Stus AMBROSIUS » inscrit sur le socle), docteur de l’Église d’Occident et à droite saint Athanase (« Stus Athanasius »), docteur de l’Église d’Orient, tous deux revêtus de leurs vêtements sacerdotaux.

Niort, église Saint-Hilaire, 04, vues extérieurs L’église est construite en style « romano-byzantin », mais ça se voit mieux à l’intérieur que sur ces vues extérieures du chevet et des murs nord et sud.

Niort, église Saint-Hilaire, 06, vue intérieure du collatéral gauche et de la nef, vers le choeur A l’intérieur, l’espace est organisé en une nef encadrée d’un bas-côté de chaque côté, séparés par de gros piliers qui lui donnent un aspect basilical. Les vitraux, dont je n’ai pas pris de photographies, sont des ateliers Lobin de Tours et Dragant de Bordeaux.

Niort, église Saint-Hilaire, 07, vue intérieure vers l'orgue Voici une vue prise dans l’autre sens, vers l’entrée, avec l’orgue sur sa tribune.

Niort, église Saint-Hilaire, 05, les fonds baptismaux A gauche quand on entre se trouvent les fonts baptismaux entourés de peintures, réalisées par Lecoq d’Arpentigny.

Niort, église Saint-Hilaire, 08, le choeur L’autel principal, dans le chœur, est consacré à saint Hilaire.

Niort, église Saint-Hilaire, 09, la Cène sur l'autel majeur du choeur Sur le devant d’autel est sculptée une Cène (dernier repas du Christ entouré des douze apôtres).

Niort, église Saint-Hilaire, 10, la chapelle de la Vierge Dans le transept nord, la chapelle est consacrée à sainte Radegonde.

Niort, église Saint-Hilaire, 11, la peinture de Germain au nord Les peintures monumentales au-dessus des chapelles sont de Louis Germain, peintre niortais de l’école de David (il a aussi réalisé des peintures dans l’église Saint-André à Niort). Celle du transept nord représente la résurrection de Lazare.

Niort, église Saint-Hilaire, 12, le devant d'autel de la chapelle de la Vierge Le devant de l’autel secondaire qui se trouve dans cette chapelle du transept nord est en mauvais état et aurait grand besoin d’une restauration.

Niort, église Saint-Hilaire, 13, la chapelle au bout du colatéral nord Voici la chapelle qui se trouve dans le prolongement du collatéral nord… Elle est consacrée à Notre-Dame du Rosaire.

Niort, église Saint-Hilaire, 14, la chapelle au bout du colatéral sud … et celle dans le prolongement du collatéral sud, consacrée à Joseph, que l’on voit en statue au-dessus de l’autel, portant Jésus.

Niort, église Saint-Hilaire, 15, le tabernacle en forme de diamant Dans la chapelle du transept sud se trouve le tabernacle en cuivre contemporain (installé en 1968), en forme de diamant.

Niort, église Saint-Hilaire, 16, la peinture de Germain au sud
Voici la peinture monumentale de Louis Germain au-dessus du transept sud représente la libération de saint Pierre par l’ange.

Pour en savoir plus, lire:

Chantal Callais, La triple carrière de Pierre-Théophile Segretain, architecte dans les Deux-Sèvres au milieu du XIXe siècle, catalogue de l’exposition éponyme, Musées de la Communauté d’Agglomération de Niort, à paraître 2012.

Chantal Callais, À corps perdu, Pierre-Théophile Segretain architecte (Niort, 1798-1864). Les architectes et la fonction publique
d’État au XIXe siècle
, Niort, Geste éditions et Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (ouvrage issu de la thèse de doctorat soutenue en janvier 2009), 2010.

Niort, les ponts et le monument Main

Niort, les ponts Main vus de plus près Thomas Hippolyte Main (1797-1860), industriel enrichi dans le commerce des peaux avec le Canada et la chamoiserie, légua sa fortune à l’hôpital-hospice et à la ville de Niort à la condition qu’elle construise un pont sur la Sèvre, à la place d’un passage par passeur, pour éviter de faire le tour par les Vieux Ponts. Ce pont ou plutôt ces ponts, qui franchissent la Sèvre niortaise et sa dérivation, devaient avoir un trottoir. Le quartier du port était ainsi relié directement au centre-ville. Le projet définitif de construction des ponts est arrêté en juillet 1865, après un premier projet abandonné dans le prolongement de la rue de l’abreuvoir.

Niort, le monument aux morts de 1914-1918 par Poisson, 1, vue ancienne avec les ponts On les voit bien depuis le donjon, par exemple sur cette carte postale ancienne avec le monument aux morts de 1914-1918 à son ancien emplacement.

Niort, les ponts Main depuis le donjon A peu près du même endroit, cela donne maintenant ceci…

Niort, le socle du monument Main Sur le terre-plein entre les deux ponts se trouvaient un buste en bronze de Thomas Hippolyte Main. Il a été fondu (ou au moins a disparu) en 1942 et il en reste aujourd’hui le socle. Les photographies datent du 13 juillet 2011, suite à la sécheresse du printemps, la ville avait décidé de ne pas fleurir les parterres.

Niort, le socle du monument Main, détail de l'inscription Le socle porte les inscriptions « Main / 1777 – / 1860 », ce qui peut être ambigu avec l’oncle du donateur, Thomas Jean Main, qui alla espionner les anglais pour en rapporter le secret des peaux chamoisées.

Niort, le monument Main sur une carte postale ancienne Il reste des cartes postales anciennes qui le montrent en place. Il s’agissait d’un buste réalisé par Pierre-Marie Poisson (dont je vous ai parlé à Niort pour le monument à Liniers, le monument aux morts de 1914-1918 et la collection au musée Bernard-d’Agesci, dans l’ancien lycée de jeunes filles). Il avait été inauguré en 1903.

Les bains Juin à Niort

Niort, les bains Juin, 1, la façade Les anciens bains Juin, 28 rue Baugier à Niort, étaient en juillet 2011, lors de mon passage, en bien piètre état. Il s’agit du premier établissement de bains-douches à Niort, installé en 1804 (vous pouvez aussi y voir les bains-douches publics et chauffés construits un siècle plus tard par Georges Lasseron dans la rue Basse). Ils se trouvent entre deux bras de la Sèvre niortaise, sa façade donne sur les vieux ponts, en face du quartier de la Regratterie… où les tanneurs travaillaient les peaux et devaient sérieusement polluer la rivière…

Niort, les bains Juin, 2, assemblage de quatre vues, la façade et les élévations sur la Sèvre Voici quelques autres vues. La rumeur veut que la façade hispanisante soit l’œuvre d’un architecte mexicain. Ils ont été transformés dans les années1950 en immeuble de rapport et partagés en appartements. Un projet de réhabilitation en hôtel de charme a échoué il y a quelques années. La tour à l’arrière abritait les machines.

Les photographies datent de juillet 2011.

Niort, le chemin de croix de l’église Saint-Hilaire par Rosine Sicot

Niort, le chemin de croix de l'église Saint-Hilaire par Rosine Sicot, stations 1 à 8 Le chemin de croix de l’église Saint-Hilaire de Niort a été réalisé en 1958 par l’artiste niortaise Rosine Sicot. Il est composé de grandes dalles d’ardoise de Trélazé (près d’Angers) piquetées pour faire apparaître les différentes stations, sans aucune surprise puisque le thème principal est indiqué sur chaque dalle. Il est beaucoup moins original que celui réalisé par Jean Claro quelques années plus tard (1962) dont je vous ai déjà parlé et qui se trouve dans l’église Saint-Hilaire de Poitiers (revoir le chemin de croix en plomb de Jean Claro). Je vous mets quand même l’intitulé « officiel » de la station et une brève présentation de la scène figurée, remarquez le changement de position de la croix, représentée par des traits le plus souvent interrompus. Je n’ai pas repéré de signature.

Station 1. Jésus est condamné à être crucifié. Juste deux mais posées à plat (paume vers le bas) sur la croix.
Station 2. Jésus est chargé de sa croix. Une silhouette devant la croix, noter la forme souple des bras, l’un levé, l’autre légèrement baissé.
Station 3. Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix. La croix et une silhouette agenouillée en forme de S, tête baissée.
Station 4. Jésus rencontre sa mère. Deux silhouettes debout se font face, celle de droite avec la tête courbée.
Station 5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. Deux silhouettes debout, noter la position des deux têtes et des deux bras.
Station 6. Véronique essuie le visage de Jésus. Une silhouette de femme voilée présente un linge sur lequel s’est imprimé le visage de Jésus.
Station 7. Jésus tombe pour la deuxième fois. La silhouette de Jésus à quatre pattes.
Station 8. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent. La croix, une silhouette un peu plus grande à gauche fait face à deux silhouettes la tête légèrement penchée en avant.

Niort, le chemin de croix de l'église Saint-Hilaire par Rosine Sicot, stations 9 à 14

Station 9. Jésus tombe pour la troisième fois. La croix et une silhouette allongée sur le ventre avec un bras ramené vers la tête.
Station 10. Jésus est dépouillé de ses vêtements. La croix et une chemise.
Station 11. Jésus est cloué sur la croix. Juste la croix et trois clous.
Station 12. Jésus meurt sur la croix. La croix est partagée en son centre par une triple ligne en zigzag.
Station 13. Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère. On trouve ici juste la croix et l’échelle.
Station 14. Le corps de Jésus est mis au tombeau. Une croix régulière avec au centre un disque partagé en 8 quartiers.