
Je vous ai donné l’autre jour un petit aperçu de mon voyage à Nantes et le début de la croisière vers Saint-Nazaire, voir le site du VAN / Voyage à Nantes pour avoir le descriptif officiel et parfois le texte audio du commentaire de l’œuvre qui est diffusé sur le bateau… A partir de la moitié du trajet, le temps s’est vraiment dégradé et nous avons essuyé un gros grain atlantique…avec parfois une visibilité très limitée! J’espère donner envie à Mamazerty qui n’a pas encore fait cette croisière de s’embarquer… et à vous aussi! N’hésitez pas à cliquer sur les liens sur les noms d’artistes, ils mènent soit vers leur site officiel, soit vers des sites qui parlent d’eux… Beaucoup sont en anglais, mais la plupart ont beaucoup d’images qui vous feront découvrir leurs créations. Toutes ces œuvres peuvent aussi se découvrir par un parcours à vélo (c’est bon pour l’environnement et vos mollets) ou en voiture (beaucoup moins « fun »).
On continue à Saint-Jean-de-Boiseau, sur la rive sud. Ici, les Allemands avaient coulé une série d’épaves pour éviter un débarquement vers Nantes. Un seul bateau est encore en place, il n’a plus d’œuvre en 2012, mais en 2007, il accueillait des chats crachant de l’eau, Capitaine Cat, de Alain Séchas.
Nous arrivons maintenant au Pellerin, sur l’écluse d’entrée du canal de la Martinière, inauguré en 1892 et qui n’a fonctionné qu’un temps très court, vite obsolète avec l’évolution de la taille des navires… déjà une utilisation contestable de l’argent public pour un gigantesque ouvrage d’art. Erwin Wurm y a installé ce bateau qui saute par-dessus l’écluse, “Misconceivable” (un néologisme, plus ou moins méconcevable), je vous conseille d’aller voir ses « recent shows », même si elles s’arrêtent en 2010, avec beaucoup d’images…
La centrale thermique de Cordemais, la plus grande de France, bien polluante même s’il y a du mieux avec les nouveaux filtres, est à peine visible derrière le rideau de pluie… Un coup de vent a permis de mieux voir l’impressionnante machine qui permet de piocher avec les godets le charbon des barges de transport du charbon…
En forme de clin d’œil aux trois grandes cheminées du site, Tatzu Nishi a installé en 2009, juste à côté mais sur la commune de Bouée, une cheminée beaucoup plus basse, avec une maison au sommet, que l’on peut aussi visiter dans la journée ou louer pour la nuit, vue imprenable sur l’estuaire… Le même artiste avait installé en 2007 sur la fontaine de la place royal un hôtel provisoire, sur le même principe (cette année, une autre installation a pris place au-dessus de la fontaine, je vous la montrerai bientôt [PS: à voir ici], et pour les impatients, Mamazerty l’a déjà montrée ici)…
On continue… sous le déluge, et on regarde vers la rive nord. Les plates-formes à cigognes sont difficiles à voir, et il faut deviner L’Observatoire de Tadashi Kawamata à Lavau-sur-Loire… Ceci dit, vous pouvez aussi aller revoir les œuvres de Tadashi Kawamata à Chaumont-sur-Loire. Il a installé à partir de 2007 un cheminement depuis le village, poursuivi en 2009, il paraît que le visiteur a la sensation de survoler la roselière et les prairies…
Brève éclaircie… sur la rive sud à Paimbœuf, Kinya Maruyama a installé avec l’aide des enfants et des habitants en 2007 son jardin étoilé. Il a souffert depuis des tempêtes et a été réparé… Du même artiste, je vous montrerai des installations en osier au jardin des plantes de Nantes. C’est un jardin à vivre, il faudrait que j’aille le découvrir un jour depuis la terre…
Marée basse à coefficient assez fort, coup de vent, roulis, pluie… et un peu dans le lointain, puisque nous sommes au bout de l’estuaire, le bateau manœuvre pour entrer à Saint-Nazaire et sur l’autre rive, sur la pointe de Mindin à Saint-Brévin-les-Pins, le Serpent d’océan de Huang Yong Ping émerge sur la plage au gré des marées… Pour les Parisiens et les visiteurs à Paris, vous avez peut-être vu en 2009 au Centre Georges-Pompidou son grand moulin à prières qui se détachait du forum lors de l’exposition L’art du sacré.
Je reviens très vite vous montrer les œuvres à Saint-Nazaire… avant de revenir à Nantes.
Mon voyage à Nantes en 2012:
– un premier aperçu,
– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet
– à Saint-Nazaire
– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc
– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines
– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre
– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue
Je vous ai donné l’autre jour un petit
Sur la rive sud, à Bouguenais / Port Lavigne, 
… alors qu’un groupe de singes semble voler de branches en branche dans la dernière installation. Voir d’autres commentaires et les photographies prises depuis la « terre », y compris le chemin d’approche, par
Sur la rive sud à Indre, mais à voir d’abord depuis la rive nord à Basse-Indre (quitte à prendre le bac…),
La Maison dans la Loire de
On aperçoit de loin le château du Pé, à Saint-Jean-de-Boiseau, où il est possible de dormir dans des chambres créées par des couples d’artistes Bevis Martin et Charlie Youle; EVA & ADELE; Frédéric Dumond et Emmanuel Adely; John Giorno et Ugo Rondinone; Mrzyk et Moriceau (dont je vous reparlerai pour une autre œuvre à Nantes) et Sarah Fauguet et David Cousinard. Dans la cour, la fontaine (Did I miss something ? / Ai-je raté quelque chose ?) de
Les années de festival des jardins se suivent et ne se ressemblent pas… Cette année, j’y suis allée vendredi dernier (15 juin 2012) avec
En 2011, j’étais allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
En 2010, j’y étais allée avec
L’hôtel de ville de Tours a un si riche décor que je vous ai préparé plusieurs articles sur le sujet. Après
L’horloge est surmontée d’un masque symbolisant le temps, entouré de rinceaux dans lesquels sont entrelacés les chiffres RF (bon, je sais, ce sont des lettres, mais comme elles sont symboliques, en héraldique, on parle de chiffres…) pour République Française. Le décor général, à l’exclusion des statues, est dû à
Les deux cariatides qui entourent l’horloge, au centre du bâtiment, en haut, sont dues au sculpteur Émile Joseph Nestor Carlier et datées de 1901 d’après le
… mais ce que l’on lit clairement sur le socle (enfin, pour être plus précise, sur la terrasse, la pierre entre le socle et les pieds de la statue), c’est » 1900 J.(H.) CARLIER » sur celle de droite (et l’inverse, nom puis date sur celle de gauche).
Cette horloge est encadrée de
Le Cher, à droite, est représenté sous les traits d’un homme barbu allongé sur des roseaux. Rappelons encore que Injalbert avait réalisé, peu avant, en 1898, les
La signature du sculpteur A. Injalbert y est clairement visible… avec des jumelles ou un zoom d’appareil photo.