Au fil de mes pérégrinations en vacances, je n’ai pas oublié Poitiers! À Amboise, je ne suis pas seulement allée constater que les travaux de restauration de la fontaine Aux cracheurs, aux drôles, au génie, de Max Ernst, n’était pas terminés… J’ai aussi repéré ce panneau « cyclistes pieds à terre », à destination des nombreux cyclistes qui suivent le parcours de la Loire à vélo…
C’est beaucoup plus clair que les panneaux « interdits aux cyclistes » où la mairie a précisé, notamment sur la question de Philippe, que les vélos pouvaient bien sûr passer mais à pied, sur le viaduc des Rocs (voir commentaires lors de l’ouverture en février 2014)…
… ou sur la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne sur le Clain, ce qui a donné lieu à une manifestation en juillet. Les cyclistes ne pourraient pas partager l’espace sur quelques dizaines de mètres avec des piétons, et dans le deuxième cas, le garde-corps ne serait pas aux normes. Mais sur la Promenade des Cours juste refaite et rouverte début septembre 2014, les vélos ne peuvent plus rouler sur la chaussée, ils doivent prendre le chemin en terre… avec les piétons! « Le cheminement piéton est ouvert aux cyclistes » (sic). C’est d’une grande logique!
A Limoges, où j’ai passé une journée avec Marlie et François (en train, petit coucou au passage à l’intérieur et à l’extérieur de la gare de Limoges), c’est au musée Sainte-Croix à Poitiers que j’ai pensé… Son directeur souhaite améliorer l’accessibilité en créant une bande de roulement dans la cour du musée (il faudra aussi créer une rampe pour l’escalier), ici avec une vue prise lors de l’inauguration de Flux et de l’exposition de Rainer Gross.
Le musée des Beaux-Arts de Limoges, bien que refait récemment (rouvert en 2012), avait le même problème, on devrait condamner les architectes à tester leurs équipements en fauteuil roulant (ou en hauts talons!). Ils ont trouvé une solution provisoire (j’espère), pas très esthétique mais assez efficace et sans doute pas chère, en créant un cheminement en bandes alvéolées en caoutchouc, comme celles qui permettent de désensabler une voiture ou de faire décoller un avion en rase campagne sur un terrain non stabilisé.
Qui a dit que nous n’étions pas constructifs?
Enfin, si, je vais être méchante langue, mais Vitalis et la ville de Poitiers ont encore une semaine pour rectifier le tir. Je tiendrai, comme depuis 2006, voir plus sur l’édition 2012, avec deux autres bénévoles le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, à la journée des associations de Poitiers, le 14 septembre de 10h à 19h… Nouveau lieu, le parc des expositions…
Exploit de Vitalis, billet retour gratuit si vous venez en bus et le faites tamponner au secrétariat général… sauf que le parc des expositions n’est pas desservi le dimanche! Interrogée par messagerie, la ville de Poitiers vient de me confirmer qu’il n’y aurait pas de desserte exceptionnelle et qu’il faudrait descendre à Northampton sur les lignes A et B (pour les non poitevins, environ 10 minutes à pied sur une route pas agréable, en pleine pluie ou en plein soleil avec des voitures qui roulent vite, un bus toutes les 40 minutes) ou à Touffenet, ligne D, même pas un bus chaque heure, même route désagréable dans l’autre sens, trajet un peu plus long. J’étais une des seules à être venue en bus à la réunion d’information la semaine dernière, en tout cas, j’étais la seule à attendre le bus à l’issue de la réunion où l’auditorium était plein. En ajoutant une fin de trajet désagréable à pied en faisant attention aux horaires (à peine plus de un trajet par heure si on a la chance d’être sur les itinéraires dominicaux), je pense qu’il n’y aura aucun visiteur en bus le dimanche, mais de la pub gratuite pour Vitalis sur tous les documents!
Sinon, n’hésitez pas à venir quand même à cette journée qui permet tous les deux ans de rencontrer les associations qui œuvrent sur Poitiers! Le vélo peut être une alternative au tout voiture de ce quartier, même si là aussi, il faut ruser pour trouver un trajet à peu près sécurisé sans risquer d’être renversé par les véhicules qui y roulent souvent trop vite!
Après vous avoir montré 



La gare avait, jusqu’en 1978, des
… et c’est parti, il n’y avait pas de grève ce jour là!


Le président de la République l’a décidé, dans la fusion des régions, Poitou-Charentes sera mariée de gré ou de force avec le Limousin et le Centre, formant au choix des internautes Police (POitou LImousin CEntre), CCCP (façon URSS en cyrillique, Centre Charentes Corrèze Poitou) ou, mon préféré, Plouc (PoitouLimOUsinCentre)… Puisque le mariage est annoncé et que l’on ne sait pas encore quelle sera la capitale (Orléans est peu probable, trop excentrée, Poitiers et Limoges trop petits, peut-être Tours?), penchons-nous sur le patrimoine… J’ai déjà consacré une longue série d’articles à
Débarquement à la gare des Bénédictins, en centre-ville et au coeur des voitures, mieux vaut s’éloigner un peu pour voir l’ensemble.
La première gare construite en 1856, que l’on peut voir sur cette acrte postale ancienne, a été remplacée par la gare actuelle entre 1925 et 1929 par Roger Gonthier (1884-1978), architecte de la compagnie du Paris-Orléans dont les initiales PO parsèment la façade.
Dominée par son campanile (haut d’une soixantaine de mètres) et surtout célèbre pour son dôme d’une trentaine de mètres de diamètre, la gare a été inscrite parmi les monuments historiques en 1975, elle a failli être détruite par un incendie en février 1998. Deux ans de travaux de restauration ont été nécessaires et le dôme presque entièrement reconstruit à l’identique.
La large façade est encadrée par deux petites entrées sous marquise, départs à gauche et arrivées à droite. Cette façade est cernée par deux statues monumentales dues à
A gauche,
A droite se prélasse
Les deux statues monumentales sont des allégories des activités industrielles de la ville de
… alors que celle qui figure l’émail tient un petit coffret (en cours d’émaillage?).
Le jour de ces photographies, il faisait beau mais … j’avais un train à prendre, lors de mon passage suivant (il y a presque un an, en mai 2013, il y avait de belles giboulées), du coup, je ne peux pas vous montrer de belles photographies dela tête de Mercure sur la façade nord, ni, côté ouest, les armes des villes desservies par le Paris-Orléans (et au-delà), les actuelles gares sur le POLT (revoir